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# Rencontre au mauvais timing [PV Toichi]Lun 28 Sep - 12:19
La journée était presque terminée. Il avait rendu hommage à ses amis, il avait renforcé le lien avec Yuri mais maintenant il se faisait tard, alors il avait décidé de rentrer chez lui. Mais sur le chemin, il lui était arrivé quelque chose qu'il n'avait plus connu depuis plusieurs mois. Ses anciens harceleurs l'attendaient sur le chemin du retour. Zuran passait à côté d'eux et avait toujours la même tête depuis ce matin.
« Pas aujourd'hui les gars. » Disait-il alors que l'un des trois mettait sa main en travers de la route du malentendant pour le forcer à s'arrêter. Zuran ne relevait même pas la tête pour les regarder droit dans les yeux.
« Alors le sourd. Comme ça on ne bénéficie plus de la protection de Kenichi ? Comme c'est arrangeant héhéhé. » Disait-il en voulant provoquer le malentendant. « Ils sont sympas tes vêtements, tu nous les files ? » Continuait-il quand il voyait que la provocation et l'intimidation n'avait pas l'air de faire leur effet.
« Je ne vous donnerai rien du tout. Vous feriez mieux de rentrer chez vous. » Disait-il de manière glaciale.
« Oh oh ~ On dirait que le petit Zuran s'est fait pousser une paire les gars ! Mais il n'a pas l'air de saisir que sans les gros bras de son lèche-c-... » Disait-il avant d'être coupé par une droite fulgurante de Zuran placée sur la pomme d'Adam de celui qui insultait son défunt ami.
L'agresseur principal reculait de deux pas en se tenant la gorge par manque d'oxygène pendant que les deux autres s'étaient soudainement mis en garde quand ils avaient compris que Zuran avait décidé de se défendre. Bien que de son côté, il comptait juste laver l'affront qu'ils venaient de faire à Kenichi qui n'aura plus l'occasion de défendre son honneur. Après ce coup, les deux loubards fonçaient sur le petit Zuran qui s'était abaissé pour foncer sur celui qui s'étouffait et lui assainir un coup de pied retourné dans les jambes afin de le mettre à terre. Une fois qu'il savait qu'il n'arriverait pas à se relever, il se redressait et regardait les deux autres.
« Enfoiré ! » Disait l'un des deux restant avant de sortir un couteau de sa poche.
Zuran ne réagissait même pas, il regardait brièvement la lame avant de foncer sur le manieur pour finalement attraper sa tête par l'arrière et la pousser violemment vers la gauche où sur son chemin se trouvait un panneau de signalisation dont le choc avait été si violent que le bruit avait été entendu à une cinquantaine de mètres de diamètres. L'homme armé avait été assommé sur le coup.
Le dernier avait foncé sur l'endeuillé pour tenter de lui faire un uppercut. Le parrain avait couru vers l'agresseur mais en diagonal afin de se rapprocher d'un mur. Une fois proche de ce mur et de son assaillant, il avait bondit et avait utilisé le mur pour bondir à nouveau afin de donner un coup avec ses deux pieds dans le visage de l'harceleur pour finalement atterrir sur ses mains et se redresser. L'homme était inconscient à son tour. Une fois que le calme était revenu, il se retournait vers celui qui avait beaucoup de mal à reprendre sa respiration et le rejoignait. Zuran fouillait le blessé et attrapait son téléphone pour finalement appeler l'ambulance.
« Oui bonsoir, je vous appelle car je suis blessé avec deux de mes amis. On a agressé un enfant qui a réussi à se défendre, il y en a deux inconscients et moi j'ai l'impression que je vais perdre connaissance parce que j'ai eu du mal à respirer pendant un trop long moment. Nous sommes à la ruelle de la pharmacie à cinq minutes à pied du cimetière de Namimori. Faites vite. » Disait-il avant de raccrocher et de déposer le téléphone devant son harceleur. « Si je vous reprends à faire du mal à qui que ce soit, vous aurez à nouveau à faire à moi et cette fois-ci je ne me retiendrai pas. » Finissait-il avant de partir et de voir Toichi au loin.
« Pas aujourd'hui les gars. » Disait-il alors que l'un des trois mettait sa main en travers de la route du malentendant pour le forcer à s'arrêter. Zuran ne relevait même pas la tête pour les regarder droit dans les yeux.
« Alors le sourd. Comme ça on ne bénéficie plus de la protection de Kenichi ? Comme c'est arrangeant héhéhé. » Disait-il en voulant provoquer le malentendant. « Ils sont sympas tes vêtements, tu nous les files ? » Continuait-il quand il voyait que la provocation et l'intimidation n'avait pas l'air de faire leur effet.
« Je ne vous donnerai rien du tout. Vous feriez mieux de rentrer chez vous. » Disait-il de manière glaciale.
« Oh oh ~ On dirait que le petit Zuran s'est fait pousser une paire les gars ! Mais il n'a pas l'air de saisir que sans les gros bras de son lèche-c-... » Disait-il avant d'être coupé par une droite fulgurante de Zuran placée sur la pomme d'Adam de celui qui insultait son défunt ami.
L'agresseur principal reculait de deux pas en se tenant la gorge par manque d'oxygène pendant que les deux autres s'étaient soudainement mis en garde quand ils avaient compris que Zuran avait décidé de se défendre. Bien que de son côté, il comptait juste laver l'affront qu'ils venaient de faire à Kenichi qui n'aura plus l'occasion de défendre son honneur. Après ce coup, les deux loubards fonçaient sur le petit Zuran qui s'était abaissé pour foncer sur celui qui s'étouffait et lui assainir un coup de pied retourné dans les jambes afin de le mettre à terre. Une fois qu'il savait qu'il n'arriverait pas à se relever, il se redressait et regardait les deux autres.
« Enfoiré ! » Disait l'un des deux restant avant de sortir un couteau de sa poche.
Zuran ne réagissait même pas, il regardait brièvement la lame avant de foncer sur le manieur pour finalement attraper sa tête par l'arrière et la pousser violemment vers la gauche où sur son chemin se trouvait un panneau de signalisation dont le choc avait été si violent que le bruit avait été entendu à une cinquantaine de mètres de diamètres. L'homme armé avait été assommé sur le coup.
Le dernier avait foncé sur l'endeuillé pour tenter de lui faire un uppercut. Le parrain avait couru vers l'agresseur mais en diagonal afin de se rapprocher d'un mur. Une fois proche de ce mur et de son assaillant, il avait bondit et avait utilisé le mur pour bondir à nouveau afin de donner un coup avec ses deux pieds dans le visage de l'harceleur pour finalement atterrir sur ses mains et se redresser. L'homme était inconscient à son tour. Une fois que le calme était revenu, il se retournait vers celui qui avait beaucoup de mal à reprendre sa respiration et le rejoignait. Zuran fouillait le blessé et attrapait son téléphone pour finalement appeler l'ambulance.
« Oui bonsoir, je vous appelle car je suis blessé avec deux de mes amis. On a agressé un enfant qui a réussi à se défendre, il y en a deux inconscients et moi j'ai l'impression que je vais perdre connaissance parce que j'ai eu du mal à respirer pendant un trop long moment. Nous sommes à la ruelle de la pharmacie à cinq minutes à pied du cimetière de Namimori. Faites vite. » Disait-il avant de raccrocher et de déposer le téléphone devant son harceleur. « Si je vous reprends à faire du mal à qui que ce soit, vous aurez à nouveau à faire à moi et cette fois-ci je ne me retiendrai pas. » Finissait-il avant de partir et de voir Toichi au loin.
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# Re: Rencontre au mauvais timing [PV Toichi]Mar 6 Oct - 18:17
"Sayonara" |
Il n'y avait vraiment rien de pire qu'une journée de funérailles, franchement. Toichi détestait avoir un coeur aussi lourd dans sa poitrine. D'une certaine manière, il avait l'impression que c'était de sa faute, même si il savait très bien que ce n'était pas le cas. Ses camarades étaient bien loin de lui ou de sa demeure lors de leur rencontre avec le destin. D'ailleurs, que pouvait-il contre ça ? Certes, c'était des meurtres... mais une partie de lui espérait que c'était ce que les kami souhaitaient. Une façon pour lui de se soulager, d'une certaine manière. Il espérait vraiment que leurs âmes trouveraient le chemin du repos et, qui sait, de la réincarnation.
Il s'en voulait encore plus car il n'était pas allé aux funérailles. Certes, c'était ouvert pour tous, il le savait. Il n'avait pas eu la force, ou la foi, d'y aller. Il ne les avait jamais réellement rencontré, il n'avait rien de personnel à raconter sur eux ou à se remémorer, et il se serait sentit comme étranger au milieu de toute ces personnes. Au final, qu'est-ce qui était le plus irrespectueux ? Y aller au risque d'y être aliéné ou ne pas y aller au risque de paraître irrespectueux ?
Il n'y avait pas de parfaite solution pour cette situation. Enervé, il s'était mit à se balader pour essayer de sortir tout cela de sa tête. Peut-être qu'à force d'y penser, Toichi s'était retrouvé pas loin du cimetière. Merci inconscient d'essayer de le pousser à y aller. Ce ne serait pas aujourd'hui. Il contempla quand même l'endroit, silencieux. Il se sentait... impuissant. Comment est-ce que tout cela était arrivé ? Pourquoi ? Aucune ville n'était parfaitement safe, mais à ce niveau-là... Il n'avait pu rien faire, et cela l'énervait.
Il fit demi-tour en râlant mentalement. Il n'arrivait pas à sourire. Ca ne servait à rien. Ca ne serait que mentir. Mais cette fois, ses yeux étaient bien fixés sur son chemin. Autant éviter de refaire les même faux-pas qu'avant. Rentrer chez lui lui ferait peut-être du bien. C'était ce qu'il était en train de se dire quand il entendit une altercation au tournant d'une rue. Se tournant automatiquement vers le bruit, il remarqua Zuran et trois autres personnes... Ah, des harceleurs. Il se souvenait d'eux. Il était arrivé à Namimori il n'y a pas longtemps, et il les avait déjà vu à l'action. Fronçant les sourcils, il commença à s'approcher. Quelle bande de connards de s'attaquer à lui juste après une telle journée. Il accéléra le pas, espérant arriver avant qu'ils ne lui fassent du mal...
Ou pas. Réellement étonné, il s'était presque arrêté, fixant le jeune garçon. Eh beh, il ne se serait jamais douté qu'il s'y connaissait aussi bien en art martiaux ! C'était époustouflant. Il reprit tout de même sa petite course vers lui. Il venait tout juste de raccrocher et ils se fixaient désormais. Oh non. Toichi n'aimait absolument pas le regard qu'il avait. Ce n'était pas son rôle... mais il en avait marre de rester sans pouvoir faire quelque chose ! S'arrêtant à côté de lui, à peine essoufflé, il pencha la tête sur le côté.
-Zuran ! Est-ce que ça va...?
Question débile. Non, évidemment que non, ça n'allait pas. Ca se voit dans ses yeux, bon sang. Mais il n'avait pas meilleur moyen d'engager la discussion... Quoique. Il jeta un coup d'oeil aux mecs par terre.
-T'as une sacrée technique ! T'as appris ça où ??
Il s'en voulait encore plus car il n'était pas allé aux funérailles. Certes, c'était ouvert pour tous, il le savait. Il n'avait pas eu la force, ou la foi, d'y aller. Il ne les avait jamais réellement rencontré, il n'avait rien de personnel à raconter sur eux ou à se remémorer, et il se serait sentit comme étranger au milieu de toute ces personnes. Au final, qu'est-ce qui était le plus irrespectueux ? Y aller au risque d'y être aliéné ou ne pas y aller au risque de paraître irrespectueux ?
Il n'y avait pas de parfaite solution pour cette situation. Enervé, il s'était mit à se balader pour essayer de sortir tout cela de sa tête. Peut-être qu'à force d'y penser, Toichi s'était retrouvé pas loin du cimetière. Merci inconscient d'essayer de le pousser à y aller. Ce ne serait pas aujourd'hui. Il contempla quand même l'endroit, silencieux. Il se sentait... impuissant. Comment est-ce que tout cela était arrivé ? Pourquoi ? Aucune ville n'était parfaitement safe, mais à ce niveau-là... Il n'avait pu rien faire, et cela l'énervait.
Il fit demi-tour en râlant mentalement. Il n'arrivait pas à sourire. Ca ne servait à rien. Ca ne serait que mentir. Mais cette fois, ses yeux étaient bien fixés sur son chemin. Autant éviter de refaire les même faux-pas qu'avant. Rentrer chez lui lui ferait peut-être du bien. C'était ce qu'il était en train de se dire quand il entendit une altercation au tournant d'une rue. Se tournant automatiquement vers le bruit, il remarqua Zuran et trois autres personnes... Ah, des harceleurs. Il se souvenait d'eux. Il était arrivé à Namimori il n'y a pas longtemps, et il les avait déjà vu à l'action. Fronçant les sourcils, il commença à s'approcher. Quelle bande de connards de s'attaquer à lui juste après une telle journée. Il accéléra le pas, espérant arriver avant qu'ils ne lui fassent du mal...
