Accueil
FAQ
Rechercher
Dernières images
Membres
Groupes
S'enregistrer
Connexion# La jolie petite cabane • ft KikoDim 1 Jan - 21:47
Devant lui se trouverait celui habituellement chargé de cette étape, mais il n'a plus fonction pour cela. Ainsi la tâche est revenue à la jeune personne qui s'occupe de lui. Son regard est fixé dans celui du viel homme. Il sent sa douleur, il voit les petites créatures essayaient de le soigner. Elles font de leur mieux, mais elles sont immatérielles. Elles ne peuvent rien faire de plus que d'exister.
Finalement, le regard se tourne vers la personne qui rentre dans la pièce. Ciel est très belle. Il a des cheveux agréables à la vue et une aura qui plaît à l'infirmier. Les fées autours de lui sont de nature très diverses, c'est amusant. En général, c'est le cas quand il manque quelque chose à quelqu'un ou qu'il en a trop.
Est-ce qu'il fait parti de ses gens ?
Intéressant.
« Bonjour. » Il se lève et s'incline légèrement, pas trop bas ni trop haut. La perfection absolue dans toute sa gestuelle. Même le temps de réaction est parfait. Naturellement parfait.
« Je suis Brawer Shiroïme, l'infirmier libéral. Nous avons échangés par téléphone. »
La jolie petite cabane
Il dépose sa mallette au bord de la chaise. Devant lui se trouve une personne âgée, visiblement attaqué par son corps suite à un usage non contrôlé de flamme, il connaît cela. Il l'a déjà vu chez d'autres de ses patients. Les soigner n'est pas un problème, au contraire. C'est affreusement naturel. Avec son attitude neutre habituel, ce sourire mystique et son air d'ailleurs, le jeune homme attend son hôte. Devant lui se trouverait celui habituellement chargé de cette étape, mais il n'a plus fonction pour cela. Ainsi la tâche est revenue à la jeune personne qui s'occupe de lui. Son regard est fixé dans celui du viel homme. Il sent sa douleur, il voit les petites créatures essayaient de le soigner. Elles font de leur mieux, mais elles sont immatérielles. Elles ne peuvent rien faire de plus que d'exister.
Finalement, le regard se tourne vers la personne qui rentre dans la pièce. Ciel est très belle. Il a des cheveux agréables à la vue et une aura qui plaît à l'infirmier. Les fées autours de lui sont de nature très diverses, c'est amusant. En général, c'est le cas quand il manque quelque chose à quelqu'un ou qu'il en a trop.
Est-ce qu'il fait parti de ses gens ?
Intéressant.
« Bonjour. » Il se lève et s'incline légèrement, pas trop bas ni trop haut. La perfection absolue dans toute sa gestuelle. Même le temps de réaction est parfait. Naturellement parfait.
« Je suis Brawer Shiroïme, l'infirmier libéral. Nous avons échangés par téléphone. »
Hu Hu Hu
en bref
Inventaire : -seringue assez costaud
TETINES : 0
Messages : 83
Date d'inscription : 14/07/2020
Inventaire : -seringue assez costaud
TETINES : 0
Messages : 83
Date d'inscription : 14/07/2020
# Re: La jolie petite cabane • ft KikoLun 2 Jan - 11:07
Ma main s'était lentement posé sur les murs de la petite maison grand-parentale. Il y avait tant de souvenirs en ces grains, plus que n'importe quel humain pourrait le supporter. Savoir que j'en ai fais partit, ne serait-ce qu'un cinquième, je pouvais le trouver poétique. Tant de secrets, de bonheurs, de malheurs... On ne se rendait compte de ces choses-là que lorsque la vie vous était soudainement retiré, directement ou indirectement. Soudainement, je me demandais ce que chaque petites fissures avait sentie, vu, vécu. Mes ongles malpropres s'accrochèrent à ces petites imperfections alors que je m’apprêtais à rencontrer quelqu'un. Une personne qui, peut-être, pourra éloigner le plus possible la vente de cette maison. Cela faisait partit de ces choses que je n'aimais pas gérer. La vente de quelque chose. La notion de valeur était tellement aléatoire malgré un système économique censé être solide. Honnêtement, si tu as besoin de ce que je donne, pourquoi me payer. Surtout si j'en ai plus besoin et que ça me ralentis plus qu'autre chose. Ces pensées me firent fermer les yeux. C'était trop compliqué, tout ça.
