Une journée de galères complète [ Rihan ] [Hôpital] [TERMINE]Reborn NEW Futur :: Mairie :: Bibliothèque :: Finis
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# Une journée de galères complète [ Rihan ] [Hôpital] [TERMINE]Mer 15 Juil - 20:53Une journée de galères complètes
Tout prévoir est impossible. Certes, on peut essayer de faire en sorte que tout se passe relativement bien, mais certaines choses, certains événements restent indépendant de notre volonté. Il faut savoir que peu importe les efforts, il arrive toujours un détail perturbant. Pour ma part, ce fut de reconnaître un visage dans la foule qui était en contre bas. Ce visage, je ne pouvais pas le croire, il m'avait trouvé ici, mais comment?
Pour comprendre, il faut remonter à des années plutôt. Je vais juste résumer: Un jeune homme dans mon école avait découvert que j'étais Sombra. Malgré le masque fluo peint sur mon visage, le look totalement différent, les lentilles et les cheveux de couleurs vives. Bref, j'étais démasquée par un mec que je n'appréciais pas trop. Taciturne et discret, il s'invitait dans tout mon concert underground. Le modèle stalker agaçant qui ne dit jamais rien même en croisant la personne qu'il suit. Un beau jour, en ayant marre de le voir me fixer durant mes prestations, sans même danser, je l'avais coincé pour discuter. Il me répondit seulement qu'il aimait ma musique et qu'il était amoureux de Sombra, pas de Maria -mon ancien prénom-. Je fus si choquée que je l'évitais et l'ignorais.
Alors, il fut normal que je sois déboussolée en le voyant à mon second concert illégale dans cette ville. Je n'étais pas juste surprise, je n'étais pas juste déboussolée, j'étais carrément effrayée! Le souci, c'était que je me trouvais sur un échafaudage avec mon matériel sous le nez. Il n'y avait pas beaucoup de place pour me permettre de bouger et sauter avec la foule. Sauf que je fis un pas en arrière. Ouai! CePUTAIN maladroit petit pas qui me fit tomber de trois mètres. Bon, bien qu'il y avait des barres sur le chemin, elles ralentirent ma chute et la casse. Seulement, ma jambe droite fit un bruit de craquement que j'entendis par-dessus le son. La scène devait être drôle, mais ce fut surtout un public paniqué qui couru vers moi. Mon pied avait un drôle d'angle en y repensant.
Sérieusement!
Quelqu'un appela l'ambulance, je fus embarquée et mon matériel... je pouvais faire une croie dessus. Personne de confiance, hormis des revendeurs de billets et encore, pourraient l'avoir récupérer. Il allait surement être vendu avant même que je quitte l'hôpital. D'autant que le médecin jura après ma radio. Fracture avec torsion de la cheville droite. En langage courant, j'avais mon os en morceau et droit à une opération rapide pour réparer la casse. Moi douée? Je me croyais incassable, jusque là.
L'opération se déroula le matin, après avoir passé la nuit avec un plâtre. Je pouvais donc me promener, avec un nouveau plâtre dans l'hôpital. Génial! J'achetais un peignoir sur place et me fit livrer des habits. Tout ce qu'il me restait dans les mains, c'était mon portable higtech avec lequel je sais pianoter couramment. Et des écouteurs, qui me permirent de chantonner dans le couloir en le traversant pour aller calmement, me chercher un soda. Je devais ennuyer tout le monde, mais j'en avais un peu rien à secouer pour le coup. J'étais trop énervée de m'être cassée la figure!
Les yeux fermés, la musique dans les oreilles, mon nez percuta un dos avec la douceur d'un éléphant. Dur, musclé, grand, je levais les yeux vers un beau type. Malchanceuse ou non, il était hyper sexy ce mec!
- S'rry?
:copyright: 2981 12289 0
Tout prévoir est impossible. Certes, on peut essayer de faire en sorte que tout se passe relativement bien, mais certaines choses, certains événements restent indépendant de notre volonté. Il faut savoir que peu importe les efforts, il arrive toujours un détail perturbant. Pour ma part, ce fut de reconnaître un visage dans la foule qui était en contre bas. Ce visage, je ne pouvais pas le croire, il m'avait trouvé ici, mais comment?
