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# Re: Hard to realize [pv Zuran]Dim 28 Nov - 13:59
Changement d'ambiance, elle avait l'air de jongler entre la sincérité brutale et le doux professionnalisme. Bien que ça avait certainement des avantages, ça ne lui plaisait pas réellement quand on s'adresse à lui personnellement. Est-ce qu'il en fera la remarque ? Non, il n'a pas envie d'entrer dans ce terrain-ci. Mais qui est-ce qu'elle connaissait dans la mafia de Namimori ? Le petit mafieux connaissait assez le serpent pour savoir qu'il tirait des balles de la Dernière Volonté sur des gens sans aucun contexte... Donc quelqu'un lui a sûrement expliqué un minimum la situation non ? À moins qu'elle fasse partie de cette mafia depuis longtemps, ça ne l'étonnerait même pas tellement qu'il a l'impression que tout le monde est impliqué dans cette ville.
En fait, vous savez quoi ? Ça n'a aucune importance. Il se fichait de savoir comment elle avait pu le savoir, le plus important c'est qu'elle le sait et qu'elle n'a rien fait de néfaste pour Namimori à l'heure actuelle. Mieux, elle fait comme si elle n'était au courant de rien. Manifestement elle se cache mieux que le petit parrain dont sa flamme s'active par mégarde de temps en temps. Pour l'instant, la seule chose qu'il pouvait dire c'est qu'elle n'est pas une ennemie.
- Ce dont j'ai besoin ? Disait-il l'air pensif.
Mais... Il avait des ennemis dans cette ville qui ne sont pas censés l'être. Il regardait soudainement son aînée comme s'il avait eu une révélation. Et si ?..
- J'ai un besoin effectivement... Disait-il en laissant planer le silence. La police est positive pour la ville mais son dirigeant est contre la mafia à cause de ce qu'elle lui a fait subir. Et ce n'est pas la mafia qui arrivera à régler ce problème mais quelqu'un d'extérieur... Rajoutait-il, ses doigts entrecroisés devant ses lèvres et les coudes posés sur ses genoux toujours aussi pensif. Tu as deux possibilité, soit tu uses de ton professionnalisme pour laver notre image auprès de lui... Soit tu uses de ta vérité brutale pour le faire déchoir et prendre la relève en nous assurant que la police ne nous prendra plus en attaque comme il l'a déjà fait.
C'était la première mission qu'il donnait à quelqu'un. Le premier ordre direct, il n'aimait pas réellement faire ça... Mais ça faisait déjà des mois qu'il aurait dû commencer à le faire alors il le fait. Et il le faisait pour que Namimori soit tous sous la même bannière, unis face au reste du monde qui voudrait se frotter à eux. Unis face aux attaquants solitaires, unis face à Shilia.
- Acceptes-tu cette mission ? Demandait-il, imperceptible, impartial.
En fait, vous savez quoi ? Ça n'a aucune importance. Il se fichait de savoir comment elle avait pu le savoir, le plus important c'est qu'elle le sait et qu'elle n'a rien fait de néfaste pour Namimori à l'heure actuelle. Mieux, elle fait comme si elle n'était au courant de rien. Manifestement elle se cache mieux que le petit parrain dont sa flamme s'active par mégarde de temps en temps. Pour l'instant, la seule chose qu'il pouvait dire c'est qu'elle n'est pas une ennemie.
- Ce dont j'ai besoin ? Disait-il l'air pensif.
Mais... Il avait des ennemis dans cette ville qui ne sont pas censés l'être. Il regardait soudainement son aînée comme s'il avait eu une révélation. Et si ?..
- J'ai un besoin effectivement... Disait-il en laissant planer le silence. La police est positive pour la ville mais son dirigeant est contre la mafia à cause de ce qu'elle lui a fait subir. Et ce n'est pas la mafia qui arrivera à régler ce problème mais quelqu'un d'extérieur... Rajoutait-il, ses doigts entrecroisés devant ses lèvres et les coudes posés sur ses genoux toujours aussi pensif. Tu as deux possibilité, soit tu uses de ton professionnalisme pour laver notre image auprès de lui... Soit tu uses de ta vérité brutale pour le faire déchoir et prendre la relève en nous assurant que la police ne nous prendra plus en attaque comme il l'a déjà fait.
