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Sous l'œil de la carpe ☞ TaichiReborn NEW Futur :: Namimori :: Centre ville :: Temple Koijiin
 
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Mikasa SandermanSoleil
# Sous l'œil de la carpe ☞ TaichiMer 3 Fév - 13:52
Morning's good !
Il faisait beau ; c'était un, luuundi matin,

J'montais les marches, menant-auuu sanctuaire d'la carpe,
Un merle pépiait, sur une branche en me zieu-tant, d'un air malin,
La vie chuis sûre d'l'avoir déjà vu, en ville sur un pancarpe
Mais-la-brise m'invitait à rejoindre le temple lointain,
Alors allez je souriais et continuais ma route, en réarrangeant mon écharpe,
Parce que là-haut m'attend mon entraîn-ement quotidien !


Je bondis les dernières marches, continuant de fredonner en rythme les paroles qui me venaient, puis pris tranquillement place dans le coin où j'avais l'habitude de m'installer. Il était assez tôt ; à cette heure-là, peu de gens venaient se recueillir au temple, alors j'en profitais pour avoir rien que pour moi ce superbe environnement baigné de mystique. Le lundi, je travaillais tout d'abord la musculature puis la souplesse, et, après les échauffements, je m'attaquais par paliers à quelques figures improvisées de capoeira.



Je posai à côté mon petit poste radio et le mis sur une fréquence plutôt funky et le son plutôt bas histoire de ne pas troubler le calme du lieu, puis commençai mes étirements.

Il se passa bien une bonne heure sans que personne d'autre ne vienne au temple, et au final je finis par fondre mes sens dans mon activité, effaçant chaque pensée à chaque geste effectué, répété et perfectionné. Ma conscience devenait mes mouvements, la brûlure de mes pensées, celle de mes muscles en plein travail ; mon souffle contrait celui du vent, la chaleur de ma transpiration défiait le froid ambiant ; c'était dans ces moments-là où je me sentais en harmonie avec moi-même, mais aussi avec mon environnement. Ce besoin de ne plus penser, mais de juste exister, de se renforcer et d'évoluer. La musique résonnait à l'arrière de mon crâne et ça m'allait ; j'en venais à m'imaginer des ennemis inexistants et à élaborer des stratégies sur l'instant.

Bien sûr, ce n'était pas pareil que d'avoir un véritable combattant en face de soi, mais c'était aussi un pur moment d'amusement où je me jetais le défi de surpasser mon imagination, essayant d'ébranler la bulle de confort que les entraînements au fil des années avaient tendance à vouloir m'installer.
Kaiji me l'avait dit un jour, et je l'avais bien intégré : "Ton pire ennemi est et sera toujours le carcan de l'habitude. Ce sera lui que tu devras combattre et battre tous les jours, si tu tiens à progresser. Ce sera lui, que tu devras apprendre non pas à craindre, mais à délaisser pour continuer ta course. Ce carcan, c'est un poids qui t'ancre et qui t'enfonce là où tu aurais besoin de semelles de vent au lieu de plomb. Envole-toi, Mikasa, joue avec la gravité, adapte-toi, et frappe."

L'une des meilleures leçons qu'il m'eût données.
Je crois que c'était la première fois que quelqu'un était arrivé à mettre des mots sur un ressenti qui me traînait dans l'être depuis des années.


Mikasa Sanderman
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# Re: Sous l'œil de la carpe ☞ TaichiMer 3 Fév - 23:54



Sous l'œil de la carpe

Je viens de Yokohama. J'y suis né et j'y ai toujours vécu. Une énorme ville portuaire dans la couronne de Tokyo. Si par le passé, la ville devait être pittoresque, je crois que c'est ça le mot, ce n'est plus du tout le cas aujourd'hui. On y voit des immeubles, des centaines de magasins, et tous ceux de la capitale qui veulent s'en éloigner mais pas trop quand même. J'y pense comme ça car je me rends compte que je suis loin, très loin, d'être un gamin élevé par la nature. Pourtant je n'ai jamais su supporter la ville, du moins la ville dans l'excès. Et là où je trouvais le calme, c'était au temple proche de chez moi. Il y avait de la verdure, les touristes étaient rarement là en semaine et je pouvais me permettre d'y aller en séchant les cours. Bon d'accord « permettre » n'est pas le terme à employer mais on voit l'idée.

J'avais surtout un terrain d'entraînement idéal lorsque je n'étais pas avec mon coach ! La montée des marches, le terrain naturel autour, et sans oublier les fondations où je m'amusais à grimper depuis gamin. Heureusement que mes parents ne l'ont jamais appris, sinon j'aurais fini avec la tête dans le sable... Oui bon c'était un peu sacrilège de faire ça mais je ne pensais pas à mal ! Et puis j'ai souvent prié pour m'excuser.

D'ailleurs c'est pour ça que je grimpe aujourd'hui. Il n'y a pas si longtemps, on m'a montré où se trouvait le temple de la ville. Les habitants en sont plutôt fiers d'ailleurs, il est pas mal entretenu. J'ai tout de suite su que cet endroit me permettrait de méditer sur moi-même lorsque j'en aurai besoin. C'est pour ça que j'y vais : admirer la vue, se poser, prier, et repartir. Pas mal l'emploi du temps de cette journée de repos.

Il ne me reste que quelques marches... J'ai marché depuis mon appart et la fatigue commence à se ressentir. Je ne suis pas tout à fait à côté et ça me permet de rester un minimum en forme. Mais sinon je me porte super bien, on dirait pas de visu que j'ai une maladie incurable. Mais ces derniers temps sont plus faciles, j'arrive à m'adapter, je commence à rencontrer de bonnes personnes et me détourner de mes combats du passé me fait moins déprimer.

Peut-être que je fuis mes problèmes. C'est sans doute vrai mais pour l'instant, je n'ai pas à m'en inquiéter.

J'arrive enfin au temple, prêt à me détendre.

« Et, dieu merci, rien qui peut s'apparenter à... »

… Du sport.

Évidemment il faut que la première chose que je vois en arrivant soit une personne qui fasse du sport ! Je m'arrête en haut des marches, bouche bée. Inconsciemment, j'analyse les mouvements de la femme devant moi. Je sens tout de suite qu'elle est dans le combat. Son gabarit, ses mouvements... la musique funky. La putain de musique funky. Je vois aussi qu'elle a un jeu de jambes. Bordel fallait vraiment que je vois mon clone réussit aujourd'hui ?

Détends toi Taichi. Pense aux conseils du médecin : « Voyez le bon côté des choses ! Maintenant que vous ne vous battrez plus, vous pouvez apprendre à gérer vos crises de colère. »

Je n'ai pas de crise de colère !

Je reprends ma route vers le lieu de recueillement en passant à côté d'elle. Je ne sais pas si elle me remarque, elle a l'air d'être dans son monde. Je me mets à prier, mais l'esprit n'est plus trop là.

