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# Non sono stato io, Dio! ✫ RanJeu 12 Aoû - 22:24
Tu t'étires longuement quand la sonnerie de fin de cours grêle enfin à travers l'école. Tu te sens la bouche pâteuse, mais ta bouteille d'eau est vide. Tu comptais aller sur le terrain de course à côté après, donc autant aller la remplir tout de suite songes-tu. Tu es plutôt satisfait de toi pour ce dernier cours, mais ce n'était pas étonnant comme il s'agissait de mathématiques. En avoir en fin de journée soulageait considérablement tes neurones et tu pouvais alors te passer de lunettes, ce dont tes tempes te remerciaient.
Mentalement, tu te sentais donc plutôt bien.
Tu ramassas tes affaires, sortant comme souvent parmi les premiers. Certaines personnes s'écartent de toi, évitent l'air de rien ton regard. Tu les ignores pour aller aux toilettes, plongé dans tes pensées.
Tu songes à l'oiseau que tu as aperçu ce matin à ta fenêtre, un rouge-gorge couvert de rosée. Tu te demandais où est-ce qu'il était allé passer sa nuit pour revenir à l'aube perlé de la sorte. Tu te mis à imaginer des tunnels de lierres en fleurs où se retrouvaient et s'entrecroisaient des oiseaux de toutes sortes. Ces tunnels passaient dans les arbres des jardins, connectés à un réseau invisible flottant dans l'air, inatteignable par les humains et autres créatures sans ailes. Des gouttes d'or, tombant des étoiles, dégoulinaient sur les volatiles aux plumages soudainement rendus bigarrés. Et c'est là que tu conclus que les oiseaux seraient en réalité les messagers de la nuit, ceux qui livrent à bon port les rêves de tout un chacun à travers la Terre. Ton livreur de cette nuit aurait donc été un rouge-gorge cette fois-ci. L'oiseau s'était envolé dans un bruissement d'ailes au moment même où vous aviez croisé regards.
Tu ne te souvenais plus de ton rêve, sinon qu'il était fait d'étoiles rassurantes et de petites flammes chatoyantes. Tu aurais aimé pouvoir t'en rappeler, l'ambiance t'était familière.
Tu sors de ta rêverie - ou plutôt, l'on t'en sort.
C'est désagréable. Ton regard est noir mais sans arrière-pensées, comme d'habitude. Tu fixes la responsable sans rien dire, attendant qu'elle déballe son sac. Tu ferais presque menaçant, tu ne t'en rends pas compte, tu es trop calme et renfermé sur toi-même. Ta bouteille attend toujours d'être remplie, emprisonnée dans ta main.
It wasn't me, Dio ! ♬
Tu t'étires longuement quand la sonnerie de fin de cours grêle enfin à travers l'école. Tu te sens la bouche pâteuse, mais ta bouteille d'eau est vide. Tu comptais aller sur le terrain de course à côté après, donc autant aller la remplir tout de suite songes-tu. Tu es plutôt satisfait de toi pour ce dernier cours, mais ce n'était pas étonnant comme il s'agissait de mathématiques. En avoir en fin de journée soulageait considérablement tes neurones et tu pouvais alors te passer de lunettes, ce dont tes tempes te remerciaient.
Mentalement, tu te sentais donc plutôt bien.
Tu ramassas tes affaires, sortant comme souvent parmi les premiers. Certaines personnes s'écartent de toi, évitent l'air de rien ton regard. Tu les ignores pour aller aux toilettes, plongé dans tes pensées.
Tu songes à l'oiseau que tu as aperçu ce matin à ta fenêtre, un rouge-gorge couvert de rosée. Tu te demandais où est-ce qu'il était allé passer sa nuit pour revenir à l'aube perlé de la sorte. Tu te mis à imaginer des tunnels de lierres en fleurs où se retrouvaient et s'entrecroisaient des oiseaux de toutes sortes. Ces tunnels passaient dans les arbres des jardins, connectés à un réseau invisible flottant dans l'air, inatteignable par les humains et autres créatures sans ailes. Des gouttes d'or, tombant des étoiles, dégoulinaient sur les volatiles aux plumages soudainement rendus bigarrés. Et c'est là que tu conclus que les oiseaux seraient en réalité les messagers de la nuit, ceux qui livrent à bon port les rêves de tout un chacun à travers la Terre. Ton livreur de cette nuit aurait donc été un rouge-gorge cette fois-ci. L'oiseau s'était envolé dans un bruissement d'ailes au moment même où vous aviez croisé regards.
Tu ne te souvenais plus de ton rêve, sinon qu'il était fait d'étoiles rassurantes et de petites flammes chatoyantes. Tu aurais aimé pouvoir t'en rappeler, l'ambiance t'était familière.
Tu sors de ta rêverie - ou plutôt, l'on t'en sort.
C'est désagréable. Ton regard est noir mais sans arrière-pensées, comme d'habitude. Tu fixes la responsable sans rien dire, attendant qu'elle déballe son sac. Tu ferais presque menaçant, tu ne t'en rends pas compte, tu es trop calme et renfermé sur toi-même. Ta bouteille attend toujours d'être remplie, emprisonnée dans ta main.
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# Re: Non sono stato io, Dio! ✫ RanDim 15 Aoû - 20:25
...........
Ran avait attendu cette fin de journée avec impatience. Toute sorte d'émotions étaient passé par son corps, mais elle avait pris son mal en patience. Maintenant, elle pouvait aller voir une personne très spécifique et lui poser quelques questions.
En début de matinée, durant l'une des premières pauses, elle avait reçu un message plutôt... inquiétant ? Enrageant ? Les deux. Quelqu'un menaçait de, et je cite, "casser la gueule à ton monstre de jumelle." Son premier instinct avait, bien évidemment, de s'énerver. Mais il y avait quelque chose qui clochait. Déjà, c'était la première fois qu'elle recevait ce genre de message. En général, c'était Mai qui se les prenait directement. Ca pouvait donc 'être un plan pour l'énerver et la piéger. Le deuxième truc étrange, c'était que c'était signé. "Leo" ? Est-ce que c'était un surnom ? Puis elle s'est souvenue du nouvel arrivant dans leur classe. Leonardo Ricci. Ca collait plutôt bien. Son regard c'était donc tourné vers son nouveau camarade de classe pour l'observer. C'était... bizarre. Est-ce qu'il y avait des gens assez cons pour tenter lui vouloir du mal dès leur arrivé, ou bien y avait-il anguille sous roche ?
Elle avait donc donné une mission à sa sœur : Retrouver le numéro... qui était bien évidemment caché. Ran avait donc du passer son téléphone à sa jumelle le temps qu'elle trouve qui était le fautif. La déléguée de classe en avait profité pour observer celui qui aurait envoyé le message.
... C'était un peu le dernier mec qui ferait ce genre de truc, nan ? Non parce que, effectivement il donne l'impression qu'il va t'exploser la gueule à chaque fois qu'il te regarde, mais il y avait quelque chose de... lent ? Pas présent ? Tranquille ? Elle saurait pas décrire définitivement ce truc qu'elle voyait. Par contre, ce qu'elle pouvait reconnaître immédiatement : le manque de stress ou d'adrénaline. Elle en avait vu des mecs lancer ce genre de menace et tenter de prétendre qu'ils avaient rien fait, lorsqu'ils étaient pas totalement fière de leur coup. Alors, sauf si le Leo est un très bon acteur ou habitué à ce genre de truc... Elle avait pas l'impression que c'était lui le coupable.
Ainsi, lors de la sonnerie de fin de cours, au lieu de se diriger directement récupérer son téléphone, elle l'avait suivit. Enfin, plutôt rattrapé. Il était de ce type de personne à déguerpir le plus vite possible des cours. Et franchement, elle comprend et ferait la même si elle avait pas tant de responsabilité. Il était en train de regarder ailleurs alors qu'elle arrivait derrière lui.
"Ricci-san."
Elle profita qu'il se soit arrêté pour raccourcir la distance qui les séparait. Elle avait été très formelle, même pour un camarade. Mais elle voulait qu'il sache dès le début que c'était sérieux. Est-ce que ça a marché ? Oh ça, elle le saurait que lorsqu'il répondrait verbalement, parce que physiquement, c'était pas trop le cas. Il faisait exprès de paraître si mauvais ?
"As-tu un problème avec ma jumelle, Mai ?"
Le tact, c'est quoi, ça se mange ? Mais non voyons, c'est juste une technique pour faire perdre du temps aux gens, donc autant être direct pour que l'on finisse rapidement avec ça ! Comme ça, quelle que soit la réponse, elle pourrait facilement réagir juste après.
KoalaVolant
...........
Ran avait attendu cette fin de journée avec impatience. Toute sorte d'émotions étaient passé par son corps, mais elle avait pris son mal en patience. Maintenant, elle pouvait aller voir une personne très spécifique et lui poser quelques questions.