Pour comprendre, il faut remonter à des années plutôt. Je vais juste résumer: Un jeune homme dans mon école avait découvert que j'étais Sombra. Malgré le masque fluo peint sur mon visage, le look totalement différent, les lentilles et les cheveux de couleurs vives. Bref, j'étais démasquée par un mec que je n'appréciais pas trop. Taciturne et discret, il s'invitait dans tout mon concert underground. Le modèle stalker agaçant qui ne dit jamais rien même en croisant la personne qu'il suit. Un beau jour, en ayant marre de le voir me fixer durant mes prestations, sans même danser, je l'avais coincé pour discuter. Il me répondit seulement qu'il aimait ma musique et qu'il était amoureux de Sombra, pas de Maria -mon ancien prénom-. Je fus si choquée que je l'évitais et l'ignorais.
Alors, il fut normal que je sois déboussolée en le voyant à mon second concert illégale dans cette ville. Je n'étais pas juste surprise, je n'étais pas juste déboussolée, j'étais carrément effrayée! Le souci, c'était que je me trouvais sur un échafaudage avec mon matériel sous le nez. Il n'y avait pas beaucoup de place pour me permettre de bouger et sauter avec la foule. Sauf que je fis un pas en arrière. Ouai! Ce
Sérieusement!
Quelqu'un appela l'ambulance, je fus embarquée et mon matériel... je pouvais faire une croie dessus. Personne de confiance, hormis des revendeurs de billets et encore, pourraient l'avoir récupérer. Il allait surement être vendu avant même que je quitte l'hôpital. D'autant que le médecin jura après ma radio. Fracture avec torsion de la cheville droite. En langage courant, j'avais mon os en morceau et droit à une opération rapide pour réparer la casse. Moi douée? Je me croyais incassable, jusque là.
L'opération se déroula le matin, après avoir passé la nuit avec un plâtre. Je pouvais donc me promener, avec un nouveau plâtre dans l'hôpital. Génial! J'achetais un peignoir sur place et me fit livrer des habits. Tout ce qu'il me restait dans les mains, c'était mon portable higtech avec lequel je sais pianoter couramment. Et des écouteurs, qui me permirent de chantonner dans le couloir en le traversant pour aller calmement, me chercher un soda. Je devais ennuyer tout le monde, mais j'en avais un peu rien à secouer pour le coup. J'étais trop énervée de m'être cassée la figure!
Les yeux fermés, la musique dans les oreilles, mon nez percuta un dos avec la douceur d'un éléphant. Dur, musclé, grand, je levais les yeux vers un beau type. Malchanceuse ou non, il était hyper sexy ce mec!
- S'rry?
en bref
# Re: Une journée de galères complète [ Rihan ] [Hôpital] [TERMINE]Sam 18 Juil - 11:43
Une journée de galère complète.
• feat Nahyme
• feat Nahyme
J'avais envoyé plus de 25 personnes à l'hôpital avec moi. Comment dire que j'ai un petit sourire très fier sur le visage alors que mon boss vient me voir dans la chambre d'hôpital. Il a reçu un coup sur le visage, au niveau de la joue mais rien de grave pour le reste. Par contre, je vois dans son regard qu'il est loin d'être satisfait de sa performance. Il ne va pas pouvoir tourner tant que ça n'a pas disparu, et ça, ça c'est comment le rendre fou en deux mouvements. Je ne sais pas qui est le mec qui lui a mis cette patate mais il va en prendre pour au moins cinq ans. Ce n'est pas pour ça que je ne lève pas la main avec un petit sourire :
« Yo ! »
Il hoche la tête et s’assoit à côté de moi avec calme. Il fait un rapide scanne de ce que j'ai puis tourne sa tête vers le lit à côté du mien. Bha qu'est-ce qu'il a le lit à côté de moi ? Il est pas frai ? Son regard devient plus sombre et je me doute qu'il a une idée derrière la tête. Sa main se met sur mon épaule :
« Comment vas-tu ? » Il me regarde de nouveau, cette fois, ses sourcils sont normaux et son visage a une légère teinte de vie qui me rappelle qu'il tient à moi, au moins un peu. C'est carrément rassurant.
« Bien, merci... y a un problème avec le lit ?
- Le lit est bien. La personne qui lui est assignée c'est différent. »
Je n'ai pas besoin d'en savoir plus. C'est de mon devoir de l'aider à retrouver où est partie la demoiselle de cette chambre. Avec un grognement, je me redresse, force de la nature. J'attrape une béquille puis Rihan et m'y accroche. Comme un vrai pote, il me tient bien contre lui. Tiens, il a encore pris du muscle le gamin ! Incroyable ! Il ne s'arrêtera jamais hein ? C'est pas par ce qu'on a la gueule d'un mannequin qui faut se laisser aller, il a bien raison de toujours devenir plus fort. Je fais pareil ! En même temps, il a besoin d'un vrai bon garde du corps. Avec une râle, je commence à avancer. Mon corps me fait mal de partout, mais il veut la voir, donc, il va la voir.