C'était la première mission qu'il donnait à quelqu'un. Le premier ordre direct, il n'aimait pas réellement faire ça... Mais ça faisait déjà des mois qu'il aurait dû commencer à le faire alors il le fait. Et il le faisait pour que Namimori soit tous sous la même bannière, unis face au reste du monde qui voudrait se frotter à eux. Unis face aux attaquants solitaires, unis face à Shilia.
- Acceptes-tu cette mission ? Demandait-il, imperceptible, impartial.
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# Re: Hard to realize [pv Zuran]Jeu 9 Déc - 23:21
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« What the... »
Hard to realize
Un éclat dans ton regard vint trancher avec ton allure de femme d’affaire. Mais tu maintiens ta posture. C’est comme un réflexe viscéral pour toi. Tu es la parfaite négociatrice, qui voit dans la personne en face de toi non seulement du potentiel, mais aussi l’occasion de butter un des ennemis publics. Tu es le sponsor convaincu.
Tu y crois à peine, et tu t’attends à moitié à ce que Sora t’annonce que ce type est une fraude. Mais t’es quand même convaincu.
Et cela paye, car ta première mission vient de t’être donnée.
Ton éclat plein de hargne vient passer de nouveau dans tes yeux. Ça y est, tu y es, tu es en train de réaliser ce pour quoi on t’as élevée. Ce pour quoi tu as toujours vécu.
Cependant, tu es de nouveau sur un équilibre fragile. Sans avoir eu confirmation de son identité, tu dois faire comprendre que tu acceptes, sans pour autant avoir à revenir sur ta décision si jamais Yuri et Sora sont contre. Il y aura d’ailleurs un choix à faire, dans le cas où les deux points seraient d’actualité : à qui obéïr ?
Ce genre d’incertitude ne te fait pas peur. C’est le lot quand on met les pieds quelque part. On ne connaît pas les règles ou les codes. La moindre initiative peut mener à un faux pas. Un peu trop de passivité, et l’on nous prend pour un assisté. Mais tu sais faire. C’est un délicat mélange qu’il faut avoir, entre demander ce qu’il faut faire, et prouver que l’on peut être indépendant une fois toutes les clés en mains.
-Je vais voir ce que je peux faire.
Méthodique.
-Qu’est-ce que la mafia a fait subir à son dirigeant, Zuran ? J’ai besoin d’avoir toutes les clés en mains si je veux pouvoir démêler ce problème.
Tu y crois à peine, et tu t’attends à moitié à ce que Sora t’annonce que ce type est une fraude. Mais t’es quand même convaincu.
Et cela paye, car ta première mission vient de t’être donnée.
Ton éclat plein de hargne vient passer de nouveau dans tes yeux. Ça y est, tu y es, tu es en train de réaliser ce pour quoi on t’as élevée. Ce pour quoi tu as toujours vécu.
Cependant, tu es de nouveau sur un équilibre fragile. Sans avoir eu confirmation de son identité, tu dois faire comprendre que tu acceptes, sans pour autant avoir à revenir sur ta décision si jamais Yuri et Sora sont contre. Il y aura d’ailleurs un choix à faire, dans le cas où les deux points seraient d’actualité : à qui obéïr ?
Ce genre d’incertitude ne te fait pas peur. C’est le lot quand on met les pieds quelque part. On ne connaît pas les règles ou les codes. La moindre initiative peut mener à un faux pas. Un peu trop de passivité, et l’on nous prend pour un assisté. Mais tu sais faire. C’est un délicat mélange qu’il faut avoir, entre demander ce qu’il faut faire, et prouver que l’on peut être indépendant une fois toutes les clés en mains.
-Je vais voir ce que je peux faire.
Méthodique.