En début de matinée, durant l'une des premières pauses, elle avait reçu un message plutôt... inquiétant ? Enrageant ? Les deux. Quelqu'un menaçait de, et je cite, "casser la gueule à ton monstre de jumelle." Son premier instinct avait, bien évidemment, de s'énerver. Mais il y avait quelque chose qui clochait. Déjà, c'était la première fois qu'elle recevait ce genre de message. En général, c'était Mai qui se les prenait directement. Ca pouvait donc 'être un plan pour l'énerver et la piéger. Le deuxième truc étrange, c'était que c'était signé. "Leo" ? Est-ce que c'était un surnom ? Puis elle s'est souvenue du nouvel arrivant dans leur classe. Leonardo Ricci. Ca collait plutôt bien. Son regard c'était donc tourné vers son nouveau camarade de classe pour l'observer. C'était... bizarre. Est-ce qu'il y avait des gens assez cons pour tenter lui vouloir du mal dès leur arrivé, ou bien y avait-il anguille sous roche ?
Elle avait donc donné une mission à sa sœur : Retrouver le numéro... qui était bien évidemment caché. Ran avait donc du passer son téléphone à sa jumelle le temps qu'elle trouve qui était le fautif. La déléguée de classe en avait profité pour observer celui qui aurait envoyé le message.
... C'était un peu le dernier mec qui ferait ce genre de truc, nan ? Non parce que, effectivement il donne l'impression qu'il va t'exploser la gueule à chaque fois qu'il te regarde, mais il y avait quelque chose de... lent ? Pas présent ? Tranquille ? Elle saurait pas décrire définitivement ce truc qu'elle voyait. Par contre, ce qu'elle pouvait reconnaître immédiatement : le manque de stress ou d'adrénaline. Elle en avait vu des mecs lancer ce genre de menace et tenter de prétendre qu'ils avaient rien fait, lorsqu'ils étaient pas totalement fière de leur coup. Alors, sauf si le Leo est un très bon acteur ou habitué à ce genre de truc... Elle avait pas l'impression que c'était lui le coupable.
Ainsi, lors de la sonnerie de fin de cours, au lieu de se diriger directement récupérer son téléphone, elle l'avait suivit. Enfin, plutôt rattrapé. Il était de ce type de personne à déguerpir le plus vite possible des cours. Et franchement, elle comprend et ferait la même si elle avait pas tant de responsabilité. Il était en train de regarder ailleurs alors qu'elle arrivait derrière lui.
"Ricci-san."
Elle profita qu'il se soit arrêté pour raccourcir la distance qui les séparait. Elle avait été très formelle, même pour un camarade. Mais elle voulait qu'il sache dès le début que c'était sérieux. Est-ce que ça a marché ? Oh ça, elle le saurait que lorsqu'il répondrait verbalement, parce que physiquement, c'était pas trop le cas. Il faisait exprès de paraître si mauvais ?
"As-tu un problème avec ma jumelle, Mai ?"
Le tact, c'est quoi, ça se mange ? Mais non voyons, c'est juste une technique pour faire perdre du temps aux gens, donc autant être direct pour que l'on finisse rapidement avec ça ! Comme ça, quelle que soit la réponse, elle pourrait facilement réagir juste après.
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# Re: Non sono stato io, Dio! ✫ RanLun 16 Aoû - 0:05
Ricci-san.
T'aurais presque envie de répondre « Mori-san. », mais entre nous, t'as pas vraiment envie de créer de tensions supplémentaires. Parce que ta déléguée n'a pas l'air de transpirer ni la joie ni la bienveillance juste à cet instant. T'attends donc, la fixant du même regard... noir.
…
Okay, tu hausses vaguement un sourcil.
... Elle a une jumelle ?
T'avais pas remarqué. T'aurais dû pourtant, elles se ressemblent.
Tu te posas sérieusement la question.
Peux-tu avoir un problème avec la jumelle de ta déléguée, nommée donc Mai, alors que tu ne lui as, il ne te semble, jamais adressé la parole ? Si oui, pourquoi ? Tu ne sais rien d'elle et elle ne t'a rien fait. Si non... En fait non, la question ne se pose même pas. Tu n'as aucun problème avec sa jumelle.
Alors à elle, c'est quoi son problème ?
Tu gardes le silence quelques secondes, réfléchissant à comment tourner ta réponse de sorte à ne pas t'attirer d'emmerdes, cherchant les bons mots en japonais. Mais...
« C'est quoi cette histoire. »
Tu hausses les épaules en grognant vaguement :
- Pas à ma connaissance.
T'as l'air légèrement incertain en prononçant cela ; en même temps, tu ne t'y attendais pas.
Tu fixes Ran, bouteille toujours à la main, les sourcils froncés de nature. Tu n'y peux rien.
- C'est quoi le souci ? , tu demandes calmement.
Tu as horreur des soucis. Ils bousculent ton emploi du temps si soigneusement ciselé. D'ailleurs, en retournant cette question, ton air faisait très clairement peur. Du moins... plus que d'habitude. Un animal se serait hérissé devant lui – ils ne t'aimaient de toute façon guère, en général, à l'inverse de ton oncle -, se sentant menacé. T'avais les bons mots, mais pas la gueule de l'emploi, pas de pot.
It wasn't me, Dio ! ♬
Ricci-san.
T'aurais presque envie de répondre « Mori-san. », mais entre nous, t'as pas vraiment envie de créer de tensions supplémentaires. Parce que ta déléguée n'a pas l'air de transpirer ni la joie ni la bienveillance juste à cet instant. T'attends donc, la fixant du même regard... noir.
…
Okay, tu hausses vaguement un sourcil.
... Elle a une jumelle ?
T'avais pas remarqué. T'aurais dû pourtant, elles se ressemblent.
Tu te posas sérieusement la question.
Peux-tu avoir un problème avec la jumelle de ta déléguée, nommée donc Mai, alors que tu ne lui as, il ne te semble, jamais adressé la parole ? Si oui, pourquoi ? Tu ne sais rien d'elle et elle ne t'a rien fait. Si non... En fait non, la question ne se pose même pas. Tu n'as aucun problème avec sa jumelle.
Alors à elle, c'est quoi son problème ?
Tu gardes le silence quelques secondes, réfléchissant à comment tourner ta réponse de sorte à ne pas t'attirer d'emmerdes, cherchant les bons mots en japonais. Mais...
« C'est quoi cette histoire. »
Tu hausses les épaules en grognant vaguement :
- Pas à ma connaissance.
T'as l'air légèrement incertain en prononçant cela ; en même temps, tu ne t'y attendais pas.
Tu fixes Ran, bouteille toujours à la main, les sourcils froncés de nature. Tu n'y peux rien.
- C'est quoi le souci ? , tu demandes calmement.
Tu as horreur des soucis. Ils bousculent ton emploi du temps si soigneusement ciselé. D'ailleurs, en retournant cette question, ton air faisait très clairement peur. Du moins... plus que d'habitude. Un animal se serait hérissé devant lui – ils ne t'aimaient de toute façon guère, en général, à l'inverse de ton oncle -, se sentant menacé. T'avais les bons mots, mais pas la gueule de l'emploi, pas de pot.
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# Re: Non sono stato io, Dio! ✫ RanDim 12 Sep - 19:12
...........
Est-ce que c'est possible de naître en colère ? Non mais parce que là, Ran avait rarement vu un gars aussi coincé au niveau des sourcils. A moins que les petits mensonges qu'on racontait enfant étaient, au final, vrai... Mais si, les fameux "si le vent souffle alors que tu croise les yeux, ils vont rester bloqué" ! A moins que c'était un truc d'étranger. Est-ce qu'ils sont tous aussi frustrés en dehors du Japon ?
Mais cela n'aida pas à la situation. Par habitude, Ran s'était tendue aussi, et même si elle avait un peu envie de rire à cause de sa pensée débile, c'était pas trop le bon moment. Déjà que son japonais pouvait être un peu branlant... Au moins il se faisait comprendre. Mais surtout, elle avait tendance à le croire. Il avait bien prit son temps pour réfléchir, non ? Elle secoua légèrement la tête. Elle voulait d'abord comprendre un peu plus la situation. Parce que ça lui semblait improbable que quelqu'un se fasse un ennemi aussi tôt... non ?
"Ok... Est-ce que tu pense que quelqu'un aurait un problème avec toi ?"
Elle posa ses mains sur ses hanches. Même si la réponse devrait être rapide, elle se rappela soudainement d'un probable. Si ça se trouve, il avait pas remarqué qu'il avait fait une douille. Le choc culturel, tout ça... Bon. Au moins, elle pourrait agir en tant que déléguée et pas juste en tant que jumelle vénère pour protéger sa sœur. Elle essaya de se détendre pour le relaxer aussi.
"Est-ce que quelqu'un semble particulièrement mal te regarder, ou se moque de toi assez publiquement ?"