Je sais qu'elle n'est pas encore arrivée dans la chambre car actuellement opérée. Je vois vers où Rihan m'amène, mais je comprends pas trop pourquoi.
« La machine à café du couloir ?
- Elle devra forcément y passer pour accéder aux autres lieux de l'hôpital, et tu as une place assise. »
Merde, vous savez comme on aime notre boss quand il est comme ça ? Il a ce petit regard intransigeant. Je sais toujours pas ce qu'elle a fait en fait mais...
« Fête illégale sans notre autorisation, on a récupéré ses affaires. Elle est nouvelle sur Namimori, je veux voir ce qu'elle vaut. »
Oh. Une nouvelle personnalité forte, je comprends mieux. Je finis par m'asseoir dans mon siège et soupire un peu. C'est que c'est pas facile de faire ces pas avec une jambe qui s'est faite perforée aux couteaux, vous savez ? Peu importe... Je remercie mon boss et ami de la boisson. Il a disparu une petite heure pour revenir avec un fauteuil roulant où il me place. Je le laisse faire, il a raison, je dois m'économiser. Puis le fauteuil est plus confortable que les chaises. Se tournant vers moi, il dit juste :
« C'est le moment. »
Effectivement, à peine m'a-t-il déposé sur mon fauteuil qu'on entend une demoiselle chanter de l'autre côté du couloir, et elle sort de ma chambre... nul doute. Elle finit même par rentrer dans le boss... Oulah. Avec calme, le géant froid se tourne sur elle et la regarde s'excuser dans un mauvais anglais où on reconnaît un léger accent d'ailleurs. Effectivement, il a doublement raison, elle est étrangère ET extravagante. J'entends avec surprise mon ami lui répondre en anglais :
« Don't worry. You're ok ? » Il sait donc parler anglais ? Je ne savais pas... je le pensais purement japonais, quoi qu'il reste premier du lycée... Il est forcément excellent en langues en fait. Putain. J'y avais pas pensé ! Jamais ! « Skrillex ? »
Il fait un signe de tête sur ses écouteurs. Oooh, il cherche à faire une conversation banale ? Ou pas ? Je ne sais pas... Je sais pas ce qu'il fait. Je suis là pour taper de base, hein. Me fouter pas dans une histoire trop compliquée. Comment ça c'est simple ? Je suis juste le couillon en fauteuil roulant qui regarde son boss commencer une discussion avec une inconnue... Il se passe quoi ? Hein ? Hein ?
En tout cas, il me tourne sur le côté et continue son dialogue avec un léger calme.
« You're hospitalized? » Sa voix est légèrement plus grave que d'habitude... ha.
Elle est plus aux goûts de Rihan qu'il ne le pensait au moment où il a voulu l'a catcher.
« Yo ! »
Il hoche la tête et s’assoit à côté de moi avec calme. Il fait un rapide scanne de ce que j'ai puis tourne sa tête vers le lit à côté du mien. Bha qu'est-ce qu'il a le lit à côté de moi ? Il est pas frai ? Son regard devient plus sombre et je me doute qu'il a une idée derrière la tête. Sa main se met sur mon épaule :
« Comment vas-tu ? » Il me regarde de nouveau, cette fois, ses sourcils sont normaux et son visage a une légère teinte de vie qui me rappelle qu'il tient à moi, au moins un peu. C'est carrément rassurant.
« Bien, merci... y a un problème avec le lit ?
- Le lit est bien. La personne qui lui est assignée c'est différent. »
Je n'ai pas besoin d'en savoir plus. C'est de mon devoir de l'aider à retrouver où est partie la demoiselle de cette chambre. Avec un grognement, je me redresse, force de la nature. J'attrape une béquille puis Rihan et m'y accroche. Comme un vrai pote, il me tient bien contre lui. Tiens, il a encore pris du muscle le gamin ! Incroyable ! Il ne s'arrêtera jamais hein ? C'est pas par ce qu'on a la gueule d'un mannequin qui faut se laisser aller, il a bien raison de toujours devenir plus fort. Je fais pareil ! En même temps, il a besoin d'un vrai bon garde du corps. Avec une râle, je commence à avancer. Mon corps me fait mal de partout, mais il veut la voir, donc, il va la voir.
Je sais qu'elle n'est pas encore arrivée dans la chambre car actuellement opérée. Je vois vers où Rihan m'amène, mais je comprends pas trop pourquoi.
