Reborn NEW Futur
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[TERMINE]Teitaro Ishitsugu, à votre service~Reborn NEW Futur :: Carte d'identité :: Population :: Jeune mafieux
 
Ishitsugu TeitaroForêt
# [TERMINE]Teitaro Ishitsugu, à votre service~Dim 5 Déc - 21:36

   
   
600*200
Prenom Nom : Ishitsugu Teitaro Age : 37 ans Genre : Masculin, bien sûr~ Metier : Inspecteur Gouvernemental Situation romantique : Solitaire, mais parce que je n'ai besoin de personne, hmm~ Date et ville de naissance : Tokyo, 1973Flamme souhaitée : Aucune flamme souhaitée en particulier o/ Flamme indésirable : Svp pas un Soleil à nouveau- Groupe : POLICEAvatar : Hibiki Wataru - Ensemble Stars!

Physique



   

Taille : 1m73 mon brave !
   Poids : 56kg ! Mais si je vous jure, je suis en bonne santé !
   Style vestimantaire : Sérieux, fabuleux, classique, professionnel, pas un poil de chat sur les vêtements
   Couleur de cheveux : Bleu-gris. Non je suis pas vieux !
   Couleur de yeux : Un magnifique violet tout à fait naturel, eeeeh oui!
   Autre : Mon incroyable sourire Colgate !

Mentale


L'extravagance, c'est sûrement un terme qui reviendra souvent lorsqu'on parle de lui. Et en soit, c'est pour une très bonne raison. Déjà ses tenues. Malgré un très grand professionnalisme, ses tenues brillent et sont facilement visible à des kilomètres. Genre vraiment, c'est limite si il n'appelle pas à l'attention de tous. Ensuite ses cheveux sont tellement bien entretenus qu'eux aussi pourraient illuminer la nuit. Ils rajoutent une féminité non dérangeante chez cet homme. Et son sourire... Jamais vous ne pourrez le voir sans son sourire en coin, toujours fière et prêt à tout ! Et enfin, il n'est absolument pas rare qu'il se mette de parler de lui à la troisième personne. Ca semble toujours sortir de nul part.

Les gens penseront toujours que je suis bizarre. Alors autant leur donner une vraie raison pour. Ca ne me dérange pas de prendre ce rôle en soit, mais ça m'attriste quand même. Juste parce que je suis qui je suis, il faut que j'exagère quelque chose d'autre pour qu'on ne le remarque pas. Chaque jour, un peu plus, ce masque devient difficile à enlever, même au sein de ma propre maison.

Enfin, après cette première impression tout à fait inattendue, attendez-vous encore à quelque chose de différent. Ca a été mentionné un peu plus haut, mais Ishitsugu reste quelqu'un de professionnel et sur qui on peut compter tout de même. Il amasse une quantité de travail assez énorme, prenant parfois plusieurs cas en même temps. N'importe qui d'autre le ferait finirait par mélanger les missions, mais lui, non. Il semble toujours avoir une vision extrêmement clair de la situation et son aide semble toujours arriver au bon moment ! Il semble difficile de croire qu'il fera un jour réellement à faire à une impasse.

J'ai toujours l'impression de ne pas assez travailler par rapport aux autres. Même si je sais consciemment que ce n'est pas le cas et qu'au contraire, la plupart des gens foutent rien... une partie de moi est toujours insatisfaite et cherche soit la perfection, soit l'abandon à la moindre faute que je fais. Mais je suis parti si loin, je ne peux pas m'arrêter maintenant.

L'une des choses terrifiantes chez lui, c'est bien son sang-froid. Au milieu d'une foule en panique, la seule chose qu'il fera, c'est s'asseoir et attendre. Il n'y a pas la moindre ombre de panique sur son visage ! Il semble absolument tout gérer, et d'une certaine manière, cela attire les gens à se calmer aussi que de voir une figure d'autorité aussi calme. Bien qu'une plus grosse partie sera plus stressé. Vous saviez qu'un de ses surnoms, c'est "le Serpent" ? Non pas parce qu'il soit vicieux, mais vraiment à cause de ce sang-froid.... et le fait qu'il semble oublier de cligner des yeux. Il a un regard très flippant lorsqu'il s'y met ! Il switch très bien entre le bon et le mauvais flic.

Je suis absolument incapable de réagir raisonnablement lors de grand stress. Il y a trop de facteurs auxquels je dois prendre compte, et je dois prendre le temps d'y réfléchir avant d'agir. Pour n'importe quel autre personne qui aurait le même handicape que moi, il leur faudrait du silence et du calme. J'ai besoin, à l'inverse, de prendre absolument tout le chaos qui m'entoure pour en faire une énergie efficace. Si je ne suis pas certain du chemin que je dois prendre, je ne bougerais pas.