Ran prenait les questions évidentes en espérant que les réponses le seraient. Elle voulait pas forcément arriver un jour en classe avec le bureau du nouveau complètement tagué d'insultes. Le pire, c'est qu'elle était pas sûre qu'il comprenne ce que cela pouvait sous-entendre.
KoalaVolant
...........
Est-ce que c'est possible de naître en colère ? Non mais parce que là, Ran avait rarement vu un gars aussi coincé au niveau des sourcils. A moins que les petits mensonges qu'on racontait enfant étaient, au final, vrai... Mais si, les fameux "si le vent souffle alors que tu croise les yeux, ils vont rester bloqué" ! A moins que c'était un truc d'étranger. Est-ce qu'ils sont tous aussi frustrés en dehors du Japon ?
Mais cela n'aida pas à la situation. Par habitude, Ran s'était tendue aussi, et même si elle avait un peu envie de rire à cause de sa pensée débile, c'était pas trop le bon moment. Déjà que son japonais pouvait être un peu branlant... Au moins il se faisait comprendre. Mais surtout, elle avait tendance à le croire. Il avait bien prit son temps pour réfléchir, non ? Elle secoua légèrement la tête. Elle voulait d'abord comprendre un peu plus la situation. Parce que ça lui semblait improbable que quelqu'un se fasse un ennemi aussi tôt... non ?
"Ok... Est-ce que tu pense que quelqu'un aurait un problème avec toi ?"
Elle posa ses mains sur ses hanches. Même si la réponse devrait être rapide, elle se rappela soudainement d'un probable. Si ça se trouve, il avait pas remarqué qu'il avait fait une douille. Le choc culturel, tout ça... Bon. Au moins, elle pourrait agir en tant que déléguée et pas juste en tant que jumelle vénère pour protéger sa sœur. Elle essaya de se détendre pour le relaxer aussi.
"Est-ce que quelqu'un semble particulièrement mal te regarder, ou se moque de toi assez publiquement ?"
Ran prenait les questions évidentes en espérant que les réponses le seraient. Elle voulait pas forcément arriver un jour en classe avec le bureau du nouveau complètement tagué d'insultes. Le pire, c'est qu'elle était pas sûre qu'il comprenne ce que cela pouvait sous-entendre.
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# Re: Non sono stato io, Dio! ✫ RanDim 24 Oct - 0:38
... Tu réfléchis à la question, de nouveau.
Haha mon pauvre... Qui pourrait bien avoir un problème avec toi, rien que de tête hein ? Les gens réagissent en général mal quand ils se sentent intimidés ou apeurés. Entre ton regard, ta taille de géant sportif, et ton aura qui grésille, tu avais plus tendance à attirer l'inimitié que l'inverse. Donc la réponse pouvait être tout le monde et n'importe qui. Dans un lycée, autant dire que ça devenait vite vaste.
Tu fouillas dans tes souvenirs, baissant les yeux sur un point vague. Tu fronças les sourcils et les reposas sur ta déléguée.
- Je n'ai pas ce sentiment-là... En général, je fais plus fuir les gens qu'autre chose.
C'était un fait énoncé avec la sobriété de l'habitué. Tu n'avais pas bronché. Les gens évitaient de se confronter directement à toi, du moins autrement que physiquement. Et même physiquement en fait, ça dépendait... Quand ça arrivait, tu réagissais assez fort pour que ça ne recommence pas. Du moins tu crois. Quand ça devenait trop fréquent, il te fallait parfois jouer le jeu et te laisser marcher dessus. Mais des fois, tu avais la flemme de courber l'échine pour rassurer l'ego de quelques têtes de nœuds. Ça avait peut-être été le cas récemment.
Tu replongeas dans la brume de tes pensées, cherchant si quelque chose de plus utile en ressortait. Un évènement le fit.
- Mais..., marmonnas-tu. Il y a quelques jours, un type m'est rentré dedans. Lui et ses potes semblaient penser que je faisais partie d'un gang. Il y avait des gens d'un autre lycée parmi eux.
Tu te passas une main sur la nuque.
- On s'est battus... J'ai fait sauter une dent du type. Il s'est barré. Ses potes ont voulu forcer. J'ai forcé en retour. Ils sont partis. Ils étaient trois. Mais... je ne vois pas en quoi ça aurait quelque chose à voir avec ta jumelle.
Il y avait d'autres moyens pour foutre quelqu'un dans la merde que de menacer la jumelle de sa déléguée.
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... Tu réfléchis à la question, de nouveau.
Haha mon pauvre... Qui pourrait bien avoir un problème avec toi, rien que de tête hein ? Les gens réagissent en général mal quand ils se sentent intimidés ou apeurés. Entre ton regard, ta taille de géant sportif, et ton aura qui grésille, tu avais plus tendance à attirer l'inimitié que l'inverse. Donc la réponse pouvait être tout le monde et n'importe qui. Dans un lycée, autant dire que ça devenait vite vaste.
Tu fouillas dans tes souvenirs, baissant les yeux sur un point vague. Tu fronças les sourcils et les reposas sur ta déléguée.
- Je n'ai pas ce sentiment-là... En général, je fais plus fuir les gens qu'autre chose.
C'était un fait énoncé avec la sobriété de l'habitué. Tu n'avais pas bronché. Les gens évitaient de se confronter directement à toi, du moins autrement que physiquement. Et même physiquement en fait, ça dépendait... Quand ça arrivait, tu réagissais assez fort pour que ça ne recommence pas. Du moins tu crois. Quand ça devenait trop fréquent, il te fallait parfois jouer le jeu et te laisser marcher dessus. Mais des fois, tu avais la flemme de courber l'échine pour rassurer l'ego de quelques têtes de nœuds. Ça avait peut-être été le cas récemment.
Tu replongeas dans la brume de tes pensées, cherchant si quelque chose de plus utile en ressortait. Un évènement le fit.
- Mais..., marmonnas-tu. Il y a quelques jours, un type m'est rentré dedans. Lui et ses potes semblaient penser que je faisais partie d'un gang. Il y avait des gens d'un autre lycée parmi eux.
Tu te passas une main sur la nuque.
- On s'est battus... J'ai fait sauter une dent du type. Il s'est barré. Ses potes ont voulu forcer. J'ai forcé en retour. Ils sont partis. Ils étaient trois. Mais... je ne vois pas en quoi ça aurait quelque chose à voir avec ta jumelle.
Il y avait d'autres moyens pour foutre quelqu'un dans la merde que de menacer la jumelle de sa déléguée.
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# Re: Non sono stato io, Dio! ✫ RanDim 21 Nov - 15:54
...........
Ran fut tenté pendant une petite seconde de suivre le regard de son nouveau camarade, jusqu'à ce qu'elle comprennen qu'il était probablement en train de réfléchir. Eh bah, besoin d'autant de temps pour répondre ? Elle ne savait pas si ça voulait dire que le jeune homme avait tendance à avoir des problèmes ou non. Peut-être qu'il était juste lent, ça pouvait tout à fait arriver aussi. Heureusement que sa première réponse faisait du sens. Ouais, elle pouvait comprendre le pourquoi du comment. Un simple coup d'oeil pouvait facilement expliquer la situation, mais est-ce que cela était assez suffisant ? Y a-t-il vraiment quelqu'un qui s'est juste senti menacé au point de...
AH. Oui. Oui non mais ça faisait sens. En tout cas, pour Ran, elle arrivait à voir la logique sur le pourquoi du comment, tandis que Leonardo pédalait dans la semoule. Ses yeux se plissèrent tandis qu'elle réfléchissait. En soit, il n'avait pas tord. Si ils venaient d'un autre lycée, comment pouvaient-il aussi connaître l'identité des jumelles aussi bien pour l'énerver elle ? Une raison commençait à émerger dans son esprit, et elle n'aimait pas ça du tout. Est-ce qu'ils auraient compris qui étaient réellement Daïsuke et espérait pouvoir le confirmer comme ça ? C'était... peu probable, mais pas impossible. Elle soupira en secouant la tête. Il lui restait tout de même quelque chose à confirmer, et pour ça, elle devait amener Leonardo à sa jumelle. Non il n'était pas totalement sortit de l'auberge.
"Ils savent peut-être juste que je suis assez... protectrice envers elle." Ran se redressa et le fixa sérieusement. "Il faudrait que tu me suive, par contre. C'est pas obligatoire, mais j'ai encore besoin de confirmer un truc."
Elle se retourna pour commencer à marcher sans attendre sa réponse. Même si elle avait besoin de cette information, elle n'allait pas non plus le tirer par le col pour lui sortir les vers du nez, il avait donc encore le choix de partir à ce moment-là. De toute manière, Ran devait retrouver sa soeur pour récupérer son téléphone, vu qu'elle avait encore son club à tenir aujourd'hui.