Ou pas. Réellement étonné, il s'était presque arrêté, fixant le jeune garçon. Eh beh, il ne se serait jamais douté qu'il s'y connaissait aussi bien en art martiaux ! C'était époustouflant. Il reprit tout de même sa petite course vers lui. Il venait tout juste de raccrocher et ils se fixaient désormais. Oh non. Toichi n'aimait absolument pas le regard qu'il avait. Ce n'était pas son rôle... mais il en avait marre de rester sans pouvoir faire quelque chose ! S'arrêtant à côté de lui, à peine essoufflé, il pencha la tête sur le côté.
-Zuran ! Est-ce que ça va...?
Question débile. Non, évidemment que non, ça n'allait pas. Ca se voit dans ses yeux, bon sang. Mais il n'avait pas meilleur moyen d'engager la discussion... Quoique. Il jeta un coup d'oeil aux mecs par terre.
-T'as une sacrée technique ! T'as appris ça où ??
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# Re: Rencontre au mauvais timing [PV Toichi]Mer 7 Oct - 1:20
Il se tenait droit devant les corps inconscients de ses agresseurs alors qu'un vent froid soufflait doucement. Lorsque le malentendant avait été rejoint par un de ses camarades, il le regardait droit dans les yeux. Sa timidité maladive s'était envolée, actuellement, il n'était qu'un loup qui avait donné une leçon à trois renards qui avaient voulu le narguer, il n'était plus le petit agneau sans défenses. Cette fois, c'était lui qui avait les cartes en main et il n'avait pas hésité à les utiliser. Cette fois, sa douceur était inexistante.
« Oui je vais bien, merci de t'en inquiéter. » Disait-il calmement avec la douceur de sa voix en moins. « J'ai un professeur particulier à la maison, il m'entraîne parce que le sang qui coule dans mes veines m'a mené à rejoindre la mafia contre mon gré. » Rajoutait-il avec une sincérité aussi glaçante que les mots qu'il venait de prononcer. « Je dois aller chez Azami, je n'ai pas de nouvelles d'elle depuis quelques jours. Tu m'accompagnes ? » Demandait-il alors qu'il avait déjà commencé sa marche rapide.
Il s'en voulait déjà d'avoir dit la vérité si brutalement à son camarade... mais dans tout les cas, s'il ne l'apprenait pas de la bouche de Zuran ce soir, il l'aurait apprit dans le journal demain matin étant donné qu'il avait publiquement déclarer qu'en tant que Vongola, il déclarait la guerre au tueur en série Shilia Nakamaru. En attendant, il allait chez son amie en s'en voulant de ne pas réussir à sourire à Toichi afin de le rassurer. Au final, il ne savait pas quoi lui dire et se sentait mal à cause de ça. D'autant plus qu'il sentait que le danger les guettait mais il savait aussi que Toichi ne serait pas assassiné tant qu'il était aux côtés du malentendant. Sa présence rassurait le parrain, autant parce qu'il savait qu'il avait son soutien mais aussi parce qu'il allait le protéger.
« Je suis désolé que tu ais vu ça... ce n'est pas le genre de choses que j'aime mettre en avant chez moi... » Disait-il en sentant son cœur s'alourdir. « Je... J'ai... J'ai juste passé une très mauvaise journée... » Rajoutait-il comme si cela justifiait ses actes alors qu'il savait que ça ne justifiait pas une telle démonstration de force. « Je leur avais demandé de ne pas faire ça ce soir puis... ils ont insulté mon ami d'enfance que j'ai enterré il y a seulement quelques heures... » Avouait-il avec la voix un peu plus tremblante. « Je n'ai pas réussi à ne pas réagir... Je ne pouvais pas les laisser dire du mal de mon ami alors qu'il ne peut même plus se défendre lui-même... » Finissait-il en parlant de Kenichi au présent tout en parlant de son enterrement... comme s'il refusait sa mort et ceux des autres tout en ayant conscience que la mort les avait emporté.
Il s'apprêtait à enfin réussir à pleurer ses amis. Il s'apprêtait enfin à réussir à commencer la première manifestation de son deuil. Mais dès lors que les larmes lui étaient montées aux joues, sa voix ne tremblait plus aussi soudainement qu'un éclair s'abat sur la terre. Il n'était plus au bord de pleurer et récupérait la même expression faciale qu'au moment où Toichi avait prit Zuran en plein combat. Son adaptation légendaire n'était pas qu'une bénédiction, elle était aussi un terrible fardeau, une capacité à double tranchant.
« Oui je vais bien, merci de t'en inquiéter. » Disait-il calmement avec la douceur de sa voix en moins. « J'ai un professeur particulier à la maison, il m'entraîne parce que le sang qui coule dans mes veines m'a mené à rejoindre la mafia contre mon gré. » Rajoutait-il avec une sincérité aussi glaçante que les mots qu'il venait de prononcer. « Je dois aller chez Azami, je n'ai pas de nouvelles d'elle depuis quelques jours. Tu m'accompagnes ? » Demandait-il alors qu'il avait déjà commencé sa marche rapide.
Il s'en voulait déjà d'avoir dit la vérité si brutalement à son camarade... mais dans tout les cas, s'il ne l'apprenait pas de la bouche de Zuran ce soir, il l'aurait apprit dans le journal demain matin étant donné qu'il avait publiquement déclarer qu'en tant que Vongola, il déclarait la guerre au tueur en série Shilia Nakamaru. En attendant, il allait chez son amie en s'en voulant de ne pas réussir à sourire à Toichi afin de le rassurer. Au final, il ne savait pas quoi lui dire et se sentait mal à cause de ça. D'autant plus qu'il sentait que le danger les guettait mais il savait aussi que Toichi ne serait pas assassiné tant qu'il était aux côtés du malentendant. Sa présence rassurait le parrain, autant parce qu'il savait qu'il avait son soutien mais aussi parce qu'il allait le protéger.
« Je suis désolé que tu ais vu ça... ce n'est pas le genre de choses que j'aime mettre en avant chez moi... » Disait-il en sentant son cœur s'alourdir. « Je... J'ai... J'ai juste passé une très mauvaise journée... » Rajoutait-il comme si cela justifiait ses actes alors qu'il savait que ça ne justifiait pas une telle démonstration de force. « Je leur avais demandé de ne pas faire ça ce soir puis... ils ont insulté mon ami d'enfance que j'ai enterré il y a seulement quelques heures... » Avouait-il avec la voix un peu plus tremblante. « Je n'ai pas réussi à ne pas réagir... Je ne pouvais pas les laisser dire du mal de mon ami alors qu'il ne peut même plus se défendre lui-même... » Finissait-il en parlant de Kenichi au présent tout en parlant de son enterrement... comme s'il refusait sa mort et ceux des autres tout en ayant conscience que la mort les avait emporté.
Il s'apprêtait à enfin réussir à pleurer ses amis. Il s'apprêtait enfin à réussir à commencer la première manifestation de son deuil. Mais dès lors que les larmes lui étaient montées aux joues, sa voix ne tremblait plus aussi soudainement qu'un éclair s'abat sur la terre. Il n'était plus au bord de pleurer et récupérait la même expression faciale qu'au moment où Toichi avait prit Zuran en plein combat. Son adaptation légendaire n'était pas qu'une bénédiction, elle était aussi un terrible fardeau, une capacité à double tranchant.
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# Re: Rencontre au mauvais timing [PV Toichi]Mer 11 Nov - 16:26
Reste à mes côtés un temps... |
... Houla, attends, quoi. De tous les scénarios qu'il avait pu s'imaginer, c'était absolument pas celui-ci qui lui était venu en tête. Il se sentit un peu con à fixer bêtement Zuran lorsque ce dernier lui apprit de but en blanc qu'il faisait partit de la mafia. Oui. Bon. D'accord... QUOI-
Pas le temps de prendre le temps de réfléchir, visiblement ! Il enchaînait déjà avec un professeur particulier et Azami qui était absente ! Bon ! Ok ! D'accord ! C'est partit alors !
Un peu con, Toichi se mit aux côtés du jeune homme, marchant sans souvcis à sa vitesse. Il prit un peu plus le temps de l'observer. Ils s'étaient croisés dans les couloirs et il avait déjà pu voir à quoi il ressemblait généralement. Et il aimait absolument pas ce qu'il voyait. Une dureté s'était formée. Mais c'était pas le genre visible, non. Il fallait connaître la personne pour remarquer ce changement... ou être passé par là aussi. Un étranger ne remarquerait absolument pas ce qu'il se passait dans la tête de Zuran. Le roux, lui, pouvait déjà un peu plus le voir. Ou bien le ressentait-il ? C'était difficile pour lui de faire la différence sur le moment.
Il l'écouta en silence, ne détournant le regard que pour faire attention à où il allait. Il lui expliquait ce qu'il venait de se passer. Mais Toichi s'en fichait un peu. Non pas dans le sens où il se fichait totalement de Zuran, loin de là ! Mais parce qu'il n'avait pas besoin de justification. Il savait ce que ces trois-là avaient tendance à faire. Forcément que quelqu'un allait leur tomber dessus un jour ou un autre. Et peut-être que, venant de la part de la personne dont ils s'attendaient le moins, ça les calmerait plus tard. Et même si ça ne marchait pas, il n'aurait qu'à venir les voir aussi. Non, ce qui inquiéta plus Toichi sur l'instant... C'était le refus de son camarade de pleurer. Ce n'était jamais bon de se retenir de pleurer. Le pire a été sa facilité à éviter cela. Ca voulait dire que c'était pas la première fois. Qu'est-ce qu'il enterrait si profondément au fond de lui ? Cela fit froncer les sourcils de Toichi. Tout en continuant leur marche, il posa sa main sur l'épaule de Zuran et la serra légèrement, pour le rassurer, lui montrer qu'il était là.
"C'est normal, t'sais ? 'fin, en tout cas, j'vois pas où est le soucis. J'fais ça depuis que je suis tout petit ! Certains n'apprennent vraiment qu'si on les tape. J'trouve qu'c'était légitime."
Toichi réussit à lui donner un sourire en coin. C'était pas son plus beau sourire, ni le plus réussit, mais c'en était un. C'était le premier de la journée et c'était pour rassurer un pote. Ca lui allait. Au moins, ça lui permettait de penser à autre chose que sa propre culpabilité mal placée. Il ne retira pas immédiatement sa main, voulant passer toute la chaleur qui lui était possible de communiquer par le touché. Il la rangea ensuite dans sa poche et regarda à nouveau la route. Il retint un soupir. Il ne savait pas vraiment quoi dire. Il voulait vraiment le rassurer, voir le consoler, mais il n'était plus si certain de ça. Les mots lui revinrent en tête. Mafieux, hein ? Et contre son gré ? Qu'est-ce que tout ceci voulait dire ? Il voudrait bien lui poser la question, mais était-ce vraiment le bon moment ? Du coin de l'œil, il le surveillait.
"Azami... est-c'que... Est-c'qu'elle fait aussi partit de... hm.. la mafia...?"
Bon sang que c'était maladroit ! Il y avait milles façons plus délicates pour aborder le sujet, pourquoi prendre ce chemin ? Il se mordit la joue. Il s'en voulait encore. A nouveau. Pourquoi est-ce qu'il n'arrivait pas à communiquer, aujourd'hui ? D'habitude, il savait plus ou moins quoi dire, plus ou moins comment agir ! Pourquoi c'était pas possible maintenant ? Il essayait de trouver la raison, sans se rendre compte que, aujourd'hui, ce n'était pas comme tous les jours.
Pas le temps de prendre le temps de réfléchir, visiblement ! Il enchaînait déjà avec un professeur particulier et Azami qui était absente ! Bon ! Ok ! D'accord ! C'est partit alors !
Un peu con, Toichi se mit aux côtés du jeune homme, marchant sans souvcis à sa vitesse. Il prit un peu plus le temps de l'observer. Ils s'étaient croisés dans les couloirs et il avait déjà pu voir à quoi il ressemblait généralement. Et il aimait absolument pas ce qu'il voyait. Une dureté s'était formée. Mais c'était pas le genre visible, non. Il fallait connaître la personne pour remarquer ce changement... ou être passé par là aussi. Un étranger ne remarquerait absolument pas ce qu'il se passait dans la tête de Zuran. Le roux, lui, pouvait déjà un peu plus le voir. Ou bien le ressentait-il ? C'était difficile pour lui de faire la différence sur le moment.
Il l'écouta en silence, ne détournant le regard que pour faire attention à où il allait. Il lui expliquait ce qu'il venait de se passer. Mais Toichi s'en fichait un peu. Non pas dans le sens où il se fichait totalement de Zuran, loin de là ! Mais parce qu'il n'avait pas besoin de justification. Il savait ce que ces trois-là avaient tendance à faire. Forcément que quelqu'un allait leur tomber dessus un jour ou un autre. Et peut-être que, venant de la part de la personne dont ils s'attendaient le moins, ça les calmerait plus tard. Et même si ça ne marchait pas, il n'aurait qu'à venir les voir aussi. Non, ce qui inquiéta plus Toichi sur l'instant... C'était le refus de son camarade de pleurer. Ce n'était jamais bon de se retenir de pleurer. Le pire a été sa facilité à éviter cela. Ca voulait dire que c'était pas la première fois. Qu'est-ce qu'il enterrait si profondément au fond de lui ? Cela fit froncer les sourcils de Toichi. Tout en continuant leur marche, il posa sa main sur l'épaule de Zuran et la serra légèrement, pour le rassurer, lui montrer qu'il était là.