Enfin une dernière chose qui fait de lui un bon flic, c'est son sens de la justice. Mais le vrai sens de la justice, pas celui qu'on vous apprend dans les livres de lois. Il n'hésitera pas à questionner un ordre si celui-ci ne lui semble pas être le bon, et il sera terriblement honnête en donnant son avis. Ca ne serait pas la première fois qu'il se mette un collègue, voir un supérieur à dos, juste parce qu'il a posé une question qu'il ne fallait pas. Son véritable camp semble être celui du peuple que celui de la loi. Il n'est donc pas rare de le voir "travailler" même en dehors du boulot.

Je ne sais pas si cela fait partit de l'autisme, mais ça ne serait pas la première fois que j'entende le besoin de vraiment comprendre quelque chose pour agir dessus. C'est quelque chose de presque inhérent à ce trouble. Couplez à cela un sens aigüe mais réaliste de la justice, et vous comprendrez très vite pourquoi certains ne m'apprécient pas.

Mais après tout ceci... Personne ne connait vraiment qui est Ishitsugu en dehors du travail. Cela fait partie de son extravagance, mais son niveau social est... aléatoire ? Il est très facile de parler avec lui et d'avoir une conversation normale, voir un peu banale. Sauf que si ce n'est pas vous qui continuez à engager une discussion ou à enchaîner les réflexions... bah ça se coupera court là où vous l'avez laissé. Certains apprécient le fait qu'au moins, il soit direct dans ses questions et ses ordres, mais c'est tout.

Je ne déteste pas les conversations, au contraire. J'aimerais pouvoir vraiment discuter des heures avec des gens, mais je crois que jusque-là, il n'y a eu que mes psychiatres et peut-être une ou deux personnes avec qui j'ai réussi ça... Les premiers, parce que c'était leur rôles que de m'écouter et m'aider, les deuxièmes parce que c'était les seuls à ne pas trouver mes centres d'intérêt étrange, ou ma façon de passer à un sujet à un autre d'un coup, et a ne pas être vexé avec ma façon de parler. Je ne le fais pas exprès. J'aimerais tellement pouvoir le faire exprès. Je ne veux pas blesser les gens juste parce que mon ton est trop neutre par rapport à ce que je dis. Je ne veux pas énerver les autres simplement parce que je dis est trop vrai. J'adore entendre les autres parler de ce qu'ils aiment aussi. Je vais jusqu'à tester leur passion pour tenter de les comprendre, mais ils trouvent ça flippant. Je déteste que parce que je suis qui je suis, on me déteste. On m'évite. On me laisse seul. C'est difficile de laisser les autres venir maintenant. Vraiment, j'aimerais aller à ces soirées incroyables, me faire des souvenirs inoubliables, avoir des amitiés qui durent. Mais pour qu'au final, tout le monde agisse vraiment de la même manière ? Pardonnez-moi mon scepticisme.
   

   

Histoire


S'ils avaient su, lors de ce petit rituel bien classique du monde asiatique de l'est, que leur fils allait devenir un policier, est-ce que les parents d'Ishitsugu l'auraient fait ? Bien sûr que oui, voyons. Servir son pays tout en protégeant le citoyen de la délinquance montante, quoi de plus noble ? Bon certes, il aurait pu se diriger vers le faux stéthoscope et devenir un médecin, ou prendre le livre de lois et devenir avocat. Mais la figurine du gardien de la paix fonctionnait très bien aussi. Ils n'auraient pas un simple vendeur, voir pire, un artiste, dans la famille ! Ah, qu'est-ce qu'ils se voyaient déjà pavaner devant leur voisin et montrer à quel point leur fils avait de la valeur, n'est-ce pas ?
Toutefois, s'ils avaient su que ce petit rituel allait mener vers une forme d'obsession de leur fils, montrant petit à petit un problème que personne n'aurait pu imaginer au point de séparer leur famille de façon dramatique, l'auraient-ils fait ? Qui sait. Personne ne peut prédire le future, et personne ne peut ré-écrire l'histoire. Ce qui a été fait est fait, tout ce que l'on peut faire, c'est d'aller de l'avant et tenter de paver le chemin du futur.