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Ran fut tenté pendant une petite seconde de suivre le regard de son nouveau camarade, jusqu'à ce qu'elle comprennen qu'il était probablement en train de réfléchir. Eh bah, besoin d'autant de temps pour répondre ? Elle ne savait pas si ça voulait dire que le jeune homme avait tendance à avoir des problèmes ou non. Peut-être qu'il était juste lent, ça pouvait tout à fait arriver aussi. Heureusement que sa première réponse faisait du sens. Ouais, elle pouvait comprendre le pourquoi du comment. Un simple coup d'oeil pouvait facilement expliquer la situation, mais est-ce que cela était assez suffisant ? Y a-t-il vraiment quelqu'un qui s'est juste senti menacé au point de...
AH. Oui. Oui non mais ça faisait sens. En tout cas, pour Ran, elle arrivait à voir la logique sur le pourquoi du comment, tandis que Leonardo pédalait dans la semoule. Ses yeux se plissèrent tandis qu'elle réfléchissait. En soit, il n'avait pas tord. Si ils venaient d'un autre lycée, comment pouvaient-il aussi connaître l'identité des jumelles aussi bien pour l'énerver elle ? Une raison commençait à émerger dans son esprit, et elle n'aimait pas ça du tout. Est-ce qu'ils auraient compris qui étaient réellement Daïsuke et espérait pouvoir le confirmer comme ça ? C'était... peu probable, mais pas impossible. Elle soupira en secouant la tête. Il lui restait tout de même quelque chose à confirmer, et pour ça, elle devait amener Leonardo à sa jumelle. Non il n'était pas totalement sortit de l'auberge.
"Ils savent peut-être juste que je suis assez... protectrice envers elle." Ran se redressa et le fixa sérieusement. "Il faudrait que tu me suive, par contre. C'est pas obligatoire, mais j'ai encore besoin de confirmer un truc."
Elle se retourna pour commencer à marcher sans attendre sa réponse. Même si elle avait besoin de cette information, elle n'allait pas non plus le tirer par le col pour lui sortir les vers du nez, il avait donc encore le choix de partir à ce moment-là. De toute manière, Ran devait retrouver sa soeur pour récupérer son téléphone, vu qu'elle avait encore son club à tenir aujourd'hui.
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# Re: Non sono stato io, Dio! ✫ RanSam 4 Déc - 14:26
...
Tu soupiras. Donc, tu n'étais pas encore sorti du moulin. Cela t'emmerdait un peu. Tu n'aimais pas quand ton planning était dérangé. Mais en même temps, est-ce que régler de potentielles litiges avec tes camarades n'était-il pas prioritaire par rapport à tes trois quarts d'heure de sport de la journée ? Sur le long terme, si tu laissais l'un traîner il risquait de t'apporter encore plus d'ennuis. Tu ne comprenais pas trop ce que ta déléguée voulait vérifier, mais tu décidas de la suivre en te passant une main dans les cheveux... Un peu résigné, quelque part.
Elle avait dit que ce n'était pas obligé, mais bon. Tu préférais régler ça une fois pour de bon.
- Confirmer quoi ? , demandas-tu neutrement tandis que vous avanciez.
Une question banale à laquelle elle pouvait répondre ou non. En général, quand quelqu'un te dit "un truc" et t'emmène quelque part, c'est pour te confronter à une situation plutôt qu'à des mots. T'avais l'air las mais à l'écoute. En vrai, tu préférais quand c'était l'autre qui faisait la discussion que toi-même.
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...
Tu soupiras. Donc, tu n'étais pas encore sorti du moulin. Cela t'emmerdait un peu. Tu n'aimais pas quand ton planning était dérangé. Mais en même temps, est-ce que régler de potentielles litiges avec tes camarades n'était-il pas prioritaire par rapport à tes trois quarts d'heure de sport de la journée ? Sur le long terme, si tu laissais l'un traîner il risquait de t'apporter encore plus d'ennuis. Tu ne comprenais pas trop ce que ta déléguée voulait vérifier, mais tu décidas de la suivre en te passant une main dans les cheveux... Un peu résigné, quelque part.
Elle avait dit que ce n'était pas obligé, mais bon. Tu préférais régler ça une fois pour de bon.
- Confirmer quoi ? , demandas-tu neutrement tandis que vous avanciez.
Une question banale à laquelle elle pouvait répondre ou non. En général, quand quelqu'un te dit "un truc" et t'emmène quelque part, c'est pour te confronter à une situation plutôt qu'à des mots. T'avais l'air las mais à l'écoute. En vrai, tu préférais quand c'était l'autre qui faisait la discussion que toi-même.
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# Re: Non sono stato io, Dio! ✫ RanMer 15 Déc - 18:49
...........
Ran ne répondit pas à la question légitime de son camarade. Elle savait que de toute manière, le chemin n'allait pas être long. Malgré le brouhaha faible des autres élèves, elle pouvait déjà entendre le couinement très spécifique de la chaise roulante de Mai. C'était donc au tournant du couloir qu'ils la retrouvèrent. Sa jumelle se dirigeait de base vers sa classe pour la retrouver, mais elle n'avait pas eu à aller aussi loin au final. Ran dû retenir un sourire. Elle n'en voudrait à personne qui ne prête pas attention de ne pas reconnaître Mai comme sa jumelle. Au tout premier regard, elles sont extrêmement différentes. Mai avait tout de l'albinos classique, très pâle, les cheveux blancs, les yeux bleus et malvoyants, l'air beaucoup plus fragile, que ce soit par sa paralysie des jambes ou sa morphologie mince. Mais si on regardait plus attentivement, il était extrêmement facile de reconnaître les autres traits du visage entre les deux. Elles faisaient un peu penser aux premier jeux vidéos d'arcade mutlijoueur lorsqu'ils jouaient le même personnage : Il n'y avait que le coloris de différent.
Et c'était ça que Ran voulait voir. Est-ce qu'il allait voir la ressemblance immédiatement ou mettre quelques secondes à comprendre. Il était très facile pour quelqu'un de dire qu'il ne connaissait pas Mai, mais c'était autre chose que de totalement feindre l'ignorance. Et c'est ce qu'elle voulait observer... Si elle n'avait pas remarqué l'air particulièrement agacé de Mai. Déjà, elle lui avait tendu son téléphone d'une manière assez agressive et sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, avait commencé à "parler". Elle était loin d'être muette, mais elle préférait clairement parler en langage des signes. Si le sujet avait pas été privé, Ran aurait répondu à voix haute pour inclure Leo. Avant que cela n'aille plus loin et s'éternise en une dispute, elle coupa court à la conversation. Un grognement de la part de sa sœur, puis cette dernière tendit la main vers elle, toujours énervée. La déléguée était un peu étonnée au début, puis lui donna la clef de l'ascenseur.
Elle allait rentrer seule ce soir.
Ran secoua la tête et se tourna vers Leonardo.
"Désolée pour ça. C'était donc Mai..." Elle soupira encore. "Je pense que tu comprends mieux pourquoi c'est elle qu'on viserait."
Elle regarda une dernière fois derrière elle alors que Mai disparaissait derrière un mur pour descendre l'étage. Puis elle se tourna à nouveau vers son camarade. D'une certaine manière, il avait l'air beaucoup plus calme et gentil à ses yeux. Enfin, n'importe qui passerait pour un chiot en comparé à sa jumelle, n'est-ce pas ?
"Bon... reconcentrons-nous sur le soucis principal." Même si elle n'était pas à 100% sûre de l'innocence de Leonardo, il fallait quand même régler tout ça. Surtout qu'au final, Mai n'avait pas réussit à retracer le numéro, donc c'était encore incertain. "Est-ce que tu as un club, qu'on évite que t'y perde trop de temps ?"
KoalaVolant
...........
Ran ne répondit pas à la question légitime de son camarade. Elle savait que de toute manière, le chemin n'allait pas être long. Malgré le brouhaha faible des autres élèves, elle pouvait déjà entendre le couinement très spécifique de la chaise roulante de Mai. C'était donc au tournant du couloir qu'ils la retrouvèrent. Sa jumelle se dirigeait de base vers sa classe pour la retrouver, mais elle n'avait pas eu à aller aussi loin au final. Ran dû retenir un sourire. Elle n'en voudrait à personne qui ne prête pas attention de ne pas reconnaître Mai comme sa jumelle. Au tout premier regard, elles sont extrêmement différentes. Mai avait tout de l'albinos classique, très pâle, les cheveux blancs, les yeux bleus et malvoyants, l'air beaucoup plus fragile, que ce soit par sa paralysie des jambes ou sa morphologie mince. Mais si on regardait plus attentivement, il était extrêmement facile de reconnaître les autres traits du visage entre les deux. Elles faisaient un peu penser aux premier jeux vidéos d'arcade mutlijoueur lorsqu'ils jouaient le même personnage : Il n'y avait que le coloris de différent.
