Une soirée battait son plein, hommes et femmes dansant et buvant sous les lumières qui changeait de couleur au rythme des percussions que faisaient la basse. Il y avait toujours ces coins plus calme. Ces endroit où les couples s’embrassaient follement, ou des gens semblaient négocier quelque chose contre un peu d’argent. La drogue en soirée, c’était presque normal.

Pourtant quelque chose que clochait, quelque chose en toi doit t’intriguer. Malheureusement, cette sensation n’est que volatile. Comme si elle s’amusait à souffler le chaud et le froid dans le creux de ton cou. Il y a un silence dans la musique, puis elle reprent de plus belle. Les décibels hurlant qui venait à rendre sourd ceux qui n’étaient pas habitué à ce genre d’ambiance. Une bataille de danse commençait à se faire entre deux groupes. Celui de droite était composé d’hommes et de femmes, mais tous avait des chaînes argentées qui pendaient au leur bas, jupe ou pantalon selon les goûts des danseurs. Celui de gauche était bien plus hétéroclites, comme s’il n’avait pas prévu d’être là. D’ailleurs seul une personne au centre semble à l’aise. Des longs cheveux rouge qui tombait en cascade dans son dos et des yeux verts qui fixait le groupe au chaîne. Elle était déterminé, elle n’avait plus rien à perdre.

Aider la demoiselle ? Voir ce que complotait les hommes dans un coin de cette soirée ou remplacer le metteur d’ambiance qui avait des ratés ? Trois choix s’imposent à toi. Aucun n’est mauvais en soi. Mais cette soirée risque de te surprendre. Tu peux tout aussi bien prendre une quatrième option ? Mais pas sûr que ça soit la meilleure des solutions….

La musique était forte, parfaite pour faire ce qu’il avait à faire. Il écarta vraiment la mèche qui venait lui cacher la moitié de son visage. Ses cheveux d’un violet pâle. Il avait une certaine prestance. Sans compter les habits qu’il portaient donnait envie de connaître un peu plus ce qui cachait derrière sous cette apparence. Il en jouait clairement. Il sourit doucement. Jeune ou moins jeune. Il vendait pour lui, mais aussi pour le pouvoir que ça donnait. Il sentit une main sur son poignet. Il fit un sourire, bien entendu faux à la demoiselle.

« Aux gosses ? Heureusement que je ne pas canadien, j’aurai pris ça pour une proposition assez perverses de voyeurisme… Il a seize ans, il peut prendre ce qu’il veut. Enfin tout dépends des juridictions… »

Il porta sa cigarette à ses lèvres avant d’expluser doucement sa fumée. La seule drogue qu’il prenait c’était celle-là. Bien entendu, il avait tester des choses pour voir ce qu’il vendait était agréable ou non.

« Mais serez-vous intéressé par ce que je vends ? Je peux vous faire un prix. Un visage comme le vôtre est assez rare dans les environs. »

Il glisse doucement sa main libre sous le menton de la demoiselle. Il écrase le reste de sa cigarette. Avant de prendre son piège pour son avantage.

« Ou voulais-tu une danse, mademoiselle ? »

Oui, il était un peu colère qu’on interrompe ainsi sa vente. Mais il n’était pas contre un peu d’amusement. Il savait qu’il jouait avec le feu. Qu’il était loin d’être le seul voyou qui vendait des choses sur cette ville. Bien sûr, il faisait en sorte que sa marchandise soit de très bonne qualité. Quitte à dépenser plus pour être sûr et certain au grossiste, quand ça venait pas de sa plantation de cannabis planquée.

Il pouffait doucement avant et passer une main dans sa chevelure. Son regard fou fixant la demoiselle. Il se plaqua à elle, pas plus gêné que ça par la proximité de quelqu’un. Les japonais autre que lui aurait tout fait pour garder une bonne distance entre les corps. Ce n’était pas son cas. Le pavre client s'en va. Dommage. Il se rattrapera.

« Je pense avoir ce que tu veux demoiselle qui s’est pris l’espace d’un instant pour un enquêteur. Je tiens à satisfaire les demandes qui me sont soumises. Par contre, j’espère que tu as assez d’argent pour te faire aller si proche de l’enfer ou du paradis. »

L’homme fouilla son costume pour sortir un petit paquet, sur ce dernier un petit logo. Celui d’une rose aussi violette que tes cheveux. Stylisée, bien entendu. Pas de nom en dessous, juste cette rose ; C’était sa marque de fabrique. Si tu regardes certaines personnes dans la soirée, certains ont des petits sachets avec le même logo. Bien sûr, pour ne pas qu’on remonte jusqu’à lui. Il portait des gants.