-Qu’est-ce que la mafia a fait subir à son dirigeant, Zuran ? J’ai besoin d’avoir toutes les clés en mains si je veux pouvoir démêler ce problème.
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# Re: Hard to realize [pv Zuran]Sam 11 Déc - 23:53
La question était simple, mais pourtant si compliquée. Est-ce qu'il était dans l'intérêt de la mission de tout lui dire pour mieux se préparer... Ou était-ce de ne rien lui révéler pour qu'elle ne soit pas influencée par cette histoire ? Car après tout, lui était au courant et ce simple fait ruinait toutes les chances sur la sincérité et la bienveillance de l'approche.
- Dès le moment où vous quittez l'adolescence pour devenir des adultes il n'y aura pas intérêt que j'apprenne que vous êtes encore des mafieux. Avait-il dit à Zuran et Toichi avant de les laisser partir ce soir-là. Si j'apprends que vous êtes encore impliqué à votre majorité, alors je vous retrouverai et je vous collerai une balle entre les deux yeux. Avait-il rajouté avec un regard montrant une réelle soif de sang.
La chaire de poule naissait sur les bras du jeune encore adolescent. C'était la seule fois où l'honnêteté lui avait fait peur. Il était sûr et certain que le commissaire n'avait jamais été aussi sincère que ce soir-là. Alors... Était-ce réellement une bonne idée de lui dire ce qu'il reprochait à la mafia ? Pas forcément. Avoir une approche sincère, il fallait une approche sincère.
- Il a rencontré la mafia telle qu'on l'imaginait quand nous étions encore tous de simples civils. C'est tout ce que je peux te dire. Avouait-il en croisant ses mains pour se concentrer et diminuer ses frissons.
Il ne s'en rendait compte que maintenant parce que leur commissaire leur avait donné un délai... Mais il se rendait compte qu'il avait peur de lui. Il avait peur de l'animal comme on a peur des gros chiens enragés. Un prédateur, voilà comment Zuran le voyait et il arrivait à faire en sorte à ce que le parrain se sente comme le gibier.
- Désolé, ça a l'air très mystérieux mais je pense que moins tu en sauras et plus tu auras de chances d'y parvenir. Finissait-il.
Il ne savait pas quoi rajouter de plus, l'ambiance sur cette décision et le lancement de cette « mission » rendait tout tellement plus... officiel ?
- Dès le moment où vous quittez l'adolescence pour devenir des adultes il n'y aura pas intérêt que j'apprenne que vous êtes encore des mafieux. Avait-il dit à Zuran et Toichi avant de les laisser partir ce soir-là. Si j'apprends que vous êtes encore impliqué à votre majorité, alors je vous retrouverai et je vous collerai une balle entre les deux yeux. Avait-il rajouté avec un regard montrant une réelle soif de sang.
La chaire de poule naissait sur les bras du jeune encore adolescent. C'était la seule fois où l'honnêteté lui avait fait peur. Il était sûr et certain que le commissaire n'avait jamais été aussi sincère que ce soir-là. Alors... Était-ce réellement une bonne idée de lui dire ce qu'il reprochait à la mafia ? Pas forcément. Avoir une approche sincère, il fallait une approche sincère.
- Il a rencontré la mafia telle qu'on l'imaginait quand nous étions encore tous de simples civils. C'est tout ce que je peux te dire. Avouait-il en croisant ses mains pour se concentrer et diminuer ses frissons.
Il ne s'en rendait compte que maintenant parce que leur commissaire leur avait donné un délai... Mais il se rendait compte qu'il avait peur de lui. Il avait peur de l'animal comme on a peur des gros chiens enragés. Un prédateur, voilà comment Zuran le voyait et il arrivait à faire en sorte à ce que le parrain se sente comme le gibier.
- Désolé, ça a l'air très mystérieux mais je pense que moins tu en sauras et plus tu auras de chances d'y parvenir. Finissait-il.
Il ne savait pas quoi rajouter de plus, l'ambiance sur cette décision et le lancement de cette « mission » rendait tout tellement plus... officiel ?
