# Mi scusi ? ✫ libreLun 9 Aoû - 16:21
Tu fais la queue, tu as faim. L'arrière de tes yeux te semble douloureux : tu as mal dormi. Les moustiques y sont pour beaucoup, mais le contrôle du jour y était pour encore plus. Tu penses t'en être sorti, mais ça ne te suffit pas. Tu veux réussir, ou rien n'avoir. T'es un peu une Antigone au masculin - tu la vaux bien.
À l'heure de sortie des cours, la supérette était bondée comme jamais. Il n'y avait rien dans le frigo à la maison, tu l'avais vérifié. Ton père et ta mère rentraient respectivement à des heures indues, bouffés par leurs boulots. Il fallait croire que vous ne connaissiez que ça, tous les trois. Les sacs au bout de tes bras sont remplis à craquer, comme ta tête qui crépitait désagréablement. Tu retiens un claquement de langue quand une mamie double toute la longue file avec son cadis qui faisait au moins le triple de tes courses.
Tu es fatigué. Tu n'avais qu'une pensée : finir ça, te faire un sandwich à la maison, puis aller à la piscine faire tes exercices habituels. Rentrer, faire le travail pour le lendemain. Enfin, te coucher et dormir. Tu plaçais de bons espoirs dans le spray anti-moustiques que tu venais d'acheter ; peut-être récupérerais-tu les heures de sommeil volées.
Les articles défilent, c'est enfin ton tour.
- Bonjour. , te fait le cassier, et tu lui réponds par un grognement.
Malgré lui, il se recroqueville un peu sous ton regard, il l'évite même.
Tu attends patiemment que le contenu de tes sacs se fasse scanner - au point où tu en es, tu n'allais pas demander comment cela se fait qu'il soit le seul caissier à son poste en pleine heure de pointe. Tu prépares ta carte, qui ne tarde pas de se faire aspirer quelques dollars ou yens.
Tu t'éloignes avec tes sacs en vérifiant le ticket de caisse, par habitude. Tu oublies de dire au revoir au caissier - pas comme si ça changerait grand-chose à vos vies. Il semblait même soulagé de te voir partir.
Le compte est bon, tu peux filer.
Ta routine quotidienne n'attend que toi, semblerait-il.
Pardon ?
Tu fais la queue, tu as faim. L'arrière de tes yeux te semble douloureux : tu as mal dormi. Les moustiques y sont pour beaucoup, mais le contrôle du jour y était pour encore plus. Tu penses t'en être sorti, mais ça ne te suffit pas. Tu veux réussir, ou rien n'avoir. T'es un peu une Antigone au masculin - tu la vaux bien.
À l'heure de sortie des cours, la supérette était bondée comme jamais. Il n'y avait rien dans le frigo à la maison, tu l'avais vérifié. Ton père et ta mère rentraient respectivement à des heures indues, bouffés par leurs boulots. Il fallait croire que vous ne connaissiez que ça, tous les trois. Les sacs au bout de tes bras sont remplis à craquer, comme ta tête qui crépitait désagréablement. Tu retiens un claquement de langue quand une mamie double toute la longue file avec son cadis qui faisait au moins le triple de tes courses.
Tu es fatigué. Tu n'avais qu'une pensée : finir ça, te faire un sandwich à la maison, puis aller à la piscine faire tes exercices habituels. Rentrer, faire le travail pour le lendemain. Enfin, te coucher et dormir. Tu plaçais de bons espoirs dans le spray anti-moustiques que tu venais d'acheter ; peut-être récupérerais-tu les heures de sommeil volées.
Les articles défilent, c'est enfin ton tour.
- Bonjour. , te fait le cassier, et tu lui réponds par un grognement.
Malgré lui, il se recroqueville un peu sous ton regard, il l'évite même.
Tu attends patiemment que le contenu de tes sacs se fasse scanner - au point où tu en es, tu n'allais pas demander comment cela se fait qu'il soit le seul caissier à son poste en pleine heure de pointe. Tu prépares ta carte, qui ne tarde pas de se faire aspirer quelques dollars ou yens.
Tu t'éloignes avec tes sacs en vérifiant le ticket de caisse, par habitude. Tu oublies de dire au revoir au caissier - pas comme si ça changerait grand-chose à vos vies. Il semblait même soulagé de te voir partir.
Le compte est bon, tu peux filer.
Ta routine quotidienne n'attend que toi, semblerait-il.
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# Re: Mi scusi ? ✫ libreMer 1 Sep - 1:24Mi scusi Le vent frais du matin, enfin si on peut appeler cela un matin. La gueule de bois, un arrière goût acide avec une pointe acre. Brossage de dents rapides, un coup d'oeil à la ronde dans l'appartement. Ou est l'air frais? Certainement pas dans ce trois pièces de quelques mètres carrés qu'il faut payer. Le loyer, en retard, aïch. Un soupire m'échappe, j'ouvre la fenêtre et la porte d'entrée. Le couloir ne sent guère mieux que mes fringues... Une douche s'impose, tout reste pourtant ouvert. Lucian, camarade de classe, et Nagïsa, son frère cadet, dorment l'un à moitié sur l'autre dans mon clip-clap. Ridicule, ils sont pourtant mignons. Mon crâne résonne, un coup d'oeil à mon téléphone. Ecran noir, je le mets charger, autant dire que Rihan va gronder s'il avait besoin de moi. J'attrapas mon portable, il continue de compiler le programme qu'on a tapé à trois. Des génies, coincés dans un projet idiot, avec pour unique but, réussir l'impossible, ce n'était pas si mal. Merde, je ne me souviens pas de la veille. A en juger par le nombre de canettes vides et l'odeur de mes sanitaires, on a un peu trop fait la fête. Pourquoi?
Œufs cassés, je n'ai pas mémoriser l'heure. De toute évidence, tard, le soleil commençait à décliner à l'horizon. J'entends quelques marmonner, pester, courir dans la salle de bain et... vomir. Super, lequel des deux était-ce? Une mine affreuse arrive vers moi. Lucian, trois pieds sous terre, une haleine pire que la mienne, regarde mon œuf cuire dans ma poile. "Même pas en rêve!" Il ne proteste pas, sa voix n'est qu'un grondement maladif. Je soupire, non seulement on a fait les cons, outre que je ne parvenais pas à me souvenir de les avoirs laissé entrer, voilà que le grand-frère est malade. Je peste, il fronce les sourcils avant de boire un verre d'eau. Plus pénible que la gueule de bois, il grimace en pensant à recracher dans l'évier avant de se résiner qu'avaler du froid était une plus sage décision. Je le surveille, d'un oeil, seulement d'un puisque l'autre s'assurait que je ne renverse point le sel partout. Raté, bien sûr, les grains roules et crépites sous les flammes.
"On a fêté quoi hier?" Lu me regarde comme il aurait dévisager un alien. On est pas sortit de l'auberge. Je coupe le gaz et mange mon repas, sans trouver de pain, ni même du lait d'avoine. Ce produit est divin, je ne jure que par lui depuis trois jours. Mon régime apprécie, mon entraînement physique n'est pas aussi satisfait de mon penchant pour l'alcool. "Rentrez chez vous." Crachais-je avec tout la douceur d'un bulldozer, voir même d'un tank. Les frangins me répondent même pas alors que je sors de chez moi. Pieds nues, veste en jeans sur les épaules, les cheveux mouillés et la tenue ultra courte d'un mini-short et un crope-top. J'entends siffler au loin, je m'en moque, jusqu'à ce que le vieux voisin protesta de ma tenue outrageuse. Je souris et ouvre ma veste, il peste, mais avec le sourire. Mes mains cherchent mon portefeuille, introuvable, mais je dégote deux billets. Plus qu'assez pour acheter de quoi remplir mon frigos, au détriment du but premier de cet argent. Dans la vie, il faut faire des concessions. Manger avant de bricoler, avant le sexe aussi, et même avant la recherche, mais certainement pas avant les potes! "Bordel, on a foutu quoi hier?" Je me repassais les lignes de codes qui allaient trop vite pour que je déchiffre tout. Il était question d'une machine pour tester je ne sais quoi. De toute évidence, quelque chose de nouveau, probablement pas au point, mais ce n'était qu'avec des essais qu'on trouvera.