Qu'est-ce que j'aurais voulu d'un verre de vodka là maintenant. Ca paraissait tellement cliché à cause de mon sang russe. Je m'en fichais. En général, si je prends de l'alcool, il fallait qu'il soit fort pour que je l'apprécie. Cela m'arrivais donc de parfois apprécier ceux considérés comme de mauvaise qualité. N'étais-je pas à la limite de l'alcoolisme ? Peut-être. Ca me ferait juste un trait en plus dont des gens au pif pourrait parler. Peu importe. Je m'en prendrais un plus tard, au bar. En attendant, je me devais d'entrer et de retrouver mon grand-père et, peut-être, l'infirmier qui pourrait le sauver.
Iel remit en place sa veste sur ses épaules. Il ne connaissait pas vraiment le concept du style casual, et même lorsqu'iel est techniquement en mode détente, ça sera toujours sérieux, voir chic. En plus, iel adoptait les styles plutôt européen ou américain, lae faisant ressortir violemment au milieu d'une foule. Sauf en cas de costard-cravate. Ca, tout le monde pouvait le porter. Mais dans le cadre du travail. Pas dans le cadre de rendre visite au grand-père en train de décéder dans un lit... Bordel, le prix des soins et des funérailles pour sa grand-mère taperait salement dans ses économies.
Iel s'approcha de l'infirmier et s'inclina aussi pour le saluer. Kiko avait bien été étonné d'entendre un homme à l'autre bout du téléphone. Ce n'était pas courant chez les infirmiers. Mais en le voyant finalement en chair et en os, iel était... bah toujours neutre en fait. Iel ne pouvait rien dire sur lui tant qu'il ne s'était pas mit au travail. L'action avant les mots. Toujours.
"Enchantée. Watanabe Kiko. Merci de vous être déplacé. J'avoue avoir été étonné de savoir que vous aviez du temps. Même les hôpitaux ont du mal à suivre..."
Doucement, Kiko se mit aux côtés de son grand-père et posa doucement sa main sur la sienne. Cette main, qui avait toujours été solide, était soudainement frêle, fragile, tremblante. C'était étrange comme sensation. Tenir la main d'une personne qui avait pu vous protéger, mais cette fois, c'est vous qui l'aidiez.
"Il était en pleine forme. Lui et sa femme étaient assez sportifs. Si je ne me trompe pas, ils avaient prévus d'aller au Fuji dans les mois suivants." Iel ferma les yeux. "Puis il y a eu le festival." Se retournant à nouveau vers Shiroïme, ses yeux s'étaient rouverts et son visage montrait clairement sa colère. "Qu'est-ce que c'est ? Concrètement ?"
Iel relâcha la main du vieil homme. Il ne faudrait pas qu'iel l'écrase sans le vouloir. Actuellement, iel voulait des réponses claires sur ce qui s'était... allumé ? Débloqué ? Comment décrire ça ? Iel-même ne savait plus ce qu'iel avait pu ressentir à ce moment-là, trop concentré à retrouver Inubi dans la foule.
KoalaVolant
La Jolie Petite Cabane
Kiko and Shiroïme
Ma main s'était lentement posé sur les murs de la petite maison grand-parentale. Il y avait tant de souvenirs en ces grains, plus que n'importe quel humain pourrait le supporter. Savoir que j'en ai fais partit, ne serait-ce qu'un cinquième, je pouvais le trouver poétique. Tant de secrets, de bonheurs, de malheurs... On ne se rendait compte de ces choses-là que lorsque la vie vous était soudainement retiré, directement ou indirectement. Soudainement, je me demandais ce que chaque petites fissures avait sentie, vu, vécu. Mes ongles malpropres s'accrochèrent à ces petites imperfections alors que je m’apprêtais à rencontrer quelqu'un. Une personne qui, peut-être, pourra éloigner le plus possible la vente de cette maison. Cela faisait partit de ces choses que je n'aimais pas gérer. La vente de quelque chose. La notion de valeur était tellement aléatoire malgré un système économique censé être solide. Honnêtement, si tu as besoin de ce que je donne, pourquoi me payer. Surtout si j'en ai plus besoin et que ça me ralentis plus qu'autre chose. Ces pensées me firent fermer les yeux. C'était trop compliqué, tout ça.