La vie d'Ishitsugu ne commence pas forcément de la manière les plus faciles. Né dans un de ces quartiers à la limite de la pauvreté, son père travaillait tout les jours, voir toutes les nuits, pour nourrir sa famille. Et là où sa mère était censée s'occuper de la maison et de son fils, elle s'occupait plutôt de l'épée d'autres hommes en espérant pouvoir elle aussi mettre de la nourriture sur la table. Est-ce que le père l'ignorait, ou était-il au courant sans rien dire, cela ne fut jamais découvert par Ishitsugu. Ce qui faisait que le petit garçon se retrouva bien plus éduqué par d'autres mères et en dehors de sa maison qu'autre chose. Mais malgré cette forme de petite solidarité, quelques petits soucis finirent par très vite arriver. Le garçon n'était pas le plus social ou le plus expressif de tous. Bien qu'au début, ceci était félicité, tout aussi rapidement, ce fut critiqué. Les enfants normaux courraient, jouaient, se tapaient dessus, riaient ensembles. Et ils avaient bien tenté de le faire venir avec eux. Mais il préférait rester avec ses figurines et ses propres châteaux de sable. Seules les filles semblaient pouvoir jouer avec lui et rentrer un tant soit peu dans son monde, jusqu'à ce qu'elles se trouvent face à une manière de jouer et d'imaginer les choses qui ne leur étaient pas communes. Au final, il était très seul sans le vouloir. Le soucis avait bien été remonté aux parents, avec inquiétude, et une discussion avait été tentée... Sans que cela ne semble fonctionner.

Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que je tentais de jouer avec les autres. J'avais intuitivement compris que ma façon d'être et de jouer était différente des autres enfants. Et j'ai tenté, vraiment. Mais c'était comme si, tout naturellement, ils me laissaient petit à petit en arrière durant la course. J'ai essayé de comprendre leur logique et en soit, elle ne m'avait pas plu. Après quelques efforts sans résultats, bien sûr que j'allais laisser tomber. Si c'était pour me recevoir des moqueries et des baffes, non merci, je préférais être seul avec mes héros.

Ishitsugu arrivait petit à petit à l'âge où tout aller changer, où l'amusement et les diversions seraient interdits. Son père travaillait toujours autant, sa mère faisait toujours le fourreau et lui ? Il était de plus en plus fatigué et fatiguant. Il faisait toujours plus de crises de nerfs sans aucunes raisons visibles. Les autres mères avaient laissé tombé, les enfants l'utilisaient comme jouet, parce que c'est drôle de voir ce qui le fera pleurer aujourd'hui. Et c'était une de ces fins de journées classiques où ses limites étaient testées. Évidemment une bagarre s'enclencha sans que les mamans ne bougent ou protestent réellement. Le garçon aurait sûrement eut un œil au beurre noir si ça n'avait pas été pour le seul adulte qui soit intervenu, exceptionnellement. Cet homme avait vite compris qu'il était la victime et l'avait sortit de la baston, forçant instantanément les autres femmes à réagir pour tenter d'arrêter la situation. Et pour cause : c'était un agent de police. Forcément, ce n'était que lorsque l'autorité était présente que le respect s'imposait. Alors que l'agent tenait le garçon dans ses bras en essayant de comprendre ce qu'il se passait, Ishitsugu s'était calmé. Mieux, il tendit ses petites mains vers la tête de l'homme et tenta de lui prendre son chapeau.

C'est son sourire qui m'a le plus réchauffé ce jour-là. C'était le sourire d'un adulte réellement attendris par un enfant. Il n'avait pas le même genre de passif avec moi que les autres. Tout ce qu'il avait vu, c'était un gamin se faire taper par les autres. Et il aurait pu ignorer ce moment, ce n'était pas nouveau, au contraire même plutôt normal dans la vie d'un petit. Mais il avait décidé d'intervenir quand même et de me ramener chez moi ce soir là. Et les soirs suivants. En fait, il avait carrément changé sa routine de patrouille juste pour me retrouver le soir et me ramener chez moi, vu qu'il avait remarqué qu'en général, personne ne m'attendait à la maison.

Comme à l'habitude japonaise, ce fut vers les 5 ans d'Ishitsugu que la vie de ce dernier passa de "l'innocence" à "l'apprentissage". L'école avait commencé, et avec des heures d'études adapté aux enfants de son âge... mais pas à lui. Sa mère a commencé à faire un peu plus d'efforts pour l'accompagner et l'aider dans ses devoirs, mais après à peine 6 mois, elle avait, à nouveau, laissé tomber. Ishitsugu avait les plus grandes difficultés pour apprendre ce qui semblait logique à tous et chaque jour, quand elle pensait ne pas être entendue, elle se mettait à pleurer craignant d'avoir mis au monde un enfant débile. Elle l'observait souvent et son anxiété montait quand elle le voyait fixer un point, sans bouger, pendant X laps de temps. Il semblait parfois oublier de cligner des yeux, voir arrêter de respirer... Cela l'amena à en parler à son mari, qui ne la croyait pas au début, évidemment, mais le peu de fois qu'il était présent, il fut témoin de ces étranges événements. Ils n'étaient pas spécialement superstitieux, mais si.... Mais si ils avaient vraiment fait une erreur à un moment donné...? Est-ce qu'ils auraient offensée un ancêtre ou une divinité sans le remarquer...? Lentement mais sûrement, cette idée que leur enfant n'étaient peut-être pas le leur, ou maudit, ou possédé, envahit leur esprit et ils finirent par demander de l'aide aux prêtres du coin. Ils avaient déjà entendu d'autres personnes se faire arnaquer, alors ils sont directement aller demander l'aide au temple.