"C'est normal, t'sais ? 'fin, en tout cas, j'vois pas où est le soucis. J'fais ça depuis que je suis tout petit ! Certains n'apprennent vraiment qu'si on les tape. J'trouve qu'c'était légitime."
Toichi réussit à lui donner un sourire en coin. C'était pas son plus beau sourire, ni le plus réussit, mais c'en était un. C'était le premier de la journée et c'était pour rassurer un pote. Ca lui allait. Au moins, ça lui permettait de penser à autre chose que sa propre culpabilité mal placée. Il ne retira pas immédiatement sa main, voulant passer toute la chaleur qui lui était possible de communiquer par le touché. Il la rangea ensuite dans sa poche et regarda à nouveau la route. Il retint un soupir. Il ne savait pas vraiment quoi dire. Il voulait vraiment le rassurer, voir le consoler, mais il n'était plus si certain de ça. Les mots lui revinrent en tête. Mafieux, hein ? Et contre son gré ? Qu'est-ce que tout ceci voulait dire ? Il voudrait bien lui poser la question, mais était-ce vraiment le bon moment ? Du coin de l'œil, il le surveillait.
"Azami... est-c'que... Est-c'qu'elle fait aussi partit de... hm.. la mafia...?"
Bon sang que c'était maladroit ! Il y avait milles façons plus délicates pour aborder le sujet, pourquoi prendre ce chemin ? Il se mordit la joue. Il s'en voulait encore. A nouveau. Pourquoi est-ce qu'il n'arrivait pas à communiquer, aujourd'hui ? D'habitude, il savait plus ou moins quoi dire, plus ou moins comment agir ! Pourquoi c'était pas possible maintenant ? Il essayait de trouver la raison, sans se rendre compte que, aujourd'hui, ce n'était pas comme tous les jours.
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# Re: Rencontre au mauvais timing [PV Toichi]Ven 13 Nov - 4:21
Alors qu'ils n'étaient plus très loin, le parrain voyait comme son ami était attentionné. Toichi essayait de lui donner ne serait-ce qu'une infime marque de chaleur physique afin de ressentir ne serait-ce qu'une pointe de flammèche dans cette journée glaçant et obscure. De l'autre, il essayait de dire à Zuran qu'il était parfois nécessaire de frapper quand le pacifisme devient soumission. Quand la bonté que tu donnes est utilisée pour être abus et violence gratuite. Selon ses dires, si ce n'était pas lui qui avait fait taire les harceleurs, alors ça aurait été Toichi. Il lui disait qu'il trouvait même qu'il avait été trop gentil avec eux et qu'à sa place, il les aurait briser un à un... Le malentendant commençait à se poser des questions mais ne se disait rien et continuait à avancer.
Après quelques secondes de malaise, le camarade aux cheveux rouges demandait finalement si Azami faisait aussi partie de la mafia. Ce à quoi il avait répondu avec un léger hochement de la tête alors que le malentendant se demandait toujours pourquoi Toichi avait exprimé d'une manière si brutale qu'il était prêt à faire du mal à autrui. Il le surveillait du coin de l’œil et continuait d'avancer silencieusement. Toutes les possibilités lui venaient en tête. Peut-être qu'il avait juste mal entendu, peut-être était-ce sa propre colère qui lui avait fait comprendre ce qu'il voulait entendre. Peut-être que Toichi était manipulé ou alors qu'il était une personne violente de base. Peut-être qu'il était lui-même de la mafia ou alors peut-être qu'il suivait ou avait été influencé par les discours extrémistes de Shilia. Il ne savait pas quoi croire, pourquoi dire quelque chose d'aussi violent alors qu'il se montrait compatissant juste avant ?.. Zuran prenait la parole pour demander à Toichi pourquoi il avait sous-entendu qu'il aurait massacrer les trois garçons. À la place, Toichi entendra :
« Oui, Azami m'a rejoint d'elle-même quand je lui ai expliqué qu'un mafieux ennemi me surveillait chez moi. Pour pas éveiller les soupçons, un soir elle est tombée nez à nez avec ce type et l'a tué par accident... Au final ce mafieux qui voulait me tendre un piège... C'était Éthan, l'un des amis que j'ai enterré tout à l'heure... » Disait-il d'un air peiné sur un ton oppressé par la trahison de son ami. « Je soupçonne la famille de Ethan d'avoir engagé Shilia pour tuer mes amis jusqu'à ce qu'ils apprennent qui était le responsable... Et mon intuition me dit que Azami est en danger ! » Rajoutait-il en renforçant un peu plus son regard continuant à marcher d'un pas déterminé.
Ni l'un ni l'autre ne s'en était rendu compte. Mais ils étaient actuellement prit au piège par un ennemi invisible. Shilia voulait voir jusqu'où irait la sympathie et l'altruisme de Toichi pendant qu'il attendait de voir comment Zuran allait réagir face à une personne qu'il considère du bon côté mais reste violent dans ses mots et ses actions. Il était curieux, il voulait voir comment cela allait se passer.
Après quelques secondes de malaise, le camarade aux cheveux rouges demandait finalement si Azami faisait aussi partie de la mafia. Ce à quoi il avait répondu avec un léger hochement de la tête alors que le malentendant se demandait toujours pourquoi Toichi avait exprimé d'une manière si brutale qu'il était prêt à faire du mal à autrui. Il le surveillait du coin de l’œil et continuait d'avancer silencieusement. Toutes les possibilités lui venaient en tête. Peut-être qu'il avait juste mal entendu, peut-être était-ce sa propre colère qui lui avait fait comprendre ce qu'il voulait entendre. Peut-être que Toichi était manipulé ou alors qu'il était une personne violente de base. Peut-être qu'il était lui-même de la mafia ou alors peut-être qu'il suivait ou avait été influencé par les discours extrémistes de Shilia. Il ne savait pas quoi croire, pourquoi dire quelque chose d'aussi violent alors qu'il se montrait compatissant juste avant ?.. Zuran prenait la parole pour demander à Toichi pourquoi il avait sous-entendu qu'il aurait massacrer les trois garçons. À la place, Toichi entendra :
« Oui, Azami m'a rejoint d'elle-même quand je lui ai expliqué qu'un mafieux ennemi me surveillait chez moi. Pour pas éveiller les soupçons, un soir elle est tombée nez à nez avec ce type et l'a tué par accident... Au final ce mafieux qui voulait me tendre un piège... C'était Éthan, l'un des amis que j'ai enterré tout à l'heure... » Disait-il d'un air peiné sur un ton oppressé par la trahison de son ami. « Je soupçonne la famille de Ethan d'avoir engagé Shilia pour tuer mes amis jusqu'à ce qu'ils apprennent qui était le responsable... Et mon intuition me dit que Azami est en danger ! » Rajoutait-il en renforçant un peu plus son regard continuant à marcher d'un pas déterminé.
Ni l'un ni l'autre ne s'en était rendu compte. Mais ils étaient actuellement prit au piège par un ennemi invisible. Shilia voulait voir jusqu'où irait la sympathie et l'altruisme de Toichi pendant qu'il attendait de voir comment Zuran allait réagir face à une personne qu'il considère du bon côté mais reste violent dans ses mots et ses actions. Il était curieux, il voulait voir comment cela allait se passer.
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# Re: Rencontre au mauvais timing [PV Toichi]Mer 2 Déc - 19:58
C'est quoi ce bordel ?! |
Le monde était bien étrange aujourd'hui. Toichi regardait son camarade, encore un peu perturbé par ce qu'il venait de dire. Il avait du mal à imaginer quelqu'un aussi jeune que lui être de la mafia. Enfin, non, pas de la mafia. C'était assez courant chez les Yakuza d'avoir de jeunes recrues. Mais là, ça semblait être différent. Mafieux par le sang ? Etait-ce vraiment possible ? Quoique oui, maintenant qu'il y pensait... Mais qu'il ne le sache pas ? C'était un peu étonnant, en vrai. Il l'écouta sans l'interrompre, attentif.
"Ok, dépêchons-nous de la retrouver !"
D'un mouvement simple, il lui proposa d'accélérer le pas, voir de carrément courir. Il avait des questions. Beaucoup de questions. Trahis par un ami ? Azami qui a tué quelqu'un ? Les parents qui cherchent un responsable ? Un responsable pour quoi ? Le fait que leur enfant se retrouve dans la mafia ? Et pourquoi Ethan avait tenté de piéger Zuran ? .... Tout ceci ne faisait pas de sens. Mais il se doutait que dans l'état de deuil et d'inquiétude dans lequel son camarade se trouvait, il était difficile de faire totalement du sens. Eh, il était même à moitié persuadé que lorsque lui-même était à fond sur ses hobbys, il ne faisait pas de sens à ses amis ! Mais ceci n'était pas la raison pour laquelle il ne posait pas les questions, non.
Quelqu'un était en grand danger. Et il pouvait y faire quelque chose. Alors, il allait le faire.
"J'espère qu'on arriva pas trop tard ! T'as une idée d'comment la protéger si on arrive à temps ?"
S'exprimant sans donner l'impression de manquer d'air, Toichi observa à nouveau Zuran. Il venait d'avoir un genre de flash-back. C'était lui qu'il avait vu à la rentrée avec une flamme sur la tête, non ? Puis partir directement à l'hôpital juste après ? Il n'avait pas fait hyper attention à ce moment-là, bien plus fasciné par le feu qui avait été allumé. Est-ce qu'il savait déjà, alors qu'il bondissait pour mettre quelqu'un dans un panier, qu'il faisait partit de la mafia ? Parce qu'honnêtement, la scène avait été tellement surréelle et fausse, est-ce qu'ils auraient pu mettre ça en place ? Mais pourquoi le faire ?
AAAAAH, y avait tellement de trucs qu'il comprenait pas, ça le frustrait !! Trop de questions lui brûlaient les lèvres et la gorge qu'il en fronçait les sourcils ! Allez, prends ton mal en patience, Toichi. Y aura bientôt le temps des réponses, au calme. Tout ira bien ! C'est sûr !
"Ok, dépêchons-nous de la retrouver !"
D'un mouvement simple, il lui proposa d'accélérer le pas, voir de carrément courir. Il avait des questions. Beaucoup de questions. Trahis par un ami ? Azami qui a tué quelqu'un ? Les parents qui cherchent un responsable ? Un responsable pour quoi ? Le fait que leur enfant se retrouve dans la mafia ? Et pourquoi Ethan avait tenté de piéger Zuran ? .... Tout ceci ne faisait pas de sens. Mais il se doutait que dans l'état de deuil et d'inquiétude dans lequel son camarade se trouvait, il était difficile de faire totalement du sens. Eh, il était même à moitié persuadé que lorsque lui-même était à fond sur ses hobbys, il ne faisait pas de sens à ses amis ! Mais ceci n'était pas la raison pour laquelle il ne posait pas les questions, non.
Quelqu'un était en grand danger. Et il pouvait y faire quelque chose. Alors, il allait le faire.
"J'espère qu'on arriva pas trop tard ! T'as une idée d'comment la protéger si on arrive à temps ?"
S'exprimant sans donner l'impression de manquer d'air, Toichi observa à nouveau Zuran. Il venait d'avoir un genre de flash-back. C'était lui qu'il avait vu à la rentrée avec une flamme sur la tête, non ? Puis partir directement à l'hôpital juste après ? Il n'avait pas fait hyper attention à ce moment-là, bien plus fasciné par le feu qui avait été allumé. Est-ce qu'il savait déjà, alors qu'il bondissait pour mettre quelqu'un dans un panier, qu'il faisait partit de la mafia ? Parce qu'honnêtement, la scène avait été tellement surréelle et fausse, est-ce qu'ils auraient pu mettre ça en place ? Mais pourquoi le faire ?
AAAAAH, y avait tellement de trucs qu'il comprenait pas, ça le frustrait !! Trop de questions lui brûlaient les lèvres et la gorge qu'il en fronçait les sourcils ! Allez, prends ton mal en patience, Toichi. Y aura bientôt le temps des réponses, au calme. Tout ira bien ! C'est sûr !
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# Re: Rencontre au mauvais timing [PV Toichi]Jeu 3 Déc - 0:51
L'ambiance était étrange, Toichi lui répondait que parfois certaines personnes mériteraient tout simplement de devenir « des légumes » selon ses termes... Il trouvait la phrase vraiment maladroite d'utiliser le handicap comme un terme péjoratif face à un malentendant. Mais bizarrement, il n'y croyait pas trop à ces dialogues. Il se disait qu'il était tout bonnement épuisé de cette journée et qu'il était tout simplement plus sensible et à fleur de peau qu'en temps normal. Non, au-delà de ça, pour une fois il était certain de ce qu'il avait entendu et il ne croyait pas que Toichi était capable de venir à son secours comme il voulait le faire pour au final ne pas valoir mieux que les harceleurs. Quelque chose clochait alors quand Toichi avait commencé à accélérer le pas alors le jeune parrain en faisait tout autant.