Et c'était ça que Ran voulait voir. Est-ce qu'il allait voir la ressemblance immédiatement ou mettre quelques secondes à comprendre. Il était très facile pour quelqu'un de dire qu'il ne connaissait pas Mai, mais c'était autre chose que de totalement feindre l'ignorance. Et c'est ce qu'elle voulait observer... Si elle n'avait pas remarqué l'air particulièrement agacé de Mai. Déjà, elle lui avait tendu son téléphone d'une manière assez agressive et sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, avait commencé à "parler". Elle était loin d'être muette, mais elle préférait clairement parler en langage des signes. Si le sujet avait pas été privé, Ran aurait répondu à voix haute pour inclure Leo. Avant que cela n'aille plus loin et s'éternise en une dispute, elle coupa court à la conversation. Un grognement de la part de sa sœur, puis cette dernière tendit la main vers elle, toujours énervée. La déléguée était un peu étonnée au début, puis lui donna la clef de l'ascenseur.
Elle allait rentrer seule ce soir.
Ran secoua la tête et se tourna vers Leonardo.
"Désolée pour ça. C'était donc Mai..." Elle soupira encore. "Je pense que tu comprends mieux pourquoi c'est elle qu'on viserait."
Elle regarda une dernière fois derrière elle alors que Mai disparaissait derrière un mur pour descendre l'étage. Puis elle se tourna à nouveau vers son camarade. D'une certaine manière, il avait l'air beaucoup plus calme et gentil à ses yeux. Enfin, n'importe qui passerait pour un chiot en comparé à sa jumelle, n'est-ce pas ?
"Bon... reconcentrons-nous sur le soucis principal." Même si elle n'était pas à 100% sûre de l'innocence de Leonardo, il fallait quand même régler tout ça. Surtout qu'au final, Mai n'avait pas réussit à retracer le numéro, donc c'était encore incertain. "Est-ce que tu as un club, qu'on évite que t'y perde trop de temps ?"
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# Re: Non sono stato io, Dio! ✫ RanMar 22 Fév - 11:04
Vous marchâtes un court un instant dans les couloirs. C'était prévisible, mais ce ne fut pas long de tomber sur la copie presque conforme de ta déléguée.
Tu avais déjà vu cette fille en fauteuil roulant. Elle détonait un peu de son environnement, il fallait dire.
Mais, non, tu ne lui avais jamais parlé.
Même si tu as plus une mémoire auditive, ta mémoire des visages n'en reste pas moins affûtée. Maintenant que les deux sœurs étaient mises côte à côte, tu pouvais voir que la ressemblance était en effet assez frappante.
Tu suivis silencieusement leur discussion tout aussi silencieuse, sans rien y comprendre. Tu n'avais eu ni la chance ni le temps d'apprendre le langage des signes. Pas comme si ça te servirait dans ton parcours d'astronaute. Tu attendis que ça passe.
Les clefs furent données, les jumelles se séparèrent.
...
Oui, tu comprenais plutôt bien.
Les hyènes s'attaquaient toujours au plus faible. Par économie de moyens et par sûreté. Souvent par lâcheté aussi.
Si ces types comptent vraiment s'en prendre à Mai pour vous atteindre toi et Ran... C'est que ce sont de vrais salopards. Mais en vérité... s'ils souhaitaient uniquement te foutre la "trousse" en te collant une déléguée en colère au cul, c'est qu'a priori ils ne comptaient pas s'attaquer réellement à l'handicapée. Sauf si ces types avaient eux aussi des problèmes avec Ran et souhaitaient les régler par la même occasion. Ils avaient loupé la première étape de leur plan, mais qui dit en premier lieu qu'ils ont vraiment un plan et n'ont pas agi par pure bêtise et ego mal placé ? Cela pouvait arriver.
Ha. Cette histoire te foutait la migraine à l'avance. Qu'on t'épargne, per favore.
C'était une chance que ta déléguée ait ses pieds droits dans ses bottes. Vous réglerez plus rapidement le souci, prière faite qu'il n'y ait pas de complications.
Tu hochas négativement de la tête.
- Non.
Tu n'as pas de club.
Pas le temps.
- Tu as une idée en tête ?
Toi, tu commençais à peine à processer toute l'histoire, mais comme c'était elles qui avaient reçu le message de menace, elle avait eu plus de temps pour retourner la situation sous tous ses angles. Tu préférais attendre son avis. Agir témérairement n'était pas dans tes habitudes.
It wasn't me, Dio ! ♬
Vous marchâtes un court un instant dans les couloirs. C'était prévisible, mais ce ne fut pas long de tomber sur la copie presque conforme de ta déléguée.
Tu avais déjà vu cette fille en fauteuil roulant. Elle détonait un peu de son environnement, il fallait dire.
Mais, non, tu ne lui avais jamais parlé.
Même si tu as plus une mémoire auditive, ta mémoire des visages n'en reste pas moins affûtée. Maintenant que les deux sœurs étaient mises côte à côte, tu pouvais voir que la ressemblance était en effet assez frappante.
Tu suivis silencieusement leur discussion tout aussi silencieuse, sans rien y comprendre. Tu n'avais eu ni la chance ni le temps d'apprendre le langage des signes. Pas comme si ça te servirait dans ton parcours d'astronaute. Tu attendis que ça passe.
Les clefs furent données, les jumelles se séparèrent.
...
Oui, tu comprenais plutôt bien.
Les hyènes s'attaquaient toujours au plus faible. Par économie de moyens et par sûreté. Souvent par lâcheté aussi.
Si ces types comptent vraiment s'en prendre à Mai pour vous atteindre toi et Ran... C'est que ce sont de vrais salopards. Mais en vérité... s'ils souhaitaient uniquement te foutre la "trousse" en te collant une déléguée en colère au cul, c'est qu'a priori ils ne comptaient pas s'attaquer réellement à l'handicapée. Sauf si ces types avaient eux aussi des problèmes avec Ran et souhaitaient les régler par la même occasion. Ils avaient loupé la première étape de leur plan, mais qui dit en premier lieu qu'ils ont vraiment un plan et n'ont pas agi par pure bêtise et ego mal placé ? Cela pouvait arriver.
Ha. Cette histoire te foutait la migraine à l'avance. Qu'on t'épargne, per favore.
C'était une chance que ta déléguée ait ses pieds droits dans ses bottes. Vous réglerez plus rapidement le souci, prière faite qu'il n'y ait pas de complications.
Tu hochas négativement de la tête.
- Non.
Tu n'as pas de club.
Pas le temps.
- Tu as une idée en tête ?
Toi, tu commençais à peine à processer toute l'histoire, mais comme c'était elles qui avaient reçu le message de menace, elle avait eu plus de temps pour retourner la situation sous tous ses angles. Tu préférais attendre son avis. Agir témérairement n'était pas dans tes habitudes.
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# Re: Non sono stato io, Dio! ✫ RanDim 6 Mar - 13:40
... Ca n'étonnait pas Ran plus que cela d'apprendre que son camarade n'avait pas de club. Il venait à peine d'arriver et en plus c'était un Gaijin, il y avait peu de chance qu'il sache réellement comment ça se passe ici. En soit, Ran comprenait son refus, surtout lorsqu'on voit comment certains clubs se comportaient envers les kohais. Et en tant que personne, elle n'aurait rien dit de plus. Malheureusement, elle n'est pas juste une personne. Elle se tourna donc vers lui, haussant légèrement un sourcil, soupirant un peu.
"Bon... en tant que déléguée de classe, je suis censée te pousser à rejoindre un club, ça pourrait vraiment t'aider à socialiser avec tes camarades de classes et ceux des années plus jeunes. Et ça te donne des crédits en plus pour certaines études futures..."
Elle fit un mouvement de main qui montrait clairement qu'elle ne faisait que réciter un discours. Mais au moins, c'était dit, même si on avait déjà dû le lui dire auparavant. C'est pas trop grave. Et surtout, ce n'était pas le sujet du moment. Y avait des petits cons qui essayaient de se faire plus gros que ce qu'ils sont vraiment. Ran envoya un rapide sms à la personne qui l'accompagnait en général pour le club qu'elle gérait. Elle aurait très probablement du retard. Une nouvelle idée germa dans son esprit. Elle retourna au sms qui avait lancé tout ce bordel et lui répondit un simple : "Je t'attends au portail." Elle se retourna vers Leo.
"Pour moi, c'est assez clair que t'es juste une victime dans l'histoire." Non, ce n'était pas clair, mais c'était le plus logique actuellement. "J'ai répondu à la provocation et j'aurais peut-être pas besoin de toi au final. Enfin, sauf si tu veux t'en mêler de base." Elle montre vite fait son téléphone. "Avec un peu de chance, les mecs voudront te voir te faire battre."
Non, elle ne voulait pas le frapper, évidemment. Mais si elle pouvait attirer les fautifs d'une manière ou d'une autre à se montrer d'eux-même plutôt que d'aller les chercher elle-même, vraiment, ça serait le pied. Et qui sait, si ce n'est vraiment pas Leo, peut-être que les mecs tenteront de le forcer à aller au lieu de "rendez-vous" et il pourra les mener à elle, d'une manière ou d'une autre.