En marchand, dans la rue, je jetais un coup d'oeil en allant vers la petite supérette. Tout est petit dans ce pays, comparé aux States. Dure de ne pas avoir un manque quand je pensais à mon chez moi, le grade ciel, les rues, les jeunes et les associations. Mon père me manquait aussi. Son sourire, cette attitude toujours assurée, même alors que je venais de lui expliquer qu'un flic m'avait tiré dessus, enfin pas sur moi, mais sur le jeune que je venais d'attraper entrain de dealer. Un des gosses de l'association que j'avais mise en place, pas seule, mais c'était mon nom qui avait eu en premier lieu sur les papiers. Cela avait du changer, surement à l'instant même où on m'avait coffré. Merde, je pouvais pas me plaindre de mon sort.
Marche arrière, mon talon se posa sur un truc pointu, douloureux, tranchant, je sautais sur le côté en levant ma pate blessée. "Fu!" Mon épaule percuta un type, dans le mouvement, je ne pouvais même pas finir ma phrase, la chut était garantie, quoi que?
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Œufs cassés, je n'ai pas mémoriser l'heure. De toute évidence, tard, le soleil commençait à décliner à l'horizon. J'entends quelques marmonner, pester, courir dans la salle de bain et... vomir. Super, lequel des deux était-ce? Une mine affreuse arrive vers moi. Lucian, trois pieds sous terre, une haleine pire que la mienne, regarde mon œuf cuire dans ma poile. "Même pas en rêve!" Il ne proteste pas, sa voix n'est qu'un grondement maladif. Je soupire, non seulement on a fait les cons, outre que je ne parvenais pas à me souvenir de les avoirs laissé entrer, voilà que le grand-frère est malade. Je peste, il fronce les sourcils avant de boire un verre d'eau. Plus pénible que la gueule de bois, il grimace en pensant à recracher dans l'évier avant de se résiner qu'avaler du froid était une plus sage décision. Je le surveille, d'un oeil, seulement d'un puisque l'autre s'assurait que je ne renverse point le sel partout. Raté, bien sûr, les grains roules et crépites sous les flammes.
"On a fêté quoi hier?" Lu me regarde comme il aurait dévisager un alien. On est pas sortit de l'auberge. Je coupe le gaz et mange mon repas, sans trouver de pain, ni même du lait d'avoine. Ce produit est divin, je ne jure que par lui depuis trois jours. Mon régime apprécie, mon entraînement physique n'est pas aussi satisfait de mon penchant pour l'alcool. "Rentrez chez vous." Crachais-je avec tout la douceur d'un bulldozer, voir même d'un tank. Les frangins me répondent même pas alors que je sors de chez moi. Pieds nues, veste en jeans sur les épaules, les cheveux mouillés et la tenue ultra courte d'un mini-short et un crope-top. J'entends siffler au loin, je m'en moque, jusqu'à ce que le vieux voisin protesta de ma tenue outrageuse. Je souris et ouvre ma veste, il peste, mais avec le sourire. Mes mains cherchent mon portefeuille, introuvable, mais je dégote deux billets. Plus qu'assez pour acheter de quoi remplir mon frigos, au détriment du but premier de cet argent. Dans la vie, il faut faire des concessions. Manger avant de bricoler, avant le sexe aussi, et même avant la recherche, mais certainement pas avant les potes! "Bordel, on a foutu quoi hier?" Je me repassais les lignes de codes qui allaient trop vite pour que je déchiffre tout. Il était question d'une machine pour tester je ne sais quoi. De toute évidence, quelque chose de nouveau, probablement pas au point, mais ce n'était qu'avec des essais qu'on trouvera.
En marchand, dans la rue, je jetais un coup d'oeil en allant vers la petite supérette. Tout est petit dans ce pays, comparé aux States. Dure de ne pas avoir un manque quand je pensais à mon chez moi, le grade ciel, les rues, les jeunes et les associations. Mon père me manquait aussi. Son sourire, cette attitude toujours assurée, même alors que je venais de lui expliquer qu'un flic m'avait tiré dessus, enfin pas sur moi, mais sur le jeune que je venais d'attraper entrain de dealer. Un des gosses de l'association que j'avais mise en place, pas seule, mais c'était mon nom qui avait eu en premier lieu sur les papiers. Cela avait du changer, surement à l'instant même où on m'avait coffré. Merde, je pouvais pas me plaindre de mon sort.
Marche arrière, mon talon se posa sur un truc pointu, douloureux, tranchant, je sautais sur le côté en levant ma pate blessée. "Fu!" Mon épaule percuta un type, dans le mouvement, je ne pouvais même pas finir ma phrase, la chut était garantie, quoi que?
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# Re: Mi scusi ? ✫ libreSam 23 Oct - 23:34
Au moment où tu relevais la tête, quelqu'un te percuta dans une perte de déséquilibre inattendue. Tu faillis lâcher ton sac mais parvins à le garder en main, de même que ton équilibre. Ton autre main attrapa l'avant-bras de la personne qui t'étais rentrée dedans. Cela arrêta vaguement sa chute. Si tu n'étais pas aussi plongé dans tes pensées, tu l'aurais stoppée plus facilement... et plus efficacement. Mais tu avais au moins eu ce réflexe-là. Avec un peu de chance, elle n'aurait qu'un seul genou d'éraflé.
- ...
Tant qu'elle ne s'était pas relevée, tu gardas son membre entre tes doigts sans un mot, les sourcils à peine froncés. Ta poigne était forte mais pas étrangleuse. Tu la relâchas quand elle reprit pied de façon à peu près stable et l'ausculta mornement. Morne, c'était vraiment le mot pour décrire ton regard. Tu étais tellement fatigué par cette journée qu'il faudrait vraiment un gros truc pour t'arracher une expression un peu moins figée.
Tu notas le pied en sang de la jeune femme.
Tu t'exprimas dans un japonais un peu maladroit et un peu atonal.
- Il faut désinfecter.
Tu glissas ton regard fatigué vers le supermarché et sa queue immense à l'intérieur.
...
Tu soupiras.
- Bougez pas.
Tu entras de nouveau.
Le caissier recroquevilla instinctivement la tête en te voyant s'approcher de lui. Il se mit à suer très fort à l'idée de s'être gourré sur le scan de tes achats, ses yeux s'écarquillèrent légèrement d'appréhension. Fallait dire que ton regard de merde n'aidait pas vraiment. Tu t'arrêtas à moins d'un mètre de lui avec pour seule séparation le tapis de caisse.
Tu énonças calmement les faits - ou les grognas.
- Quelqu'un est blessé dehors. J'ai besoin de désinfectant rapidement.
Le caissier fit un petit sourire stressé en se demandant s'il pouvait se permettre d'être soulagé ou non en entendant ça.
- B-b, bien sûr... Vous pouvez passer en priorité... B... besoin d'appeler les urgences ?
- Non.
Tu disparus et reparus avec le désinfectant et des bandages, payas - de nouveau - puis ressortis.
Tu t'arrêtas devant la blessée. Tu lui tendis sans un mot les outils de premiers soins.
Pardon ?
Au moment où tu relevais la tête, quelqu'un te percuta dans une perte de déséquilibre inattendue. Tu faillis lâcher ton sac mais parvins à le garder en main, de même que ton équilibre. Ton autre main attrapa l'avant-bras de la personne qui t'étais rentrée dedans. Cela arrêta vaguement sa chute. Si tu n'étais pas aussi plongé dans tes pensées, tu l'aurais stoppée plus facilement... et plus efficacement. Mais tu avais au moins eu ce réflexe-là. Avec un peu de chance, elle n'aurait qu'un seul genou d'éraflé.
- ...
Tant qu'elle ne s'était pas relevée, tu gardas son membre entre tes doigts sans un mot, les sourcils à peine froncés. Ta poigne était forte mais pas étrangleuse. Tu la relâchas quand elle reprit pied de façon à peu près stable et l'ausculta mornement. Morne, c'était vraiment le mot pour décrire ton regard. Tu étais tellement fatigué par cette journée qu'il faudrait vraiment un gros truc pour t'arracher une expression un peu moins figée.
Tu notas le pied en sang de la jeune femme.
Tu t'exprimas dans un japonais un peu maladroit et un peu atonal.
- Il faut désinfecter.
Tu glissas ton regard fatigué vers le supermarché et sa queue immense à l'intérieur.
...
Tu soupiras.
- Bougez pas.
Tu entras de nouveau.