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# Re: Hard to realize [pv Zuran]Lun 21 Fév - 23:39
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« I see... »
Hard to realize
-Je vois. Aucun problème, Kitamura-kun.
Beaucoup de mots pour pas grand chose, en d'autre termes. Et presque agaçant. Ne te pensait-il pas capable d'y arriver, même avec toutes les clés en main ?
Ceci dit, cette mission pouvait être l'occasion pour toi de t'illustrer. C'était rentable. Voir même... Challengeant ?
Vous vous étiez quitté là-dessus. Poliment. Comme si tu le remerciais pour ses renseignements. Alors que tu avais entrevu son potentiel statut et sa flamme. C'était... étrange, comme sensation.
Mais pas aussi étrange que de le revoir après l'attentat.
◊◊◊
-Zuran...
Tu le fixes, un peu éteinte, un peu perdue. C'est rare, mais les mots te manquent. Faut dire que ça se bouscule pas mal, dans ta tête. Maintenant que tu sais qui il est vraiment. Maintenant que tu as un peu changé. Et après ce que vous vous êtes dit. Et après tout ce qu'il s'est passé.
-Tu veux pas t'asseoir deux minutes ?
Beaucoup de mots pour pas grand chose, en d'autre termes. Et presque agaçant. Ne te pensait-il pas capable d'y arriver, même avec toutes les clés en main ?
Ceci dit, cette mission pouvait être l'occasion pour toi de t'illustrer. C'était rentable. Voir même... Challengeant ?
Vous vous étiez quitté là-dessus. Poliment. Comme si tu le remerciais pour ses renseignements. Alors que tu avais entrevu son potentiel statut et sa flamme. C'était... étrange, comme sensation.
Mais pas aussi étrange que de le revoir après l'attentat.
◊◊◊
-Zuran...
Tu le fixes, un peu éteinte, un peu perdue. C'est rare, mais les mots te manquent. Faut dire que ça se bouscule pas mal, dans ta tête. Maintenant que tu sais qui il est vraiment. Maintenant que tu as un peu changé. Et après ce que vous vous êtes dit. Et après tout ce qu'il s'est passé.
-Tu veux pas t'asseoir deux minutes ?
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# Re: Hard to realize [pv Zuran]Mer 30 Mar - 2:50
La guerre, elle est terminée. Un moment de paix devrait s'installer à Namimori, le temps que tout le monde se prépare. Mais contre qui la prochaine fois ? Les Vindices qui ont l'air d'avoir des choses à se reprocher ? Les Noovma qui dirigent l’entièreté de l'Amérique ? Des amis qui s'avéreront être finalement des traîtres également ? Mon cousin Tsuna qui aurait pu se faire embobiner comme Zuran l'avait sûrement était ? Difficile de faire confiance à qui que ce soit après ce qu'il s'était passé, il ne savait même plus s'il pouvait encore regarder Yuri dans les yeux. En tout cas, il était certain que l'Arcobaleno qui l'avait formé était un ennemi et que ce même ennemi a décidé d'emmener son élève en Italie afin de régler une guerre civile.
Putain de merde après tout ça Zuran ne voulait évidemment pas quitter Namimori... Mais il n'avait pas le choix, c'est comme s'il avait un couteau sous la gorge. Katsu n'avait que faire de l'éducation de Zuran, tout ce qu'il voulait c'était que le parrain actuel soit éduqué dans la souffrance et le sang pour devenir la génération la plus puissante. Et dire que le CEDEF a approuvé cette approche avant de vouloir réclamer de briser les liens avec les Vongolas... Zuran se sentait trahit, profondément trahit. Il n'allait évidemment prévenir personne de la situation actuelle, il ne fallait pas les impliquer, pas tout de suite sinon c'est les Vongolas en entier qui sont en dangers. Il n'avait pas d'autres choix que de subir la tyrannie et de l'encaisser jusqu'à ce que sa propre famille soit enfin prête à agir pour sauver leur boss. Mais il avait confiance en eux, il savait qu'ils pourraient y arriver.