Les minutes passent, je n'arrive pas à faire le tri dans mes pensées. Au fond, je suis attiré par ce qui se passe à quelques mètres de moi. J'y glisse un œil discret et je commence à analyser ses mouvements.

Elle est douée, je le vois tout de suite. Son style est plus léger que le mien qui est... était plus brut, obligatoire avec l'utilisation de mes poings en plus de mes jambes. Beaucoup plus gracieux que ce que je pouvais faire...

« … Mets ton dos un peu plus droit. Tu dépenseras moins d'énergie sur ton équilibre et ça t'évitera une blessure facile. »

Mais qu'est-ce que je dis moi ?! Me voilà à donner des conseils à quelqu'un de plus vieux et plus sérieux que moi ! En même temps elle a qu'à avoir le dos plus droit...
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Mikasa SandermanSoleil
# Re: Sous l'œil de la carpe ☞ TaichiJeu 4 Fév - 23:29
Morning's good !
COUP DE PIED ET-

....

Je redressai la tête et la tournai vers le jeune homme aux yeux bleus.
Je clignai des yeux puis souris calmement, un poil amusée.
Putain, j'aurais bien été foutue d'oublier de le saluer par politesse, tellement j'avais été dans un autre état avant qu'il ne m'apostrophe. Pourtant, je l'avais bien vu s'avancer vers le temple un peu plus tôt, du coin de l'œil, mais faut croire qu'on ne sort pas si facilement que ça de ses délires matinaux.

- J'fais d'la capoeira ~ Merci pour le conseil.

Vu les acrobaties à répétition que j'ai à faire, surtout face à quelqu'un - même d'imaginaire -, garder le dos droit comme un piquet pendant toute la séance n'est pas le plus conseillé quand c'est le tonus et surtout la souplesse qui sont requis, pour la majorité des figures.
Mais pour les attaques sur deux pieds, ce jeune homme avait totalement raison. Et puis, faire du bo-jutsu avec un dos complètement ramassé ? Meilleure idée pour se déglinguer les os avant même la trentaine.

Mon corps commençait peut-être à fatiguer sans que je ne m'en rende compte, s'il semblait se relâcher au point qu'on m'en fasse la remarque... Il faut aussi savoir s'aménager des petites pauses, haa. Il faudra peut-être que j'ajoute quelques abdos à ma formule aussi pour éviter de m'avachir, histoire de bien solidifier les tablettes déjà présentes. Le déclin ne fait pas partie de mon programme - on attend minimum la soixantaine pour ça, d'accord ? Quoique, ça serait classe si je parvenais à devenir le genre de vioques comme dans les shonens, du type sages et qui défoncent tous les adversaires surgissant de l'ombre.
Blague à part.

Je m'étirai souplement, précautionneuse : on ne déconne pas avec les échauffements, et les étirements non plus. Ça ne sert à rien de les bâcler sinon de se causer du tort. Puis pour ma part, je trouve tellement satisfaisant de constater tous les efforts que j'ai produits et que je puisse dire rien qu'à la sensation de mes muscles que, oui, j'ai accompli quelque chose. Avoir une sensation pareille dès le matin, c'était clairement le pied. J'avais même les petits pioupious sonores en fond pour parfaire le tableau et - OH - un ciel parfaitement bleu. Quelques rayons de soleil à travers les arbres ; leurs bruissements, et puis l'ambiance funky qui se dégorgeait de ma radio, aussi.

C'est beau la vie putain, que je me dis dans ce genre de petits moments parfaits. J'enfilai ma veste et me dirigeai d'un pas dansant vers le jeunot, le souffle encore un peu râble et de la vie plein les joues, et le regard aussi.
Attraper froid à cause d'une sueur trop effective en tant que régulatrice thermique ne serait pas un évènement réjouissant. Je souris amicalement et plissai les yeux en l'étudiant.

- J't'ai jamais vu dans le coin. , lançai-je nonchalamment en me postant à côté - la curiosité pointait de mon visage. Tu pratiques un sport de combat aussi, je présume ? Droit au but.

Ah bah parce qu'on ne s'appelle pas Mikasa Sanderman si la curiosité n'est pas au rendez-vous, bien sûr. J'avais potentiellement en face de moi un camarade de combat, je serais complètement débile de ne pas tenter de faire un minimum connaissance. C'est dans ma nature, d'aller vers les autres, et il se trouve qu'il me serait probablement bénéfique que je prenne une petite pause pour le moment. Si je peux en profiter pour découvrir une nouvelle personne, go !!


Mikasa Sanderman
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# Re: Sous l'œil de la carpe ☞ TaichiVen 5 Fév - 15:31



Sous l'œil de la carpe

De la capoeira hein ? Un style complètement opposé au mien alors. Si le kick-boxing c'est la fermeté, héritage de la boxe anglaise, c'est-à-dire défoncer l'adversaire, la capoeira on est quelque chose de déjà plus artistique, mélangeant force et danse. Et pourtant se sont deux disciplines qui se ressemblent par l'utilisation des jambes. D'ailleurs, ce qui fait le kick-boxing, c'est le fait de baisser un peu cette dureté de la boxe pour pouvoir utiliser ses jambes. Bref, si proche et pourtant si loin. Du coup je me prends pour qui à lui dire quoi faire ?

En tout cas, elle a fait vite pour se rapprocher. La voilà maintenant juste à côté de moi, à me regarder de manière nonchalante, et moi je fais semblant de prier. Drôle de tableau. Est-ce qu'elle va essayer de me bully ? Ce genre d'approche ça cache quelque chose. Après, je peux me faire des films mais je préfère rester prudent, je veux pas que ça finisse mal pour moi. Non mais vous m'écoutez ? Je suis pas un vieux croulant dans un fauteuil avec une télécommande et qui a besoin d'aide pour baver ! Pas encore en tout cas.

Bon déjà je vais répondre à ses questions, autant se rattraper niveau politesse après ce que je viens de faire.

« J'ai emménagé il y a quelques mois et on m'a montré l'endroit que très récemment. Il avait l'air cool... je veux dire reposant. Ça change du bitume, je peux comprendre que tu viennes t’entraîner là. »

Elle dégage une certaine confiance en elle qui me rend nostalgique. Le concept même d'ignorer la peur que de rares personnes, surtout des pratiquants du combat, peuvent comprendre. Je suis sûr que si cinq mecs, des mastodontes, venaient la faire chier pour lui demander de se battre, elle se jetterait dans la mêlée sans problème, même si elle est perdue d'avance. Et elle adorerait ça en plus. Ou peut-être que je suis en plein délire ? Peut-être que j'ai oublié c'était quoi être un combattant ? Qu'est-ce que je dis moi... je suis pas dans un manga. Mais rien que de visuel, je vois déjà qu'elle a quelque chose d'unique, que j'ai pas encore vu dans cette ville. En fait, je suis surtout en panique car je ne sais pas ce qu'elle me veut. C'est rare que des combattants soient déjà venus me voir juste pour prendre un café. Après, je ne sais pas comment ça se passe dans cette ville, on m'a toujours dit que c'était tranquille mais avec ses côtés étranges. Et je n'ai pas encore vu les côtés étranges.