Mais pour le moment, il avait décidé de ne pas répondre au jeune garçon. Il avait la sensation de parler à quelqu'un d'autre, quelqu'un qui n'était pas invité dans ce dialogue. De plus, ça avait l'air d'être quelqu'un qui voulait semer la zizanie et son emprise avait l'air de se renforcer au fur et à mesure où ils se rapprochaient de chez Azami... Un danger rôdait réellement, ils devaient se dépêcher alors le malentendant commençait à réellement sprinter aussi rapidement qu'il le pouvait tout en s'assurant que Toichi tienne le rythme étant donné que Zuran avait sa vitesse un minimum influencé par la flamme. Quant au côté de Toichi évidemment, pour lui, Zuran lui répondait alors que non.
« Au vu de la dangerosité de notre adversaire, je pense que nous n'aurons pas d'autres choix que de le tuer en un coup. » Disait-il l'air serein. « Ne t'en fais pas pour ça, je m'en occupe. Toi, tu attrapes Azami et tu la tires loin d'ici, ça te va ? » Questionnait-il montrant que Zuran lui était clairement supérieur et sans aucune hésitation dans ses choix.
Aller, il ne restait plus grand chose à faire avant d'arriver chez elle. Tiens bon Azami, deux amis arrivent pour te sauver la vie !
Mais pour le moment, il avait décidé de ne pas répondre au jeune garçon. Il avait la sensation de parler à quelqu'un d'autre, quelqu'un qui n'était pas invité dans ce dialogue. De plus, ça avait l'air d'être quelqu'un qui voulait semer la zizanie et son emprise avait l'air de se renforcer au fur et à mesure où ils se rapprochaient de chez Azami... Un danger rôdait réellement, ils devaient se dépêcher alors le malentendant commençait à réellement sprinter aussi rapidement qu'il le pouvait tout en s'assurant que Toichi tienne le rythme étant donné que Zuran avait sa vitesse un minimum influencé par la flamme. Quant au côté de Toichi évidemment, pour lui, Zuran lui répondait alors que non.
« Au vu de la dangerosité de notre adversaire, je pense que nous n'aurons pas d'autres choix que de le tuer en un coup. » Disait-il l'air serein. « Ne t'en fais pas pour ça, je m'en occupe. Toi, tu attrapes Azami et tu la tires loin d'ici, ça te va ? » Questionnait-il montrant que Zuran lui était clairement supérieur et sans aucune hésitation dans ses choix.
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# Re: Rencontre au mauvais timing [PV Toichi]Jeu 3 Déc - 16:56
Le calme avant la tempête |
... Mais c'était qu'il courait vite, Zuran. Cela fit doucement sourire Toichi. Il appréciait avoir tort sur des gens, surtout si c'était au final positif ! Evidemment qu'il avait comprit que Zuran était plus fort que ce qu'il pensait, mais il y avait maintenant une preuve que c'était un tout, pas juste de la force brut. Il avait vraiment fait des efforts, eh ? Il se souvient de l'avoir croisé dans les couloirs et avoir eu envie de le protéger. Puis il a vu qu'il gérait un club contre le harcèlement. Ce gars était réellement gentil. Vraiment. C'est pour ça que toute situation était surréelle.
Le plan de Zuran ne lui plaisait pas. Ou ne le rassurait pas. Les deux. C'était une solution d'une violence incroyable. Ce n'était pas quelque chose qu'il approuvait. Il faut aller loin parfois, mais c'était trop loin pour lui. Il ne voulait la mort de personne, c'était pas nécessaire. Il y avait un système judiciaire pour punir sans tuer maintenant, pourquoi ne pas l'utiliser ?? Il serrait fort les mâchoires. Ca ne le contrariait pas seulement, ça l'inquiétait. Il pouvait bien comprendre qu'il se passe des choses pas très jolies au cœur de la mafia, mais... à ce point ? Pour de vrai ? En son fort intérieur, il priait que ça se passe bien.
"Ouais. J'peux faire ça. Mais... c'est vraiment nécessaire de le tuer ? 'fin... c'est si dangereux qu'ça ?"
Alors qu'ils arrivaient devant la porte de la maison d'Azami, l'air tranquille de son camarade tordait l'estomac de Toichi. Tout dans sa propre gestuel criait l'inquiétude, la peur, la frustration. Il ne l'avouerait pas facilement, mais il le sentait : il tremblait légèrement. Aider quelqu'un et le sortir d'un danger, c'était une chose. Tuer ? Non. Il n'était pas prêt. C'était même pas lui qui allait le faire ! Mais pour une raison inconnue, il n'arrivait pas à ne pas se projeter dans la situation. Il sentait son cerveau vrombir de stress, sa gorge complètement serrée, ses yeux complètement ouvert. Il n'y avait aucun doute sur son mental actuel.
Ils étaient enfin devant chez Azami. Toichi laissa Zuran faire, ne sachant pas si il avait une clef, si la porte était déjà ouverte ou tout autre chose. Ses yeux se posèrent sur le jeune mafieux en face de lui. Il détestait ça, mais il devait lui laisser les devants. Bordel. Etait-ce vraiment la bonne solution ? Dans quoi est-ce qu'il s'embarquait ?
Le plan de Zuran ne lui plaisait pas. Ou ne le rassurait pas. Les deux. C'était une solution d'une violence incroyable. Ce n'était pas quelque chose qu'il approuvait. Il faut aller loin parfois, mais c'était trop loin pour lui. Il ne voulait la mort de personne, c'était pas nécessaire. Il y avait un système judiciaire pour punir sans tuer maintenant, pourquoi ne pas l'utiliser ?? Il serrait fort les mâchoires. Ca ne le contrariait pas seulement, ça l'inquiétait. Il pouvait bien comprendre qu'il se passe des choses pas très jolies au cœur de la mafia, mais... à ce point ? Pour de vrai ? En son fort intérieur, il priait que ça se passe bien.
"Ouais. J'peux faire ça. Mais... c'est vraiment nécessaire de le tuer ? 'fin... c'est si dangereux qu'ça ?"
Alors qu'ils arrivaient devant la porte de la maison d'Azami, l'air tranquille de son camarade tordait l'estomac de Toichi. Tout dans sa propre gestuel criait l'inquiétude, la peur, la frustration. Il ne l'avouerait pas facilement, mais il le sentait : il tremblait légèrement. Aider quelqu'un et le sortir d'un danger, c'était une chose. Tuer ? Non. Il n'était pas prêt. C'était même pas lui qui allait le faire ! Mais pour une raison inconnue, il n'arrivait pas à ne pas se projeter dans la situation. Il sentait son cerveau vrombir de stress, sa gorge complètement serrée, ses yeux complètement ouvert. Il n'y avait aucun doute sur son mental actuel.
Ils étaient enfin devant chez Azami. Toichi laissa Zuran faire, ne sachant pas si il avait une clef, si la porte était déjà ouverte ou tout autre chose. Ses yeux se posèrent sur le jeune mafieux en face de lui. Il détestait ça, mais il devait lui laisser les devants. Bordel. Etait-ce vraiment la bonne solution ? Dans quoi est-ce qu'il s'embarquait ?
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# Re: Rencontre au mauvais timing [PV Toichi]Sam 5 Déc - 18:53
Cette fois-ci le malentendant entendait une réponse tout autre. Une réponse qu'il n'attendait pas puisqu'il n'avait rien dit à son camarade de classe. Quelqu'un parlait effectivement à leur place et apparemment il avait fait dire au jeune parrain qu'il comptait tuer le responsable. Il n'aimait pas ça du tout, ça ne présageait rien de bon, il sentait son cœur se serrer. Alors il ne disait rien et tapait à la porte à plusieurs reprises de la porte de Azami. Ça se sentait dans le son des percussions qu'il était pressé mais aussi paniqué à l'idée que quelque chose lui soit arrivé. Cette fois-ci les dialogues et les actions ne se changeaient plus pour donner autre chose. Tout était rentré à la normale.
« Azami ! Ouvre moi ! » Disait Zuran l'air craintif que quelque chose soit arrivé.
Après plusieurs secondes, la porte avait fini par s'ouvrir montrant ainsi la camarade de classe qui saluait les deux de manière un peu honteuse. Ichini, le chien de Azami en avait profité pour sortir de la bâtisse afin de gambader sur le jardin de la jeune fille. Zuran rassurait, ne ressentait plus rien de dangereux aux alentours. Il avait l'impression que quelqu'un voulait simplement lui faire peur. Ce n'était pas grave pour l'instant, il chercherait qui c'était plus tard. Pour l'heure, son amie allait bien et ça lui faisait le plus grand bien. Un très long soupir de soulagement s'échappait du parrain afin d'évacuer toute la pression qu'il avait ressenti.
« Pourquoi tu n'es pas venue aux funérailles ?.. Il y avait un Vongola parmi eux. » Disait-il l'air peiné. « Ta place était parmi nous, de plus ton absence m'a inquiété au vu de ce qu'il se passe ces temps-ci ! » Rajoutait-il sur un ton un peu sévère mais rassuré.
« Je n'ai pas pu venir j'ai eu un empêchement... Ma famille m'a interdit de m'y rendre. » Disait-elle doucement. « Je t'avoue que j'en ai honte... » Finissait-elle, la tête basse.
Alors ce n'était que ça ? Au final dans toutes ces histoires de mafieux, Azami n'avait pas pu finir pour un banal désaccord familial. Cette raison avait laissé échapper un petit rire incontrôlé de la part de Zuran. Il ne s'attendait pas à ce que la vie civile rappelle parfois qu'avant d'être des mafieux, ils étaient surtout des enfants.
« Au moins tu as l'air d'aller bien. Tant mieux, ça me rassure. » Disait-il avec son légendaire sourire chaleureux. « Mais les choses vont changer, nous devons arrêter Shilia après tout les meurtres qu'il a commit ! Je l'ai officiellement déclarer comme l'ennemi public numéro un de Namimori et de notre famille. » Dévoilait-il un peu plus sérieux. « Ouvre l’œil et je t'en supplie fais attention à toi... Je n'ai pas envie d'enterrer un autre ami. » Confiait-il endoloris.
« Pareillement... J'aimerais éviter que l'on enterre à nouveau un des nôtres. » Répondait-elle, l'air concerné.
Juste après avoir dit ça, Zuran souriait à Azami et Toichi d'un air apaisé. Il était si soulagé que rien ne se soit passé. Mais c'est au moment où il allait se retourner afin de lui dire qu'ils n'allaient pas la déranger plus longtemps qu'il apercevait une silhouette sombre derrière elle. S'en suivait de deux mouvements brusques.
« NOOOOOON !!! » Avait hurlé Zuran en tirant Azami à elle pour la pousser derrière lui directement dans les bras de Toichi alors qu'un son de découpe qui touchait un os s'était fait entendre.
Par réflexe et automatisme, le malentendant se tournait vers la silhouette et lui décrochait un direct du droit qui aux yeux de Toichi lui donnait l'impression qu'il frappait dans le vide. Mais un son de chute s'était rapidement enchaînée après ce coup et on pouvait apercevoir après ça qu'une quatrième personne était présente au sol. Peau blanche et cheveux noirs, il s'agissait de Shilia qui était blessé au visage et tenait un couteau dans la main, un couteau tâché de sang frais. Azami quant à elle, perdait une grosse quantité de sang.
« AHAHAHAH !!! » Riait Shilia d'une manière très saccadée et amusé. « Tu as réussi à me voir ? Tu m'impressionnes ! Je savais que je pouvais compter sur toi Zuran ! »
« Azami ! Ouvre moi ! » Disait Zuran l'air craintif que quelque chose soit arrivé.
Après plusieurs secondes, la porte avait fini par s'ouvrir montrant ainsi la camarade de classe qui saluait les deux de manière un peu honteuse. Ichini, le chien de Azami en avait profité pour sortir de la bâtisse afin de gambader sur le jardin de la jeune fille. Zuran rassurait, ne ressentait plus rien de dangereux aux alentours. Il avait l'impression que quelqu'un voulait simplement lui faire peur. Ce n'était pas grave pour l'instant, il chercherait qui c'était plus tard. Pour l'heure, son amie allait bien et ça lui faisait le plus grand bien. Un très long soupir de soulagement s'échappait du parrain afin d'évacuer toute la pression qu'il avait ressenti.
« Pourquoi tu n'es pas venue aux funérailles ?.. Il y avait un Vongola parmi eux. » Disait-il l'air peiné. « Ta place était parmi nous, de plus ton absence m'a inquiété au vu de ce qu'il se passe ces temps-ci ! » Rajoutait-il sur un ton un peu sévère mais rassuré.
« Je n'ai pas pu venir j'ai eu un empêchement... Ma famille m'a interdit de m'y rendre. » Disait-elle doucement. « Je t'avoue que j'en ai honte... » Finissait-elle, la tête basse.
Alors ce n'était que ça ? Au final dans toutes ces histoires de mafieux, Azami n'avait pas pu finir pour un banal désaccord familial. Cette raison avait laissé échapper un petit rire incontrôlé de la part de Zuran. Il ne s'attendait pas à ce que la vie civile rappelle parfois qu'avant d'être des mafieux, ils étaient surtout des enfants.
« Au moins tu as l'air d'aller bien. Tant mieux, ça me rassure. » Disait-il avec son légendaire sourire chaleureux. « Mais les choses vont changer, nous devons arrêter Shilia après tout les meurtres qu'il a commit ! Je l'ai officiellement déclarer comme l'ennemi public numéro un de Namimori et de notre famille. » Dévoilait-il un peu plus sérieux. « Ouvre l’œil et je t'en supplie fais attention à toi... Je n'ai pas envie d'enterrer un autre ami. » Confiait-il endoloris.