« Alors ? Soit tu allonges la monnaie, soit tu passe une belle soirée entre mes mains. Tu as le choix. Un peau chocolatée comme la tienne… Si je suis un beau gosse, je te retourne le compliment chaton… »

Il jouait un jeu dangereux. Trop bien content de mettre une personne de plus dans ces fidèles clients. Il saisissait sa mèche sur le côté. La faisant boucler doucement. Trop occuper à souffler le chaud et le froid. Il n’avait pas refumer. Pourtant la prochaine cigarette deviendrai un besoin mordant avec le temps. Si mordant qu’il finirait par y retourner. Le temps tournait…

Avec une musique comme celle-ci, certaines dansaient comme si demain n’existait pas. Elle était sceptique. Il pouvait comprendre. Il n’était pas très ordinaire. Mais ça faisait partie de son charme. Il était clean, assez pour remarquer le moindre détail. Cette fille allait faire quelque chose pour avoir moins cher sa marchandise. Marchander. Voilà des semaines qu’il n’avait pas fait ça. D’habitude ses clients payaient sans broncher. Pas cette fille. Elle exprima ses doutes assez vite, ce qui le fit rire. Créant un silence, même la musique s’était arrêté pour laisser place à son rire. Il s’arrêta et la musique reprenait avec des regards gênants.

« Tu me prends pour qui, chaton ? Quand je te dis que je te donne ce que tu veux. Tu doutes. Si tu veux négocier, c’est très mal parti. Car je sais ce que je vends. J’ai tout test é. Doute encore de moi. Et je donne pas cher de ta jolie peau. »

Bien sûr, il commençait à se déplacer. Il y avait une drogue qui permettait même de reveler le potentiel de quelqu’un. Il le savait très bien. Il s’écarta et pris doucement la première personne à portée de main qui n’était pas cette fille. Il dansa doucement avec une personne d’une vintaine d’années, rougissante, les cheveux bruns qui cachait la moitié de son joli minois. Dans sa dans de séduction. Il s’approcha de son oreille avant de donner une petit pilule. Bien sur, il n’avait pas l’originel. Parce que ces contacts étaient méfiants, ne lui donnait pas toutes les cartes en main.

La jeune fille tomba dans un état second. Elle rit doucement avant de jeter ses cheveux en arrière. Découvrant ses yeux sombres et une flamme vascillante. D’une couleur indigo comme ses cheveux. Elle sauta sur le bar et dansa avant d’embrasser le barman.

Le dealer se tourna vers la jeune fille.

« Je savais ce que je faisais du début à la fin. Alors dis-moi que je mens encore, tu auras affaire à moi. Et cette fois, mon courroux sera plus vicieux.»

Bien sûr, ça ne durait pas bien longtemps, laissant la jeune fille un peu pantoise.

Le jeune hommes aux cheveux violet avait sûrement fait quelque chose de mal. Mais vexé et blessé dans sa fierté. Il avait montré peut-être quelque chose qu’on lui confierait plus probablement. Regagner la confiance de ces fournisseurs, ça serait à la fois simple et compliqué. Il passa une main dans sa chevelure en claquant sa langue contre son palais. Il avait laissé son égo parler.

Il ne restait qu’à assumer son spectacle. Il rit doucement en recevant bien plus d’argent qu’il avait prévu. Mais en donnant une bonne partie à ses fournisseurs. Il aurait droit à une ou deux pilules de plus. Le jeune adulte sourit avant de ricaner doucement. Son rire n’était pas si caractéristique, mais il avait quelque chose de particulier.

« D’un coup ça t’intéresse chaton ? Ce que j’ai donné ? C’est une version homéopathique de quelque chose que je ne posséderai jamais. J’appelle ça, très modestement, graines de Volonté. Si tu veux vraiment en savoir plus. Ouvre tes oreilles cette ville en cache plus que tu ne le crois. Malheureusement, je n’en ai plus. Mais… Merci pour l’argent. Il saura servir, chaton. »


Il pourrait en plus, il était en courant pour les flammes, mais il n’était pas assez sympa pour dire autre chose de plus que ce qui allait dire. Tout ça en accentuant le tout d’un applaudissement. Un petit sourire vicieux fixé sur son visage.

« Félicitation mademoiselle chaton. Alors vas-tu faire un pas dans cette direction ou reculer ? Dis-moi tout... »

Il jouait à un jeu dangereux, mais c’était ça qui l’amusait. Le danger, l’adrénaline. Toutes ces sensations étaient si éphémères que s’en était ridicule. Ça ne pouvait pas durer plus longtemps ? Et il avait trouvé une vague réponses avec ce fournisseur.

lL’homme aux cheveux violets était quelqu’un de fier. Mais cette fille l’était sans doute. Cette fougue. Il était presque sûr que le reste suivait dans des moments plus corporels. Il se retrouvais contre un mur rapidement. La faire bouger, ça, il avait bien réussi. Il pouffa.