Terminons de répondre pour l'instant et on verra bien.

« Difficile à caché après avoir fait mon vieux con j'imagine. J'ai fait du kick-boxing. Plutôt ironique de croiser un autre artiste martial par hasard en allant prier. Encore désolé pour la remarque, j'avais pas à en donner. »

Et pourtant je l'ai fait. C'est comme si j'avais voulu jouer au con. Je voulais juste pour une journée, ne pas avoir à me rappeler que j'étais devenu un bocal de verre prêt à exploser au moindre impact.

« Je veux pas déranger, je peux te laisser faire tes exercices en paix. J'en ai pas pour très longtemps, t'en fais pas. »
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Mikasa SandermanSoleil
# Re: Sous l'œil de la carpe ☞ TaichiSam 6 Fév - 19:16
Let's talk a bit !
Ahhh, donc il a emménagé il n'y a pas longtemps ! Intéressant. Je me demande de quel coin du Japon il vient... Ou même du monde, haha. Je suis moi-même un sacré exemple de la mondialisation, après tout. Maîtriser une langue ne veut pas tout dire sur les origines du parleur.

Je pouffai légèrement au "vieux con". S'il était vraiment un vieux con, alors il ne le dirait pas. Je ne m'étais nullement sentie atteinte dans ma conscience d'artiste martiale par son conseil, mais j'appréciai le coup d'humour. Les personnes capables de recul sur elles-mêmes possèdent en général une maturité des plus appréciables, et souvent il est plus aisé de rigoler avec elles qu'avec les vrais "vieux cons", imbus d'eux-mêmes ainsi que bouffis de préjugés et de fausses croyances sur eux comme sur les autres.

!! DU KICK-BOXING !! Attend... S'il en a fait, c'est qu'il n'en fait plus ? MAIS C'EST TROP TRISTE ! A-t-il arrêté parce que ça ne lui plaisait plus ou parce qu'il n'avait pas le choix ? Au ton qu'il a pris, je pencherais plutôt sur la deuxième hypothèse. Ma curiosité est sacrément éveillée, mais je vais éviter d'arriver comme un boulet de canon à ce sujet - une chose à la fois.
Je souris amicalement en coin, une touche d'espièglerie dans le regard.

- Nan t'inquiètes, je comptais justement prendre une petite pause. Et pour la remarque de même... Il vaut mieux mettre en garde quelqu'un que de potentiellement le laisser se bousiller la santé. Je voyais plus ça comme une preuve de bienveillance que d'arrogance.

Ce n'est pas parce que je m'entraîne tous les jours, que je voue ma vie à ça ainsi qu'à le transmettre à d'autres personnes que je suis infaillible pour autant. Quel ennui ce serait, de n'avoir aucun défaut ! Quand on est parfait, on ne risque rien ; pas de risque, pas d'adrénaline. Quand on est parfait, on n'a plus grand-chose à faire, à part s'ennuyer. Quand on est parfait, à quoi bon se lever chaque jour et chercher un sentiment d'accomplissement puisque de toute façon on sait d'avance que tout sera parfait ? Quelle satisfaction monotone et sans goût que ce serait !
Et pourtant, c'est bien vers la perfection que je me tends à chaque entraînement... peut-être parce qu'elle n'est satisfaisante que lorsqu'elle nous échappe.

Euh... Avant de partir dans une philosophie tirée et tordue par tous les cheveux, mieux vaut que j'en revienne au moment présent.
J'appuyai tranquillement mon dos contre un pilier et croisai les bras, mon rythme cardiaque s'apaisant au fil des secondes, pulsant à travers la fine peau de mes oreilles.

- Où habitais-tu avant ? , demandai-je d'un œil attentif.

Je vais probablement passer pour la grosse indiscrète empêcheuse de prier du coin, mais, shit, les mots sortis ne peuvent être ravalés... Sauf à coups de poings, selon la situation. Enfin... Ça ne méritait pas que je me prenne un pain, tout de même ? Hein ?
Au cas où ma question le mettrait mal à l'aise, j'ajoutai d'un ton conciliant :

- Enfin... Tu n'es pas obligé de répondre hein. Après tout, tu es venu pour prier - loin de moi l'idée de te déranger.

Pas pour papoter avec une inconnue alors même que le point fort de ce genre d'endroits est justement la quiétude et le chant seul des arbres.
Mise à part ma radio qui continuait de vibrer dans des mélodies funky, bien sûr.


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# Re: Sous l'œil de la carpe ☞ TaichiDim 7 Fév - 19:56



Sous l'œil de la carpe

Malgré son approche brute de décoffrage, comme disent les intellectuels, cette fille n'est pas arrogante. Ce n'est pas donné à tous les artistes martiales qu'on croise dans la rue. Certains sont tellement bouillants qu'ils n'auraient pas cherché à se présenter qu'ils se seraient déjà jetés sur moi comme des animaux. Elle, elle parle puis après elle cogne. Du moins, c'est l'impression qu'elle me donne. Analyser les autres, c'est pas mon fort. Je suis peut-être comme ces types dont le cerveau est juste un morceau de viande, je préfère me lancer à l’instinct. À trop réfléchir, on finit par avoir mal au crâne. J'aime vraiment pas avoir mal au crâne. Mais en fait, je pense que ce qui me fait du bien, c'est qu'elle ne se soit pas lancé direct sur ma vie en tant que combattant. Oh c'est sûr, ça va bien arriver à un moment, et lorsque ce moment viendra je répondrai honnêtement. Pour l'instant on s'échange des formalités, on se jauge, ce n'est que le début...

Pourtant, je reste un peu agacé. Disons que d'avoir une projection de mon moi du passé, ça fait bien chier. Ça se voit qu'elle bosse, que c'est son truc, et qu'elle ne laisse rien passer pour rester en forme. Alors que moi, ça fait un moment que je n'ai pas pris mon entraînement au sérieux. Alors oui, je ne me suis pas laissé aller au point de perdre toute ma masse musculaire et finir comme un déchet, mais ce n'est plus comme avant. Je n'ai gardé que les exercices matinaux et le soir. C'est le plus facile, ce qui maintient un minimum en forme. Sans mon handicap, je pourrais aisément retourner sur un ring, mais pas au niveau que j'avais acquis au summum de ma forme. Fini les entraînements qui durent des journées entières, les longues courses, les sparring-partner, les exercices made in Satan. Aujourd'hui, je ne peux pas évaluer mon niveau.