Qu'est-ce que j'aurais voulu d'un verre de vodka là maintenant. Ca paraissait tellement cliché à cause de mon sang russe. Je m'en fichais. En général, si je prends de l'alcool, il fallait qu'il soit fort pour que je l'apprécie. Cela m'arrivais donc de parfois apprécier ceux considérés comme de mauvaise qualité. N'étais-je pas à la limite de l'alcoolisme ? Peut-être. Ca me ferait juste un trait en plus dont des gens au pif pourrait parler. Peu importe. Je m'en prendrais un plus tard, au bar. En attendant, je me devais d'entrer et de retrouver mon grand-père et, peut-être, l'infirmier qui pourrait le sauver.
Iel remit en place sa veste sur ses épaules. Il ne connaissait pas vraiment le concept du style casual, et même lorsqu'iel est techniquement en mode détente, ça sera toujours sérieux, voir chic. En plus, iel adoptait les styles plutôt européen ou américain, lae faisant ressortir violemment au milieu d'une foule. Sauf en cas de costard-cravate. Ca, tout le monde pouvait le porter. Mais dans le cadre du travail. Pas dans le cadre de rendre visite au grand-père en train de décéder dans un lit... Bordel, le prix des soins et des funérailles pour sa grand-mère taperait salement dans ses économies.
Iel s'approcha de l'infirmier et s'inclina aussi pour le saluer. Kiko avait bien été étonné d'entendre un homme à l'autre bout du téléphone. Ce n'était pas courant chez les infirmiers. Mais en le voyant finalement en chair et en os, iel était... bah toujours neutre en fait. Iel ne pouvait rien dire sur lui tant qu'il ne s'était pas mit au travail. L'action avant les mots. Toujours.
"Enchantée. Watanabe Kiko. Merci de vous être déplacé. J'avoue avoir été étonné de savoir que vous aviez du temps. Même les hôpitaux ont du mal à suivre..."
Doucement, Kiko se mit aux côtés de son grand-père et posa doucement sa main sur la sienne. Cette main, qui avait toujours été solide, était soudainement frêle, fragile, tremblante. C'était étrange comme sensation. Tenir la main d'une personne qui avait pu vous protéger, mais cette fois, c'est vous qui l'aidiez.
"Il était en pleine forme. Lui et sa femme étaient assez sportifs. Si je ne me trompe pas, ils avaient prévus d'aller au Fuji dans les mois suivants." Iel ferma les yeux. "Puis il y a eu le festival." Se retournant à nouveau vers Shiroïme, ses yeux s'étaient rouverts et son visage montrait clairement sa colère. "Qu'est-ce que c'est ? Concrètement ?"
Iel relâcha la main du vieil homme. Il ne faudrait pas qu'iel l'écrase sans le vouloir. Actuellement, iel voulait des réponses claires sur ce qui s'était... allumé ? Débloqué ? Comment décrire ça ? Iel-même ne savait plus ce qu'iel avait pu ressentir à ce moment-là, trop concentré à retrouver Inubi dans la foule.
en bref
Inventaire : - 1 Croissant
TETINES : 0
Messages : 14
Date d'inscription : 31/12/2022
Inventaire : - 1 Croissant
TETINES : 0
Messages : 14
Date d'inscription : 31/12/2022
# Re: La jolie petite cabane • ft KikoMer 4 Jan - 10:47
Surtout, les fées se sont retrouver à rire. Elle rit d'un rire qu'il n'a pas entendu depuis un an maintenant. Un frisson parcourt son dos. Le désespoir ? Cet être perd ses propres chances d'être stable, volontairement ou pas ? L'infirmier ne le sait pas, et ça le questionne.
Shiroïme décide de répondre franchement.
« L'épuisement suite à l'utilisation de leur dernière volonté. Ils ont poussé leur corps au delà de ce qu'ils étaient capables de faire. »
Sa main se met sur celle du grand-père. Il commence tranquillement à sourire. Il va être vrai, réel, sans détour. Il le doit à cet femme, comme aux enfants. Il sait ce que cela peut amener, ce n'est pas ça qui le motive. La vie devant lui ne veut pas ça.
« Cela a été provoqué par un nuage provoquant la dernière volonté chez les personnes touchées. »
Ses yeux commencent à se colorer doucement, il la contrôle depuis longtemps. De plus, c'est son principal travail actuel : réparer les conneries des autres.
« Il est possible de réparer les dégâts faits par cette flamme, en tout cas tant qu'il y a de la vie. » Sur son front s'allume calmement une flamme entre le blanc, le violet et le bleu... C'est doux.