Je pense que mon scepticisme vient de là. Rendre visite aux temples et aux différents prêtres pour tenter de me "soigner" m'a laissé une certaine marque mentale, dirons-nous. La plupart d'entre eux ne "voyaient" rien qui puisse réellement s'apparenter à une possession ou une malédiction. Et dès que les prix montaient un peu trop haut, mes parents partaient fort heureusement. L'une des rares décisions intelligentes qu'ils avaient pu prendre. Voir la seule. Parce que de l'autre côté, en cours, c'était de pire en pire, les élèves avaient eu vent de nos visites et avait forcément utilisé cette information contre moi... Bref.

Mais qu'en est-il de notre très cher agent de police qui avait aidé notre jeune garçon pendant un bon bout de temps au final ? Il avait bien compris qu'Ishitsugu était désormais en classe et avait repris sa routine habituelle. Ce fut juste deux ans après, par curiosité, qu'il était allé jeter un coup d’œil de ce côté-là du district. Quelle ne fut pas sa tristesse lorsqu'il se rendit compte que l'enfant était toujours harcelé par ses camarades de classe... et qu'il devait toujours rentrer seul. Bordel, il avait à peine 7-8 ans à ce moment-là ! Il ne put rien faire ce jour-là, vu qu'il était occupé, mais il revint le lendemain. Vous ne pouvez pas imaginer le sourire qui est apparut sur le visage de l'enfant en reconnaissant le policier. Reprenant la petite routine qu'ils avaient eu pendant un moment, l'adulte le ramena chez lui. Mais à la différence de l'enfance, cette fois, le gamin avait des choses à dire... et des choses sur le cœur. C'était la première fois qu'il l'entendait autant parler, et sa façon de raconter était... un peu chaotique, il ne fallait pas se mentir. Toutefois,  ce n'était pas ce qui inquiéta l'agent. Non, c'était le contenu de l'histoire même qui alourdit vraiment son cœur. Ils ont dû même s'arrêter pendant un petit moment vu que, forcément, le petit s'était mis à pleurer. Lorsqu'enfin ils arrivèrent chez lui, sa mère était présente et l'agent de police prit le temps de discuter avec elle de la véritable situation. Encore de grosse crise de larmes, une réalisation de certaines erreurs... et des retrouvailles aussi. Il se trouve que le policier et la mère était amis d'enfance !

C'est fou comment une seule personne qui montre de l'empathie peut devenir le pilier changeur d'une situation difficile. Je n'avais pas prévu de tout lui raconter, juste partir sur un mensonge classique qu'on raconte aux adultes.... J'ai dû sentir, au fond de mon cœur d'enfant, que c'était peut-être le seul moment où je pouvais vraiment tout dire. Tout est sortit sans que je puisse retenir quoi que ce soit. Les devoirs difficiles, les élèves qui se moquent, la maîtresse qui m'ignore, voir pire me frappait quand je faisais une erreur, la sensation que mes parents me détestaient... Je n'ai pas dis que le négatif, je lui ai parlé de mon intérêt pour la police justement, de ma curiosité quant à la calligraphie parce qu'une de mes camarades adorait en faire et je voulais en savoir plus sur ça et elle, des différents oiseaux qui étaient présents selon la période de l'année, des parfums de l'air quand il faisait froid ou chaud... Toutes mes observations du monde, au final.

Faisons un bond de quelques années. Passons de 8 ans à... 11-12 ans, c'est bien. Après avoir apprit ce qu'Ishitsugu vivait réellement en cours mais aussi de ce qu'il voyait et ressentait, ses parents ont décidé de lui donner une éducation à la maison, du moins pendant un temps pour qu'il puisse avoir quelques bases solides. Mais de fil en aiguille, il y eu un divorce et la mère se mit avec son ami d'enfance, le fameux agent de police, qui accepta tout à fait Ishitsugu comme son fils. Et comme il avait un métier difficile, une scolarité à domicile fut possible plus facilement. Le but restait tout de même de pouvoir le remettre en école publique. Ce fut un peu compliqué parce que clairement, la façon d'apprendre du petit ne rentrait pas dans la norme, mais du moment que la logique fut trouvée, ce fut beaucoup plus facile. Au final, il ne perdit même pas une année scolaire et alla dans une autre école, un peu plus au centre de Tokyo, vu qu'il avait déménagé avec sa mère. Il y avait très peu de risque qu'il y croise ses anciens camarades, il pouvait repartir du bon pied !