Le caissier recroquevilla instinctivement la tête en te voyant s'approcher de lui. Il se mit à suer très fort à l'idée de s'être gourré sur le scan de tes achats, ses yeux s'écarquillèrent légèrement d'appréhension. Fallait dire que ton regard de merde n'aidait pas vraiment. Tu t'arrêtas à moins d'un mètre de lui avec pour seule séparation le tapis de caisse.
Tu énonças calmement les faits - ou les grognas.
- Quelqu'un est blessé dehors. J'ai besoin de désinfectant rapidement.
Le caissier fit un petit sourire stressé en se demandant s'il pouvait se permettre d'être soulagé ou non en entendant ça.
- B-b, bien sûr... Vous pouvez passer en priorité... B... besoin d'appeler les urgences ?
- Non.
Tu disparus et reparus avec le désinfectant et des bandages, payas - de nouveau - puis ressortis.
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# Re: Mi scusi ? ✫ libreMar 26 Oct - 21:17Mi scusi Perdue dans les lignes de code, mon cerveau ne calcula pas le verre au sol. Mon pied bien, la douleur fut immédiat. Je retiens mon souffle, levais le pied avant d'avoir posé l'autre, drôle de dance, et perdait l'équilibre. Un beau Fuck allait m'échapper, prémisse de la douleur à venir de mon plaquage avec le sol. Qui gagnerait? Ne pariez pas sur moi! Heureusement, quelqu'un me retient, c'était un grand classique, attraper la demoiselle en détresse avant la chute. Le truc immanquable pour rencontrer un beau gosse. Un coup d'oeil, jackpot! Rihan allait avoir du soucis à se faire quand à ma fidélité, à force de rencontrer de beaux étrangers à chaque coins de rue.
Au moins, je fus posée avec douceur, grâce à l'intervention, sur les fesses. Un soulagement féroce me fit soupirer et poser ma main libre sur mon torse. Soit, ma chance brillait monstrueusement en cet instant, je remerciais le ciel de ne pas avoir fini avec le sac de courses dans les dents. "Merci!" Souriais-je chaleureusement avant de profiter qu'il me tenait toujours pour me redresser, en évitant de poser la patte blessée au sol. Etrangement, je me souviens avoir entendu le son du verre qui se brise, tout juste la veille. "Karma! Je parie que c'est ma bouteille!" Il était peu probable que ce soit le vieux à deux maisons d'ici qui ait lancé sa bouteille en verre vide dans la rue. C'était plus mon truc quand j'étais bien beurrée: ça et sauter sur les inconnus en quête d'amour intense pour quelques longues minutes. Pas de doute on avait du faire une de ces fêtes inoubliables, que j'avais oublié en buvant trop!
Le type, plutôt sexy, aux regard sévère, rebelle même, parla maladroitement en japonais. "Oui, vous avez raison." Répondais-je en anglais, pure enfant du pays des fous. Il faut bien l'avouer, rien ne va correctement en Amérique. Laisser parler les fusils, les gangs dirigent tout et des gosses deal dans les rues! Sans oublier que ma mère ignorait qui était mon père, puisqu'elle tapinait pour ses doses. Le menu du monde des USA ne manquait en rien de charme...
Le mystérieux sauveur de chute, m'articula de ne pas bouger, avant de retourner à la supérette. Ma destination initiale, je clopinais sur un pied, avec l'art qu'il en fallait pour avoir porté des mois plutôt un plâtre sur la patte porte malheur. Je l'observais aller directement à la caisse, le vendeur paniqua un peu vite, normal vu la ville. J'eus un petit sourire en m'appuyant contre la vitre pour faire signe de la main, tout sourire à mon cher ami le vendeur. Son visage passa du blanc paniqué au rouge colère et agacement. "Mais j'ai foutu quoi hier?" Epineuse question, j'allais probablement pouvoir avoir un témoin à interroger sur mon état d'ébriété.
Le retour du silencieux sauveur. Il me tend le désinfectant et le bandage. Je souris avant d'habilement me glisser au sol pour admirer l'étendue de ma blessure. "Waaaa je me suis pas raté." M'exclamais-je en anglais, supposant qu'il devait peut-être mieux le comprendre que le japonais. "Merci, je peux t'en demander de trop? Enfin si le sang te fait pas peur, c'est juste que j'oserai jamais retirer ce truc de mon pied." Expliquais-je en réalisant que la douleur commençait vraiment à poser un sourcil. Mais merde! Comment j'avais encore fait mon compte pour me blesser? Dire que j'avais juré de ne pas retourné à l'hôpital pour ma pomme! Le morceau n'était peut-être pas très gros, du moins dehors, et j'exagérais, certainement, le niveau de douleur, mais le sang ne sortait pas de partout comme dans les films gore, c'était déjà ça. Je débouchonnais le désinfectant et tirait un mouchoir de ma poche de veste pour analyser l'étendue du problème. Moyen, j'avais vu pire, j'avais soigné pire niveau blessure avec du verre, mais pas sur moi-même.
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Au moins, je fus posée avec douceur, grâce à l'intervention, sur les fesses. Un soulagement féroce me fit soupirer et poser ma main libre sur mon torse. Soit, ma chance brillait monstrueusement en cet instant, je remerciais le ciel de ne pas avoir fini avec le sac de courses dans les dents. "Merci!" Souriais-je chaleureusement avant de profiter qu'il me tenait toujours pour me redresser, en évitant de poser la patte blessée au sol. Etrangement, je me souviens avoir entendu le son du verre qui se brise, tout juste la veille. "Karma! Je parie que c'est ma bouteille!" Il était peu probable que ce soit le vieux à deux maisons d'ici qui ait lancé sa bouteille en verre vide dans la rue. C'était plus mon truc quand j'étais bien beurrée: ça et sauter sur les inconnus en quête d'amour intense pour quelques longues minutes. Pas de doute on avait du faire une de ces fêtes inoubliables, que j'avais oublié en buvant trop!
Le type, plutôt sexy, aux regard sévère, rebelle même, parla maladroitement en japonais. "Oui, vous avez raison." Répondais-je en anglais, pure enfant du pays des fous. Il faut bien l'avouer, rien ne va correctement en Amérique. Laisser parler les fusils, les gangs dirigent tout et des gosses deal dans les rues! Sans oublier que ma mère ignorait qui était mon père, puisqu'elle tapinait pour ses doses. Le menu du monde des USA ne manquait en rien de charme...
Le mystérieux sauveur de chute, m'articula de ne pas bouger, avant de retourner à la supérette. Ma destination initiale, je clopinais sur un pied, avec l'art qu'il en fallait pour avoir porté des mois plutôt un plâtre sur la patte porte malheur. Je l'observais aller directement à la caisse, le vendeur paniqua un peu vite, normal vu la ville. J'eus un petit sourire en m'appuyant contre la vitre pour faire signe de la main, tout sourire à mon cher ami le vendeur. Son visage passa du blanc paniqué au rouge colère et agacement. "Mais j'ai foutu quoi hier?" Epineuse question, j'allais probablement pouvoir avoir un témoin à interroger sur mon état d'ébriété.
Le retour du silencieux sauveur. Il me tend le désinfectant et le bandage. Je souris avant d'habilement me glisser au sol pour admirer l'étendue de ma blessure. "Waaaa je me suis pas raté." M'exclamais-je en anglais, supposant qu'il devait peut-être mieux le comprendre que le japonais. "Merci, je peux t'en demander de trop? Enfin si le sang te fait pas peur, c'est juste que j'oserai jamais retirer ce truc de mon pied." Expliquais-je en réalisant que la douleur commençait vraiment à poser un sourcil. Mais merde! Comment j'avais encore fait mon compte pour me blesser? Dire que j'avais juré de ne pas retourné à l'hôpital pour ma pomme! Le morceau n'était peut-être pas très gros, du moins dehors, et j'exagérais, certainement, le niveau de douleur, mais le sang ne sortait pas de partout comme dans les films gore, c'était déjà ça. Je débouchonnais le désinfectant et tirait un mouchoir de ma poche de veste pour analyser l'étendue du problème. Moyen, j'avais vu pire, j'avais soigné pire niveau blessure avec du verre, mais pas sur moi-même.
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# Re: Mi scusi ? ✫ libreMer 27 Oct - 18:58
Tu poses un regard blasé sur son pied en sang. Ah.