Avec lenteur, comme dans un ralenti filmique, ses doigts se colorent un peu et ils suivent le corps du viel homme... Peu à peu, rien qu'en ce geste, le regard se rallume.
Shiroïme s'arrête à un instant, quand il sent que s'il tire sur la corde, il ne pourra s'occuper des suivants dans sa journée. Heureusement, l'homme âgé peut de nouveau parler et l'infirmier abandonne sa flamme pour le moment.
« Certaines volontés sont assez puissantes pour soigner. »
La jolie petite cabane
La colère dans le regard de la jeune personne se ressent dans son cœur. Même s'il n'en montre rien, la source potentielle de danger qu'il a devant lui fait quelque chose à Shiroïme. Il n'a pas ressenti une telle source de haine depuis longtemps, depuis la guerre, depuis les enfants vengeurs. Il connaît ces yeux, ces pupilles qui se diluent en un instant avant de reprendre une place neutre comme elles ne devraient pas être capable de le faire.Surtout, les fées se sont retrouver à rire. Elle rit d'un rire qu'il n'a pas entendu depuis un an maintenant. Un frisson parcourt son dos. Le désespoir ? Cet être perd ses propres chances d'être stable, volontairement ou pas ? L'infirmier ne le sait pas, et ça le questionne.
Shiroïme décide de répondre franchement.
« L'épuisement suite à l'utilisation de leur dernière volonté. Ils ont poussé leur corps au delà de ce qu'ils étaient capables de faire. »
Sa main se met sur celle du grand-père. Il commence tranquillement à sourire. Il va être vrai, réel, sans détour. Il le doit à cet femme, comme aux enfants. Il sait ce que cela peut amener, ce n'est pas ça qui le motive. La vie devant lui ne veut pas ça.
« Cela a été provoqué par un nuage provoquant la dernière volonté chez les personnes touchées. »
Ses yeux commencent à se colorer doucement, il la contrôle depuis longtemps. De plus, c'est son principal travail actuel : réparer les conneries des autres.
« Il est possible de réparer les dégâts faits par cette flamme, en tout cas tant qu'il y a de la vie. » Sur son front s'allume calmement une flamme entre le blanc, le violet et le bleu... C'est doux.
Avec lenteur, comme dans un ralenti filmique, ses doigts se colorent un peu et ils suivent le corps du viel homme... Peu à peu, rien qu'en ce geste, le regard se rallume.
Shiroïme s'arrête à un instant, quand il sent que s'il tire sur la corde, il ne pourra s'occuper des suivants dans sa journée. Heureusement, l'homme âgé peut de nouveau parler et l'infirmier abandonne sa flamme pour le moment.
« Certaines volontés sont assez puissantes pour soigner. »
Hu Hu Hu
en bref
Inventaire : -seringue assez costaud
TETINES : 0
Messages : 83
Date d'inscription : 14/07/2020
Inventaire : -seringue assez costaud
TETINES : 0
Messages : 83
Date d'inscription : 14/07/2020
# Re: La jolie petite cabane • ft KikoMer 4 Jan - 15:53
Kiko fixait l'infirmier. Cela faisait longtemps qu'iel n'avait pas rencontré quelqu'un avec un regard aussi perçant. Enfin... perçant n'était peut-être pas le bon mot, mais c'était le seul qui se rapprochait de ce qu'iel ressentait. Cet homme... Il voyait. Il voyait réellement. Ce regard initial quand ils se rendent à qui ils parlaient, c'était le même. Ce qui l'avait fait attendre, car il n'y avait que deux réactions possibles : Soit un profond dégoût qui les poussait à être agressif... soit une forme d'acceptation. Et heureusement pour eux, c'était le deuxième. Comment avait-iel su que c'était l'acceptation et pas juste une manière de cacher le dégoût ? Parce que personne ne sait le cacher. Seul un maître menteur reconnait un autre menteur. Le dégoût était au-delà des préférences gustatives, c'était un instinct de survie. C'est ce qui pousse à éviter ce que l'on sait ou ressent comme mauvais, pourris ou empoisonné. C'est une protection agressive. Et il ne l'était pas.