« Pareillement... J'aimerais éviter que l'on enterre à nouveau un des nôtres. » Répondait-elle, l'air concerné.
Juste après avoir dit ça, Zuran souriait à Azami et Toichi d'un air apaisé. Il était si soulagé que rien ne se soit passé. Mais c'est au moment où il allait se retourner afin de lui dire qu'ils n'allaient pas la déranger plus longtemps qu'il apercevait une silhouette sombre derrière elle. S'en suivait de deux mouvements brusques.
« NOOOOOON !!! » Avait hurlé Zuran en tirant Azami à elle pour la pousser derrière lui directement dans les bras de Toichi alors qu'un son de découpe qui touchait un os s'était fait entendre.
Par réflexe et automatisme, le malentendant se tournait vers la silhouette et lui décrochait un direct du droit qui aux yeux de Toichi lui donnait l'impression qu'il frappait dans le vide. Mais un son de chute s'était rapidement enchaînée après ce coup et on pouvait apercevoir après ça qu'une quatrième personne était présente au sol. Peau blanche et cheveux noirs, il s'agissait de Shilia qui était blessé au visage et tenait un couteau dans la main, un couteau tâché de sang frais. Azami quant à elle, perdait une grosse quantité de sang.
« AHAHAHAH !!! » Riait Shilia d'une manière très saccadée et amusé. « Tu as réussi à me voir ? Tu m'impressionnes ! Je savais que je pouvais compter sur toi Zuran ! »
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# Re: Rencontre au mauvais timing [PV Toichi]Sam 5 Déc - 19:51
"Je suis là..." |
Toichi avait toujours détesté la sensation des secondes qui duraient éternellement. C'était vraiment une torture pour lui, lui qui préférait quand les choses allaient vites. Il avait presque la sensation que les coups à la porte se déformaient de lenteur, que les gestes étaient dans du miel épais. Alors, quand la porte s'ouvrit enfin, il pu se sentir totalement soulagé. Il souffla longuement, comme si un poids avait été retiré de son torse. Il eut un sourire un peu bête, surtout en voyant le chien. Tout en écoutant attentivement la conversation, il s'était agenouillé et tendu la main pour faire un câlin à l'animal. Faisant connaissance avec lui, le rouquin regardait les deux autres. Il était honnêtement rassuré que la raison de l'absence d'Azami était tout simplement sa famille. C'était tout con. Mais évident. Il clignait souvent des yeux pour éviter de pleurer de soulagement, à moitié distrait par les léchouilles de son nouveau pote à quatre pattes.
C'est d'ailleurs grâce à ce dernier qu'il se rendit compte que quelque chose n'allait pas. L'animal s'était retourné soudainement vers Azami en grognant, faisant relever la tête du jeune homme. Il ne comprit pas trop ce qu'il se passait. Zuran venait de hurler, secouant Azami d'une certaine manière et... cette dernière était blessé. Elle saignait. Abondamment. S'étant à moitié relevé, Toichi la réceptionna et retomba plus ou moins à genoux immédiatement après. Le chien pleurait maintenant. Le rouquin vit son camarade frapper plus ou moins dans le vide, faisant apparaître quelqu'un. Quelqu'un qu'il connaissait. Ses yeux s'écarquillèrent en reconnaissant Shilia. C'était une chose de savoir que quelqu'un était dangereux. C'en était une autre de le voir en action.
Le monde s'assourdissait autour de lui alors qu'il baissait les yeux vers la demoiselle qu'il tenait, non, serrait fortement dans ses bras. Il vit d'abord le sang, lui provoquant l'instinct d'enlever sa veste pour tenter de couper la circulation... mais quand il vit où était la blessure, il se figea. Bien sûr. C'était le cou. Comment est-ce que ça aurait pu être autre chose ? Maladroitement, il posa tout de même sa main sur la blessure, pour tenter vainement d'arrêter le saignement. Son regard croisa celui de la victime, agonisante. Il ne pu rien faire. Les larmes s'étaient déjà mit à s'écouler sur ses joues. Il tremblait tellement... Tout ce qu'il se sentait capable de faire... c'était juste l'enlacer contre lui. Il ne s'y connaissait absolument pas en anatomie humaine. Mais il savait. Il savait que c'était fatal. Que ça ne servait à rien. Il laissa le chien se glisser entre lui et Azami pour qu'elle puisse l’embrasser une dernière fois.
Sous le choc, Toichi la tenait fortement et la berçait doucement, les yeux dans le vide.
C'est d'ailleurs grâce à ce dernier qu'il se rendit compte que quelque chose n'allait pas. L'animal s'était retourné soudainement vers Azami en grognant, faisant relever la tête du jeune homme. Il ne comprit pas trop ce qu'il se passait. Zuran venait de hurler, secouant Azami d'une certaine manière et... cette dernière était blessé. Elle saignait. Abondamment. S'étant à moitié relevé, Toichi la réceptionna et retomba plus ou moins à genoux immédiatement après. Le chien pleurait maintenant. Le rouquin vit son camarade frapper plus ou moins dans le vide, faisant apparaître quelqu'un. Quelqu'un qu'il connaissait. Ses yeux s'écarquillèrent en reconnaissant Shilia. C'était une chose de savoir que quelqu'un était dangereux. C'en était une autre de le voir en action.
Le monde s'assourdissait autour de lui alors qu'il baissait les yeux vers la demoiselle qu'il tenait, non, serrait fortement dans ses bras. Il vit d'abord le sang, lui provoquant l'instinct d'enlever sa veste pour tenter de couper la circulation... mais quand il vit où était la blessure, il se figea. Bien sûr. C'était le cou. Comment est-ce que ça aurait pu être autre chose ? Maladroitement, il posa tout de même sa main sur la blessure, pour tenter vainement d'arrêter le saignement. Son regard croisa celui de la victime, agonisante. Il ne pu rien faire. Les larmes s'étaient déjà mit à s'écouler sur ses joues. Il tremblait tellement... Tout ce qu'il se sentait capable de faire... c'était juste l'enlacer contre lui. Il ne s'y connaissait absolument pas en anatomie humaine. Mais il savait. Il savait que c'était fatal. Que ça ne servait à rien. Il laissa le chien se glisser entre lui et Azami pour qu'elle puisse l’embrasser une dernière fois.
Sous le choc, Toichi la tenait fortement et la berçait doucement, les yeux dans le vide.
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# Re: Rencontre au mauvais timing [PV Toichi]Dim 6 Déc - 3:56
Le serpent était à terre. Zuran fonçait sur Azami en glissant sur ses genoux sur la pelouse humide et une fois à ses côtés il lui soutenait la tête avec l'aide de Toichi. Les larmes montaient automatiquement pendant qu'il essayait de comprimer la plaie du mieux qu'il le pouvait. Il était en train de trembler pendant que les larmes coulaient de plus en plus. Il avait le cœur si serré, il avait l'impression qu'il allait mourir sous la pression qu'il ressentait actuellement.
« Non non non non non non... » Répétait-il frénétiquement, apeuré, pleurant et tremblant. « Je t'en supplie Azami ne me fais pas ça, tu ne peux pas mourir. Pas aujourd'hui, pas maintenant. Je t'en supplie Azami... reste avec nous ! » Rajoutait-il en la serrant contre elle pendant que celle-ci déposait sa main sur le bras de deux garçons.
« Zuran... » Disait-elle avec difficulté de par sa blessure à la gorge. « Pro... soit fort et protège les... » Rajoutait-elle pendant que ses yeux se fermaient peu à peu. « Ne fais pas co... comme moi... Ne t'enferme pas. » Finissait-elle, sa main tombant sur le sol.
Il était recouvert de sang du bout des doigts jusqu'aux coudes. Ses yeux étaient écarquillaient, il se secouait Azami en lui demandant de se réveiller. Il plaquait sa tête contre elle en pleurant à plein poumons. Puis finalement, il hurlait. Il hurlait de chagrin, il hurlait par le choc qu'il venait de vivre aux côtés de Toichi, il hurlait de rancune envers le serpent, il hurlait à l'univers à quel point il était injuste et cruel. Mais c'est au moment où il avait tourné les yeux vers Shilia pendant qu'une flamme orangée se manifestait sur le malentendant que ce dernier voyait le canon d'un revolver braqué sur lui.
« Tu pensais que ça se terminerait ici ? » Demandait le serpent en riant avant de déplacer le bout du canon juste à côté du malentendant pour tirer directement après.
Il était pétrifié, d'autant plus quand il entendait son camarade de classe juste derrière lui s'écrouler au sol. Il ne s'était même pas retourné qu'il savait que Toichi venait de se prendre une balle dans la tête. Et là, c'est comme si le temps c'était arrêté et que tout était devenu noir autour du jeune parrain. Il avait l'impression d'être figé et de ne plus rien pouvoir faire. La seule chose qu'il voyait, c'était Shilia. Un camarade de classe qu'il connaissait de vue depuis la primaire. Non, c'était l'assassin de Ethan. Un garçon qu'il ne voyait jamais entourer. Non, c'était l'assassin de Yazhu. Un garçon qui avait l'air d'avoir une santé fragile. Non, c'était l'assassin de Yoshimatsu. Un garçon intelligent qui ne disait jamais rien sur lui. Non, c'était l'assassin de Kenichi. Un garçon qui voulait juste trouver la vérité sur la mort de ses parents. Non, c'était l'assassin de Azami. Un garçon qui lui avait fait la promesse d'aider les Vongolas. Non, c'était l'assassin de Toichi. C'était tout bonnement une personne qui méritait de mourir. Une personne qui doit être tuée !
C'est à cette unique pensée que sa flamme clair et orangée commençait à débuter une variation pour atteindre une teinte orange foncée. Il se relevait sans rien dire alors que ses chaussures commençaient à fumer. Mais il ne lâchait pas le serpent des yeux, il le regardait, il l'observait, il n'existait que lui à ce moment précis.
« Tu as envie d'un duel mon petit Zuzu ? » Demandait le serpent pendant qu'il se redressait.
« Je vais te tuer. » Répondait froidement le parrain avant de se déplacer soudainement à une vitesse hors norme, le pied vers le ciel s'abattant de toutes ses forces sur le bras de la Brume qui avait eu pour effet d'avoir un écho dans tout le quartier.
Son sang bouillonnait tellement qu'il était en rage. Les chaussures qui fumaient se déformaient de secondes en secondes. Le coup de pied avait d'ailleurs envoyé quelques gouttes de plastique brûlant sur le visage du serpent. Elles avaient atterries là où se trouvaient initialement ses trois cicatrices arrondies sous son œil droit. La fumée remontaient doucement jusqu'aux chevilles avant que ce soit le bout du pantalon qui se mette à surchauffer. Le serpent quant à lui avait entendu que son bras avait faillit être fracturé net. Pourtant il avait estimé que le malentendant et lui étaient à peu près au même niveau. S'était-il trompé dans ses calculs ? Il ne le savait pas, mais ça l'avait motivé à utiliser ses pouvoirs à pleine puissance également. C'est alors qu'une colonne de flamme avait jaillit entre lui et le jeune parrain. Il comptait en profiter pour prendre de la distance et se camoufler dans une illusion. Mais lorsqu'il allait mettre son plan à exécution, il avait vu du coin de l’œil le Vongola traverser la colonne, la mâchoire serrée et le regard haineux pour finalement l'agripper à la gorge violemment pour ensuite le soulever et encastrer sa tête dans la fenêtre de chez Azami. Après plusieurs secondes de silence, le serpent se redressait, un bout de verre dans le bras.
« Tu es vachement violent Zuzu fais attention, tu pourrais tuer quelqu'un AHAHAHAH !!! » Disait-il hilare.
« Je te l'ai dit, pas question de faire machine arrière. » Répondait le parrain d'une manière glaçante. « Je vais te tuer. » Rappelait-il alors que ses chaussures avaient soudainement prit feu et que des braises s'étaient allumées aux chevilles du malentendant, brûlant ainsi son bas de pantalon.
« Non non non non non non... » Répétait-il frénétiquement, apeuré, pleurant et tremblant. « Je t'en supplie Azami ne me fais pas ça, tu ne peux pas mourir. Pas aujourd'hui, pas maintenant. Je t'en supplie Azami... reste avec nous ! » Rajoutait-il en la serrant contre elle pendant que celle-ci déposait sa main sur le bras de deux garçons.
« Zuran... » Disait-elle avec difficulté de par sa blessure à la gorge. « Pro... soit fort et protège les... » Rajoutait-elle pendant que ses yeux se fermaient peu à peu. « Ne fais pas co... comme moi... Ne t'enferme pas. » Finissait-elle, sa main tombant sur le sol.
Il était recouvert de sang du bout des doigts jusqu'aux coudes. Ses yeux étaient écarquillaient, il se secouait Azami en lui demandant de se réveiller. Il plaquait sa tête contre elle en pleurant à plein poumons. Puis finalement, il hurlait. Il hurlait de chagrin, il hurlait par le choc qu'il venait de vivre aux côtés de Toichi, il hurlait de rancune envers le serpent, il hurlait à l'univers à quel point il était injuste et cruel. Mais c'est au moment où il avait tourné les yeux vers Shilia pendant qu'une flamme orangée se manifestait sur le malentendant que ce dernier voyait le canon d'un revolver braqué sur lui.