48 heures avant son départ en Italie. Habillé d'un banal t-shirt blanc qui cachait à peine ses bandages, accompagné par un short olive délavé qui cachait à peine ses brûlures, accompagné de tongs qui cachaient même pas sa peau couleur écrevisse à cause de son combat et de l'intensité de sa flamme, accompagné d'une lanière en cuir et d'un étui déposé au-dessus de son haut et rangeant une arme à feu chargée. Aujourd'hui était le premier jour où Namimori entier savait qui il était, aujourd'hui est le premier jour où Zuran a perdu son identité civile pour être reconnu comme un mafieux et il le savait au point de ne pas se gêner à exhiber son arme à feu devant tout le monde. Du moins, ça l'arrangeait de faire croire que c'était cela sa véritable arme. Et alors qu'il quittait sa chambre d'hôpital pour aller préparer ses affaires chez sa mère, il entendait une voix qui lui était familière.
« Zuran... » demandait Eden l'air perdue. « Tu veux pas t'asseoir deux minutes ? » rajoutait-elle comme si elle exprimait une faveur.
Son regard a changé, elle avait l'air beaucoup moins stricte alors que votre premier échange remonte à quelques jours à peine. C'était donc à ça qu'il ressemblait lorsqu'il avait été confronté à la première attaque ? Zuran ne se rappelait pas depuis quel moment exactement il n'a plus été surpris de vivre ce genre de choses. Et il se demandait s'il était moins touché que ses proches souffrent de la situation de la mafia parce qu'il ne savait plus qui était des traîtres dans l'âme et qui étaient ses vrais amis.
Ça le frustrait terriblement, ça le frustrait parce que le fait de savoir que des ennemis se dissimulaient parmi ses alliés font qu'il est obligé de prendre de la distance et donc de délaisser des personnes sur qui il peut réellement compter et qui comptent sur lui. Alors sans en dire plus, il s’assoit aux côtés de Eden, en priant qu'elle n'était pas une ennemie... Merde qu'est-ce qu'il ferait si c'était le cas ? Zuran la regarde alors dans les yeux et sent son cœur se comprimer. Elle est la première personne à qui il s'est confié sans avoir eu en tête de la recruter dans la mafia... Elle représentait une sorte de confidente et c'est également la seule face à qui il n'a pas envie d'agir comme un gamin vulnérable. À coup sûr, si elle faisait partie des ennemis... Alors elle ferait partie de ceux à qui ça lui ferait le plus souffrir de combattre. Au même titre que Arun, Naoki ou Toichi, bien qu'il avait une confiance aveugle aux Vongolas qui sont à ses côtés. Alors il la regarde, mi-inquiet, mi-distant.
« Il s'en est passé des choses hein Eden ?.. » Disait-il, l'air fatigué et sans s'embêter à mettre les formules de politesse.
Putain de merde après tout ça Zuran ne voulait évidemment pas quitter Namimori... Mais il n'avait pas le choix, c'est comme s'il avait un couteau sous la gorge. Katsu n'avait que faire de l'éducation de Zuran, tout ce qu'il voulait c'était que le parrain actuel soit éduqué dans la souffrance et le sang pour devenir la génération la plus puissante. Et dire que le CEDEF a approuvé cette approche avant de vouloir réclamer de briser les liens avec les Vongolas... Zuran se sentait trahit, profondément trahit. Il n'allait évidemment prévenir personne de la situation actuelle, il ne fallait pas les impliquer, pas tout de suite sinon c'est les Vongolas en entier qui sont en dangers. Il n'avait pas d'autres choix que de subir la tyrannie et de l'encaisser jusqu'à ce que sa propre famille soit enfin prête à agir pour sauver leur boss. Mais il avait confiance en eux, il savait qu'ils pourraient y arriver.