Mais tout ceci n'eut plus aucune importance quant enfin la vérité sortit. Kiko était absolument attentif face à l'infirmier qui n'auscultait pas son patient. Instantanément, le problème avait été reconnu, et dans la plus grande ironie, la solution était de combattre le feu avec le feu. Sans se cacher, son regard fixait la flamme au-dessus de l'infirmer. Alors c'était ça. C'était... la volonté ? La forme physique de la volonté ? C'était lunaire. Iel avait l'impression qu'on lui parlait du potentiel caché du cerveau. Vous savez, le coup où on vous explique qu'il n'était utilisé qu'à 5 ou 15% de sa capacité, alors que c'était totalement faux. Pourtant c'était présent. Et dérangeant. Ca n'avait rien à voir avec la sienne de... flamme ? Volonté ? Avait-iel seulement réellement une volonté. Là se posait une question qui était présente depuis longtemps, tâpie dans l'ombre, attendant le bon (ou pire) moment pour ressortir. Lorsqu'il eut finit, son regard se reposa sur son grand-père qui recommençait à prendre des couleurs. La volonté de soigner...
Je sortais simplement de la salle sans rien dire. Mon grand-père avait assez l'habitude pour ne pas mal le prendre. Je devais parler à Shiroïme, en privé. Je ne voulais pas le faire devant celui qui m'avait le plus éduqué. Car à ce moment-là, je doutais. Je doutais fort et j'avais besoin de réponses. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Bordel j'avais besoin de boire, mais je savais qu'il n'y avait pas une goutte d'alcool dans cette maison. Ca n'avait jamais été leur genre, même pour des festivités. A la place, je m'installais au bord d'une des rares fenêtres et m'allumait une cigarette. Ah, il s'énerverait sûrement un peu en sentant son odeur. Il n'aimait pas me voir ne pas "prendre soin de moi". Ca ne voulait pas dire grand chose désormais. Pas lorsque j'avais devant moi de nouvelles possibilités.
Car si une volonté assez forte pouvait soigner, elle pouvait aussi détruire. Et la destruction était si tentante actuellement.
KoalaVolant
La Jolie Petite Cabane
Kiko and Shiroïme
Kiko fixait l'infirmier. Cela faisait longtemps qu'iel n'avait pas rencontré quelqu'un avec un regard aussi perçant. Enfin... perçant n'était peut-être pas le bon mot, mais c'était le seul qui se rapprochait de ce qu'iel ressentait. Cet homme... Il voyait. Il voyait réellement. Ce regard initial quand ils se rendent à qui ils parlaient, c'était le même. Ce qui l'avait fait attendre, car il n'y avait que deux réactions possibles : Soit un profond dégoût qui les poussait à être agressif... soit une forme d'acceptation. Et heureusement pour eux, c'était le deuxième. Comment avait-iel su que c'était l'acceptation et pas juste une manière de cacher le dégoût ? Parce que personne ne sait le cacher. Seul un maître menteur reconnait un autre menteur. Le dégoût était au-delà des préférences gustatives, c'était un instinct de survie. C'est ce qui pousse à éviter ce que l'on sait ou ressent comme mauvais, pourris ou empoisonné. C'est une protection agressive. Et il ne l'était pas.
Mais tout ceci n'eut plus aucune importance quant enfin la vérité sortit. Kiko était absolument attentif face à l'infirmier qui n'auscultait pas son patient. Instantanément, le problème avait été reconnu, et dans la plus grande ironie, la solution était de combattre le feu avec le feu. Sans se cacher, son regard fixait la flamme au-dessus de l'infirmer. Alors c'était ça. C'était... la volonté ? La forme physique de la volonté ? C'était lunaire. Iel avait l'impression qu'on lui parlait du potentiel caché du cerveau. Vous savez, le coup où on vous explique qu'il n'était utilisé qu'à 5 ou 15% de sa capacité, alors que c'était totalement faux. Pourtant c'était présent. Et dérangeant. Ca n'avait rien à voir avec la sienne de... flamme ? Volonté ? Avait-iel seulement réellement une volonté. Là se posait une question qui était présente depuis longtemps, tâpie dans l'ombre, attendant le bon (ou pire) moment pour ressortir. Lorsqu'il eut finit, son regard se reposa sur son grand-père qui recommençait à prendre des couleurs. La volonté de soigner...