« Tu pensais que ça se terminerait ici ? » Demandait le serpent en riant avant de déplacer le bout du canon juste à côté du malentendant pour tirer directement après.
Il était pétrifié, d'autant plus quand il entendait son camarade de classe juste derrière lui s'écrouler au sol. Il ne s'était même pas retourné qu'il savait que Toichi venait de se prendre une balle dans la tête. Et là, c'est comme si le temps c'était arrêté et que tout était devenu noir autour du jeune parrain. Il avait l'impression d'être figé et de ne plus rien pouvoir faire. La seule chose qu'il voyait, c'était Shilia. Un camarade de classe qu'il connaissait de vue depuis la primaire. Non, c'était l'assassin de Ethan. Un garçon qu'il ne voyait jamais entourer. Non, c'était l'assassin de Yazhu. Un garçon qui avait l'air d'avoir une santé fragile. Non, c'était l'assassin de Yoshimatsu. Un garçon intelligent qui ne disait jamais rien sur lui. Non, c'était l'assassin de Kenichi. Un garçon qui voulait juste trouver la vérité sur la mort de ses parents. Non, c'était l'assassin de Azami. Un garçon qui lui avait fait la promesse d'aider les Vongolas. Non, c'était l'assassin de Toichi. C'était tout bonnement une personne qui méritait de mourir. Une personne qui doit être tuée !
C'est à cette unique pensée que sa flamme clair et orangée commençait à débuter une variation pour atteindre une teinte orange foncée. Il se relevait sans rien dire alors que ses chaussures commençaient à fumer. Mais il ne lâchait pas le serpent des yeux, il le regardait, il l'observait, il n'existait que lui à ce moment précis.
« Tu as envie d'un duel mon petit Zuzu ? » Demandait le serpent pendant qu'il se redressait.
« Je vais te tuer. » Répondait froidement le parrain avant de se déplacer soudainement à une vitesse hors norme, le pied vers le ciel s'abattant de toutes ses forces sur le bras de la Brume qui avait eu pour effet d'avoir un écho dans tout le quartier.
Son sang bouillonnait tellement qu'il était en rage. Les chaussures qui fumaient se déformaient de secondes en secondes. Le coup de pied avait d'ailleurs envoyé quelques gouttes de plastique brûlant sur le visage du serpent. Elles avaient atterries là où se trouvaient initialement ses trois cicatrices arrondies sous son œil droit. La fumée remontaient doucement jusqu'aux chevilles avant que ce soit le bout du pantalon qui se mette à surchauffer. Le serpent quant à lui avait entendu que son bras avait faillit être fracturé net. Pourtant il avait estimé que le malentendant et lui étaient à peu près au même niveau. S'était-il trompé dans ses calculs ? Il ne le savait pas, mais ça l'avait motivé à utiliser ses pouvoirs à pleine puissance également. C'est alors qu'une colonne de flamme avait jaillit entre lui et le jeune parrain. Il comptait en profiter pour prendre de la distance et se camoufler dans une illusion. Mais lorsqu'il allait mettre son plan à exécution, il avait vu du coin de l’œil le Vongola traverser la colonne, la mâchoire serrée et le regard haineux pour finalement l'agripper à la gorge violemment pour ensuite le soulever et encastrer sa tête dans la fenêtre de chez Azami. Après plusieurs secondes de silence, le serpent se redressait, un bout de verre dans le bras.
« Tu es vachement violent Zuzu fais attention, tu pourrais tuer quelqu'un AHAHAHAH !!! » Disait-il hilare.
« Je te l'ai dit, pas question de faire machine arrière. » Répondait le parrain d'une manière glaçante. « Je vais te tuer. » Rappelait-il alors que ses chaussures avaient soudainement prit feu et que des braises s'étaient allumées aux chevilles du malentendant, brûlant ainsi son bas de pantalon.
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# Re: Rencontre au mauvais timing [PV Toichi]Dim 6 Déc - 15:59
Protège l'innocence |
Qu'est-ce que le temps, au final ? Qu'est-ce que le temps quand les secondes sont une éternité, et l'éternité à peine quelques secondes ? Qu'est-ce que le temps quand le monde s'écroule autour de soi ? Qu'est-ce que le temps quand la douleur devient illumination, et quand la compréhension devient la torture ? Tout n'était pas clair, surtout pour le jeune homme. La scène face à lui s'exécutait sans qu'il ne puisse rien faire. Et malgré la douleur éclatante, sa souffrance se trouvait dans son cœur. Tombant à genoux après l'impact, son regard était fixé sur Zuran. Oh. La flamme était de nouveau là. Ce n'était donc pas une mise en scène. C'était vrai. Il était heureux de savoir que c'était le cas. Il y avait donc vraiment quelque chose de magique dans ce monde. Tiens, quelque chose résonnait. Dans le silence du choc, des mots étaient en train de revenir. Des mots qui le secouèrent intensément.
Zuran venait-il vraiment d'annoncer à quelqu'un qu'il allait le tuer ? Ses yeux s'écarquillèrent alors qu'un souvenir très récent venait de lui revenir à l'esprit. Il y avait à peine quelques secondes. Ce n'avait pas été une promesse, mais si Toichi le laissait faire... les résultats allaient être désastreux. Il ne pouvait tout simplement pas le laisser faire. Il ne pouvait pas le laisser seul. Il en était hors de question. En plus, il venait de découvrir quelque chose qu'il pensait impossible... Et il allait simplement se laisser partir sans avoir essayé ?
Non.
Fronçant fortement les sourcils, une flamme éblouissante apparue sur son propre front. C'était très chaud, tiens. Et lumineux. Et très jaune. Et il ne s'était absolument pas rendu compte, alors qu'il se relevait, que sous l'apparition de la Flamme, ses vêtements avaient plus ou moins disparu. C'était très clair maintenant. Il avança (ou bondit ?) jusqu'à Zuran. Il pleurait toujours autant et les larmes ne cesseraient de couleur que lorsque l'inconscience le gagnera. Malgré la conviction dans son regard, sa profonde tristesse dans son visage et la colère dans son corps, il posa une main tendre sur l'épaule de son ami. Il avança encore d'un pas pour se mettre vraiment à sa hauteur.
"Non, Zuran. Tu as dis qu'il devait être arrêté. Il le sera."
Son regard était fixé sur Shilia en face d'eux. Il ne lui laisserait pas le temps de partir ! Ce n'était plus le moment de la mort, il fallait que la justice soit réellement exécutée. Ne laissant pas le temps à Zuran de répondre, il fonça, tête baissé, vers l'homme en face de lui. Il ignorait totalement la différence de puissance entre eux, mais il s'en fichait. Parce que si il devait vraiment s'enfuir, ça ne serait pas entier du tout. Attrapant le serpent par son haut, il l'attira à lui pour lui donner un coup de tête dont il se souviendrait sûrement longtemps ! Toichi voulait juste le ramener à la justice, et il était prêt à l'amener par la peau des fesses si il le fallait. Il ne le lâcherait pas tant qu'il était en vie. Et en vie, il le resterait. Tu entends ça, Kami-sama ? La mort ne viendrait pas aujourd'hui, ni demain ! Pas tant que Zuran aurait besoin de lui !
Zuran venait-il vraiment d'annoncer à quelqu'un qu'il allait le tuer ? Ses yeux s'écarquillèrent alors qu'un souvenir très récent venait de lui revenir à l'esprit. Il y avait à peine quelques secondes. Ce n'avait pas été une promesse, mais si Toichi le laissait faire... les résultats allaient être désastreux. Il ne pouvait tout simplement pas le laisser faire. Il ne pouvait pas le laisser seul. Il en était hors de question. En plus, il venait de découvrir quelque chose qu'il pensait impossible... Et il allait simplement se laisser partir sans avoir essayé ?
Non.
Fronçant fortement les sourcils, une flamme éblouissante apparue sur son propre front. C'était très chaud, tiens. Et lumineux. Et très jaune. Et il ne s'était absolument pas rendu compte, alors qu'il se relevait, que sous l'apparition de la Flamme, ses vêtements avaient plus ou moins disparu. C'était très clair maintenant. Il avança (ou bondit ?) jusqu'à Zuran. Il pleurait toujours autant et les larmes ne cesseraient de couleur que lorsque l'inconscience le gagnera. Malgré la conviction dans son regard, sa profonde tristesse dans son visage et la colère dans son corps, il posa une main tendre sur l'épaule de son ami. Il avança encore d'un pas pour se mettre vraiment à sa hauteur.
"Non, Zuran. Tu as dis qu'il devait être arrêté. Il le sera."
Son regard était fixé sur Shilia en face d'eux. Il ne lui laisserait pas le temps de partir ! Ce n'était plus le moment de la mort, il fallait que la justice soit réellement exécutée. Ne laissant pas le temps à Zuran de répondre, il fonça, tête baissé, vers l'homme en face de lui. Il ignorait totalement la différence de puissance entre eux, mais il s'en fichait. Parce que si il devait vraiment s'enfuir, ça ne serait pas entier du tout. Attrapant le serpent par son haut, il l'attira à lui pour lui donner un coup de tête dont il se souviendrait sûrement longtemps ! Toichi voulait juste le ramener à la justice, et il était prêt à l'amener par la peau des fesses si il le fallait. Il ne le lâcherait pas tant qu'il était en vie. Et en vie, il le resterait. Tu entends ça, Kami-sama ? La mort ne viendrait pas aujourd'hui, ni demain ! Pas tant que Zuran aurait besoin de lui !
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# Re: Rencontre au mauvais timing [PV Toichi]Lun 7 Déc - 4:11
Juste après avoir annoncé la mort de Shilia, il sentait une main se poser sur son épaule. Toichi essayait de lui ramener les pieds sur terre et lui rappeler quel était le véritable objectif : Arrêter le serpent. Alors le malentendant se stoppait dans sa marche et il laissait son ami montrer de quoi il était capable. Toichi fonçait sur Shilia afin de lui décrocher un coup de boule fracassant, la tête de la cible reculait violemment alors qu'un filet de sang coulait doucement de son nez. C'est alors qu'il avait agrippé les bras du nouveau porteur de flamme afin de lui rendre la pareille à puissance équivalente. La violence du coup était telle que même le serpent n'était pas parvenu à garder son emprise sur le Soleil.
« Vous êtes faible. » Disait le malentendant avant de soudainement accourir vers la Brume.
Une fois de plus, il avait sa jambe droite levée vers le ciel et il l'abattait de toutes ses forces sur sa proie. Mais cette fois-ci, Shilia s'était rapidement relevé et avait bloqué le coup avec ses deux bras afin d'éviter la fracture qu'il avait faillit avoir en ne parant qu'avec un seul membre. Après la violence du choc, l'albinos s'était mit à rire à plein poumons.
« Ton coup ne marchera pas à deux reprises Zuzu. » Disait Shilia amusé.
« Ce n'est pas ça mon coup. » Répondait le parrain alors que sa jambe toujours en contact avec les bras de l'illusionniste montaient en température.
Le bas de la jambe du malentendant prenait une tournure tout à fait surnaturelle, elle prenait feu et les flammes étaient concentrées pour s'abattre sur le bas afin de brûler gravement le serpent. Malheureusement, la puissance du feu était problématique pour deux raisons. La première était que manifestement, l'attaque blessait aussi le jeune parrain au vu de l'odeur de fer brûlé qui émanait de son membre. Le second était que sa jambe se surélevait peu à peu à cause de la chaleur des flammes qui se précisait de plus en plus. Mais Zuran était déterminé, sa volonté de mettre Shilia hors d'état de nuire était beaucoup trop puissante pour se laisser toucher par la douleur. Alors il mettait son second pied en l'air directement vers la lune pour en faire jaillir une colonne de flamme absolument saccadée et mal maîtrisée. Il dégageait toute la force qu'il pouvait utiliser afin que l'écrasement que le serpent subit s’accroisse et que les brûlures qui enveloppait l'albinos s’aggravent.
Il avait cédé, le serpent s'était extirpé de ce piège de feu et ressortait des flammes en se roulant sur le sol pour les éteindre en hurlant de douleur pendant que Zuran avait explosé la surface du sol avec son attaque qui avait finalement finit sa course. Le malentendant reprenait ses appuis très difficilement étant donné que l'état du dessous de son pied gauche était rouge vif, un rouge vif également présent de l'arrière de la cheville jusqu'au mollet de sa jambe droite. Au bout de quelques secondes, le serpent et le malentendant se trouvaient tout les deux à l'opposé de l'autre sur le terrain de combat pendant que leurs vêtements fumaient, que leurs saignements respectifs avaient séchés sur leur peau dû à l'attaque violente de Zuran et que les deux manifestaient des brûlures pouvant devenir assez importantes si le combat perdurait. Mais surtout, entre eux, il y avait Toichi qui avait à peine eu le temps de se relever.
« Tu devrais te pousser Toichi, je ne veux pas que tu sois blessé par ma faute. » Disait Zuran, montrant ainsi qu'une part de lui était toujours présente.
« Reste ici Toichi, après tout tu ne veux pas qu'il me tue non ? » Disait-il en ouvrant grand les bras et en restant parfaitement immobile. « Si tu t'écartes, il me tuera à coup sûr. » Rajoutait-il en commençant à rire.