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... Ca n'étonnait pas Ran plus que cela d'apprendre que son camarade n'avait pas de club. Il venait à peine d'arriver et en plus c'était un Gaijin, il y avait peu de chance qu'il sache réellement comment ça se passe ici. En soit, Ran comprenait son refus, surtout lorsqu'on voit comment certains clubs se comportaient envers les kohais. Et en tant que personne, elle n'aurait rien dit de plus. Malheureusement, elle n'est pas juste une personne. Elle se tourna donc vers lui, haussant légèrement un sourcil, soupirant un peu.
"Bon... en tant que déléguée de classe, je suis censée te pousser à rejoindre un club, ça pourrait vraiment t'aider à socialiser avec tes camarades de classes et ceux des années plus jeunes. Et ça te donne des crédits en plus pour certaines études futures..."
Elle fit un mouvement de main qui montrait clairement qu'elle ne faisait que réciter un discours. Mais au moins, c'était dit, même si on avait déjà dû le lui dire auparavant. C'est pas trop grave. Et surtout, ce n'était pas le sujet du moment. Y avait des petits cons qui essayaient de se faire plus gros que ce qu'ils sont vraiment. Ran envoya un rapide sms à la personne qui l'accompagnait en général pour le club qu'elle gérait. Elle aurait très probablement du retard. Une nouvelle idée germa dans son esprit. Elle retourna au sms qui avait lancé tout ce bordel et lui répondit un simple : "Je t'attends au portail." Elle se retourna vers Leo.
"Pour moi, c'est assez clair que t'es juste une victime dans l'histoire." Non, ce n'était pas clair, mais c'était le plus logique actuellement. "J'ai répondu à la provocation et j'aurais peut-être pas besoin de toi au final. Enfin, sauf si tu veux t'en mêler de base." Elle montre vite fait son téléphone. "Avec un peu de chance, les mecs voudront te voir te faire battre."
Non, elle ne voulait pas le frapper, évidemment. Mais si elle pouvait attirer les fautifs d'une manière ou d'une autre à se montrer d'eux-même plutôt que d'aller les chercher elle-même, vraiment, ça serait le pied. Et qui sait, si ce n'est vraiment pas Leo, peut-être que les mecs tenteront de le forcer à aller au lieu de "rendez-vous" et il pourra les mener à elle, d'une manière ou d'une autre.
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# Re: Non sono stato io, Dio! ✫ RanDim 11 Déc - 21:08
Oui, on te l'avait souvent dit. Mais tu n'avais vraiment pas le temps pour des activités sociales avec tes difficultés. Pas vraiment l'envie non plus. Les crédits étaient alléchants mais ça ne servait à rien si c'était au détriment de tes moyennes. Tu n'avais pas le droit à l'erreur.
Tu haussas très légèrement un sourcil. C'était bien la première fois que quelqu'un te mettait dans la case de victime.
Non, tu n'avais pas particulièrement envie de t'en mêler. Mais tu ne comprenais toujours pas pourquoi on avait cherché à te mêler à ça en premier lieu. Tu ne voulais pas que ces types s'amusent à envoyer des messages de menace à tout le lycée en les signant de tes nom et prénom. Si Ran n'arrivait pas à les coincer, ça vous ferait une belle jambe à tous les deux. Par calcul, les statistiques de régler le problème le plus rapidement était que vous collaboriez.
T'avais franchement envie de râler pour le coup. Comme si tu n'avais que ça à foutre.
Tu réfléchis. Un moment.
Tu regardas ta montre.
- Ok.
Te faire casser la gueule ne semblait pas te perturber plus que ça, surtout volontairement. Mais tu te dis que ce serait peut-être la stratégie la plus avisée pour qu'on te lâche la grappe. Après, soit l'animosité qu'on te portait serait décalée sur Ran, soit son statut serait assez respecté pour qu'au final vous ayez tous deux la paix. Dans tous les cas, se prendre quelques bleus valait le coup - si ça marchait. Tu la fixes.
- Tu veux faire ça quel jour, quelle heure ?
Des petits blagueurs répondraient 18h Gare du Nord. Mais à l'évidence Ran cernait plus amplement la situation donc tu savais qu'elle saurait comment caler cette stratégie mieux que toi. Et tu avais besoin de savoir l'horaire exact pour pouvoir adapter ton emploi du temps en conséquence.
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Oui, on te l'avait souvent dit. Mais tu n'avais vraiment pas le temps pour des activités sociales avec tes difficultés. Pas vraiment l'envie non plus. Les crédits étaient alléchants mais ça ne servait à rien si c'était au détriment de tes moyennes. Tu n'avais pas le droit à l'erreur.
Tu haussas très légèrement un sourcil. C'était bien la première fois que quelqu'un te mettait dans la case de victime.
Non, tu n'avais pas particulièrement envie de t'en mêler. Mais tu ne comprenais toujours pas pourquoi on avait cherché à te mêler à ça en premier lieu. Tu ne voulais pas que ces types s'amusent à envoyer des messages de menace à tout le lycée en les signant de tes nom et prénom. Si Ran n'arrivait pas à les coincer, ça vous ferait une belle jambe à tous les deux. Par calcul, les statistiques de régler le problème le plus rapidement était que vous collaboriez.
T'avais franchement envie de râler pour le coup. Comme si tu n'avais que ça à foutre.
Tu réfléchis. Un moment.
Tu regardas ta montre.
- Ok.
Te faire casser la gueule ne semblait pas te perturber plus que ça, surtout volontairement. Mais tu te dis que ce serait peut-être la stratégie la plus avisée pour qu'on te lâche la grappe. Après, soit l'animosité qu'on te portait serait décalée sur Ran, soit son statut serait assez respecté pour qu'au final vous ayez tous deux la paix. Dans tous les cas, se prendre quelques bleus valait le coup - si ça marchait. Tu la fixes.
- Tu veux faire ça quel jour, quelle heure ?
Des petits blagueurs répondraient 18h Gare du Nord. Mais à l'évidence Ran cernait plus amplement la situation donc tu savais qu'elle saurait comment caler cette stratégie mieux que toi. Et tu avais besoin de savoir l'horaire exact pour pouvoir adapter ton emploi du temps en conséquence.
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# Re: Non sono stato io, Dio! ✫ RanVen 30 Déc - 20:51
... Ran dû un peu s'empêcher de rire. C'était très rare de voir des gens qui acceptait de se laisser taper si cela signifiait de régler rapidement un problème. Elle appréciait ça. Malgré le chaos et le fait qu'ils ne se connaissait absolument pas, elle pensait pouvoir apprécier Leonardo dans d'autres circonstances. Jusqu'ici, il a été visiblement frustré de la situation et semblait vraiment juste que ça s'arrête... et probablement vouloir faire son truc. Peu importe ce que ce truc pouvait bien être. De plus, si on pouvait éviter qu'il se fasse vraiment frapper, ça serait encore plus cool. Surtout qu'elle s'était rendu compte que si elle montrait publiquement ce genre de comportement, elle risquait sa place de déléguée... mais est-ce que c'était quelque chose qui la gênerait vraiment ?
"Si possible aujourd'hui, après les clubs." Elle regarda autour d'eux. "Évidemment, je compte pas vraiment te frapper, ni même faire semblant. Ce que je pensais plutôt... C'est que tu observe à la fin de la journée les gens." Elle posa ses mains sur ses hanches en le fixant. "Voir qui se regroupe pour potentiellement regarder ce qu'il se passe, voir peut-être filmer. Et si tu reconnais quelqu'un de ceux qui t'ont agressé, ça serait encore mieux. Il me faudrait juste ton vrai numéro de téléphone. " Et elle tendit le sien pour qu'il puisse le noter. "Tu préfère quelle idée ?"
De toute manière, sauf si Mai réussissait soudainement à tracer le message, il y avait peu de chance qu'ils trouvent les petits rigolos immédiatement. Et vu à quel point elle avait l'air motivé à le faire, Ran devrait faire sa propre enquête de son côté. Ca a toujours été difficile de faire en sorte que sa jumelle s'intéresse et s'inquiète de la situation des autres. Leur mini conversation en était une preuve parmis trop d'autres. Selon elle, c'était une perte de temps que de s'occuper de ce soucis et de juste laisser passer, sous l'excuse de "toute manière, l'année prochaine on est plus là". Sauf que ce n'était pas ce que son rôle de délégué demandait, et elle le tiendrait jusqu'au dernier moment.
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... Ran dû un peu s'empêcher de rire. C'était très rare de voir des gens qui acceptait de se laisser taper si cela signifiait de régler rapidement un problème. Elle appréciait ça. Malgré le chaos et le fait qu'ils ne se connaissait absolument pas, elle pensait pouvoir apprécier Leonardo dans d'autres circonstances. Jusqu'ici, il a été visiblement frustré de la situation et semblait vraiment juste que ça s'arrête... et probablement vouloir faire son truc. Peu importe ce que ce truc pouvait bien être. De plus, si on pouvait éviter qu'il se fasse vraiment frapper, ça serait encore plus cool. Surtout qu'elle s'était rendu compte que si elle montrait publiquement ce genre de comportement, elle risquait sa place de déléguée... mais est-ce que c'était quelque chose qui la gênerait vraiment ?
