English is not my forte !

Megumi était quelque peu... anxieuse. La pauvre petite prêtresse ne s'était pas rendue compte à quel point apprendre l'anglais était difficile. Et pourtant elle gérait le mandarin ! Mais comme quoi, une langue avec une écriture extrêmement différente, c'était pas facile. C'était bizarre de devoir à nouveau se concentrer pour pouvoir comprendre ce qu'un symbole signifie, ou le son qu'il produit. Elle soupira. Elle ne comprenait pas la logique derrière cette façon de parler ou d'écrire, mais que pouvait-elle ? Pas grand chose malheureusement, suurtout quand cette langue était de plus en plus utilisée un peu partout. Mais ça serait mentir de dire que seul l'anglais même la stressait.

Loin de là.

Sa prof aussi la mettait dans tout ses états. C'était logique d'amener quelqu'un dont l'anglais était la langue natale, elle était la meilleure placée pour réellement les corriger. Mais disons... Est-ce qu'elles étaient toutes comme ça ? Les hommes aussi ? Elle n'arrivait pas à déterminer si elle n'avait aucune envie de s'intégrer ici ou si elle avait pas fait attention et n'avait pas changé ses habitudes. Dans tout les cas, Megumi n'avait pas du tout l'habitude d'une femme comme ça. Elle était pour la liberté de tout un chacun, hein, ne vous trompez pas.. Cependant, elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi quelqu'un montrerait autant son corps comme ça et espérer se faire respecter, ou se respecter elle-même. Il y avait quelque chose de sacré dans le corps, et le montrer à n'importe qui passant par là, n'était-ce pas perdre un peu de soi ?

Beaucoup de question pour la demoiselle, et aucunes réponses ne viendraient. Elle se doutait bien que d'autres élèves aient fait des remarques quant aux tenues de Madame McBeth. Elle ne pensait pas que dire quoi que ce soit changerait quelque chose.

La chaleur qui s'amenait annonçait l'arrivée de l'été et des vacances. Megumi avait l'habitude de ces chaleurs, surtout qu'elle avait grandit en portant des tenues lourdes tout en supportant ces températures. Ainsi, sa simple tenue de lycéenne, qu'elle finalisait toujours avec un collant voyons, lui paraissait presque trop légère. Jusqu'à l'arrivée de la prof, où la température augmenta bien de 30°. Dans l'amphitéâtre, elle s'était mise au deuxième rang pour éviter de trop loucher et pour espérer réussir à se concentrer. Elle soupira à nouveau, longuement. Allez, inspire, expire. Tout va bien se passer.