48 heures avant son départ en Italie. Habillé d'un banal t-shirt blanc qui cachait à peine ses bandages, accompagné par un short olive délavé qui cachait à peine ses brûlures, accompagné de tongs qui cachaient même pas sa peau couleur écrevisse à cause de son combat et de l'intensité de sa flamme, accompagné d'une lanière en cuir et d'un étui déposé au-dessus de son haut et rangeant une arme à feu chargée. Aujourd'hui était le premier jour où Namimori entier savait qui il était, aujourd'hui est le premier jour où Zuran a perdu son identité civile pour être reconnu comme un mafieux et il le savait au point de ne pas se gêner à exhiber son arme à feu devant tout le monde. Du moins, ça l'arrangeait de faire croire que c'était cela sa véritable arme. Et alors qu'il quittait sa chambre d'hôpital pour aller préparer ses affaires chez sa mère, il entendait une voix qui lui était familière.
« Zuran... » demandait Eden l'air perdue. « Tu veux pas t'asseoir deux minutes ? » rajoutait-elle comme si elle exprimait une faveur.
Son regard a changé, elle avait l'air beaucoup moins stricte alors que votre premier échange remonte à quelques jours à peine. C'était donc à ça qu'il ressemblait lorsqu'il avait été confronté à la première attaque ? Zuran ne se rappelait pas depuis quel moment exactement il n'a plus été surpris de vivre ce genre de choses. Et il se demandait s'il était moins touché que ses proches souffrent de la situation de la mafia parce qu'il ne savait plus qui était des traîtres dans l'âme et qui étaient ses vrais amis.
Ça le frustrait terriblement, ça le frustrait parce que le fait de savoir que des ennemis se dissimulaient parmi ses alliés font qu'il est obligé de prendre de la distance et donc de délaisser des personnes sur qui il peut réellement compter et qui comptent sur lui. Alors sans en dire plus, il s’assoit aux côtés de Eden, en priant qu'elle n'était pas une ennemie... Merde qu'est-ce qu'il ferait si c'était le cas ? Zuran la regarde alors dans les yeux et sent son cœur se comprimer. Elle est la première personne à qui il s'est confié sans avoir eu en tête de la recruter dans la mafia... Elle représentait une sorte de confidente et c'est également la seule face à qui il n'a pas envie d'agir comme un gamin vulnérable. À coup sûr, si elle faisait partie des ennemis... Alors elle ferait partie de ceux à qui ça lui ferait le plus souffrir de combattre. Au même titre que Arun, Naoki ou Toichi, bien qu'il avait une confiance aveugle aux Vongolas qui sont à ses côtés. Alors il la regarde, mi-inquiet, mi-distant.
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# Re: Hard to realize [pv Zuran]Lun 18 Avr - 13:34
-Ouep. Tu réponds simplement.
Vous vous retrouvez côte à côte, sur un banc, comme une semaine avant. Tu sais pas trop quoi dire d'autre. Il y a tellement de choses, et à la fois si peu de choses à dire.
Parce qu'il y a eu le festival, l'ennemi invisible, le combat de Zuran, les dégâts au lycée. Mais quoi en dire ?
Parce qu'il y a Yuri qui part, toi qui restes, la police, la ville. Mais quoi en dire ?
Parce qu'il y a toi, ton regard qui a un peu changé, les choses sur lesquelles tu es revenue. Mais quoi en dire ?
Quoi dire…
Ton regard perçant descend brièvement vers les marques sur les jambes du lycéen.
-Comment vont tes blessures ?
C'est déjà un bon début.
-Et surtout : comment tu vas toi ?
Better.
Vous vous retrouvez côte à côte, sur un banc, comme une semaine avant. Tu sais pas trop quoi dire d'autre. Il y a tellement de choses, et à la fois si peu de choses à dire.
Parce qu'il y a eu le festival, l'ennemi invisible, le combat de Zuran, les dégâts au lycée. Mais quoi en dire ?
Parce qu'il y a Yuri qui part, toi qui restes, la police, la ville. Mais quoi en dire ?
Parce qu'il y a toi, ton regard qui a un peu changé, les choses sur lesquelles tu es revenue. Mais quoi en dire ?
Quoi dire…
Ton regard perçant descend brièvement vers les marques sur les jambes du lycéen.
-Comment vont tes blessures ?
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