« En me plaquant contre un mur, tu penses pouvoir me convaincre ? Le produit que je n’aurai jamais, ou dans un long moment. Ça appartient à mes fournisseurs de me laisser agir ou non. Et crois-moi, ça tout à avoir avec la fameuse Volonté, celle qu’on apprends pas à l’école. La façon dont tu notes tes école pourrait m’indiquer que tu es française ou tu as été dans une école française. »

Il s’approcha de son oreille doucement. Il jouait vraiment avec le feu. Mais quel serait le plaisir sans un peu de danger ? Avec son sourire. Il devait parler assez bas pour elle seule entende.

« Ils nomment ça balle de volonté. Et ce que tu as vu est une flamme de cette même volonté. Alors satisfaite ? Si tu vis proche de quelqu’un touché par cette Volonté. Tu peux être sûr qu’un jour, on allumera cette flamme. Encore plus vite que tu pourrai m’allumer chaton. »

Il glissa son bras pour repousser doucement la demoiselle. Bien qu’elle lui plaisait. Il n’aimait pas vraiment que c’était elle qui dirige tout. Autant ça aurait pu plaire à d’autres, mais pas lui. Il était déjà le sbire d’autres pour se soumettre à d’autres comme ça. Il préférait être le roi de son royaume. Même si ce dernier n’était que composé de cadavre de personnes droguées jusqu’au sang.

« Si tu te penses plus forte car tu as tous tes réflexes. Sache que je suis clean. Alors si tu veux te battre, je te retourne comme une crêpe bretonne, mademoiselle*. »

Il agita doucement la tête. Il s’attendait pas à ça . Mais c’était ça aussi tout le sel de la chose. Il pouffa. Son rire était discret. Autant que son rire si particulier puisse l’être. Il sourit doucement avant de glisse sa main sous le menton de la demoiselle.

« Tu penses obtenir mon vrai prénom si facilement ? Je sais que je n’aurai pas le tien. Donc tu te contentera de celui-ci. Madoka. Merci pour ton numéro Chaton. Tu restera chaton. Que tu le veuilles ou non. Vraiment plus cher ? Tu devrais faire gaffe de tenir tes promesses, mon chou. Parce que je serai pas très content que tu te défiles... »

Il garda son sourire sadique. Il passa une main sur ses vêtements avec de laisser son regard se perdre dans la boite de nuit. Il claqua des doigts et la musique changea pour devenir moins agressive. Il était fier de son coup.

« Libre à toi de te renseigner, mais je te préviens, à force de s’approcher du soleil, on y brûle bien plus que des plumes. »

Il devait sortir, et il ne serait pas tout seul à sortir de cet endroit.Il y avait les drogués, mais il y avait ce qui servait de Dj pour le moment, il serait remplacé par quelqu’un de bien plus compétent. Il posa un baise-main sur la le dos de la main de la demoiselle.

« Que notre prochaine nuit soit fructueuse, chaton... »

Il s’écarta, jouer, ça avait ses limites. Là, il avait envie d’être un peu sérieux. De laisser sa séduction de côté. Il avait surtout besoin d’une bonne cigarette...

Il pouffa doucement, comme s’il allait dire ce que ça pouvait signifier. Il adorait juste cette langue pour ça. Pour cacher des sens dans les mots. Madoka, il aimait ce nom, c’était à la fois féminin et masculin. C’est aussi ça qui l’amusait. Bien qu’il reste un garçon. Et content d’en être un.

Le dealer avait compris l’essentiel de ce que cette fille sous-entendait. Elle voulait ce produit et elle payerait le prix fort. Voilà qui pourrait bien renflouer ses caisses. L’argent, autant il détestait, autant il savait que ça pouvait faire tourner le monde. Il savait que cette fille autant que lui, jouait avec le feu. Mais que pouvait-il faire de plus. Rien. Absolument rien. Il laissait cette soirée se finir sans lui.

Elle pourrait le retrouver. Mais la question était plus le temps avant des retrouvailles. Qu’importe, il avait bien d’autres choses à faire. Comme par exemple, laisser ses racines s’étendre doucement. Il savait bien que ce territoire n’était pas le sien. Qu’il rencontrerai sûrement le vendeur du coin avec plus ou moins de discutions ou de coups. Ou les deux. Il était paré à tout ça. Cette ville était bien au centre de quelque chose de plus gros. Il était là pour en être le témoin. Voir cette ville si paisible être si sombre en réalité. Ça avait un côté excitant.

La soirée quand a elle n’a fait que s’améliorer comme si l’aura sombre du jeune vendeur de drogue rendait tout ça différent. Les danseurs avaient finis par se reconsolidés, certains danseurs se bécotaient même dans un coin. Le mauvais Dj partit aux côtés du dealer.