On a encore besoin de toi.
Tu le posas ensuite sur les sacs de course que tu avais placés à côté d'elle en allant chercher le désinfectant et cie. Tu retiens un soupir puis t'accroupis à son niveau - ressemblant encore plus à une racaille dans cette posture. Au moins elle parlait anglais, tu n'aurais pas l'impression de jouer les équilibristes en répondant oralement.
- Ok.... I'll do my best not to hurt you. , tu fais placidement, scrutant la plaie d'un œil calme.
Le bout de verre n'était pas si gros que ça, mais il faisait des dégâts. Tu commenças par désinfecter tes mains, puis tu plaças délicatement sa cheville dans ta paume. Tu n'étais pas médecin mais... tu ferais de ton mieux.
Tu approchas prudemment ton pouce et ton index en pince avec une mine concentrée. Tu l'attrapas du bout de la pulpe en faisant attention à ne pas te couper non plus. Tu fis de ton mieux pour le dégager le plus proprement possible sans élargir la plaie.
Tu soufflas légèrement en le mettant de côté - là où il ne vous blessera pas si vous faites attention.
Tu pris le désinfectant - quant à faire - et pschitta un jet délicat sur la blessure.
Tu tends ta main pour qu'elle te passe un mouchoir, pour essuyer la coupure.
Tu n'aimais pas faire les choses à moitié.
Tu lui fis donc le bandage dans la foulée. Il fut assez bien fait à vrai dire. Tu n'y mis pas trop de temps, étonnamment, mais tu le fis précautionneusement. Tu soufflas de nouveau quand t'eus fini. Tu te redressas un peu, toujours accroupi. Tu marmonnas en reposant délicatement son pied du côté non blessé :
- Here.
Pardon ?
Tu poses un regard blasé sur son pied en sang. Ah.
On a encore besoin de toi.
Tu le posas ensuite sur les sacs de course que tu avais placés à côté d'elle en allant chercher le désinfectant et cie. Tu retiens un soupir puis t'accroupis à son niveau - ressemblant encore plus à une racaille dans cette posture. Au moins elle parlait anglais, tu n'aurais pas l'impression de jouer les équilibristes en répondant oralement.
- Ok.... I'll do my best not to hurt you. , tu fais placidement, scrutant la plaie d'un œil calme.
Le bout de verre n'était pas si gros que ça, mais il faisait des dégâts. Tu commenças par désinfecter tes mains, puis tu plaças délicatement sa cheville dans ta paume. Tu n'étais pas médecin mais... tu ferais de ton mieux.
Tu approchas prudemment ton pouce et ton index en pince avec une mine concentrée. Tu l'attrapas du bout de la pulpe en faisant attention à ne pas te couper non plus. Tu fis de ton mieux pour le dégager le plus proprement possible sans élargir la plaie.
Tu soufflas légèrement en le mettant de côté - là où il ne vous blessera pas si vous faites attention.
Tu pris le désinfectant - quant à faire - et pschitta un jet délicat sur la blessure.
Tu tends ta main pour qu'elle te passe un mouchoir, pour essuyer la coupure.
Tu n'aimais pas faire les choses à moitié.
Tu lui fis donc le bandage dans la foulée. Il fut assez bien fait à vrai dire. Tu n'y mis pas trop de temps, étonnamment, mais tu le fis précautionneusement. Tu soufflas de nouveau quand t'eus fini. Tu te redressas un peu, toujours accroupi. Tu marmonnas en reposant délicatement son pied du côté non blessé :
- Here.
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# Re: Mi scusi ? ✫ libreLun 22 Nov - 23:59Mi scusi
Son regard calme et sérieux était un peu trop professionnel. Il me rappelait l'un de ses jeunes de la rue qui soupirait pour un oui ou un non sans même expliquer ce qui le fatiguait. C'était nostalgique de le voir agir comme ce type. Dire que je l'avais déjà vu à l'œuvre était un grand mot, mais pendant ma brève incarcération j'avais entendu qu'il s'était lancé dans des études de médecine. Comme quoi, me faire jeter en prison n'avait pas tant de mal, puisque cela avait aider certain à changer de voie et se reprendre en main. Peut-être qu'un jour je retournerai en Amérique et que je purgerai ma peine, voir que j'en serai même dispensée si j'attendais assez longtemps.
Soit, un peu à la dérive, la douleur me faisait fixer son visage, quand il tira le bout de verre, je mis quelques secondes avant de réagir. Ce que c'était douloureux! Je m'étais cassé la jambe l'année précédente et là c'était un morceau de bouteille dans le pied, je n'en manquais pas une. Avec de la chance, Rihan allait me dorloté un peu, mais je doutais sincèrement qu'il ait le temps de le faire. Au moins, le garçon qui s'occupait de moi était plutôt doux malgré ses airs de racaille. En constatant qu'il s'était lancé dans son rôle jusqu'au bout, je le laissais faire sans rien dire, observant calmement et silencieusement.
Quand il fit un geste, j'obtempérais un brave assistante blessée. Un sourire se glissa sur mon visage quand il pose mon pied avec une certain délicatesse. "Merci beaucoup", articulais-je lentement en japonais avant de répéter en anglais. Je n'avais pas envie de jouer l'enseignante, mais je tenais au moins à offrir un verre à mon soigneur improviser. " Est-ce que je peux savoir comme tu t'appelles? Moi c'est Nahyme Lorikan, tu peux m'appeler Nahyme." Je me levais doucement, faisant en sorte de ne pas poser le pied, heureusement mon équilibre était à toute épreuve. Ma main se tendit pour la présentation.
Mon téléphone se mit à hurler dans ma poche. J'arquais un sourcil avant de le sortir de là pour regarder le numéro. Sans même un mot ni une expression, je raccrochais. Le cadet de mes nouveaux colocataires qui squattaient plutôt mon canapé et un matelas gonflable dans mon salon. Aucun respect les deux frangins qui avaient passé au moins une semaine chez moi et manger dans mon frigo. Cela me rappela que je devais faire des courses. "Ca te dit d'aller manger un bout? C'est moi qui invite pour te remercier!" Proposais-je en anglais tout en sourirant en mettant en muet mon portable. Je comptais bien les voir sortir de chez moi, leur parent allait finir par débarquer et réclamer des explications, sauf que comme la veille m'était toujours absente, je n'avais rien à raconter.
~
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Son regard calme et sérieux était un peu trop professionnel. Il me rappelait l'un de ses jeunes de la rue qui soupirait pour un oui ou un non sans même expliquer ce qui le fatiguait. C'était nostalgique de le voir agir comme ce type. Dire que je l'avais déjà vu à l'œuvre était un grand mot, mais pendant ma brève incarcération j'avais entendu qu'il s'était lancé dans des études de médecine. Comme quoi, me faire jeter en prison n'avait pas tant de mal, puisque cela avait aider certain à changer de voie et se reprendre en main. Peut-être qu'un jour je retournerai en Amérique et que je purgerai ma peine, voir que j'en serai même dispensée si j'attendais assez longtemps.
Soit, un peu à la dérive, la douleur me faisait fixer son visage, quand il tira le bout de verre, je mis quelques secondes avant de réagir. Ce que c'était douloureux! Je m'étais cassé la jambe l'année précédente et là c'était un morceau de bouteille dans le pied, je n'en manquais pas une. Avec de la chance, Rihan allait me dorloté un peu, mais je doutais sincèrement qu'il ait le temps de le faire. Au moins, le garçon qui s'occupait de moi était plutôt doux malgré ses airs de racaille. En constatant qu'il s'était lancé dans son rôle jusqu'au bout, je le laissais faire sans rien dire, observant calmement et silencieusement.
Quand il fit un geste, j'obtempérais un brave assistante blessée. Un sourire se glissa sur mon visage quand il pose mon pied avec une certain délicatesse. "Merci beaucoup", articulais-je lentement en japonais avant de répéter en anglais. Je n'avais pas envie de jouer l'enseignante, mais je tenais au moins à offrir un verre à mon soigneur improviser. " Est-ce que je peux savoir comme tu t'appelles? Moi c'est Nahyme Lorikan, tu peux m'appeler Nahyme." Je me levais doucement, faisant en sorte de ne pas poser le pied, heureusement mon équilibre était à toute épreuve. Ma main se tendit pour la présentation.