Je rentrais dans cette école avec autant d'espoirs que de craintes. On avait commencé à m'apprendre pourquoi certaines personnes agissaient de manière spécifique, mais qu'est-ce qu'il se passerait si je n'arrivais pas à socialiser avec les autres ? Et si je me ratais à nouveau pour apprendre ? Et si un prof me détestait encore ? Vous pouvez imaginer la crise d'angoisse que j'ai pu faire la veille de la rentrée. 

6-7 mois plus tard, il y eut un petit rendez-vous entre le prof principal, les parents et Ishitsugu. Les difficultés scolaires étaient revenues de façon extrêmement violente au final. Ses notes étaient mauvaises sauf sur un ou deux sujets et forcément cela inquiétait les professeurs. Surtout qu'au final, lorsqu'ils discutaient en seul à seul avec lui, ils se rendaient bien compte qu'il comprenait les choses d'une façon intelligente, mais unique. D'ailleurs, lorsqu'il faisait des dossiers et des présentations, même si c'était un peu bancale, les informations qu'il apportait et donnait étaient intéressante et inédites. Les examens normaux, toutefois, c'était une catastrophe. Personnes n'était donc sûr de si il avait vraiment un futur de possible ou non. Il avait aussi quelques soucis avec des camarades, mais ce n'était clairement pas le plus gros problème, ça tenait vraiment sur une ligne ou deux. Et c'était le classique "Ah, regardez ce mec est bizarre ptdr, go l'embêter". Ils allaient de toute manière voir comment il s'en sortirait d'ici la fin de l'année, mais ce n'était pas glorieux.

J'ai commencé à ce moment-là à sentir une certaine fatigue revenir chez ma mère, mais aussi du côté de mon nouveau père. A cet âge-là, ma plus grande crainte était vraiment de le décevoir. Il m'avait tellement aidé, et je rêvais de faire le même métier que lui, je voulais le rendre fier. Voir cette fatigue me paniquais beaucoup et ne m'a pas aidé lors de la semaine suivant ce rendez-vous. Rajoutez à cela que, malgré mes efforts pour m'ouvrir et comprendre mes camarades, cela commençait à me déprimer. Je m'étais retrouvé, allongé dans mon lit, à me perdre dans les millions de scénarios de mes futurs possibles.

*Toc toc*

"... ? Oui ?"

"Ishitsugu, je peux rentrer ?"

"Oui oui !" Ishitsugu se redressa sur le lit en essuyant son visage, espérant que cela ne se voit pas qu'il pleurait. C'était son père qui rentra tranquillement, refermant la porte derrière lui. Il avait un air sérieux, mais toujours tendre. Il s'assit à côté du jeune adolescent qui regardait ailleurs.

"... Comment tu te sens ?"

Ah quelle terrible question. Il serra les poings, se mettant à trembler, essayant de ne pas pleurer le plus possible. Ce fut un certain échec. Il garda la tête basse pour essayer de garder son visage caché. Il entendit simplement son père soupirer doucement avant de sentir une main sur sa nuque pour tenter de le réconforter.

"Ishitsugu, c'est pas ta faute, tu sais ? On voit tout les efforts que tu peux faire et que tu as fais... J'ai juste... peur pour ton futur, tu comprends ?" Un hochement de tête. "Je peux comprendre que tu ais aussi des grosses peurs. C'est normal. Malheureusement, on ne peut pas adapter toute l'école à toi. Il faut que ce soit toi qui le fasse." Un autre hochement de tête et un reniflement. "... C'est pour ça que je me suis permis de t'acheter ceci."

Le garçon porta son intérêt sur le sac que son père avait ramené et son contenu. C'était de sacré livre sur la psychologie humaine, le fonctionnement du cerveau, les différentes méthodes d'éducations, le tout venant d'auteurs autant japonais que chinois et même américains et européens. Il prit un à un les livres pour les regarder tranquillement. Son père lui expliqua qu'il se doutait que la psychologie et ce genre de chose n'était pas forcément son sujet préféré, mais que c'était probablement la meilleur solution s'il voulait un tant soit peu comprendre le monde autour de lui.

"Et qui sait" ajouta-t-il dans un sourire, "peut-être qu'un jour, cela te permettra de te faire comprendre aussi."

Ishitsugu prit très à cœur ce conseil et ce moment de sa vie. Au contraire de ce à quoi s'attendait son père, il se fascina de ce sujet. Et même si cela ne permit pas à remonter ses notes, cela prouva aux professeurs qu'ils avaient torts, et qu'il y avait clairement de l'espoir pour lui. Il n'avait donc que 12 ans lorsqu'en fin d'année il fit une présentation privée pour parler non seulement de ce qu'il avait apprit, mais surtout comprit. Seuls les professeurs les plus malhonnêtes refusaient de reconnaître de quoi il était capable. Et même si il avait une compréhension encore innocente et naïve de ce qu'il avait enregistré, il montra un niveau bien plus élevé que des personnes bien plus âgé que lui. On le poussa à faire un test de QI, confirmant les doutes des adultes. Malheureusement, sa famille n'avait pas assez d'argent pour se permettre des écoles spéciales. Alors un dossier fut monté pour le passer aux directeurs et expliquer la situation.