J'en étais où moi déjà ? Ah oui, elle me demandait d'où je venais. C'est quand même un comble de ne plus réussir à suivre son vieux cerveau.

« T'en fais pas pour les prières, les dieux peuvent bien attendre cinq minutes mes demandes. Ils ont le temps après tout. »

Beaucoup pourraient crier au blasphème. Moi je dis que lorsque t'es immortel, tu peux bien attendre cinq minutes. Et puis honnêtement, je faisais ça plus pour faire le vide dans ma tête. Je me suis déjà occupé des vœux de début d'année, ils ont pas besoin que je prie h24 dans les temples. Enfin bref, changeons de sujet.

« Je viens de Yokohama, juste à côté de Tokyo. Rien à voir avec ici, ça change de voir des arbres aux alentours. Aussi on respire mieux, on va pas se mentir. D'où ma surprise de voir une artiste martiale aussi sérieuse dans ce genre d'endroit, loin des grandes villes. T'as pourtant la tête à aller en tournoi. Ce n'est pas une insulte. »

Je suis peut-être trop honnête, mais elle fait beaucoup trop pro pour juste faire ça comme une activité pour se divertir.
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# Re: Sous l'œil de la carpe ☞ TaichiMar 16 Fév - 15:26
Let's talk a bit !
Je pouffai légèrement face à sa réponse nonchalante, amusée.
Il n'a pas tort... Eux ont l'éternité pour eux, après tout. J'étais contente qu'il accepte de discuter un peu.

Yokohama ! Je n'y suis personnellement allée qu'une ou deux fois, accompagnée d'Emiko... Tu m'étonnes que ça lui change d'air, au sens propre comme figuré. J'avais bien aimé... Peut-être parce que le rivage et les enfilements de constructions urbaines m'avaient rappelé New York. L'ambiance n'y était pas exactement la même - et c'est normal - mais j'y avais passé de bons moments, quand j'étudiais encore à Tokyo.

... Legit question. Je haussai les épaules, un poil espiègle et répondis avec un sérieux mêlé de détente. Franche.

- Nah, ça fait plaisir d'entendre ça. Je marquai une petite pause, réfléchissant brièvement à comment formuler ma réponse. C'est que... Je me suis prise d'affection pour cette ville.

Je penchai un peu la tête, continuant ma tirade en venant au vif du sujet, un sourire s'aventurant plus largement sur mes lèvres.

- J'ai déjà participé à des tournois notamment à Tokyo, et j'apprécie de rencontrer de nouveaux combattants, mais... Je me suis rendue compte que je voulais aussi transmettre ma passion à d'autres générations. Je rangeai mes mains dans mes poches, le regard songeur mais direct. Je me suis dit que c'était beau d'entretenir une flamme tous les jours, mais à quoi bon si on ne transmet pas le flambeau à quelqu'un ?

Cette décision d'enseigner aux autres, je l'avais prise un moment après que Kaiji m'ait prise sous son aile. C'est peut-être l'influence positive qu'il avait eue sur moi qui m'avait poussée à me tourner vers le partage de mon savoir-faire. Je ne voulais pas qu'uniquement me battre avec les autres, mais aussi leur apprendre à se battre. Sacré progrès face à celle que j'étais, adolescente, hein ?

- Donc j'enseigne.

À Namimori, puisque c'est cette ville qui m'a ravi le cœur au point que j'y reste.

- Après, niveau combat, on n'est pas forcément en reste à Namimori. , ricanai-je, une étincelle dans le regard. Tu peux tomber par hasard sur un combattant talentueux là où tu n'aurais jamais pensé en trouver un.

Petite pensée à Aki le serveur.
Je rage toujours autant de ne pas me souvenir clairement de notre combat, mais je sais qu'il promettait. Si seulement j'avais eu quelques verres d'alcool en moins dans le sang !
Je fis une nouvelle petite pause, zieutant avec une attention tranquille mon interlocuteur.
J'avais envie de lui parler un peu plus de Namimori.

- Cette ville peut paraître calme en apparence, mais tu n'auras jamais de quoi t'y ennuyer si tu apprends à la connaître. Je lui fis un clin d'œil, la mine malicieuse et un poil tendre en songeant aux habitants que je connaissais. On a des personnalités assez what the fuck dans le coin.

Et un peu les mafias les plus influentes du Japon, quelques gangs, d'autres mafieux en petites bandes, des histoires de fantôme hantant un ancien lycée, et... beaucoup d'autres histoires assez improbables. Mais ça... Il aura tout le temps de le découvrir, s'il doit le découvrir.

Tokyo, New York... Toutes ces grosses métropoles sont certes agitées par la surabondance d'humains y vivant, mais... il leur manque l'étincelle propre à Namimori. On pourrait croire qu'on s'encroûterait dans ce coin quasi-paumé si on y restait, mais la réalité est diamétralement opposée à ça ! Papy Bunta est un bon exemple sur ce point. À plus de soixante-dix ans on lui en donnerait trente mental. C'est bien la preuve qu'il y a bien assez de stimulation à Namimori !

- Enfin... C'est sûr que ça change énormément des grandes métropoles.

Je me souvenais du décalage frappant que j'avais eu en m'installant ici après avoir quitté New York. Je m'étais adaptée assez rapidement, mais je sais que ça n'est pas tout le temps le cas pour les personnes dans ces situations de déracination presque totale. Peut-être que j'avais envie de rassurer un peu ce nouveau venu avec l'expérience que j'en avais, au risque que ça sonne décalé. Pas comme si ça me gênerait pff.

- Mais donc... Toi, parle-moi de ta pratique du kick-boxing.

L'intérêt brillait dans mes yeux, et je souriais toujours amicalement.


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# Re: Sous l'œil de la carpe ☞ TaichiDim 21 Fév - 22:21



Sous l'œil de la carpe

Je n'avais jamais vu une carrière sportive sous cet angle. Attention, je respecte beaucoup les profs, ceux qui transmettent leur art du combat. Après tout, un sportif sans coach n'est pas un sportif. Je pense que personne ne peut atteindre la perfection de sa discipline sans l'aide d'un professeur, et ça tout au long de sa vie. Moi-même, j'ai été chanceux de tomber sur mon coach et qu'elle ait accepté d'entraîner un gamin qui pensait qu'à taper comme un bourrin. Je la remercierai toujours pour ça. Bon bien sûr je lui dirai pas direct en pleine gueule, ce serait trop gênant. Mais l'idée est là. Aussi, faut que je l'appelle. Bonjour le malaise. Mais ce sera pour une autre fois, lorsque je serai prêt. Les choses commencent à changer, et j'espère pouvoir définitivement faire la paix avec moi-même. Ce qui n'est pas encore tout à fait le cas.

