# La faim, parlons en. • Shin [PV PNJ- FRAN]Lun 16 Nov - 10:04
La faim, parons en.PNJ STYLE EVENT
Zuran - Reborn no Future
Namimori est une ville qu'il sait grande. Il sait qu'elle a beaucoup compté pour leur ancien boss et la génération manquante. Ce n'est pas pour ça que lui il l'apprécie. Il la trouve banale, fade, commune et sans originalité. Peut-être est-ce par ce qu'il a trop voyagé ? Ou par ce que les rues françaises lui parlent bien plus. Dans les deux cas, il n'en veut pas à l'ancienne famille Vongola pour leur choix esthétiques. Aussi par ce qu'il s'en fout un peu. Des Vongolas comme des choix esthétiques.
Alors que fait-il ici dites-moi ? Il vient chercher ce qu'on lui a demandé de chercher. Ni plus, ni moins. Fran n'est pas homme à s'encombrer d'autres raisons que sa simple mission. Là dessus, il n'a vraiment aucun point commun avec Bel-senpai. C'est d'ailleurs étonnant qu'on ne les ait pas encore remis ensembles pour cette mission. Cela expliquerait pourquoi il s'ennuie autant.
Long Soupir. Regard Caméra.
Il a fini sa mission en moins de dix heures et il lui reste dix huit heures à tuer avant d'être en retard. La seule occupation qu'il voit est la rivière de Namimori et ces grenouilles régionales. S'il fait ça il passera les dix-huit heures mais n'aura pas manger. Il a faim.
Soupir Court. Cadrage en contre-plongée.
Bien, il met ses mains dans ses poches et part en quête d'un endroit ou manger. Au passage, il fixe l'homme qui se trouve à sa droite depuis maintenant une douzaine de minutes :
« T'as faim? »
Alors que fait-il ici dites-moi ? Il vient chercher ce qu'on lui a demandé de chercher. Ni plus, ni moins. Fran n'est pas homme à s'encombrer d'autres raisons que sa simple mission. Là dessus, il n'a vraiment aucun point commun avec Bel-senpai. C'est d'ailleurs étonnant qu'on ne les ait pas encore remis ensembles pour cette mission. Cela expliquerait pourquoi il s'ennuie autant.
Long Soupir. Regard Caméra.
Il a fini sa mission en moins de dix heures et il lui reste dix huit heures à tuer avant d'être en retard. La seule occupation qu'il voit est la rivière de Namimori et ces grenouilles régionales. S'il fait ça il passera les dix-huit heures mais n'aura pas manger. Il a faim.
Soupir Court. Cadrage en contre-plongée.
Bien, il met ses mains dans ses poches et part en quête d'un endroit ou manger. Au passage, il fixe l'homme qui se trouve à sa droite depuis maintenant une douzaine de minutes :
« T'as faim? »
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en bref
Inventaire : - des gants de protection pour rollers solide que la moyenne
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Date d'inscription : 11/01/2020
Localisation : Lycéenne.
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# Re: La faim, parlons en. • Shin [PV PNJ- FRAN]Sam 12 Déc - 21:42Emme
Ft. Ranioli~
La Faim justifie les Moyens
oui mais faim de quoi ?
oui mais faim de quoi ?
C'était bo l'ciel bleu, quand même. Avec ses ptites barbes à papa toutes blanches pour agrémenter le tout, des zosieaux qui gueulent, ptêt un ou deux ou 256 000 criquets qui chantonnent à côté d'la rivière. Ouep, c'est franchement sympatoche toussa.
Mais ça lui donnait pas d'inspi.
M'voyez, tout le monde connait le syndrome de la page blanche, d'expérience perso ou rapportée, c'est horrible et tout, ça fait mourir de faim des auteurs et des artistes, franchement moche comme délire, fichu cerveau.
Bon, heureusement pour lui, son dîner en dépendait pas, de son inspi, là. Mais son honneur si.
Il avait fait nuit blanche sans s'en rendre compte, à gribouiller de la demi-merde sur son carnet. Il avait même foutu le souk dans son armoire (et celle de son oncle, mais c'était pas concluant), rien que pour essayer d'avoir l'ombre d'un début de piste d'une odeur d'idée de concept vague. Sans succès. Tout ce avec qui il en était ressorti c'était qu'il avait décidément pas assez de fringues, et qu'omg son jean gris délavé lui donnait un cul de mALADE—. Cool, mais pas c'qu'il cherchait.