Tout ceci c'était fait plus ou moins dans mon dos. Je me doutais que mon père tramait quelque chose pour que je puisse rester dans une école malgré mes résultats. Et je pense qu'il pensait vraiment que c'était la meilleure solution. Mais la réalité dans l'école était bien différente. Certains professeurs restaient très rigides, et ceux qui étaient souples donnaient l'impression de faire du favoritisme envers moi. Étonnement, plus les années avançaient, plus l'école devenait facile. Comme si, avec la difficulté grandissante, des concepts qui m'étaient étrangers devenaient familiers. Et même si je n'étais le haut du panier, je n'étais plus en échecs. Ce qui ne changeait toutefois pas, c'était ma relation avec les élèves. J'avais encore du mal à bien m'exprimer et je finis par abandonner l'idée de me socialiser avec ma classe actuelle lorsqu'en voulant me rapprocher de quelqu'un en faisant aussi des origamis, chose qu'il aimait faire, on m'insulta et me frappa encore. Après lui avoir raconté ceci, il m'expliqua que mon camarade avait sûrement compris que je me moquais de lui en voulant crâner et faire mieux. J'étais dévasté. Je ne considérais pas avoir fait mieux que lui et je voulais encore moins l'insulter. Pourquoi avait-il compris ça comme ça ? Au final, j'étais à nouveau seul avec mes héros d’animé.

Avec l'arrivé du lycée, les classes changèrent, et Ishitsugu aussi. Il avait décidé de se laisser pousser les cheveux et de prendre des cours de théâtre. C'était une toute autre personne qui était arrivée sur le nouveau territoire scolaire. Et cette personne, bien qu'un peu bizarre, brillait. Il était définitivement différent, mais ce n'était plus le différent bizarre, le différent en retrait, le différent maladroit. C'était le différent flamboyant, le différent sûr de lui, le différent qui avait confiance en lui. Oui il avait des mimiques un peu étrange, une façon de parler un peu pompeuse et vieillotte, mais il était surtout très juste. Ce n'était pas un élève plus brillant que les autres, mais lorsqu'il pouvait aider, il le faisait et avec brio. Il n'hésitait pas non plus à se mettre en danger si jamais un de ses camarades était embêté.

Même si être cette personne était absolument terrifiant, je me sentais enfin fier, et c'était les petits trucs qui gonflait cette sensation, comme me rendre compte que les filles parlaient de moi en bien. Ahah, c'est bien une façon de penser d'un ado ça, non ? Je finis par me rapprocher d'une de mes camarades de classe et on s'entendait bien. Vraiment bien. Ce fût elle qui avoua ses sentiments en première, d'une manière si romantique que j'avais du mal à comprendre. Est-ce que j'étais vraiment amoureux, ou étais-je seulement heureux de savoir que quelqu'un s'intéressait à moi de cette manière tout en ayant peur de la perdre ? J'acceptais cette nouvelle relation, cette nouvelle étape. Mais elle ne dura pas. On s'était mis ensemble deux semaines avant les vacances d'été et notre relation se termina en plein milieu de ces vacances. A nouveau, c'était elle qui coupa tout. Même notre amitié. Apparemment, j'étais trop bizarre en privé, trop obsessif sur les petits détails et je ne faisais pas assez attention à elle. Ce n'était pas la relation dont elle rêvait pour son adolescence. Ca avait prit toute ma force pour ne pas me mettre à pleurer sur le moment, mais je la laissais partir. J'avais tellement envie de la retenir, de la garder contre moi, pour moi. Mais je savais exactement de quoi elle parlait. Je savais exactement quel était le problème. Et ça ne servait à rien d'essayer de régler ça, j'avais déjà tenté. La sensation d'être cassé, d'être irréparable... C'était de retour. Après cela, je n'étais pas sortis de chez moi pendant le reste des vacances, inquiétant un peu mes potes. Mais je ne me sentais pas à faire l'effort de mettre un masque alors que je tentais de me remettre de cette séparation. C'était peut-être extrême, mais depuis, j'ai refusé de me tenter à d'autres relations romantiques. Et à la fin du lycée, j'avais aussi abandonné l'idée de véritable amitié. Même si ce masque marchait très bien, du moment que je tentais de l'enlever, on s'éloignait. Tant d'efforts à apprendre qui ils sont, ce qu'ils aiment, ce qu'ils détestent, pour qu'au final on ne veuille pas me connaître moi. J'avais l'impression d'être si égoïste à demander ça.