Mon téléphone se mit à hurler dans ma poche. J'arquais un sourcil avant de le sortir de là pour regarder le numéro. Sans même un mot ni une expression, je raccrochais. Le cadet de mes nouveaux colocataires qui squattaient plutôt mon canapé et un matelas gonflable dans mon salon. Aucun respect les deux frangins qui avaient passé au moins une semaine chez moi et manger dans mon frigo. Cela me rappela que je devais faire des courses. "Ca te dit d'aller manger un bout? C'est moi qui invite pour te remercier!" Proposais-je en anglais tout en sourirant en mettant en muet mon portable. Je comptais bien les voir sortir de chez moi, leur parent allait finir par débarquer et réclamer des explications, sauf que comme la veille m'était toujours absente, je n'avais rien à raconter.
~
# Re: Mi scusi ? ✫ libreSam 4 Déc - 14:44
- ... Leo.
Tu n'aimais pas dire ton prénom en entier. Donc Leo ce sera.
Nahyme... Ce n'était pas courant comme prénom.
Tu observas la proposition. Tu hésitas. Tu avais du travail qui t'attendait à la maison. Et tu avais tes courses à ranger. Puis, tu étais fatigué. Tu ne risquais pas d'être de bonne compagnie. Pas par mauvaise humeur, mais tout simplement parce que tu avais la tête ailleurs.
Tu te prenais trop la tête sur une simple question, pensas-tu.
Tu haussas les épaules.
- Ce ne sera pas nécessaire... J'ai du travail à faire.
Tu penses avoir formulé ta réponse de façon assez délicate pour ne pas que ça sonne comme une insulte. En anglais c'était plus facile, même si Nahyme avait tenté une petite approche en japonais.
Pardon ?
- ... Leo.
Tu n'aimais pas dire ton prénom en entier. Donc Leo ce sera.
Nahyme... Ce n'était pas courant comme prénom.
Tu observas la proposition. Tu hésitas. Tu avais du travail qui t'attendait à la maison. Et tu avais tes courses à ranger. Puis, tu étais fatigué. Tu ne risquais pas d'être de bonne compagnie. Pas par mauvaise humeur, mais tout simplement parce que tu avais la tête ailleurs.
Tu te prenais trop la tête sur une simple question, pensas-tu.
Tu haussas les épaules.
- Ce ne sera pas nécessaire... J'ai du travail à faire.
Tu penses avoir formulé ta réponse de façon assez délicate pour ne pas que ça sonne comme une insulte. En anglais c'était plus facile, même si Nahyme avait tenté une petite approche en japonais.
en bref
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# Re: Mi scusi ? ✫ libreMer 2 Fév - 23:32Mi scusi Pouha! la réponse courte, juste deux syllabe me laissa sans voix. Ba merde, j'aurai aimé un peu plus, genre avec un sourire, mais même pas! Antipathique sur les bords ou simplement timide? La barrière de la langue le bloquait peut-être? Pourtant, mexico-américaine, je parlais avec un bon anglais et je m'exprimais assez franchement bien. S'il n'avait pas prit la peine de m'aider avec ce foutu morceau de verre, je lui aurai à peine adressé un regard.
Pourtant, sous son air renfrogné, j'avais le sentiment d'y retrouver un peu de mon boss -Coucou Rihan!. Le regard un peu vide, le ton blafard et l'attitude détachée, tout pour donner l'impression que c'était un sociopathe qui utilisait maladroitement son corps. Je n'y croyais pas, vraiment pas. Ses gestes doux dévoilaient un soin particulier envers les autres. Ma proposition le ferait peut-être passé un peu plus de temps en ma compagnie, mais je ne garantissais pas qu'il en soit heureux. Au mieux, il faisait l'effort et prenait sur lui pour tolérer la casse pied que j'étais. Merde, il avait vraiment un regard prenant, surtout avec ce petit haussement d'épaule de gros dur.
Son refus me fit sourire. Je ne pouvais pas lui en vouloir, en fait, j'avais moi aussi des choses à faire - à commencer par me souvenir de la veille. "Pas de soucis, si tu crèches dans le coin on se croisera encore. Sinon..." Je sortais un papier de ma poche et griffonnait mon numéro de téléphone sur le dos avant de vérifier ce qu'il y avait dessus. Des chiffres, des lettres, morceaux de code, quelque truc incompréhensible sur... La joie illumine mon visage, je me souvenais ce que je faisais. Je tendis le papier en sautillant sur un pied. "Appel moi! Je suis toujours dans le coin et je connais tout le monde!" Ou presque, mais j'étais dans le gang local, ce qui faisait que tout le monde était joignable.
Avec agilité, je m'inclinais avant de regarder la supérette devant laquelle on stationnait. " Leo, appel moi d'accord?" Insistais-je un peu en souriant. " Hey! Patron!" Criais-je en entrant dans la boutique. L'homme me lança un regard de travers en se moquant de mon karma pour ma patte blessée. Je promettais de nettoyé dès que j'aurai enfilé des chaussures après avoir mangé. Il savait bien que je tenais parole, un peu trop même.
Terminé pour Nahyme
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Pourtant, sous son air renfrogné, j'avais le sentiment d'y retrouver un peu de mon boss -Coucou Rihan!. Le regard un peu vide, le ton blafard et l'attitude détachée, tout pour donner l'impression que c'était un sociopathe qui utilisait maladroitement son corps. Je n'y croyais pas, vraiment pas. Ses gestes doux dévoilaient un soin particulier envers les autres. Ma proposition le ferait peut-être passé un peu plus de temps en ma compagnie, mais je ne garantissais pas qu'il en soit heureux. Au mieux, il faisait l'effort et prenait sur lui pour tolérer la casse pied que j'étais. Merde, il avait vraiment un regard prenant, surtout avec ce petit haussement d'épaule de gros dur.
Son refus me fit sourire. Je ne pouvais pas lui en vouloir, en fait, j'avais moi aussi des choses à faire - à commencer par me souvenir de la veille. "Pas de soucis, si tu crèches dans le coin on se croisera encore. Sinon..." Je sortais un papier de ma poche et griffonnait mon numéro de téléphone sur le dos avant de vérifier ce qu'il y avait dessus. Des chiffres, des lettres, morceaux de code, quelque truc incompréhensible sur... La joie illumine mon visage, je me souvenais ce que je faisais. Je tendis le papier en sautillant sur un pied. "Appel moi! Je suis toujours dans le coin et je connais tout le monde!" Ou presque, mais j'étais dans le gang local, ce qui faisait que tout le monde était joignable.
Avec agilité, je m'inclinais avant de regarder la supérette devant laquelle on stationnait. " Leo, appel moi d'accord?" Insistais-je un peu en souriant. " Hey! Patron!" Criais-je en entrant dans la boutique. L'homme me lança un regard de travers en se moquant de mon karma pour ma patte blessée. Je promettais de nettoyé dès que j'aurai enfilé des chaussures après avoir mangé. Il savait bien que je tenais parole, un peu trop même.
Terminé pour Nahyme
# Re: Mi scusi ? ✫ libreMar 22 Fév - 11:19
Uh ?
Tu avais attrapé le papier par réflexe mécanique et maintenant tu te retrouvais avec le numéro de Nahyme.
Tu te demandais bien ce que tu en ferais. Elle semblait insister sur le fait que tu l'appelles.
C'était étrange.
Tu la regardas s'éloigner, planté au même endroit, le papier toujours en main.
Tes épaules se haussèrent à peine en un tic tandis que tu reposais tes yeux sur la suite de chiffres.
Tu te dis que cela pouvait toujours servir d'avoir quelqu'un dans le coin à qui téléphoner si jamais il y avait une urgence. Tu rangeas le bout de papier dans la poche de ton jogging puis te penchas pour ramasser tes courses.
Tu l'enregistrerais quand tu serais arrivé à ta maison et que tu aurais rangé les courses.
Tu pris une inspiration, puis repris sans un mot ta routine quotidienne.
Pardon ?
Uh ?
Tu avais attrapé le papier par réflexe mécanique et maintenant tu te retrouvais avec le numéro de Nahyme.
Tu te demandais bien ce que tu en ferais. Elle semblait insister sur le fait que tu l'appelles.
C'était étrange.
Tu la regardas s'éloigner, planté au même endroit, le papier toujours en main.
Tes épaules se haussèrent à peine en un tic tandis que tu reposais tes yeux sur la suite de chiffres.