Mais sinon, elle enseigne. Les fameux métiers de la passion. Lorsque j'ai dû m'arrêter, on m'a conseillé d'enseigner plus tard. Passer un diplôme, tout ça. Mais j'ai vite refusé. Je ne suis pas très bon pédagogue... Bon, je ne suis pas du tout pédagogue. Je me souviens un jour, on m'avait présenté des novices et ma coach m'a demandé de donner la leçon. La catastrophe. Je peux comprendre qu'on soit un peu paumé lorsque ton enseignant te sort : « Alors pour être efficace, tu fais comme ça, puis tu tapes en te posant comme ça. Puis tu lèves la jambe comme ça, c'est facile. » Mais ce n'était pas si facile pour des débutants et, sans réelle indication, tu peux pas progresser. Donc là encore, une carrière vite terminée.

« Vraiment un autre délire d'enseigner. Faut vraiment avoir envie pour le faire. Ce qui est de toute évidence ton cas. T'as des bonnes classes ? »

Elle doit en avoir si, comme elle l'affirme, il y a un niveau à Namimori. J'avoue être un peu sceptique. Je trouve déjà que dénicher un combattant de son niveau dans cette campagne c'est un cas à part, alors toute une bande. Mais en même temps, avec les diverses rencontres que je fais j'entends de plus en plus de rumeurs. Au final, c'est un peu la ville aux sept mystères ici, où toutes les anomalies du monde se rassemblent dans cet énorme point. Après, je soupçonne son niveau mais je peux complètement me gourer et en fait c'est une grosse débutante... Nan je crois pas. Sûr même. Mais bon, je ne peux plus vérifier ce genre de chose. Je peux faire quelques pirouettes, encaisser un bon coup, mais pas un deuxième. Là ça deviendrait dangereux.

« Pour ce qui est des personnalités, là on est d'accord. Surtout au lycée. Je pense qu'ils viennent surtout de là ces fous furieux. Je te jure les gosses. Enfin, je dis ça j'ai que vingt ans. Mais j'ai du mal à cerner ceux que j'ai déjà croisé. »

Je la retiens ma rencontre avec Sakura. À la fois à l'aise et mal à l'aise. C'est la seule personne au monde à m'avoir mis dans une telle position. Et pourtant, c'est devenu un de mes contacts de cette ville. Et on ne parle pas de mes retrouvailles avec Manami. En fait elle a raison, tout peut arriver dans cette ville. Ça me fait passer mon mal du pays. Même si je suis toujours dans le même pays. Je me comprends.

Mais voilà que vient la question piège. J'ai l'impression de ne parler que de ça. Normal, ça reste frais dans ma vie. Mais là, c'est différent. Tout simplement que c'est la première fois que j'en parle avec une autre artiste martiale.

« J'ai toujours eu un style des plus offensive. Je rentrais dans un registre de gros frappeur, mais mon coach voulait faire de moi un technicien. Du coup, malgré l'opposition, j'ai un peu des deux. Ça surprenait bien en match ça. Le petit con imprévisible. Après si on parle plus philosophique, c'était à la base un moyen de me défouler. Puis j'ai compris que me défouler c'était toute ma vie. Haha, tu parles d'une méthode pour choisir une carrière. »

Est-ce que j'esquive le sujet ? Je réponds juste à mon interprétation de la question. Et puis, je sens que ça l'intéresse. Je peux le lire dans ses yeux. Est-ce que son art m'intéresse aussi ? Absolument que oui putain.
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# Re: Sous l'œil de la carpe ☞ TaichiSam 5 Juin - 13:16
........ MLGKUYFDTHSG J'ÉTAIS SÛR DE T'AVOIR RÉPONDU OMD, DÉSOLÉ POUR LE DÉLAI !! ;w; ❤

Let's talk a bit !
Si j'ai des bonnes classes ? Ma foi, dès que quelqu'un est motivé à apprendre, il ne peut être que bon élève. Je n'ai rien de particulier à reprocher à mes élèves... En fait, c'est plutôt moi qui dois faire gaffe à ne pas les pousser hors de leurs limites. J'ai tellement envie de les voir progresser et s'affirmer que si je me laisse emporter par mes émotions, j'ai tendance à oublier que nous ne sommes que des humains dans des corps humains. Et qu'un corps, humain ou pas, ça fatigue.
Je répondis par un sourire à sa question.

Son speech sur le lycée me fit légèrement ricaner. Puis, la révélation sur son âge me surprit un peu.
Vingt ans ? Je le pensais plus vieux ! C'est pas le regard de quelqu'un qui a la vingtaine ça. Enfin, pas comme si je m'y connaissais vraiment mais bon. Il a encore des années devant lui pour avancer dans le kickboxing ! Bon sang, j'aimerais bien me battre avec lui pour voir ce qu'il vaut. Il a la même flamme dans les yeux que celle que j'ai, celle d'un véritable passionné. D'un accro à l'adrénaline, d'un drogué du sport.
Sa description de son style de combat renforça mon envie d'échanger quelques coups avec lui.......... BON SANG ! Je veux le voir à l'action.

C'est décidé, il FAUT que je lui demande.

- Tu dis ça, mais t'es en train de parler à une putain d'hyperactive qui ne trouve de l'apaisement que dans le sport et dans la musique. , rigolai-je. Méthode approuvée et validée, mon vieux. Je lui fis un "okay-hand" de la main, le sourire chiche.

Et puis je l'observai un peu, plissant les yeux.

- Avant que je te demande si ça te tenterait un petit échange un de ces quatre...

Sans déconner, fallait que ça sorte.

- Comment t'appelles-tu ? Je penchai légèrement la tête.

Parce que ça fait plusieurs minutes qu'on parle mine de rien, mais je n'ai toujours pas de blase à lui coller sur la face, et lui non plus. Parce que clairement, là, je veux en apprendre plus sur lui. Mon intérêt est tout éveillé !


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# Re: Sous l'œil de la carpe ☞ TaichiDim 6 Juin - 21:10



Sous l'œil de la carpe

Comment je lui dis ? Non, car je sens que je vais lui faire de la peine si je lui dis que je ne peux plus monter sur un ring. En même temps, on peut dire que je me suis bien emballé avec ma petite envolée sur ma manière préférée de taper les gens. Ça m'apprendra à être nostalgique. Je ne me peux m'en prendre qu'à moi-même. Je vais tout lui dire. Faudra bien le faire à un moment, mais pas tout de suite. On a encore le temps. Déjà elle demande mon nom.

« Je m'appelle Taichi Amari. Tu peux directement passer à Taichi, je ne suis vraiment pas à l'aise avec les honorifiques. Je ne devrais pas dire ça, mais ça fait un peu vieillot. »

Moi qui cherchais la tranquillité, au final je m'amuse à discuter depuis plusieurs minutes à une inconnue avec qui j'échange de manière passionnée sur les sports de combat. En même temps, c'était quoi les chances de tomber sur quelqu'un comme elle dans cette ville, à cet endroit précis ? Avant que je m'en rende compte, on était posé sur le banc à côté du temple, on discutait et on avait envie de se battre. Je ne suis peut-être pas très malin mais pas aveugle pour autant, je vois bien qu'elle a envie de me casser la gueule. Pardon, je reformule. Je vois bien qu'elle a envie de se battre avec moi. Malheureusement, ce ne sera pas le cas.