A chaque fois que les vacances étaient là, Ishitsugu passait énormément de temps au boulot de son père, au commissariat. L'ambiance y était différente que ce qu'il s'imaginait, et bien évidemment les personnes le traitait différemment parce qu'il était le fils d'un agent... mais être avec des adultes lui faisait énormément de bien au final. Il avait comme une sensation d'être un peu plus compris. Mais surtout, cela le renforçait dans l'idée que c'était le métier qu'il voulait faire. Il avait eu des hésitations, parce que quand il se perdait dans un sujet qui le fascinait, il se voyait sans soucis en fait un travail. Au final, à chaque fois qu'il passait un peu de temps avec cet univers, ça lui était tellement normal et familier que n'importe quelle autre option n'était pas envisageable. Et ce temps passé dans le commissariat + l'aide de son père ont rendu son entrée dans la formation beaucoup plus facile pour lui. Forcément, il y avait masse d'autre chose qui avait été prise en compte, et son entraînement physique avait été un peu compliqué au début, mais il avait rapidement rattrapé les autres, restant toujours dans la moyenne. Non, le plus compliqué avait été l'examination psychologique.

C'était dans la description du travail et mon père m'avait prévenu, j'allais de toute manière devoir le faire, et j'étais prêt. Du moins, c'est ce que je pensais. Parce que le premier examen qui, bien qu'il se soit bien passé, m'a amené à faire plein d'autres test. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi je devais en faire autant, jusqu'à ce que le diagnostique tombe : Autiste de Haut Niveau. Soudainement, énormément de chose faisait du sens quant à mon passé, entre autre. Et... ça ne m'étonnais pas tant que ça. A force de lire et d'étudier sur la psychologie, évidemment que j'étais tombé dessus, mais avoir une confirmation officielle... C'était autre chose. Et j'avais eu peur que ça serait ça qui m'empêcherais de faire ce métier. Au final, ça a faillit être à cause de mon père génétique qui avait très récemment eut un casier d'ouvert. Heureusement que j'ai pu prouver que j'étais totalement différent de lui, sinon ça ne serait pas passé...!


Ses années à l'Académie l'avait vraiment poussé dans ses retranchements, mais pas pour les raisons à laquelle on pourrait penser. Oui c'était très dur physiquement, oui on leur en demandait beaucoup, mais ce n'était pas ça. C'était l'hypocrisie, c'était la corruption déjà présente, c'était les tentatives de lavement de cerveau. Honnêtement, à plusieurs reprises, Ishitsugu avait failli laisser tomber. Mais il se remémorait ces heures passées avec les autres agents et qui l'encourageait, il se remémorait sa première rencontre avec son père et tout les efforts qu'il avait pu faire pour arriver jusqu'ici. Du moment qu'il sortirait de là, ça irait probablement mieux. Il devait vraiment tenir. Non, il ne devait pas juste tenir, il devait les dépasser. Faire quelque chose qui lui permettrait de lui assurer sa réussite. Il se pencha alors, durant ses rares temps libres, sur des Cold Case. Des cas de personnes disparues ou d'enquêtes arrêtées car il n'y avait pas assez de preuve. Il finit par tomber sur un cas. Enfin, plus précisément, plusieurs cas. Au début, il voulait juste s'assurer une place. Maintenant ? Il voulait résoudre ce cas. Cela touchait quelque chose en lui qu'il ne pensait pas serait si sensible : Des enfants. Des enfants censés être adoptés et amenés au Japon, mais qui n'y sont jamais arrivé. Et comme à son habitude, il se plongea corps et âme dans ce nouveau centre d'intérêt devenu si important à ses yeux. Cela avait un mauvais côté, car c'était le genre de cas qui l'obsédait, et faire autre chose le frustrait plus qu'autre chose. Il se plongea dans de vieux dossiers, passa des heures avec son père à en discuter, laissant sa mère un peu perplexe, amenant des supérieurs à lui déconseiller de continuer sur ce qu'ils considéraient comme un cul-de-sac.

*Poque* "Ishitsugu ?"
Ce dernier sursauta. Il n'avait pas remarqué qu'il était totalement repartit dans ses pensées, cherchant encore une solution à ces enfants perdus. Il y avait bien des pistes mais elles étaient dangereuses. Il se tourna vers son collègue.

"Oui pardon, tu disais ?"

"On a un actuellement un appel pour un soucis de voitures et de tapages répétés à [INFORMATION CONFIDENTIELLE]. Je sais plus pourquoi tu m'avais mentionné cette rue, mais comme je sais que ça pouvait t'intéresser..."