C'était pourtant pas compliqué, il avait réussi à avoir les mensurations de ses victimes, il avait des photocopies de ses très jolis croquis de leur silhouette, y avait plus qu'à poser les joyeusetés dessus, et il y arrivait PAS, z'imaginez ?! Inacceptable, putain.
Il avait déambulé un peu partout, comme on montre les artistes perdus dans les films d'auteur, tester si l'odeur du trottoir après la rosée et les croissants chauds donnaient vraiment envie d'écrire en français soutenu, et s'il aurait pu croiser des gens qu'il connaissait pour leur demander conseil, il devait être trop plongé dans sa tetê pour les remarquer.
Du coup il demandait au gus à côté de lui.
Il saurait pas dire qui était arrivé là en premier, sûrement le gus, il avait l'air du genre à sortir un demi mot à la minute, il se serait pas installé à 78cm d'un autre gars avec tout l'espace qu'il y avait autour, et Shin s'était contenté de s'accrocher à lui comme une moule, parce que, why not, il avait un chapeau marrant.
Ou lors si, et en vrai il cherchait de la compagnie. Boarf, l'un ou l'autre, il était tout ce qu'il avait sous la main là maintenant.
« Non mais en vrai, le rouge ça se marie pas bien avec le mauve, tu crois pas ? En tout cas pas en saturé, sauf à une rave, mais aux raves on peut tout porter ça finit arraché t'façon. »
Il tapota son crayon à 15 yens sur le carnet, après avoir dessiné un truc dans l'air (un avion ? Une bite ? Leonardo DiCaprio ? Il pouvait pas le savoir, c'était invisible dans l'air, mdr).
« Faim ? Un peu mon vieux, j'ai rien avalé d'pis hier. Non mais j'te l'dis, ça m'arrive jamais de juste trébucher comme ça, sur une grenouille, j'vois braiment pas pourquoi j'aurai rêvé d'ça. Elle ressemblait au truc que t'as sur la tête d'ailleurs, ça te va bien. On t'as déjà dit sue t'étais bg ? De type canon, 100%. Ptêt que j'devrais penser à mettre un peu de vert dans les tenues ? Mais c'est genre, une couleur si loin de moi... »
Il continuait de déblatérer tranquillement en lui collant au train, son regard passant sur tout et rien : son carnet, son crayon, le décor de Namimori, la belle gueule du gus, la grenouille sur sa tête, retour sur sa belle gueule. Hmmmmmmm.
Ptêt que dame Muse (pas le groupe de musique) pointerait le bout de sa chevelure dorée, s'il avalait un truc ?
Mais ça lui donnait pas d'inspi.
M'voyez, tout le monde connait le syndrome de la page blanche, d'expérience perso ou rapportée, c'est horrible et tout, ça fait mourir de faim des auteurs et des artistes, franchement moche comme délire, fichu cerveau.
Bon, heureusement pour lui, son dîner en dépendait pas, de son inspi, là. Mais son honneur si.
Il avait fait nuit blanche sans s'en rendre compte, à gribouiller de la demi-merde sur son carnet. Il avait même foutu le souk dans son armoire (et celle de son oncle, mais c'était pas concluant), rien que pour essayer d'avoir l'ombre d'un début de piste d'une odeur d'idée de concept vague. Sans succès. Tout ce avec qui il en était ressorti c'était qu'il avait décidément pas assez de fringues, et qu'omg son jean gris délavé lui donnait un cul de mALADE—. Cool, mais pas c'qu'il cherchait.
C'était pourtant pas compliqué, il avait réussi à avoir les mensurations de ses victimes, il avait des photocopies de ses très jolis croquis de leur silhouette, y avait plus qu'à poser les joyeusetés dessus, et il y arrivait PAS, z'imaginez ?! Inacceptable, putain.