"Si possible aujourd'hui, après les clubs." Elle regarda autour d'eux. "Évidemment, je compte pas vraiment te frapper, ni même faire semblant. Ce que je pensais plutôt... C'est que tu observe à la fin de la journée les gens." Elle posa ses mains sur ses hanches en le fixant. "Voir qui se regroupe pour potentiellement regarder ce qu'il se passe, voir peut-être filmer. Et si tu reconnais quelqu'un de ceux qui t'ont agressé, ça serait encore mieux. Il me faudrait juste ton vrai numéro de téléphone. " Et elle tendit le sien pour qu'il puisse le noter. "Tu préfère quelle idée ?"
De toute manière, sauf si Mai réussissait soudainement à tracer le message, il y avait peu de chance qu'ils trouvent les petits rigolos immédiatement. Et vu à quel point elle avait l'air motivé à le faire, Ran devrait faire sa propre enquête de son côté. Ca a toujours été difficile de faire en sorte que sa jumelle s'intéresse et s'inquiète de la situation des autres. Leur mini conversation en était une preuve parmis trop d'autres. Selon elle, c'était une perte de temps que de s'occuper de ce soucis et de juste laisser passer, sous l'excuse de "toute manière, l'année prochaine on est plus là". Sauf que ce n'était pas ce que son rôle de délégué demandait, et elle le tiendrait jusqu'au dernier moment.
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# Re: Non sono stato io, Dio! ✫ RanDim 1 Jan - 15:33
Hmm.
Tu réfléchis pendant que tu inscris ton numéro dans son téléphone, écrivant "Leonardo Ricci 3B" avec précision pour qu'elle puisse le retrouver sans trop de problème. Tu lui rends son appareil et la regardes un instant.
Non pas que l'idée de te faire taper dessus te plaise. Mais...
- ...Je ne suis pas sûr que ça suffise.
Il y a la possibilité que ce soient d'autres personnes que celles auxquelles vous pensez. Vous ne connaissez pas la psyché des instigateurs.
- Il faut un déclencheur pour qu'on arrive à les coincer.
Des regards sales ou malveillants, tu t'en prenais régulièrement. Même si un des types traînait dans le coin avec un regard de la sorte, ça ne prouvait pas que ce soient eux qui sont derrière ce bordel. En fait, une interrogation te vient, que tu exposes placidement :
- Est-ce que tu penses qu'ils soient bêtes au point de se faire cramer par toi ou moi en s'affichant publiquement ?
C'était une question sincère. Tu pensais que si tu étais une sale frappe, tu ne mettrais pas en place un conflit de la sorte pour qu'il te retombe dessus plus tard. Même quitte à filmer la scène d'humiliation, tu le ferais de manière discrète pour ensuite t'en vanter plus tard, mais de telle sorte à ce que les pistes soient assez brouillées pour qu'on ne puisse t'accuser toi précisément. Mais assez pour que la victime ait de forts doutes sur ses malfaiteurs et soit mise en condition d'infériorité mentalement, au quotidien.
C'était du moins comme ça au Brésil.
- Tu n'es pas obligée de me frapper si ça te dérange. Peut-être qu'une scène où tu me menaces de me mener chez le directeur pourrait attirer assez l'attention. Mais il faudrait une troisième personne dans la foule pour observer les visages.
D'où vous serez, vous ne pourrez pas tout voir sans paraître factices.
Tu regardes ta montre.
- Si ça nous permet de régler tout ça aujourd'hui, après les clubs ça me va.
En réalité, tu lui laissais la décision finale sur le plan à tenir. Tu avais laissé entendre que tu ferais ce qu'il faudrait pour que vous soyez tous deux débarrassés de ces conneries. C'était elle qui voyait, car après tout les choses ici n'étaient sans doute pas comme au Brésil. Et puis c'était sa jumelle qu'on avait menacée. Elle ne semblait pas trop inquiète de la véracité de la menace, mais tu préférais lui laisser prendre la décision qui était la mieux pour attraper les véritables coupables tout en protégeant sa famille. Elle avait elle-même dit être très protectrice envers elle.
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Hmm.
Tu réfléchis pendant que tu inscris ton numéro dans son téléphone, écrivant "Leonardo Ricci 3B" avec précision pour qu'elle puisse le retrouver sans trop de problème. Tu lui rends son appareil et la regardes un instant.
Non pas que l'idée de te faire taper dessus te plaise. Mais...
- ...Je ne suis pas sûr que ça suffise.
Il y a la possibilité que ce soient d'autres personnes que celles auxquelles vous pensez. Vous ne connaissez pas la psyché des instigateurs.
- Il faut un déclencheur pour qu'on arrive à les coincer.
Des regards sales ou malveillants, tu t'en prenais régulièrement. Même si un des types traînait dans le coin avec un regard de la sorte, ça ne prouvait pas que ce soient eux qui sont derrière ce bordel. En fait, une interrogation te vient, que tu exposes placidement :
- Est-ce que tu penses qu'ils soient bêtes au point de se faire cramer par toi ou moi en s'affichant publiquement ?
C'était une question sincère. Tu pensais que si tu étais une sale frappe, tu ne mettrais pas en place un conflit de la sorte pour qu'il te retombe dessus plus tard. Même quitte à filmer la scène d'humiliation, tu le ferais de manière discrète pour ensuite t'en vanter plus tard, mais de telle sorte à ce que les pistes soient assez brouillées pour qu'on ne puisse t'accuser toi précisément. Mais assez pour que la victime ait de forts doutes sur ses malfaiteurs et soit mise en condition d'infériorité mentalement, au quotidien.
C'était du moins comme ça au Brésil.
- Tu n'es pas obligée de me frapper si ça te dérange. Peut-être qu'une scène où tu me menaces de me mener chez le directeur pourrait attirer assez l'attention. Mais il faudrait une troisième personne dans la foule pour observer les visages.
D'où vous serez, vous ne pourrez pas tout voir sans paraître factices.
Tu regardes ta montre.
- Si ça nous permet de régler tout ça aujourd'hui, après les clubs ça me va.
En réalité, tu lui laissais la décision finale sur le plan à tenir. Tu avais laissé entendre que tu ferais ce qu'il faudrait pour que vous soyez tous deux débarrassés de ces conneries. C'était elle qui voyait, car après tout les choses ici n'étaient sans doute pas comme au Brésil. Et puis c'était sa jumelle qu'on avait menacée. Elle ne semblait pas trop inquiète de la véracité de la menace, mais tu préférais lui laisser prendre la décision qui était la mieux pour attraper les véritables coupables tout en protégeant sa famille. Elle avait elle-même dit être très protectrice envers elle.
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Date d'inscription : 29/07/2021
Localisation : À Namimori.
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# Re: Non sono stato io, Dio! ✫ RanLun 2 Jan - 21:10
... Ran écoutait tranquillement Leonardo, en hochant légèrement la tête. Ca faisait plaisir d'avoir à faire à quelqu'un qui avait un tant soit peu de réflexion, et ce qu'il disait pouvait être assez juste... Mais c'était le moment où on sentait les différences culturelles. Elle soupira légèrement. Il avait pas idée, hein ? Elle lui expliquerait tranquillement, en attendant elle réfléchissait à qui d'autre pourrait les aider. Elle pourrait probablement demander de l'aide à un des aînés de son club. Ouaip, elle avait quelqu'un en tête. Parce qu'habituellement, elle aurait demandé à Mai. Sauf que... elle était déjà partit. Donc, fallait se tourner vers quelqu'un d'autre.
"Je sais à qui demander, ça devrait le faire. On se revoit tout à l'heure du coup."
Ran reprit son téléphone pour regarder le numéro et le comparer vite fait à celui qui avait envoyé son message. Effectivement, ce n'était pas du tout le même. C'était une bonne chose. Et maintenant qu'elle avait un peu discuté avec lui, elle doutait fort qu'il serait du genre à prendre un téléphone jetable juste pour une mauvaise prank. Elle replaça donc tranquillement son téléphone dans son sac et se tourna vers Leonardo.
"Une dernière chose, Ricci-san." Elle prit une seconde pour être sûre du ton prendre pour lui expliquer. "La réputation est très importante ici. Donc c'est pas grave si tu montre publiquement que tu déteste quelqu'un avec une réputation inférieure. Au contraire." Elle soupira à nouveau. "Donc oui. Il y a des chances qu'ils se montrent si ils sont de ce lycée."