Ishitsugu se redressa violemment, prêt à écouter. Evidemment, pour le moment, il n'avait pas le rang suffisant pour agir activement... mais si il se démerdait bien, il pourrait peut-être trouver quelque chose. Il se dépêcha de retrouver la personne qui devait s'occuper de ce soucis, un dossier en béton en main. Cela faisait sûrement partit des sprints les plus rapide qu'il avait pu faire pour rattraper à temps les agents.

"A-attendez ! Vous allez bien à [INFORMATION CONFIDENTIELLE] ?" Entre l'amusement et l'ennui de devoir gérer un petit qui ne pouvait même pas aller sur le terrain, on le lui confirma. Il tendit son dossier, plus sérieux que jamais. "J'ai des raisons de penser que [INFORMATION CONFIDENTIELLE] est derrière la disparition d'un certain nombre d'enfants adoptés pour le Japon. Voilà tout ce que j'ai pu trouver dessus et les liens que j'ai pu faire." Son dossier fut prit et lu, alors que lui reprenait son souffle.

***

"J'arrive pas à croire qu'ils aient été retrouvés pour une raison aussi conne !" Exprima pour la quatrième fois son père alors que sa mère faisait un repas de célébration.

"C'est malheureusement assez courant dans ce genre de cas, surtout avec un aussi gros poisson."

"Ouais je sais... Et pardonnez-moi mon langage, mais ça me fait vraiment chier que ce genre de personne arrive à s'en sortir comme ça." Ca amusait beaucoup de voir son père tourner en rond tout en parlant. En général, c'était lui qui faisait ça pour éviter de "zoner" lorsqu'il se concentrait ou réfléchissait à quelque chose. Soudainement, son père s'arrêta et posa ses mains sur les épaules, tout en le fixant droit dans les yeux, ce qui le surpris. "Et toi ! Toi, t'as vraiment bien fait de sauter sur l'occasion. Ca va grandement t'aider dans le futur, hésite pas à être plus souvent spontané." Il eut un petit rire. "... Je suis fier de toi, Ishi'"

Même pas trois secondes plus tard et Ishitsugu fondait en larme dans les bras de son père. Autant de joie que de fatigue, parce qu'après tout, il avait bossé là-dessus pendant un looooong moment.

Cela fait maintenant 15 ans que les Enfants de la Lumière ont été sauvé. 15 ans que je travaille avec Junko. 15 ans que je me rends chaque jours un peu plus compte à quel point notre propre système est corrompue. 15 ans que j'essaye d'aider le citoyen dès que je peux, de façon personnelle. 15 ans que les enquêtes s'enchaînent sans difficulté à en être ennuyant. Il y avait bien un ou deux cas qui ont été compliqués, mais rien qui soit insurmontable. 15 ans... Le temps passe étrangement, eh ? Il peut être lent mais invisible. Et parfois il peut être rapide et violent. C'est ainsi que j'ai vécu ces derniers temps, surtout lors de la "promotion" de Junko qui m'avait pris un peu par surprise, surtout connaissant la raison derrière. Non pas que je sois contre, mais c'était innattendu. Et puis, un fils aussi, qui a bien grandit. Un couple spécial mais qui marchait du feu de dieu... Jusqu'à sa "disparition" récente. Disparition... Pourquoi est-ce que les officiels appelaient ça comme ça. J'en étais persuadé, on ne le retrouverait pas. Maintenant, c'était direction Namimori. Les yakuzas et la mafia était de plus en plus proche de notre police, et cette petite ville semblait être un centre d'intérêt assez important pour que Junko considère que mon aide était nécessaire. Le seul truc qui me dérange dans cette situation, c'est déménager et devoir déplacer Miko. Ah oui, Miko, c'est la chatte blanche que j'ai adoptée il y a quelques années. J'espère que nous arriverons à nous adapter à ce nouvel environnement.

Si l'amour était une fleur, je t'offriais un bouquet~

Je suis un TC de Megumi !
         
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Ishitsugu TeitaroForêt
# Re: [TERMINE]Teitaro Ishitsugu, à votre service~Sam 11 Déc - 23:02
Je me permets de reposter un petit message pour prévenir que c'est bon, j'ai fini ma fiche~
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Yuri MiharuCiel
# Re: [TERMINE]Teitaro Ishitsugu, à votre service~Lun 13 Déc - 23:18
VALIDATION !
Bienvenue parmi nous !!

Félicitation!!

Très bonne fiche mon gars ! Tu nous as fait une bonne forêt pour la police, ça fait plaisir ! J'espère que tu t'amuseras bien avec ton TC !

Pour la suite de ton arrivée, je te laisse faire le tour de ces liens :

Bottin des AvatarsBottins des Metiers/ClubsRelations de votre personnageChronologie de votre personnageL'inventaire de votre personnageDemande de rpLes rps libres

Des bisous et bon courage !
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Yuri Miharu
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# Re: [TERMINE]Teitaro Ishitsugu, à votre service~
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