Je sortais simplement de la salle sans rien dire. Mon grand-père avait assez l'habitude pour ne pas mal le prendre. Je devais parler à Shiroïme, en privé. Je ne voulais pas le faire devant celui qui m'avait le plus éduqué. Car à ce moment-là, je doutais. Je doutais fort et j'avais besoin de réponses. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Bordel j'avais besoin de boire, mais je savais qu'il n'y avait pas une goutte d'alcool dans cette maison. Ca n'avait jamais été leur genre, même pour des festivités. A la place, je m'installais au bord d'une des rares fenêtres et m'allumait une cigarette. Ah, il s'énerverait sûrement un peu en sentant son odeur. Il n'aimait pas me voir ne pas "prendre soin de moi". Ca ne voulait pas dire grand chose désormais. Pas lorsque j'avais devant moi de nouvelles possibilités.
Car si une volonté assez forte pouvait soigner, elle pouvait aussi détruire. Et la destruction était si tentante actuellement.
en bref
Inventaire : - 1 Croissant
TETINES : 0
Messages : 14
Date d'inscription : 31/12/2022
Inventaire : - 1 Croissant
TETINES : 0
Messages : 14
Date d'inscription : 31/12/2022
# Re: La jolie petite cabane • ft KikoMer 8 Fév - 15:01
Le silence lui fait un bien fou, seulement ce n'est pas vraiment ce qui aidera la personne à ses côtés.
« Je vous écoute. »
Il refuse de parler plus. Il refuse de s'imposer, c'est à iel de savoir ce qu'iel veut lui dire, lui demander, émettre.
Alors pour une fois dans son existence, Shiroïme demande à travers ce texte, qu'on l'excuse de cette courte réponse.
Il faut laisser la place à ceux qui ont à demander. Il saura répondre. »
La jolie petite cabane
Une fois le travail finit. Il remercie le vieil homme pour sa patience. Il devra revenir d'ici quelques temps, mais pour le moment... comme souvent, son patient principal n'est pas cet homme. Il sort pour se retrouver aux côtés de l'adulte. Ses mains sur la poignée de sa mallette, son regard vers le ciel, il laisse son dos se mettre contre le mur. Le silence lui fait un bien fou, seulement ce n'est pas vraiment ce qui aidera la personne à ses côtés.
« Je vous écoute. »
Il refuse de parler plus. Il refuse de s'imposer, c'est à iel de savoir ce qu'iel veut lui dire, lui demander, émettre.
Alors pour une fois dans son existence, Shiroïme demande à travers ce texte, qu'on l'excuse de cette courte réponse.
Il faut laisser la place à ceux qui ont à demander. Il saura répondre. »
Hu Hu Hu
en bref
Inventaire : -seringue assez costaud
TETINES : 0
Messages : 83
Date d'inscription : 14/07/2020
Inventaire : -seringue assez costaud
TETINES : 0
Messages : 83
Date d'inscription : 14/07/2020
# Re: La jolie petite cabane • ft KikoJeu 16 Fév - 18:20
Penchée à la fenêtre, la fumée de cigarette pouvait imiter la brume mental qui occupait l'esprit de Kiko. Beaucoup de chose l'embrouillait et l'énervait. Ce n'était pas une situation nouvelle, ni désagréable ironiquement. Ce flou était parfois grisant. Mais il ne l'était pas quand iel était censé faire de l'ordre, surtout pour communiquer. Car même si iel avait une réponse assez clair, ce que cela ouvrait était exponentiel. Le soin, la destruction, la création, la fin... C'était clairement recevoir le Potentiel même et le mettre dans des mains aussi constructive que chaotique. Avec ce festival, tout le monde ici avait été affecté par ça. Tout le monde n'avait pas pu le supporter visiblement, mais ceux qui l'avaient pu... ils allaient créer quelque chose de nouveau, qu'ils le fassent de façon constructive ou non. Tout brûler ne ferait qu'éveiller autre chose. Toutefois, avant de monter des plans, il fallait comprendre ce que c'était. Iel souffla la fumée face à lui et soupira. Iel avait entendu l'infirmier, mais iel avait eu besoin de faire de l'ordre dans ses questions.
"... Pourquoi maintenant ?"
Kiko termina cette cigarette, l'écrasa contre le rebord de la fenêtre et la jeta dehors. Puis, gardant la fenêtre ouverte, iel se retourna pour fixer le jeune homme. Son visage se durcit et iel fronça les sourcils alors que, soudainement, les questions semblaient s'enfuir.