Tu te dis que cela pouvait toujours servir d'avoir quelqu'un dans le coin à qui téléphoner si jamais il y avait une urgence. Tu rangeas le bout de papier dans la poche de ton jogging puis te penchas pour ramasser tes courses.
Tu l'enregistrerais quand tu serais arrivé à ta maison et que tu aurais rangé les courses.
Tu pris une inspiration, puis repris sans un mot ta routine quotidienne.
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# Re: Mi scusi ? ✫ libreJeu 24 Fév - 21:02
****Pour le moment...****
Lucrezia ne sait pas quoi vraiment quoi faire ou que penser. Si ça tenait qu'à elle, elle serait encore cachée dans sa chambre, mais sa mère a besoin de plusieurs choses de l'épicerie... Et même si elle a peur, il est hors de question qu'elle laisse sa mère sortir seule après ce qu'il s'est passé la dernière fois. Et pourtant... elle ne peut pas s'empêcher de trembler. Elle se rappelle encore de... ces flammes. Aucune douleur, aucune réelle chaleur, mais elle se rappelle des flammes indigo qui semblaient essayer de consumer son corps. Elle n'arrive toujours pas à croire que juste en allant faire un peu de shopping, juste en essayant de trouver une simple robe, elle s'est retrouvée prise dans cette situation ! Elle peut encore entendre les cris et les bruits d'explosions. Et maintenant... elle se sent complètement perdue. Elle fait quoi ?! Elle est terrifiée à l'idée que ces flammes puissent revenir : d'accord, leur présence ne lui a fait aucun mal, mais elle se passerait volontiers des cauchemars qu'elle fait depuis ! Et puis... pourquoi est ce que certains cauchemars ont l'air si réels ?! Elle a l'impression de devenir complètement folle pour le coup et sa main droite se contracte tandis qu'elle essaye de rester calme. Un poids apparaît d'un coup sur son épaule droite, la faisant sursauter, mais elle se calme rapidement (même si son coeur bat légèrement trop vite) en entendant un léger croassement, suivit d'un léger pincement à son oreille qui la fait légèrement glousser. Sa main gauche se lève doucement pour se poser sur le cou du corbeau qui vient de se poser sur elle et elle sourit légèrement, commençant à grattouiller les douces plumes noires. Un mouvement rassurant qui lui permet de respirer plus facilement, surtout quand l'animal commence à frotter sa tête sur sa joue.
"C-Coucou Nyx."
Un très léger croassement est sa seule réponse, même si ça suffit largement. C'est la première fois qu'elle voit Nyx aujourd'hui. C'est rare, mais la femelle corbeau a tendance à partir chasser de temps en temps. Elle revient toujours, ce qui est rassurant, mais pour le coup, là, elle ne peut pas s'empêcher de sourire un peu plus. La présence de son amie lui permet de respirer beaucoup plus facilement. Sa main continue à grattouiller les plumes du poitrail alors qu'elle reprend sa marche, soupirant lorsque le volatile pince à nouveau son oreille avec son bec, puis reprend son envol, même si elle se doute qu'elle ne va pas repartir aussi vite. Elle connait assez Nyx pour savoir qu'elle la surveillera de loin tant qu'elle ne sera pas rentrée. Elle a au moins cette assurance, même si elle sent toujours cette crainte en elle. C'est pour ça que pour le coup, elle regarde tout ce qui l'entoure, sentant un froid qui n'a rien à voir avec le climat l'envahir. Au moins, elle peut sentir le contact réconfortant de son couteau préféré dans sa manche droite, ce qui la rassure un peu plus. Elle n'est pas sans défense.
****Bon, du calme. Je suis... pas sans défense, je sais comment me battre s'il le faut et... Je peux toujours fuir si y'a besoin. Bon sang, pourquoi c'est si effrayant ?!****
Sa main droite se contracte sur la bretelle du sac à dos qu'elle porte alors qu'elle marche d'un coup plus vite. Plus vite elle fera ses courses, plus vite elle pourra se remettre en sécurité chez elle ! Mais alors qu'elle tourne à un angle de rue, elle percute violemment un obstacle et retrouve étendue sur le dos, complètement sonnée alors qu'un bruit de sacs tombant sur le sol arrive à ses oreilles. Complètement sonnée par le choc, elle ne peut que rester étendue sur le dos en fixant le ciel au dessus d'elle, son champ de vision tournant anormalement vite. Un croassement furieux retentit subitement et une masse noire se pose à côté d'elle, mais elle est trop sonnée pour broncher, en dehors de rester au sol en essayant de comprendre ce qu'il s'est passé.
****J'ai... percuté quoi ? Un mur ?****
Au bout d'un moment, elle parvient à rassembler ses esprits suffisamment pour relever la tête, juste à temps pour se rendre compte que non... en fait, c'est un homme en survêtement aux cheveux blancs tout comme elle et occidental avec un visage dur qu'elle vient de percuter et qu'à en juger par le sac de courses au sol, il vient justement de l'endroit où elle se rend. Ses joues se mettent à chauffer légèrement en se rendant compte de sa bêtise, mais elle sent aussi une légère crainte commencer à l'envahir vue la taille et l'apparence de l'inconnu, si bien qu'elle se relève aussi vite que possible avant de murmurer :
"Euh... D-désolée p-pour ça S-signore... je v-vous avais pas vu..."
Puis elle se relève avec difficulté, notant à peine la présence Nyx sur son épaule, le volatile la regardant fixement. Mais pour le moment... Avec un léger rougissement et en dépit du vertige qu'elle ressent encore, elle commence à rassembler les courses qu'elle a fait tomber, bénissant le fait que rien ne semble avoir été endommagé ou souillé dans la chute.
Lucrezia ne sait pas quoi vraiment quoi faire ou que penser. Si ça tenait qu'à elle, elle serait encore cachée dans sa chambre, mais sa mère a besoin de plusieurs choses de l'épicerie... Et même si elle a peur, il est hors de question qu'elle laisse sa mère sortir seule après ce qu'il s'est passé la dernière fois. Et pourtant... elle ne peut pas s'empêcher de trembler. Elle se rappelle encore de... ces flammes. Aucune douleur, aucune réelle chaleur, mais elle se rappelle des flammes indigo qui semblaient essayer de consumer son corps. Elle n'arrive toujours pas à croire que juste en allant faire un peu de shopping, juste en essayant de trouver une simple robe, elle s'est retrouvée prise dans cette situation ! Elle peut encore entendre les cris et les bruits d'explosions. Et maintenant... elle se sent complètement perdue. Elle fait quoi ?! Elle est terrifiée à l'idée que ces flammes puissent revenir : d'accord, leur présence ne lui a fait aucun mal, mais elle se passerait volontiers des cauchemars qu'elle fait depuis ! Et puis... pourquoi est ce que certains cauchemars ont l'air si réels ?! Elle a l'impression de devenir complètement folle pour le coup et sa main droite se contracte tandis qu'elle essaye de rester calme. Un poids apparaît d'un coup sur son épaule droite, la faisant sursauter, mais elle se calme rapidement (même si son coeur bat légèrement trop vite) en entendant un léger croassement, suivit d'un léger pincement à son oreille qui la fait légèrement glousser. Sa main gauche se lève doucement pour se poser sur le cou du corbeau qui vient de se poser sur elle et elle sourit légèrement, commençant à grattouiller les douces plumes noires. Un mouvement rassurant qui lui permet de respirer plus facilement, surtout quand l'animal commence à frotter sa tête sur sa joue.
"C-Coucou Nyx."
Un très léger croassement est sa seule réponse, même si ça suffit largement. C'est la première fois qu'elle voit Nyx aujourd'hui. C'est rare, mais la femelle corbeau a tendance à partir chasser de temps en temps. Elle revient toujours, ce qui est rassurant, mais pour le coup, là, elle ne peut pas s'empêcher de sourire un peu plus. La présence de son amie lui permet de respirer beaucoup plus facilement. Sa main continue à grattouiller les plumes du poitrail alors qu'elle reprend sa marche, soupirant lorsque le volatile pince à nouveau son oreille avec son bec, puis reprend son envol, même si elle se doute qu'elle ne va pas repartir aussi vite. Elle connait assez Nyx pour savoir qu'elle la surveillera de loin tant qu'elle ne sera pas rentrée. Elle a au moins cette assurance, même si elle sent toujours cette crainte en elle. C'est pour ça que pour le coup, elle regarde tout ce qui l'entoure, sentant un froid qui n'a rien à voir avec le climat l'envahir. Au moins, elle peut sentir le contact réconfortant de son couteau préféré dans sa manche droite, ce qui la rassure un peu plus. Elle n'est pas sans défense.