Ce qu'elle venait de dire était horrible, mais elle avait toujours été aux premiers rangs pour le voir et le comprendre. Autant personnellement qu'en tant que témoin. Ca avait été très dur pour elle de devenir la déléguée de classe en première année, mais après avoir prouvé sa valeur durant celle-ci, les deux suivantes ont été très facile. Ca lui avait demandé de faire beaucoup, sans compter le soutien de Rihan qui n'était pas négligeable. Malgré tout ceci, l'harcèlement de sa jumelle s'était à peine allégé en évitant que Ran soit présente pour le voir.
Maintenant qu'il avait été légèrement prévenu sur la façon dont les gens agissaient ici, Ran le laissa partir. De toute manière, elle avait aussi son propre club à gérer, et c'était ce qu'elle avait fait. C'était toujours un moment très tranquille, vu qu'il y avait interdiction de parler à voix haute pour les élèves dès la deuxième année. C'était donc devenu le repère préféré des élèves calmes qui n'avaient pas forcément besoin de soutien dans une autre matière de base. Lorsqu'elle est arrivée dans la salle, elle s'est dirigée tout de suite vers Rei. Elle avait été là dès le début du club, très douce et qui avait de beaux projets pour le futur. Elle était exactement le type de personne à qui elle pouvait dire la vérité sur la situation et qui aiderait sans soucis.
Les quelques heures du club passèrent très rapidement et sans trop de soucis. Ran envoya un petit message à Leonardo pour le prévenir, si jamais lui aussi ne voyait pas le temps passer, rangea tranquillement la salle avec sa camarade et se dirigea vers la sortie du lycée. Rei était restée en arrière pour observer les jeunes gens, et Ran attendait pour "engueuler" Leonardo. Bon. C'était partit pour sortir tout son skill en théâtre. C'est à dire pas beaucoup. Hmmm...
KoalaVolant
... Ran écoutait tranquillement Leonardo, en hochant légèrement la tête. Ca faisait plaisir d'avoir à faire à quelqu'un qui avait un tant soit peu de réflexion, et ce qu'il disait pouvait être assez juste... Mais c'était le moment où on sentait les différences culturelles. Elle soupira légèrement. Il avait pas idée, hein ? Elle lui expliquerait tranquillement, en attendant elle réfléchissait à qui d'autre pourrait les aider. Elle pourrait probablement demander de l'aide à un des aînés de son club. Ouaip, elle avait quelqu'un en tête. Parce qu'habituellement, elle aurait demandé à Mai. Sauf que... elle était déjà partit. Donc, fallait se tourner vers quelqu'un d'autre.
"Je sais à qui demander, ça devrait le faire. On se revoit tout à l'heure du coup."
Ran reprit son téléphone pour regarder le numéro et le comparer vite fait à celui qui avait envoyé son message. Effectivement, ce n'était pas du tout le même. C'était une bonne chose. Et maintenant qu'elle avait un peu discuté avec lui, elle doutait fort qu'il serait du genre à prendre un téléphone jetable juste pour une mauvaise prank. Elle replaça donc tranquillement son téléphone dans son sac et se tourna vers Leonardo.
"Une dernière chose, Ricci-san." Elle prit une seconde pour être sûre du ton prendre pour lui expliquer. "La réputation est très importante ici. Donc c'est pas grave si tu montre publiquement que tu déteste quelqu'un avec une réputation inférieure. Au contraire." Elle soupira à nouveau. "Donc oui. Il y a des chances qu'ils se montrent si ils sont de ce lycée."
Ce qu'elle venait de dire était horrible, mais elle avait toujours été aux premiers rangs pour le voir et le comprendre. Autant personnellement qu'en tant que témoin. Ca avait été très dur pour elle de devenir la déléguée de classe en première année, mais après avoir prouvé sa valeur durant celle-ci, les deux suivantes ont été très facile. Ca lui avait demandé de faire beaucoup, sans compter le soutien de Rihan qui n'était pas négligeable. Malgré tout ceci, l'harcèlement de sa jumelle s'était à peine allégé en évitant que Ran soit présente pour le voir.
Maintenant qu'il avait été légèrement prévenu sur la façon dont les gens agissaient ici, Ran le laissa partir. De toute manière, elle avait aussi son propre club à gérer, et c'était ce qu'elle avait fait. C'était toujours un moment très tranquille, vu qu'il y avait interdiction de parler à voix haute pour les élèves dès la deuxième année. C'était donc devenu le repère préféré des élèves calmes qui n'avaient pas forcément besoin de soutien dans une autre matière de base. Lorsqu'elle est arrivée dans la salle, elle s'est dirigée tout de suite vers Rei. Elle avait été là dès le début du club, très douce et qui avait de beaux projets pour le futur. Elle était exactement le type de personne à qui elle pouvait dire la vérité sur la situation et qui aiderait sans soucis.
Les quelques heures du club passèrent très rapidement et sans trop de soucis. Ran envoya un petit message à Leonardo pour le prévenir, si jamais lui aussi ne voyait pas le temps passer, rangea tranquillement la salle avec sa camarade et se dirigea vers la sortie du lycée. Rei était restée en arrière pour observer les jeunes gens, et Ran attendait pour "engueuler" Leonardo. Bon. C'était partit pour sortir tout son skill en théâtre. C'est à dire pas beaucoup. Hmmm...
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# Re: Non sono stato io, Dio! ✫ RanMer 4 Jan - 9:34
D'accordo... Tu penches légèrement la tête en réfléchissant à ce qu'elle venait de te dire.
Chaque pays a ses propres manières d'écraser les autres en gros. Ici, c'était à la fois plus affiché et plus superficiel. Ça n'en restait pas moins vicieux.
Il y en a qui ne savent vraiment pas comment remplir leurs vies.
Tu réfléchis.
Peut-être que tu allais juste faire quelques pompes au lieu d'aller sur le terrain de course, puis te poser sur tes exercices. Tu voulais avoir un minimum d'énergie pour analyser ce qui s'apprêtait à suivre. Enfin, tu allas remplir ta bouteille d'eau. Tu fis trente minutes d'exercice physique avant de sortir tes cours de philosophie et de mathématiques. Tu commençais toujours par le plus galère pour terminer sur le tapis roulant des chiffres.
Tu te posas dans la salle d'études, seul.
En soi, les philosophies étaient très similaires aux mathématiques dans leur fonctionnement. Non, le plus galère pour toi, c'était toujours la lecture. Cela te demandait un véritable effort mental de rattacher chaque forme à des mots, puis les mots à du sens. Alors tu préparais toujours à l'avance les cours pour ne pas te retrouver largué en classe. Ce n'est pas parce que tu avais du temps aménagé pour les contrôles que ça te donnait des excuses pour te laisser aller, loin de là.
Ton téléphone brille, affichant son fond d'écran stellaire. Un message de Ran.
C'est l'heure. Tu t'étiras sur ta chaise et rangeas tes affaires. Enfin, tu te dirigeas vers la sortie. La lueur du soleil qui s'apprête à devenir crépusculaire frappe tes yeux qui étaient restés exposés à de la lumière artificielle pendant qu'ils s'étaient concentrés intensément sur tes pages de cours.
Tu marches calmement, partant du principe que Ran était déjà postée non loin et qu'elle t'accosterait bientôt.
It wasn't me, Dio ! ♬
D'accordo... Tu penches légèrement la tête en réfléchissant à ce qu'elle venait de te dire.
Chaque pays a ses propres manières d'écraser les autres en gros. Ici, c'était à la fois plus affiché et plus superficiel. Ça n'en restait pas moins vicieux.
Il y en a qui ne savent vraiment pas comment remplir leurs vies.
Tu réfléchis.
Peut-être que tu allais juste faire quelques pompes au lieu d'aller sur le terrain de course, puis te poser sur tes exercices. Tu voulais avoir un minimum d'énergie pour analyser ce qui s'apprêtait à suivre. Enfin, tu allas remplir ta bouteille d'eau. Tu fis trente minutes d'exercice physique avant de sortir tes cours de philosophie et de mathématiques. Tu commençais toujours par le plus galère pour terminer sur le tapis roulant des chiffres.
Tu te posas dans la salle d'études, seul.
En soi, les philosophies étaient très similaires aux mathématiques dans leur fonctionnement. Non, le plus galère pour toi, c'était toujours la lecture. Cela te demandait un véritable effort mental de rattacher chaque forme à des mots, puis les mots à du sens. Alors tu préparais toujours à l'avance les cours pour ne pas te retrouver largué en classe. Ce n'est pas parce que tu avais du temps aménagé pour les contrôles que ça te donnait des excuses pour te laisser aller, loin de là.
Ton téléphone brille, affichant son fond d'écran stellaire. Un message de Ran.
C'est l'heure. Tu t'étiras sur ta chaise et rangeas tes affaires. Enfin, tu te dirigeas vers la sortie. La lueur du soleil qui s'apprête à devenir crépusculaire frappe tes yeux qui étaient restés exposés à de la lumière artificielle pendant qu'ils s'étaient concentrés intensément sur tes pages de cours.
Tu marches calmement, partant du principe que Ran était déjà postée non loin et qu'elle t'accosterait bientôt.
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