« Du coup je te retourne la question, c'est quoi ton nom ? Que je sache qui acclamer si je dois te voir un jour en compétition. »

Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de concurrence dans le coin, faut à mon avis bouger pour vraiment trouver de quoi se mettre sous la dent en événement officielle. Et puis, en tant qu'enseignante la compétition officielle ne l'intéresse peut-être pas pour elle, préférant mettre en avant ses élèves. Si j'étais à sa place, je regarderais la moindre opportunité de tournoi et de match officiel. Enfin, ça c'est si j'étais à sa place. Mais je n'y suis pas. Et j'espère pour elle qu'elle ne sera jamais à ma place.

Tu essaies de chasser la nostalgie et la mélancolie, elle revient au triple galop. Faut que j'arrête de penser à ça. Bon, j'ai grillé toutes mes cartouches, j'ai assez repoussé le moment, va falloir la décevoir.

« Par contre pour le combat je suis désolé de dire que ça ne sera pas possible. Tu te doutes bien que je n'ai pas arrêté par plaisir haha. Je suis comme qui dirait malade, physiquement. Fini les rings, ceintures et gants pour moi. Définitivement raccroché. »

J'essaie d'apporter une touche d'humour pour ne pas trop détruire son ambiance, je vois bien qu'elle voulait me tester. Ce ne sera pas aujourd'hui. Ce ne sera pas demain. Jamais.

« Mais ne t'inquiète pas, le deuil est fait. Si on peut appliquer ce mot là-dessus. Et encore une fois, je reste chaud pour t'encourager dans ton parcours. »

Sur le banc.
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# Re: Sous l'œil de la carpe ☞ TaichiLun 7 Juin - 1:42
You still got that flame in your eyes
Taichi... Comme le sport ? Si ça c'est pas le destin ! Super joli le nom ! Taichi Amari... Je l'imprimai dans un coin de mon cerveau. Et un nouveau vaillant combattant dans mes contacts, et d'un !
Je pouffai au coup de la compétition. Ça fait belle lurette que je n'y ai pas participé personnellement... La dernière en date... c'était il y a quelque chose comme un an ? En général, j'y accompagne surtout mes élèves, les emmenant même parfois en dehors de Namimori (et surtout en dehors de Namimori en réalité).
Je souris doucement.

- Mikasa Sanderman ~ Va directement pour Mikasa aussi. Ayant grandi à New York, ça me fait pas mal bizarre quand on me sort du Sanderman-san ou du Mikasa-san.

Je m'y fais encore à peine après quelques années à vivre au Japon, c'est pour dire.
J'allais dire quelque chose mais me rendis compte que Taichi aussi. Je le laissai parler.

. . . attend.... il avait arrêté ? Comment ça ?

Définitivement ?

. . . . . .

. . . mais je suis un putain de boulet ? Et moi je lui demande une baston amicale ? Mais quelle conne ! Merde !

J'essayai de me mettre automatiquement à sa place, pour ne pas faire une autre maladresse qui le mettrait mal à l'aise.

Ne plus pouvoir bouger ni me défouler comme je l'entends. Devoir faire une croix sur mes passions, sur mes leitmotivs, sur ce qui me pousse vers l'avant dans la vie. Devoir laisser ma musique interne me brûler de l'intérieur car dans l'impossibilité de la laisser s'exprimer comme je le souhaite. Faire face tous les jours à un corps qui ne suit plus mon esprit.
Voir autour de moi des gens qui, eux, peuvent continuer leurs passions de toujours, tandis que le vide et la frustration me bouffent progressivement l'âme.

Pourquoi avais-je immédiatement pensé à papy Bunta ? Pourquoi...

GAH.

Est-ce qu'en sentant ce que ça pourrait faire, on peut pour autant comprendre ce que vit l'autre ?
Est-ce qu'il a besoin de compréhension, même ? Pas de pitié ; de compréhension.
Il dit avoir fait son deuil, mais je vois toujours cette flamme au fond de ses yeux qui ne demande qu'à ressurgir. Mes pensées et mes ressentis avaient du mal à trouver la ligne à suivre.
Puis, un éclat apparut parmi le bref brouillage de mes réflexions internes.

... Je le respecte.
Il veut continuer d'avancer. Oui, c'est ça.
Je le respecte. Tu sens que je te respecte ?
Je le respecte, parce qu'il continue son combat avec la vie malgré sa maladie. Malgré sa perte. Malgré le passé.

Je te respecte.



Je parlai après quelques temps de yeux dans les yeux communicatifs. Doucement.


- Ton soutien me sera précieux. Sache-le.

Je vais porter mes passions jusqu'au bout comme s'il s'agissait des tiennes.

Je souris doucement.
Ne pouvoir découvrir ses capacités restera à jamais une déception. Mais découvrir un esprit aussi solide reste un magnifique cadeau.

Je lui aurais pris la main pour encore mieux lui communiquer mes sentiments si seulement je n'avais craint que cela le gêne plus qu'autre chose. Le regard suffirait, je l'espère. Allez, il suffira !

J'embrayai naturellement sur un autre sujet - s'il voulait revenir sur le sujet, il le pouvait mais je n'allais pas continuer si ça le mettait mal à l'aise. Après tout on vient à peine de se rencontrer et c'est sensible, ce genre de sujets. Tact, faire preuve de tact.

- Alors sinon, que fais-tu de beau à Namimori ? Tu as trouvé une occupation, des études qui te plaisent ?


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# Re: Sous l'œil de la carpe ☞ TaichiLun 19 Juil - 18:59



Sous l'œil de la carpe

Est-ce que cette fille est une version féminin de moi ? J'menfoutisme, qui va droit au but, ne supporte pas les honorifiques et qui fait du sport de combat ? Alors, je plaisante souvent à propos des drôles de situations que m'apporte cette ville, mais là il va falloir commencer à dresser une limite. Moi ça me perturbe beaucoup trop après.

Mais du coup c'est bel et bien une étrangère. Au fond je me dis que, si elle cherchait les meilleurs combats, elle aurait dû rester aux states. C'était d'ailleurs envisagé pour la suite de ma carrière. Commencer par le Japon, terminer par l'Amérique. Mais je suis resté au Japon, et je ne verrais probablement jamais les États-Unis. Mais en même temps, je n'aurai jamais rencontré cette passionnée qui m'agaçait un tout petit peu il n'y a pas si longtemps. Est-ce qu'au final j'ai un cœur d’artichaut ? Certains diraient oui, beaucoup répondraient non.