****Bon, du calme. Je suis... pas sans défense, je sais comment me battre s'il le faut et... Je peux toujours fuir si y'a besoin. Bon sang, pourquoi c'est si effrayant ?!****
Sa main droite se contracte sur la bretelle du sac à dos qu'elle porte alors qu'elle marche d'un coup plus vite. Plus vite elle fera ses courses, plus vite elle pourra se remettre en sécurité chez elle ! Mais alors qu'elle tourne à un angle de rue, elle percute violemment un obstacle et retrouve étendue sur le dos, complètement sonnée alors qu'un bruit de sacs tombant sur le sol arrive à ses oreilles. Complètement sonnée par le choc, elle ne peut que rester étendue sur le dos en fixant le ciel au dessus d'elle, son champ de vision tournant anormalement vite. Un croassement furieux retentit subitement et une masse noire se pose à côté d'elle, mais elle est trop sonnée pour broncher, en dehors de rester au sol en essayant de comprendre ce qu'il s'est passé.
****J'ai... percuté quoi ? Un mur ?****
Au bout d'un moment, elle parvient à rassembler ses esprits suffisamment pour relever la tête, juste à temps pour se rendre compte que non... en fait, c'est un homme en survêtement aux cheveux blancs tout comme elle et occidental avec un visage dur qu'elle vient de percuter et qu'à en juger par le sac de courses au sol, il vient justement de l'endroit où elle se rend. Ses joues se mettent à chauffer légèrement en se rendant compte de sa bêtise, mais elle sent aussi une légère crainte commencer à l'envahir vue la taille et l'apparence de l'inconnu, si bien qu'elle se relève aussi vite que possible avant de murmurer :
"Euh... D-désolée p-pour ça S-signore... je v-vous avais pas vu..."
Puis elle se relève avec difficulté, notant à peine la présence Nyx sur son épaule, le volatile la regardant fixement. Mais pour le moment... Avec un léger rougissement et en dépit du vertige qu'elle ressent encore, elle commence à rassembler les courses qu'elle a fait tomber, bénissant le fait que rien ne semble avoir été endommagé ou souillé dans la chute.
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La Rosa Nera (Stylet gothique)
Diverses autres lames, plus rarement équipées
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# Re: Mi scusi ? ✫ libreDim 11 Déc - 20:34
Mais le destin avait d'autres choses en réserve pour toi. Il n'avait pas fini de tenter de te rentrer dans le lard pour tester la solidité de cette routine figée dans le béton. À vrai dire, c'était plus ton sac qui se trouvait sur le béton à cet instant, et ce qui t'était rentré dans le lard était une enfant. Plongé dans tes pensées, tu ne l'avais même pas vue du haut de ton mètre quatre-vingt-onze. Quelqu'un qui te connaissait et surtout qui connaissait ta gueule de pierre pourrait dire que tu avais presque l'air choqué de la voir étendue par terre. Elle semblait sonnée. Oh merda, elle ne s'est rien cassé au moins ? Tu tends une main vers elle avant de tilter le mot qu'elle avait employé. Signore. Elle était italienne ?
- Tutto bene?*
Comme ça te faisait du bien et étrangement bizarre de parler ta langue natale. Tu avais parlé par automatisme en te disant qu'étant visiblement sonnée, peut-être que ça faciliterait la tâche à son cerveau pour communiquer. Tu avais accepté l'idée que ton sac de course connaîtrait plusieurs fois le macadam avant que tu n'atteignes ton chez-toi. Ton visage n'exprimait pas grand-chose mais pourtant on pouvait sentir la lueur conciliante et sincèrement attentive dans ton regard de jais. Il ne te traversa même pas l'esprit que c'était la seconde personne en l'espace de quelques minutes pour qui tu t'arrêtes. Tu prenais quelques minutes de retard sur ton programme mais c'était pour la bonne cause. Tu avais du mal à ignorer les personnes dans le besoin malgré ton aura de racaille.
*Tu vas bien ?
hrp : affreusement désolé pour le temps de réponse, j'espère que ça te plaira !
Pardon ?
Mais le destin avait d'autres choses en réserve pour toi. Il n'avait pas fini de tenter de te rentrer dans le lard pour tester la solidité de cette routine figée dans le béton. À vrai dire, c'était plus ton sac qui se trouvait sur le béton à cet instant, et ce qui t'était rentré dans le lard était une enfant. Plongé dans tes pensées, tu ne l'avais même pas vue du haut de ton mètre quatre-vingt-onze. Quelqu'un qui te connaissait et surtout qui connaissait ta gueule de pierre pourrait dire que tu avais presque l'air choqué de la voir étendue par terre. Elle semblait sonnée. Oh merda, elle ne s'est rien cassé au moins ? Tu tends une main vers elle avant de tilter le mot qu'elle avait employé. Signore. Elle était italienne ?
- Tutto bene?*
Comme ça te faisait du bien et étrangement bizarre de parler ta langue natale. Tu avais parlé par automatisme en te disant qu'étant visiblement sonnée, peut-être que ça faciliterait la tâche à son cerveau pour communiquer. Tu avais accepté l'idée que ton sac de course connaîtrait plusieurs fois le macadam avant que tu n'atteignes ton chez-toi. Ton visage n'exprimait pas grand-chose mais pourtant on pouvait sentir la lueur conciliante et sincèrement attentive dans ton regard de jais. Il ne te traversa même pas l'esprit que c'était la seconde personne en l'espace de quelques minutes pour qui tu t'arrêtes. Tu prenais quelques minutes de retard sur ton programme mais c'était pour la bonne cause. Tu avais du mal à ignorer les personnes dans le besoin malgré ton aura de racaille.
*Tu vas bien ?
hrp : affreusement désolé pour le temps de réponse, j'espère que ça te plaira !
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# Re: Mi scusi ? ✫ libreLun 12 Déc - 13:14
- Tutto bene?
Entendre la question dans sa... "langue maternelle" la ferait presque sourire en temps normal. Après tout, rencontrer un compatriote au Japon est généralement rare, surtout dans ce patelin. Mais elle est pour le moment bien trop troublée par les courses qu'elle vient de faire tomber pour faire quoi que ce soit d'autre que paniquer légèrement. Ne rien montrer de son trouble est difficile, surtout avec le bazar que sa vie est devenue depuis l'incident du centre commercial, mais finalement, elle parvient à sourire timidement, se sentant vaguement coupable d'avoir ignorée la main tendue plus tôt. Une autre chose lui arrive en tête : il vient de lui demander si elle va bien... Sa tête tourne légèrement, mais ça commence à se calmer, donc, la réponse est évidente :
"Sto b-bene. Grazie."*
Un léger pincement à son oreille droite lui arrache un sourire, Nyx semblant rassurée. Sa main libre se lève caressant gentiment le poitrail de son amie, cette dernière semblant produire un son ressemblant vaguement à un ronronnement, avant de finalement décoller, probablement pour retourner à son "escorte", chose qui la fait sourire un peu plus. Elle se recentre rapidement sur les courses qu'elle a envoyées au sol, essayant de les ramasser rapidement, non sans garder un oeil sur l'homme. c'est... étrange : son apparence et d'une certaine manière, sa présence sont étrangement dures, un peu comme un voyou, mais... elle ne sent aucune haine ou colère en le voyant. elle qui hait les criminels et voyous habituellement, étant forcée de se contenir pour éviter de leur sauter dessus avec ses dagues, elle ne sent aucune tentation cette fois...Donc, peut être que c'est une bonne personne ? Elle finit de ramasser ce qiui trainait par terre, puis tend le sac à l'inconnu avant de murmurer timidement :
Mi dispiace. Spero di non aver fatto nulla di immangiabile?**
Le regard de Nyx semble étrangement peser sur elle depuis le toit sur lequel le volatile vient de se poser ce qui manque de la faire grimacer : toujours aussi surprotectrice décidément... d'un autre côté, elle ne s'en plaint pas : c'est étrangement rassurant d'avoir un "appui aérien", surtout maintenant. Elle peut vaguement sentir cette étrange chaleur en elle, comme toujours depuis l'incident. Comme si ces flammes indigo étaient vivantes et prêtes à se montrer au moindre signe suspect dans ses environs directes, ce qui la fait frissonner. Peut être qu'elle devrait vite prendre congé, faire ses courses et retourner se cacher ? L'idée est de plus en plus séduisante...