« Toichi, je t'ai dit de te pousser ! » Continuait Zuran pendant que la fumée recommençait à s'épaissir au niveau de ses jambes.
« Alors Toichi, qu'en dis-tu ? » Ricanait-il. « Soit tu fais confiance à ton ami et tu te pousses au risque qu'il me tue. Soit tu ne lui fais pas confiance et tu restes pour me sauver la vie ! AHAHAHAHAH !! » Finissait-il, hilare.
« Vous êtes faible. » Disait le malentendant avant de soudainement accourir vers la Brume.
Une fois de plus, il avait sa jambe droite levée vers le ciel et il l'abattait de toutes ses forces sur sa proie. Mais cette fois-ci, Shilia s'était rapidement relevé et avait bloqué le coup avec ses deux bras afin d'éviter la fracture qu'il avait faillit avoir en ne parant qu'avec un seul membre. Après la violence du choc, l'albinos s'était mit à rire à plein poumons.
« Ton coup ne marchera pas à deux reprises Zuzu. » Disait Shilia amusé.
« Ce n'est pas ça mon coup. » Répondait le parrain alors que sa jambe toujours en contact avec les bras de l'illusionniste montaient en température.
Le bas de la jambe du malentendant prenait une tournure tout à fait surnaturelle, elle prenait feu et les flammes étaient concentrées pour s'abattre sur le bas afin de brûler gravement le serpent. Malheureusement, la puissance du feu était problématique pour deux raisons. La première était que manifestement, l'attaque blessait aussi le jeune parrain au vu de l'odeur de fer brûlé qui émanait de son membre. Le second était que sa jambe se surélevait peu à peu à cause de la chaleur des flammes qui se précisait de plus en plus. Mais Zuran était déterminé, sa volonté de mettre Shilia hors d'état de nuire était beaucoup trop puissante pour se laisser toucher par la douleur. Alors il mettait son second pied en l'air directement vers la lune pour en faire jaillir une colonne de flamme absolument saccadée et mal maîtrisée. Il dégageait toute la force qu'il pouvait utiliser afin que l'écrasement que le serpent subit s’accroisse et que les brûlures qui enveloppait l'albinos s’aggravent.
Il avait cédé, le serpent s'était extirpé de ce piège de feu et ressortait des flammes en se roulant sur le sol pour les éteindre en hurlant de douleur pendant que Zuran avait explosé la surface du sol avec son attaque qui avait finalement finit sa course. Le malentendant reprenait ses appuis très difficilement étant donné que l'état du dessous de son pied gauche était rouge vif, un rouge vif également présent de l'arrière de la cheville jusqu'au mollet de sa jambe droite. Au bout de quelques secondes, le serpent et le malentendant se trouvaient tout les deux à l'opposé de l'autre sur le terrain de combat pendant que leurs vêtements fumaient, que leurs saignements respectifs avaient séchés sur leur peau dû à l'attaque violente de Zuran et que les deux manifestaient des brûlures pouvant devenir assez importantes si le combat perdurait. Mais surtout, entre eux, il y avait Toichi qui avait à peine eu le temps de se relever.
« Tu devrais te pousser Toichi, je ne veux pas que tu sois blessé par ma faute. » Disait Zuran, montrant ainsi qu'une part de lui était toujours présente.
« Reste ici Toichi, après tout tu ne veux pas qu'il me tue non ? » Disait-il en ouvrant grand les bras et en restant parfaitement immobile. « Si tu t'écartes, il me tuera à coup sûr. » Rajoutait-il en commençant à rire.
« Toichi, je t'ai dit de te pousser ! » Continuait Zuran pendant que la fumée recommençait à s'épaissir au niveau de ses jambes.
« Alors Toichi, qu'en dis-tu ? » Ricanait-il. « Soit tu fais confiance à ton ami et tu te pousses au risque qu'il me tue. Soit tu ne lui fais pas confiance et tu restes pour me sauver la vie ! AHAHAHAHAH !! » Finissait-il, hilare.
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# Re: Rencontre au mauvais timing [PV Toichi]Lun 7 Déc - 21:29
C'est l'heure de la BASTON !! |
Woah eh, houla, quoi, qu'est-ce que le nani.
Toichi s'attendait au coup de boule en retour. C'était pas un geste très intelligent, après tout, hein. Il l'avait bien sentit passer la douleur, on va pas se cacher. Et puis bon, le sang qui s'écoulait de son nez en était une preuve des plus évidentes pour quelqu'un qui aurait zappé ce qu'il se passait. Donc ouais, pendant bien quelques secondes, il avait titubé en arrière, la main sur le nez. Il tentait du mieux qu'il pouvait d'essuyer le liquide rouge, mais en vain. Pire, il en avait plein le visage maintenant. Mais bon. Ce n'était pas trop grave. Y avait pire.
Hein.
COMME CES PUTAINS DE COLONNES DE FLAMMES.
Il s'était retrouvé propulsé un peu plus loin, et c'était en roulant un peu par terre qu'il s'était rendu compte qu'il n'était pas très complètement habillé, au final. Ah merde. Ses fringues avaient vraiment éclatés ? Quelle journée de merde, vraiment. Et bon sang, il savait pas ce qu'il se passait, il était vraiment confus. Se relevant tout en essayant de garder son équilibre, ses oreilles sifflaient pas mal. Il réussit à entendre ce qui se disait autour de lui. Il regarda des deux côtés, perturbé par le rire de Shilia. Il avait vraiment perdu sa santé mental, eh ? Qui pouvait rire comme ça et penser pouvoir perturber quelqu'un comme Toichi. Toutefois, il ne se recula pas tout de suite. En s'essuyant encore le nez, il jeta un regard bien clair à Zuran. Ce n'était pas parce qu'il allait bouger pour le laisser faire qu'il ne foutrait plus rien.
Comme Zuran le lui avait demandé, il se déplaça, restant prêt à agir tout de même. Ce qu'il fit ? Du moment que son camarade passait en face de lui, il se mettrait à courir derrière lui. Fallait pas croire, mais il avait une bonne observation. Et à part si l'assassin était vraiment masochiste et allait se laisser taper, il avait la place pour esquiver le coup. Tout à l'heure, près de la maison, c'était pas possible d'esquiver. Maintenant, il le pouvait. Alors le rouquin avait prié très fort que Zuran ait remarqué ça. En plus, il avait les jambes à moitié cramées. C'était probablement l'un des derniers coups qu'il pourrait donner. Et c'était aussi pour ça qu'il l'avait laissé passer en premier, pour voir de quel côté Zuran allait attaquer, pour que Toichi puisse prendre la relève de l'autre, en arrière, en mode coordination surprise. Le jeune homme doutait fortement que Zuran tue Shilia, ce dernier ayant une putain de résistance, et surtout avec une capacité d'esquive haute.
Toichi ne s'en rendait pas compte, mais ce serait aussi sûrement le dernier coup qu'il donnerait aussi. Ne sachant pas du tout ce qu'une Flamme était censée faire et provoquer chez lui, il utilisait absolument toute son énergie d'un coup. Et ce serait un coup de poing fulgurant.
Toichi s'attendait au coup de boule en retour. C'était pas un geste très intelligent, après tout, hein. Il l'avait bien sentit passer la douleur, on va pas se cacher. Et puis bon, le sang qui s'écoulait de son nez en était une preuve des plus évidentes pour quelqu'un qui aurait zappé ce qu'il se passait. Donc ouais, pendant bien quelques secondes, il avait titubé en arrière, la main sur le nez. Il tentait du mieux qu'il pouvait d'essuyer le liquide rouge, mais en vain. Pire, il en avait plein le visage maintenant. Mais bon. Ce n'était pas trop grave. Y avait pire.
Hein.
COMME CES PUTAINS DE COLONNES DE FLAMMES.
Il s'était retrouvé propulsé un peu plus loin, et c'était en roulant un peu par terre qu'il s'était rendu compte qu'il n'était pas très complètement habillé, au final. Ah merde. Ses fringues avaient vraiment éclatés ? Quelle journée de merde, vraiment. Et bon sang, il savait pas ce qu'il se passait, il était vraiment confus. Se relevant tout en essayant de garder son équilibre, ses oreilles sifflaient pas mal. Il réussit à entendre ce qui se disait autour de lui. Il regarda des deux côtés, perturbé par le rire de Shilia. Il avait vraiment perdu sa santé mental, eh ? Qui pouvait rire comme ça et penser pouvoir perturber quelqu'un comme Toichi. Toutefois, il ne se recula pas tout de suite. En s'essuyant encore le nez, il jeta un regard bien clair à Zuran. Ce n'était pas parce qu'il allait bouger pour le laisser faire qu'il ne foutrait plus rien.
Comme Zuran le lui avait demandé, il se déplaça, restant prêt à agir tout de même. Ce qu'il fit ? Du moment que son camarade passait en face de lui, il se mettrait à courir derrière lui. Fallait pas croire, mais il avait une bonne observation. Et à part si l'assassin était vraiment masochiste et allait se laisser taper, il avait la place pour esquiver le coup. Tout à l'heure, près de la maison, c'était pas possible d'esquiver. Maintenant, il le pouvait. Alors le rouquin avait prié très fort que Zuran ait remarqué ça. En plus, il avait les jambes à moitié cramées. C'était probablement l'un des derniers coups qu'il pourrait donner. Et c'était aussi pour ça qu'il l'avait laissé passer en premier, pour voir de quel côté Zuran allait attaquer, pour que Toichi puisse prendre la relève de l'autre, en arrière, en mode coordination surprise. Le jeune homme doutait fortement que Zuran tue Shilia, ce dernier ayant une putain de résistance, et surtout avec une capacité d'esquive haute.
Toichi ne s'en rendait pas compte, mais ce serait aussi sûrement le dernier coup qu'il donnerait aussi. Ne sachant pas du tout ce qu'une Flamme était censée faire et provoquer chez lui, il utilisait absolument toute son énergie d'un coup. Et ce serait un coup de poing fulgurant.
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en bref
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# Re: Rencontre au mauvais timing [PV Toichi]Mer 9 Déc - 6:17
Putain de merde. Ils commencent vraiment à me faire chier ces gosses. C'est pour ça que je préfère éduquer des collégiens plutôt que des lycéens. Les lycéens sont plus mûrs et par conséquent pouvaient être bien plus violent et cruel. Qu'est-ce que je détestais ces sales gosses, devoir faire d'eux la mafia de demain mon cul ouais. Bordel, je n'ai jamais été en colère contre Zuran et sa famille jusqu'ici mais là ils me foutent vraiment dans la merde ces abrutis. Bon, je les ai en visuel... Merde, le onzième ne se blesse pas encore assez pour que je puisse intervenir... Au moins, j'ai Léon qui est déjà prêt à tirer pour les assommer quand le moment sera venu.
Putain Toichi a décidé d'accompagner mon élève pour mettre un dernier coup à Shilia. Quelle bande de débiles !.. MERDE ! Vite il faut que je me dépêche ! Ces abrutis n'ont pas compris que le serpent les tient sous son illusion ! Il leur a fait provoquer de gros dégâts pour que le dernier coup soit utilisé contre la chaudière de Azami en utilisant leur flamme ! Ils sont déjà lancés, je ne vais pas pouvoir tirer deux balles de suite ! Merde... Plus vite, je dois courir plus vite ! ALLER !!!
Katsu se démenait et utilisait autant de puissance que possible afin de les arrêter, malheureusement, il avait réussi à les attraper quand le trou dans la chaudière était faite. Dans ce cas de figure, il avait envoyé les deux élèves loin derrière lui avec toute la force qu'il avait. L'atterrissage allait les assommer, tant mieux, ils ne verraient pas que l'Arcobaleno venait de se prendre une explosion de plein fouet. Explosion qui avait envoyé Katsu a l'autre bout du quartier, fumant et blessé. Face contre terre, il entendait Shilia qui se dirigeait vers lui.
« Je ne m'attendais pas à ce que tu interviennes je te l'avoue. » Disait-il normalement. « Tu vas bien ? » Rajoutait-il en s'abaissant légèrement, les mains dans les poches.
« Ça va aller... J'ai juste besoin de reprendre mon souffle... » Répondait l'arcobaleno, essoufflé et blessé. « Shilia, arrête tes conneries, tu nous causes beaucoup trop de torts. Je sais ce que tu fais, mais dis leur une bonne fois pour toute ! » Demandait-il pendant qu'un filet de sang du haut de la tête tombait jusque dans son œil droit.
« Désolé... La majorité ne m'auraient pas cru si je leur expliquais que toutes les personnes que j'ai tué deviendraient des traîtres travaillant pour la famille qui compte nous détruire. » Avouait-il en lui tendant la main.
« Que ce soit vrai ou pas, ça n'excuse rien à ce que tu as fait. On ne peut pas vérifier tes propos. »
« Je sais... C'est pour ça que je le fais sans vous consulter. Ne t'en fais pas va, après ça je vais apparaître une dernière fois et après ça, il sera prêt. » Ajoutait-il.