Il avait déambulé un peu partout, comme on montre les artistes perdus dans les films d'auteur, tester si l'odeur du trottoir après la rosée et les croissants chauds donnaient vraiment envie d'écrire en français soutenu, et s'il aurait pu croiser des gens qu'il connaissait pour leur demander conseil, il devait être trop plongé dans sa tetê pour les remarquer.
Du coup il demandait au gus à côté de lui.
Il saurait pas dire qui était arrivé là en premier, sûrement le gus, il avait l'air du genre à sortir un demi mot à la minute, il se serait pas installé à 78cm d'un autre gars avec tout l'espace qu'il y avait autour, et Shin s'était contenté de s'accrocher à lui comme une moule, parce que, why not, il avait un chapeau marrant.
Ou lors si, et en vrai il cherchait de la compagnie. Boarf, l'un ou l'autre, il était tout ce qu'il avait sous la main là maintenant.
« Non mais en vrai, le rouge ça se marie pas bien avec le mauve, tu crois pas ? En tout cas pas en saturé, sauf à une rave, mais aux raves on peut tout porter ça finit arraché t'façon. »
Il tapota son crayon à 15 yens sur le carnet, après avoir dessiné un truc dans l'air (un avion ? Une bite ? Leonardo DiCaprio ? Il pouvait pas le savoir, c'était invisible dans l'air, mdr).
« Faim ? Un peu mon vieux, j'ai rien avalé d'pis hier. Non mais j'te l'dis, ça m'arrive jamais de juste trébucher comme ça, sur une grenouille, j'vois braiment pas pourquoi j'aurai rêvé d'ça. Elle ressemblait au truc que t'as sur la tête d'ailleurs, ça te va bien. On t'as déjà dit sue t'étais bg ? De type canon, 100%. Ptêt que j'devrais penser à mettre un peu de vert dans les tenues ? Mais c'est genre, une couleur si loin de moi... »
Il continuait de déblatérer tranquillement en lui collant au train, son regard passant sur tout et rien : son carnet, son crayon, le décor de Namimori, la belle gueule du gus, la grenouille sur sa tête, retour sur sa belle gueule. Hmmmmmmm.
Ptêt que dame Muse (pas le groupe de musique) pointerait le bout de sa chevelure dorée, s'il avalait un truc ?
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# Re: La faim, parlons en. • Shin [PV PNJ- FRAN]Dim 10 Jan - 22:44
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Haaa... Il se sent si loin de ce que vient de dire l'être à côté de lui. C'est comme si son cerveau venait de classer chacun de ses mots pour n'en prendre que le plus important. Son chapeau est beau. Il a écrasé une grenouille. Il a faim aussi. Le reste n'est pas utile pour la conversation. Il ne le prendra donc pas en compte pour continuer celle-ci.
« Haaa... »
Il a mis toutes les émotions qu'il pouvait avoir en cet instant. Il a un peu ouvert la bouche et semble presque intéresser par ce qu'il lui dit. C'est beaucoup pour l'homme au chapeau de grenouille. Il a encore oublié ce qu'il doit faire ici. Ha oui. Il a fini. Mince. Quel ennui.
« … Il y a quoi à manger ici ? »
Avec un long, très long, très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très long mouvement qui m'a obligé à copier les très pour aller plus vite, il déploie avec fierté une carte bancaire gold.
« On m'a dit que je pouvais manger ce que je veux. »
Pause, focus sur la carte, puis le regard de Fran et finalement celui de l'homme à côté. Plan arrière paysage sur les deux.
« Montre-moi. »
« Haaa... »
Il a mis toutes les émotions qu'il pouvait avoir en cet instant. Il a un peu ouvert la bouche et semble presque intéresser par ce qu'il lui dit. C'est beaucoup pour l'homme au chapeau de grenouille. Il a encore oublié ce qu'il doit faire ici. Ha oui. Il a fini. Mince. Quel ennui.
« … Il y a quoi à manger ici ? »
Avec un long, très long, très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très long mouvement qui m'a obligé à copier les très pour aller plus vite, il déploie avec fierté une carte bancaire gold.
« On m'a dit que je pouvais manger ce que je veux. »
Pause, focus sur la carte, puis le regard de Fran et finalement celui de l'homme à côté. Plan arrière paysage sur les deux.
« Montre-moi. »
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