------------------------------------------------
*Je vais bien, merci
**Je suis désolée. J'espère que j'ai rien rendu immangeable ?
Heureux de te revoir en tous cas :).
En espérant que ma rep te conviendra
Entendre la question dans sa... "langue maternelle" la ferait presque sourire en temps normal. Après tout, rencontrer un compatriote au Japon est généralement rare, surtout dans ce patelin. Mais elle est pour le moment bien trop troublée par les courses qu'elle vient de faire tomber pour faire quoi que ce soit d'autre que paniquer légèrement. Ne rien montrer de son trouble est difficile, surtout avec le bazar que sa vie est devenue depuis l'incident du centre commercial, mais finalement, elle parvient à sourire timidement, se sentant vaguement coupable d'avoir ignorée la main tendue plus tôt. Une autre chose lui arrive en tête : il vient de lui demander si elle va bien... Sa tête tourne légèrement, mais ça commence à se calmer, donc, la réponse est évidente :
"Sto b-bene. Grazie."*
Un léger pincement à son oreille droite lui arrache un sourire, Nyx semblant rassurée. Sa main libre se lève caressant gentiment le poitrail de son amie, cette dernière semblant produire un son ressemblant vaguement à un ronronnement, avant de finalement décoller, probablement pour retourner à son "escorte", chose qui la fait sourire un peu plus. Elle se recentre rapidement sur les courses qu'elle a envoyées au sol, essayant de les ramasser rapidement, non sans garder un oeil sur l'homme. c'est... étrange : son apparence et d'une certaine manière, sa présence sont étrangement dures, un peu comme un voyou, mais... elle ne sent aucune haine ou colère en le voyant. elle qui hait les criminels et voyous habituellement, étant forcée de se contenir pour éviter de leur sauter dessus avec ses dagues, elle ne sent aucune tentation cette fois...Donc, peut être que c'est une bonne personne ? Elle finit de ramasser ce qiui trainait par terre, puis tend le sac à l'inconnu avant de murmurer timidement :
Mi dispiace. Spero di non aver fatto nulla di immangiabile?**
Le regard de Nyx semble étrangement peser sur elle depuis le toit sur lequel le volatile vient de se poser ce qui manque de la faire grimacer : toujours aussi surprotectrice décidément... d'un autre côté, elle ne s'en plaint pas : c'est étrangement rassurant d'avoir un "appui aérien", surtout maintenant. Elle peut vaguement sentir cette étrange chaleur en elle, comme toujours depuis l'incident. Comme si ces flammes indigo étaient vivantes et prêtes à se montrer au moindre signe suspect dans ses environs directes, ce qui la fait frissonner. Peut être qu'elle devrait vite prendre congé, faire ses courses et retourner se cacher ? L'idée est de plus en plus séduisante...
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*Je vais bien, merci
**Je suis désolée. J'espère que j'ai rien rendu immangeable ?
Heureux de te revoir en tous cas :).
En espérant que ma rep te conviendra
en bref
Inventaire : - 1 Croissant
Il carnefice (couteau Ka-Bar)
La Rosa Nera (Stylet gothique)
Diverses autres lames, plus rarement équipées
TETINES : 0
Messages : 15
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# Re: Mi scusi ? ✫ libreLun 12 Déc - 15:42
Bon, elle était encore sonnée mais visiblement ça allait. Tu regardas... de manière un peu étonnée un corbeau venir sur son épaule comme si...
D'accord. Un corbeau apprivoisé. C'était... étrange. L'autre chose étrange était que l'oiseau n'ait pas encore cherché à te fienter dessus ou à te picorer le crâne. Comme dit plus haut, tu n'avais vraiment pas de chance avec les animaux.
En voyant la gamine commencer à ramasser tes courses, t'eus un léger tressaut et te baissas aussi pour faire de même. Tu n'allais pas la laisser tout faire quand même. Tu t'étais baissé lentement pour ne pas lui faire peur avec ton ombre de géant. Vous remplîtes respectivement un sac, ce qui te permit de retrouver tes deux sacs pleins à craquer en bonne et due forme. Tu te serais gratté l'arrière du crâne à son excuse si tu avais les deux mains libres. Tu te contentas de regarder sur le côté de façon vague.
- Non scusarti. Sono io che non ho prestato attenzione.*
Dis comme ça ça fait un peu le grand patapouf qui ne fait pas gaffe en écrasant de jolis scarabées sur son passage. Mais tu étais plus attentionné que ça derrière tes airs de caillou. De toute façon ce n'est pas comme si tu avais le temps d'aller auprès de la nature avec ton emploi du temps du démon. C'était ton choix après, et tu ne t'en plaignais pas. La seule chose à laquelle semblait s'accrocher ton regard était les astres et les planètes qui scintillaient à l'extérieur de la Terre.
Pour revenir à la petite fille, tu étais un peu gêné qu'elle se soit croutée par ta faute. Tu la regardas pendant quelques instants sans rien dire avant de fouiller dans un de tes sacs. Tu lui tendis une barre chocolatée.
- ... Prendi questa.**
Pour ce qui était de l'immangeable... Tu avais bien vu quelques produits écrabouillés mais rien ne s'était déversé sur le sol. Tu ne verrais pas la différence une fois dans la poêle.
Tu t'apprêtas à reprendre ta route après lui avoir donné la sucrerie.
*Ne t'excuses pas. C'est moi qui n'ai pas fait attention.
**Tiens.
hrp : c'est parfait ;)
N'hésite pas si tu veux qu'on discute puisque nos deux persos semblent vouloir continuer leurs chemins, voir ce qu'on met en place si l'on veut continuer de développer la rencontre (si Nyx ne fait pas d'entrée en scène comme on en avait parlé j'entends xD)
Pardon ?
Bon, elle était encore sonnée mais visiblement ça allait. Tu regardas... de manière un peu étonnée un corbeau venir sur son épaule comme si...
D'accord. Un corbeau apprivoisé. C'était... étrange. L'autre chose étrange était que l'oiseau n'ait pas encore cherché à te fienter dessus ou à te picorer le crâne. Comme dit plus haut, tu n'avais vraiment pas de chance avec les animaux.
En voyant la gamine commencer à ramasser tes courses, t'eus un léger tressaut et te baissas aussi pour faire de même. Tu n'allais pas la laisser tout faire quand même. Tu t'étais baissé lentement pour ne pas lui faire peur avec ton ombre de géant. Vous remplîtes respectivement un sac, ce qui te permit de retrouver tes deux sacs pleins à craquer en bonne et due forme. Tu te serais gratté l'arrière du crâne à son excuse si tu avais les deux mains libres. Tu te contentas de regarder sur le côté de façon vague.
- Non scusarti. Sono io che non ho prestato attenzione.*
Dis comme ça ça fait un peu le grand patapouf qui ne fait pas gaffe en écrasant de jolis scarabées sur son passage. Mais tu étais plus attentionné que ça derrière tes airs de caillou. De toute façon ce n'est pas comme si tu avais le temps d'aller auprès de la nature avec ton emploi du temps du démon. C'était ton choix après, et tu ne t'en plaignais pas. La seule chose à laquelle semblait s'accrocher ton regard était les astres et les planètes qui scintillaient à l'extérieur de la Terre.
Pour revenir à la petite fille, tu étais un peu gêné qu'elle se soit croutée par ta faute. Tu la regardas pendant quelques instants sans rien dire avant de fouiller dans un de tes sacs. Tu lui tendis une barre chocolatée.
- ... Prendi questa.**
Pour ce qui était de l'immangeable... Tu avais bien vu quelques produits écrabouillés mais rien ne s'était déversé sur le sol. Tu ne verrais pas la différence une fois dans la poêle.
Tu t'apprêtas à reprendre ta route après lui avoir donné la sucrerie.
*Ne t'excuses pas. C'est moi qui n'ai pas fait attention.
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hrp : c'est parfait ;)
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Inventaire : - poings américains
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Messages : 52
Date d'inscription : 29/07/2021
Localisation : À Namimori.
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