"Ca existe depuis longtemps ? Caché ? Par qui ? Pourquoi le cacher ? Encore un moyen de contrôler les gens, hein ? Quand est-ce que ça va cesser, bordel. Et je suppose qu'il n'y a qu'un seul petit groupe de personne qui puisse apprendre aux autres comment gérer ça ?"
Les mains accrochées au rebord de la fenêtre par énervement, la sensation d'avoir des chaînes tout autour d'eil était soudainement plus présent que jamais. Plusieurs fois, iel s'était fait la remarque d'avoir l'impression de manquer de liberté, que ce soit en apprenant consciemment les règles ou en apprenant des informations qui étaient censées rester cachées du publique. Mais jamais... jamais ça avait été aussi présent. D'un côté, iel pouvait comprendre pourquoi on évitait de le rendre disponible à tout le monde, ses grands-parents en étaient le meilleur exemples. Mais de l'autre, si ils avaient apprit beaucoup plus tôt à le gérer, ils en seraient pas là. N'importe quoi, apprit assez tôt, pouvait être gérable.
Relâchant les mains, Kiko se sortit une nouvelle cigarette mais ne fit pas attention à se tourner vers la fenêtre. Iel sentait qu'iel n'apprécierait pas les réponses de Shiroïme et il valait mieux qu'iel ait la bouche et les mains occupées en les recevant.
KoalaVolant
La Jolie Petite Cabane
Kiko and Shiroïme
Penchée à la fenêtre, la fumée de cigarette pouvait imiter la brume mental qui occupait l'esprit de Kiko. Beaucoup de chose l'embrouillait et l'énervait. Ce n'était pas une situation nouvelle, ni désagréable ironiquement. Ce flou était parfois grisant. Mais il ne l'était pas quand iel était censé faire de l'ordre, surtout pour communiquer. Car même si iel avait une réponse assez clair, ce que cela ouvrait était exponentiel. Le soin, la destruction, la création, la fin... C'était clairement recevoir le Potentiel même et le mettre dans des mains aussi constructive que chaotique. Avec ce festival, tout le monde ici avait été affecté par ça. Tout le monde n'avait pas pu le supporter visiblement, mais ceux qui l'avaient pu... ils allaient créer quelque chose de nouveau, qu'ils le fassent de façon constructive ou non. Tout brûler ne ferait qu'éveiller autre chose. Toutefois, avant de monter des plans, il fallait comprendre ce que c'était. Iel souffla la fumée face à lui et soupira. Iel avait entendu l'infirmier, mais iel avait eu besoin de faire de l'ordre dans ses questions.
"... Pourquoi maintenant ?"
Kiko termina cette cigarette, l'écrasa contre le rebord de la fenêtre et la jeta dehors. Puis, gardant la fenêtre ouverte, iel se retourna pour fixer le jeune homme. Son visage se durcit et iel fronça les sourcils alors que, soudainement, les questions semblaient s'enfuir.
"Ca existe depuis longtemps ? Caché ? Par qui ? Pourquoi le cacher ? Encore un moyen de contrôler les gens, hein ? Quand est-ce que ça va cesser, bordel. Et je suppose qu'il n'y a qu'un seul petit groupe de personne qui puisse apprendre aux autres comment gérer ça ?"
Les mains accrochées au rebord de la fenêtre par énervement, la sensation d'avoir des chaînes tout autour d'eil était soudainement plus présent que jamais. Plusieurs fois, iel s'était fait la remarque d'avoir l'impression de manquer de liberté, que ce soit en apprenant consciemment les règles ou en apprenant des informations qui étaient censées rester cachées du publique. Mais jamais... jamais ça avait été aussi présent. D'un côté, iel pouvait comprendre pourquoi on évitait de le rendre disponible à tout le monde, ses grands-parents en étaient le meilleur exemples. Mais de l'autre, si ils avaient apprit beaucoup plus tôt à le gérer, ils en seraient pas là. N'importe quoi, apprit assez tôt, pouvait être gérable.
Relâchant les mains, Kiko se sortit une nouvelle cigarette mais ne fit pas attention à se tourner vers la fenêtre. Iel sentait qu'iel n'apprécierait pas les réponses de Shiroïme et il valait mieux qu'iel ait la bouche et les mains occupées en les recevant.
en bref
Inventaire : - 1 Croissant
TETINES : 0
Messages : 14
Date d'inscription : 31/12/2022
Inventaire : - 1 Croissant
TETINES : 0
Messages : 14
Date d'inscription : 31/12/2022
|
|
|
Quick Links