« Ce n'est pas à toi de faire ça. »
« Arrête. » Disait-il en coupant la parole au bébé. « Tu sais très bien qu'il ne pouvait pas faire de cette guerre sa première expérience de terrain. Il fallait que quelqu'un se dévoue à jouer ce rôle. Alors je l'ai fait, ni plus ni moins. Je le lui avais promis que je l'aiderais. »
« Évidemment qu'il lui fallait une première expérience. Mais ça... Non, c'est trop. Tu vas le détruire. »
« C'est ma crainte aussi. Mais j'ai besoin d'en avoir le cœur net. »
« Sur quoi ? »
« J'ai besoin de voir qu'il a les épaules pour se confronter à ce que j'ai vu. » Finissait-il avant de disparaître.
« Vous êtes tous débile putain. » Disait-il dans le vide en se relevant avec difficulté pour finalement se diriger vers les deux gamins qui étaient inconscients.
Il ne pouvait même pas se soigner lui-même actuellement. Encore Toichi ça va, il allait juste avoir une bosse sur la tête. Mais Zuran... Il était gravement brûlé aux jambes, il commençait littéralement à se consumer. Utiliser une puissance hors de sa portée, quelle idée de génie. Bon tant pis, heureusement que je connais les capacités de soin des Soleils... Mais bordel ça allait m'affaiblir pendant un moment et pour ce soir, je savais pertinemment que j'allais devoir encore garder de l'énergie pour un cas de figure que je pense très difficile à esquiver au vu de mon état personnel. Alors une fois que je savais que les jambes de Zuran pouvaient se soigner toutes seules en quelques jours, je les attrapais et les amenais directement au commissariat. Il ne fallait surtout pas que la police aille les chercher chez eux ou les recherchent sinon l'image du malentendant serait foutue et on perdra cette guerre en avance !
Katsu était finalement arrivé, visage masqué et déposait les deux enfants à l'entrée en demandant des soins d'urgence au flic qui était de garde cette nuit. Il entendait un pas lourd se diriger vers lui, il savait d'avance qui c'était. Avant même de savoir qui c'était et avant même de s'être correctement redressé à cause de sa jambe affaiblie, il avait entendu un coup de feu dont la balle l'avait touché en plein torse et l'avait envoyé violemment contre un mur. Le bébé retombait au sol, face contre terre une fois de plus.
« A... Arrête, occupe toi d'eux d'abord. » Demandait Katsu au commissaire.
« J'y compte bien, je voulais juste m'assurer que tu sois encore là à mon retour. » Répondait John Anderson avant de rajouter un coup de pied dans le visage de l'arcobaleno.
Une fois réveillé, le bébé était tout bonnement assit dans une salle d'interrogatoire avec le commissaire en face, il n'était pas attaché et était d'ailleurs étonné de ce détail. Alors qu'il reprenait à peine ses esprits, John prenait la parole.
« C'est lequel que tu suis ? » Demandait-il alors que les caméras sont éteintes.
« Ce n'est pas le moment John, il faut que je sorte d'ici. » Répondait le bébé, sonné.
« Tu n'iras nulle part mon pote, c'est lequel que tu suis ? » Répétait-il.
« Zuran. » Disait-il franchement et en marquant un moment de silence. Au moment où le policier allait dire quelque chose, Katsu reprenait la parole. « Toichi. Shilia. Aucun des trois. Tous à la fois. » Rajoutait-il normalement alors que John envoyait une chaise valsée avec son pied, l'air renfrogné.
« ARRÊTE DE TE FOUTRE DE MA GUEULE ! » Hurlait le flic en se relevant et pointant un flingue sur la tête du bébé.
« BORDEL MAIS QU'EST-CE QUE TU VEUX À LA FIN ?! »
« DIS MOI POURQUOI TU AS BUTÉ MA FEMME ET MES GOSSES ! » Répondait John du tac au tac, prêt à tirer.
« … C'était une mission qu'on m'avait donné, tu te rapprochais trop de la vérité. Désolé. » Avouait Katsu avant de soudainement se redresser et esquivant une balle tirée juste après son dernier mot.
Le bébé était mal en point, blessé par l'explosion, épuisé par les soins et les déplacements, gêné dans les déplacements à cause du choc de la balle qui n'avait pas réussie à pénétrer sa peau. Mais de toute façon John n'était pas détenteur de flammes, utiliser une puissance minimale était largement suffisante. Katsu avait décidé d'utiliser tout simplement le second niveau de puissance, c'était largement suffisant pour se débarrasser du commissaire et s'enfuir d'ici. C'était ce qu'il se disait après avoir donné un coup de tête au policier, coup de tête qui avait eu l'air d'avoir fait un bon effet... durant deux secondes avant que le flic se redresse pour lui attraper la tête et la frapper en l'écrasant contre un mur. Le choc avait été dur, Katsu se débattait du mieux qu'il pouvait pour ne pas perdre connaissance.
« D... Depuis quand tu as la flamme ? » Demandait le bébé, étonné.
« Cadeau d'un admirateur anonyme. » Répondait le policier en s'apprêtant à donner un nouveau coup.
« Évidemment... Ce serait trop facile sinon. » Rajoutait le bébé avant de lui coller une droite au niveau maximum qu'il pouvait assumer à l'heure actuelle.
Le commissaire, assommé sur le coup se réveillera deux heures plus tard. Dans l'infirmerie où Zuran et Toichi se réveilleront dans quelques minutes, menottes aux poignets attachées au lit. Pendant ce temps Katsu avait rejoint d'autres Arcobaleno qui l'avaient prit en soin intensif. Il allait être mal en point durant quelques jours et avait fait demander à tout le monde de garder son état de santé confidentiel et de ne pas ébruiter ce qu'il s'est passé au niveau de la confrontation entre Zuran, Toichi et Shilia.
Putain Toichi a décidé d'accompagner mon élève pour mettre un dernier coup à Shilia. Quelle bande de débiles !.. MERDE ! Vite il faut que je me dépêche ! Ces abrutis n'ont pas compris que le serpent les tient sous son illusion ! Il leur a fait provoquer de gros dégâts pour que le dernier coup soit utilisé contre la chaudière de Azami en utilisant leur flamme ! Ils sont déjà lancés, je ne vais pas pouvoir tirer deux balles de suite ! Merde... Plus vite, je dois courir plus vite ! ALLER !!!
Katsu se démenait et utilisait autant de puissance que possible afin de les arrêter, malheureusement, il avait réussi à les attraper quand le trou dans la chaudière était faite. Dans ce cas de figure, il avait envoyé les deux élèves loin derrière lui avec toute la force qu'il avait. L'atterrissage allait les assommer, tant mieux, ils ne verraient pas que l'Arcobaleno venait de se prendre une explosion de plein fouet. Explosion qui avait envoyé Katsu a l'autre bout du quartier, fumant et blessé. Face contre terre, il entendait Shilia qui se dirigeait vers lui.
« Je ne m'attendais pas à ce que tu interviennes je te l'avoue. » Disait-il normalement. « Tu vas bien ? » Rajoutait-il en s'abaissant légèrement, les mains dans les poches.
« Ça va aller... J'ai juste besoin de reprendre mon souffle... » Répondait l'arcobaleno, essoufflé et blessé. « Shilia, arrête tes conneries, tu nous causes beaucoup trop de torts. Je sais ce que tu fais, mais dis leur une bonne fois pour toute ! » Demandait-il pendant qu'un filet de sang du haut de la tête tombait jusque dans son œil droit.
« Désolé... La majorité ne m'auraient pas cru si je leur expliquais que toutes les personnes que j'ai tué deviendraient des traîtres travaillant pour la famille qui compte nous détruire. » Avouait-il en lui tendant la main.
« Que ce soit vrai ou pas, ça n'excuse rien à ce que tu as fait. On ne peut pas vérifier tes propos. »
« Je sais... C'est pour ça que je le fais sans vous consulter. Ne t'en fais pas va, après ça je vais apparaître une dernière fois et après ça, il sera prêt. » Ajoutait-il.
« Ce n'est pas à toi de faire ça. »
« Arrête. » Disait-il en coupant la parole au bébé. « Tu sais très bien qu'il ne pouvait pas faire de cette guerre sa première expérience de terrain. Il fallait que quelqu'un se dévoue à jouer ce rôle. Alors je l'ai fait, ni plus ni moins. Je le lui avais promis que je l'aiderais. »
« Évidemment qu'il lui fallait une première expérience. Mais ça... Non, c'est trop. Tu vas le détruire. »
« C'est ma crainte aussi. Mais j'ai besoin d'en avoir le cœur net. »
« Sur quoi ? »
« J'ai besoin de voir qu'il a les épaules pour se confronter à ce que j'ai vu. » Finissait-il avant de disparaître.
« Vous êtes tous débile putain. » Disait-il dans le vide en se relevant avec difficulté pour finalement se diriger vers les deux gamins qui étaient inconscients.
Il ne pouvait même pas se soigner lui-même actuellement. Encore Toichi ça va, il allait juste avoir une bosse sur la tête. Mais Zuran... Il était gravement brûlé aux jambes, il commençait littéralement à se consumer. Utiliser une puissance hors de sa portée, quelle idée de génie. Bon tant pis, heureusement que je connais les capacités de soin des Soleils... Mais bordel ça allait m'affaiblir pendant un moment et pour ce soir, je savais pertinemment que j'allais devoir encore garder de l'énergie pour un cas de figure que je pense très difficile à esquiver au vu de mon état personnel. Alors une fois que je savais que les jambes de Zuran pouvaient se soigner toutes seules en quelques jours, je les attrapais et les amenais directement au commissariat. Il ne fallait surtout pas que la police aille les chercher chez eux ou les recherchent sinon l'image du malentendant serait foutue et on perdra cette guerre en avance !
Katsu était finalement arrivé, visage masqué et déposait les deux enfants à l'entrée en demandant des soins d'urgence au flic qui était de garde cette nuit. Il entendait un pas lourd se diriger vers lui, il savait d'avance qui c'était. Avant même de savoir qui c'était et avant même de s'être correctement redressé à cause de sa jambe affaiblie, il avait entendu un coup de feu dont la balle l'avait touché en plein torse et l'avait envoyé violemment contre un mur. Le bébé retombait au sol, face contre terre une fois de plus.
« A... Arrête, occupe toi d'eux d'abord. » Demandait Katsu au commissaire.
« J'y compte bien, je voulais juste m'assurer que tu sois encore là à mon retour. » Répondait John Anderson avant de rajouter un coup de pied dans le visage de l'arcobaleno.
Une fois réveillé, le bébé était tout bonnement assit dans une salle d'interrogatoire avec le commissaire en face, il n'était pas attaché et était d'ailleurs étonné de ce détail. Alors qu'il reprenait à peine ses esprits, John prenait la parole.
« C'est lequel que tu suis ? » Demandait-il alors que les caméras sont éteintes.
« Ce n'est pas le moment John, il faut que je sorte d'ici. » Répondait le bébé, sonné.
« Tu n'iras nulle part mon pote, c'est lequel que tu suis ? » Répétait-il.
« Zuran. » Disait-il franchement et en marquant un moment de silence. Au moment où le policier allait dire quelque chose, Katsu reprenait la parole. « Toichi. Shilia. Aucun des trois. Tous à la fois. » Rajoutait-il normalement alors que John envoyait une chaise valsée avec son pied, l'air renfrogné.
« ARRÊTE DE TE FOUTRE DE MA GUEULE ! » Hurlait le flic en se relevant et pointant un flingue sur la tête du bébé.
« BORDEL MAIS QU'EST-CE QUE TU VEUX À LA FIN ?! »
« DIS MOI POURQUOI TU AS BUTÉ MA FEMME ET MES GOSSES ! » Répondait John du tac au tac, prêt à tirer.
« … C'était une mission qu'on m'avait donné, tu te rapprochais trop de la vérité. Désolé. » Avouait Katsu avant de soudainement se redresser et esquivant une balle tirée juste après son dernier mot.
Le bébé était mal en point, blessé par l'explosion, épuisé par les soins et les déplacements, gêné dans les déplacements à cause du choc de la balle qui n'avait pas réussie à pénétrer sa peau. Mais de toute façon John n'était pas détenteur de flammes, utiliser une puissance minimale était largement suffisante. Katsu avait décidé d'utiliser tout simplement le second niveau de puissance, c'était largement suffisant pour se débarrasser du commissaire et s'enfuir d'ici. C'était ce qu'il se disait après avoir donné un coup de tête au policier, coup de tête qui avait eu l'air d'avoir fait un bon effet... durant deux secondes avant que le flic se redresse pour lui attraper la tête et la frapper en l'écrasant contre un mur. Le choc avait été dur, Katsu se débattait du mieux qu'il pouvait pour ne pas perdre connaissance.
« D... Depuis quand tu as la flamme ? » Demandait le bébé, étonné.
« Cadeau d'un admirateur anonyme. » Répondait le policier en s'apprêtant à donner un nouveau coup.
« Évidemment... Ce serait trop facile sinon. » Rajoutait le bébé avant de lui coller une droite au niveau maximum qu'il pouvait assumer à l'heure actuelle.
Le commissaire, assommé sur le coup se réveillera deux heures plus tard. Dans l'infirmerie où Zuran et Toichi se réveilleront dans quelques minutes, menottes aux poignets attachées au lit. Pendant ce temps Katsu avait rejoint d'autres Arcobaleno qui l'avaient prit en soin intensif. Il allait être mal en point durant quelques jours et avait fait demander à tout le monde de garder son état de santé confidentiel et de ne pas ébruiter ce qu'il s'est passé au niveau de la confrontation entre Zuran, Toichi et Shilia.
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