Par contre je ne sais pas si j'ai bien fait de lui parler de ma condition, son regard commence à me faire un peu peur. Au moins je me doute que ce n'est pas de la pitié mais ne me demandez pas à moi de déchiffrer ce genre de trucs j'y arrive pas. Trop naïf pour comprendre les sentiments des autres. Elle est déçue, mais plus pour ce que je moi je perds et pas elle. En fait elle me comprend quand j'y pense, même si elle ne peut pas se mettre à ma place. Cependant, elle s'imagine bien l'horreur d'être prisonnier de son propre corps.

« Il n'y a pas de problème. On va dire que c'est à charge de revanche, suffit juste de trouver l'activité pour nous affronter. »

Tu parles, déjà apprends à mieux soulever ta bière dans ton canapé. Faut que j'arrête de m'insulter moi-même de la sorte... Mais ça me fait relativiser.

« Disons que je suis un peu en quête de moi-même. Non je vais reformuler, c'est un hasard si je me retrouve dans cette ville. Après quelque temps sans rien pouvoir faire, à réfléchir à une réorientation, voir où je devrais aller, au final j'ai pris une carte et j'ai posé mon doigt au hasard. Après j'ai regardé la zone pour déterminer l'université la plus proche. Et me voilà, dans une ville voisine à faire des études de lettres pour passer le temps tout en travaillant pour une supérette. »

Si quelqu'un commence à me parler de destin je le bute.

« J'ai donc commencé à réfléchir, » Dans mon canapé « à me poser les bonnes questions, » Genre ce que je vais bouffer le soir « et comment rebondir. » Devant le match de catch.

Disons que je suis encore en work in progress.

« Honnêtement je suis encore paumé, mais je dois dire que mes dernières rencontres dans cette ville m'ont au final offerts différentes pistes. Je te vois venir, je te tiendrai au courant. »

J'ai tout le temps pour être heureux et on a assez parlé de moi.

« Mais ça doit être moins intéressant que toi, comment tu t'es retrouvé à t'exiler dans un autre pays ? Tu n'avais pas précisé ça. Tu cherchais de nouveaux gangs à qui péter la gueule ? Pour en avoir côtoyé certains, il n'y a pas grand monde à se mettre sous la dent. »

Heureusement que ma mère n'est pas là pour entendre ça.
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# Re: Sous l'œil de la carpe ☞ TaichiLun 19 Juil - 20:41
Roots an' boots
... J'ai bien entendu ce qu'il a dit ? C'EST À CHARGE DE REVANCHE ?? Oh my godness. IL Y A QUAND MÊME POSSIBILITÉ QU'ON S'AFFRONTE VIA AUTRE CHOSE QUE DE LA BASTON ?!!
P'tain, j'aurais dû le savoir tiens. Comment ai-je pu jeter l'éponge aussi rapidement ?? Ce n'est pas digne d'une combattante. Ahhh, Kaiji aurait tellement honte de moi !
Les intenses étincelles dans mon regard passèrent à une tranquille attention à ses paroles suivantes. J'étais captivée, mais on ne m'en voudra pas pour ma curiosité naturelle.

.......

Okay, j'adore ce type. MERDE !! Il faut plus de gus comme lui dans le monde !! Aventurier, plein d'audace, aucune race envers ce que le monde pourrait lui dicter ! OUH YEAAAAH !

J'adore son parcours. Un parcours atypique comme je les aime tant, dicté uniquement par le besoin, l'envie, la FLAMME d'avancer. Ah bah tiens oui, tu ferais mieux de me tenir au courant ouais !
Je me sentis comme les petits gamins face à un nouveau feuilleton qu'ils viennent de découvrir... Enfin, même si la vie réelle, c'est mieux qu'un feuilleton. On ne se contente pas que de regarder.

Au lieu de laisser exploser mon enthousiasme et ma positivité - parce que ça faisait quand même quelques années que j'avais appris à me canaliser, que ce soit pour la colère ou une autre émotion tout aussi vibrante -, je souris en coin en l'écoutant, entre l'amusement et l'étonnement.

Et après il vient me dire que c'est moins intéressant mon parcours. Mais genre... DUDE.
Bon, ça ne sert à rien que je m'étale de nouveau sur mon respect naissant envers sa personne. Je ris à son petit trait d'humour qui, je le sentais, portait une sacrée marque de vécu.

Comme par hasard, la musique de mon petit poste radio passa à une autre chanson qui collait parfaitement au mood de mon récit.



Je m'appuyai d'une différente manière contre le pilier qui soutenait mon dos, mon visage prenant quelque chose de plus doux et peut-être un poil plus lointain.
Ceci dit, mon regard était toujours aussi vif quand je le portai de nouveau sur Taichi.

- Hmm... Ce n'était pas complètement un exil puisque j'ai toute la famille du côté de ma mère qui habite et est née ici. Mais comme tu l'as dit, à une lointaine époque où je cherchais à casser des gueules au moindre truc de travers, ce n'est certainement pas pour les petits gangs du coin que j'ai quitté les States.

Je plaçai une mèche derrière mon oreille avec une esquisse de sourire embarrassé mais fondamentalement franc.

- En fait, au milieu de mes années de lycée, mon grand-père est tombé très malade, frôlant la paralysie. Je n'entrai pas trop dans les détails en passant outre les pulsions douloureuses des souvenirs, mais poursuivis d'une voix calme : Ma mère a décidé de retourner à Namimori pour suivre son rétablissement médical, mais il a été diagnostiqué que cela durerait plusieurs années.

Je pris une profonde inspiration, toujours de mon air qui frôlait parfois la désinvolture. Sauf que là, c'était sérieux, malgré la touche espiègle de mes mots.

- N'étant pas encore majeure à l'époque, mon père ne pouvait pas partir la rejoindre pour la soutenir. Sauf qu'il avait oublié un petit détail : il n'était pas le seul à vouloir être aux côtés de ma famille pendant ce moment dur. Ce qui n'était qu'un lieu de vacances devint donc ma maison, laissant derrière moi les reflets pollués de l'eau de New York. Je disais ça avec humour, mais je l'aimais bien, ma ville natale.

J'ai tellement de souvenirs, d'amitiés (et d'inimitiés) reliés à cet endroit... Mais je ne regrettais pas d'avoir changé de paysage, en un sens.
J'étudiai Taichi, puis ricanai un coup.

- Bon, ça ne m'a pas empêchée de casser des gueules dès mon arrivée au lycée de Namimori, ceci dit.

Dès mon premier jour de cours ici, j'avais foutu quelques déverrouillées mémorables à quelque tartuffions qui m'avaient brisé les ovaires. Aujourd'hui-même, je recommencerais sans hésiter s'il le fallait.
Je marquai une pause, réfléchissant un coup sans quitter des yeux mon interlocuteur.

- Je faisais déjà de la capoeira à l'époque, mais c'est en venant à Namimori que j'ai rencontré la personne qui m'a enseigné le bō-jutsu. Entre ça, la musique et moult autres quatre cent coups, je n'avais pas de quoi m'ennuyer. C'est pour ça que... Je pense que tu vas trouver quelque chose qui sera en accord avec ta flamme intérieure, de nouveau. Je crois que Namimori est propice à nous faire découvrir des passions qu'on n'aurait jamais soupçonnées, à partir du moment qu'on est motivé.

Okay, ça sonnait clairement con. MERDE, ÇA SONNAIT CON!
Mais... je le pensais sincèrement. Cette ville a quelque chose de spécial.
J'éclatai d'un léger rire.

- Bon par contre, je t'avoue qu'une fois le diplôme de lycée en poche, je me suis lancée à l'assaut de Tokyo, mais pas que pour les diplômes de professorat. À force de casser les mêmes trombines, on finit par vite faire le tour.

Et puis, je n'aime pas me cantonner à une même chose à la fois. J'ai besoin de mouvement, constamment. C'était d'autant plus vrai à cette période-là de ma vie. Mais, qui sait... Peut-être que je continuerai de voler vers d'autres cieux, peut-être que je quitterai de nouveau Namimori.
Mais, en quelque sorte, cette petite ville avait pris une place importante dans mes racines.


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# Re: Sous l'œil de la carpe ☞ TaichiSam 11 Déc - 15:56



Sous l'oeil de la carpe

Ce n'est pas facile les dégâts du temps sur la famille. Devoir gérer nos vieux et garder la face. Je dois avouer ne jamais eu à m'en inquiéter. Je n'ai jamais connu mes grands-parents et je n'ai pratiquement pas de famille à part mes parents. En même temps, ils n'étaient pas nombreux ceux qui voulaient voir le petit dégénéré de la famille. Ce que je peux comprendre parfaitement. Pas tout le monde veut traîner avec un gosse qui pouvait exploser ton nez sans hésiter. Tu m'étonnes que je ne reçois jamais de cartes de vœux de mon oncle... Mais je ne pense pas être un monstre et je compatis avec elle pour son grand-père. Elle a foncé vers lui quand elle en a eu l'occasion et je respecte ça. Mais je préfère ne pas remuer le couteau dans la plaie. Elle s'est déjà ouverte sur ces trucs persos, je ne vais pas insister.

Encore une fois, je vois la proximité de nos parcours. À croire qu'on est des sortes de clones. Le hasard fait vraiment bien les choses dans cette ville.

« Ils ont dû flipper dans cette ville de campagne quand ils t'ont vu arriver pour réclamer le sang des élèves. Tu me diras, en grande ville c'est pareil. Dès la primaire j'avais une sale réputation avec mon tempérament de merde. Je crois même que ça n'aurait pas dérangé les profs de m'enfermer dans une cage par précaution. Du coup le lycée ça devait être comme toi. Mais bon, autant en rire aujourd'hui. »

Pour une fois que parler du passé ne me met pas dans un état de dépression et de colère profonde. Ça doit être le fait d'avoir trouvé quelqu'un qui peut me comprendre et rire avec moi des conneries qu'on a pu faire. Deux personnes avec le sang chaud.

« Mais je dois encore appuyer le fait que je ne m'attendais pas à un tel développement dans cette ville. Trouver un maître apte à t'enseigner à un haut niveau, ça ne se trouve plus partout. Même chez moi c'était la galère, c'est mon coach qui m'a trouvé. »

Elle m'a défoncée à l'époque.

« Ton point de vue sur Namimori est intéressant. Surtout pour moi qui en attends rien. J'espère que tu as raison, que je trouverai quelque chose qui me fasse bouger. Mais pas trop quand même. Tu seras la première au courant si ma vie devait se retourner comme une table lors d'une soirée étudiante. »

Tout le monde me dit que mes comparaisons sont pas ouf. Je ne compare qu'avec du vécu.

« Aussi, je sais que je ne suis pas fait pour enseigner, mais si tu veux faire apprendre de vrais trucs à tes élèves, tu peux m'appeler. On est deux combattants dans cette ville, autant y mettre un peu de rivalité. »

Je ne peux pas m'empêcher d'être dans la provocation. Mais voyant son personnage, je me dis que ça peut la faire rire.
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Mikasa SandermanSoleil
# Re: Sous l'œil de la carpe ☞ TaichiMar 22 Fév - 21:09
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Ooooho, un rival pour le titre de casseur de gueules pro !
La ressemblance entre nos deux personnes devenait de plus en plus évidente, c'était trop marrant. Je ne cachais pas ma sympathie naissante envers Taichi. T'avais juste des personnes avec qui la vibe passait dès les premières minutes. C'est encore mieux quand c'est dans un endroit totalement random comme ici.

- Du coup le lycée ça devait être comme toi. Mais bon, autant en rire aujourd'hui.
- C'est sûr !

Je l'écoutais attentivement. Ses expressions me faisaient marrer intérieurement, ce que j'exprimais par des pouffements et des sourires qui ne s'effacent pas. J'aimais sa logique et son humour. Et... je lui souhaite que la meilleure des tempêtes vienne tableflip sa vie pour le remettre sur ses étriers. Ouais, je sais, il a dit "pas trop"... Mais j'pense qu'on est tous deux le genre à vouloir vivre les choses à fond. Si la scène doit se renverser, autant que ce soit dans son intégralité - sinon, ça ne vaut pas le coup. Se contenter de demi-bouchées ne peut pas rassasier des boules d'énergie comme nous.

Ouhla, me v'là qui fais de la poésie mentale. Encore, je ne me suis pas lancé dans du rap improvisé pour l'instant. Mais bref : je ne lui souhaite que le meilleur.

Je ris franchement à sa proposition audacieuse, le regard plissé d'espièglerie :

- Eh... t'essayerais pas de me voler la vedette devant mes élèves par hasard ? C'pas fair-play gars... J'vais me sentir PLIER devant le poids de cette rivalité...!

Totalement sur le ton de la déconnade, je switchai sur un ton entre le sérieux et l'amusé, croisant une jambe sur l'autre en angle ouvert.

- Ceci dit, j'pense que ça serait très enrichissant pour eux que tu viennes leur parler de ton parcours... Enfin, si ça te branche hein. J'suis le genre de prof qui aime bien ouvrir ses élèves sur plein de disciplines différentes en dehors de la pratique. Si tu es en capacité de leur apprendre quelques moves ce serait même le pied. On pourrait carrément organiser une session dédiée à cette transversalité.

Ce n'était qu'une proposition née de sa blague. S'il ne veut pas pour une raison ou une autre, ce n'est pas un souci. C'est juste que, lorsque je sens une bonne opportunité se présenter, je ne vois pas de raison de la garder pour moi. [*insérer clin d'œil*]


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