« La machine à café du couloir ?
- Elle devra forcément y passer pour accéder aux autres lieux de l'hôpital, et tu as une place assise. »
Merde, vous savez comme on aime notre boss quand il est comme ça ? Il a ce petit regard intransigeant. Je sais toujours pas ce qu'elle a fait en fait mais...
« Fête illégale sans notre autorisation, on a récupéré ses affaires. Elle est nouvelle sur Namimori, je veux voir ce qu'elle vaut. »
Oh. Une nouvelle personnalité forte, je comprends mieux. Je finis par m'asseoir dans mon siège et soupire un peu. C'est que c'est pas facile de faire ces pas avec une jambe qui s'est faite perforée aux couteaux, vous savez ? Peu importe... Je remercie mon boss et ami de la boisson. Il a disparu une petite heure pour revenir avec un fauteuil roulant où il me place. Je le laisse faire, il a raison, je dois m'économiser. Puis le fauteuil est plus confortable que les chaises. Se tournant vers moi, il dit juste :
« C'est le moment. »
Effectivement, à peine m'a-t-il déposé sur mon fauteuil qu'on entend une demoiselle chanter de l'autre côté du couloir, et elle sort de ma chambre... nul doute. Elle finit même par rentrer dans le boss... Oulah. Avec calme, le géant froid se tourne sur elle et la regarde s'excuser dans un mauvais anglais où on reconnaît un léger accent d'ailleurs. Effectivement, il a doublement raison, elle est étrangère ET extravagante. J'entends avec surprise mon ami lui répondre en anglais :
« Don't worry. You're ok ? » Il sait donc parler anglais ? Je ne savais pas... je le pensais purement japonais, quoi qu'il reste premier du lycée... Il est forcément excellent en langues en fait. Putain. J'y avais pas pensé ! Jamais ! « Skrillex ? »
Il fait un signe de tête sur ses écouteurs. Oooh, il cherche à faire une conversation banale ? Ou pas ? Je ne sais pas... Je sais pas ce qu'il fait. Je suis là pour taper de base, hein. Me fouter pas dans une histoire trop compliquée. Comment ça c'est simple ? Je suis juste le couillon en fauteuil roulant qui regarde son boss commencer une discussion avec une inconnue... Il se passe quoi ? Hein ? Hein ?
En tout cas, il me tourne sur le côté et continue son dialogue avec un léger calme.
« You're hospitalized? » Sa voix est légèrement plus grave que d'habitude... ha.
Elle est plus aux goûts de Rihan qu'il ne le pensait au moment où il a voulu l'a catcher.
en bref
Inventaire : - Arme contondante moyenne : batte cloutée.
- Petite arme blanche : poing américain.
-poing américain
- Kit de nettoyage
-Balle de la Dernière Volonté (?)
TETINES : 0
Messages : 166
Date d'inscription : 17/05/2020
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# Re: Une journée de galères complète [ Rihan ] [Hôpital] [TERMINE]Dim 19 Juil - 11:48Une journée de galères complètes avec un peu de chance
Mon accent ne surpris pas l'homme devant moi. Il se contenta de répondre avec une fluidité surprenante. Il me demandait si j'allais bien, j'approuvais d'un hochement de tête avant de sourire naturellement en le remerciant d'un Thanks des plus polis. Je me demandais si tout le monde parlait couramment anglais. Question méritée, puisqu'il était le second à me parler avec un calme tout à son honneur. D'où je viens, la plus par n'aurait pas ceux parler japonais, déjà rien que l'espagnol mexicain posait un problème.
Sa question sur le groupe musical était direct. Je ne pouvais qu'approuver joyeusement. Après tout, Skrillex était connu, mais pas spécialement dans le coin. Je m'étonnais toujours de rencontrer des personnes avec les même gout musicaux que moi. Pouvoir parler dans ma langue de quelque chose que j'aime était une occasion rare.
- Bangarang, I love this music and you?
Mon attention se tourne alors vers l'homme dans une chaise roulante. Mon sourire s'effaça un moment. Il était... couvert de plaies. J'imaginais rapidement comment il avait pu se faire tout ça, mais c'était surtout en le voyant rouler avec des pierres dans un tambour industriel. Je lui souris joyeusement avant de revenir vers le premier homme qui me posait une question. Sa voix fut un peu plus grave, plus douce même. Ses yeux, il dévoilait quelque chose d'intriguant et de la curiosité. Je ne pouvais que sourire face à se beau visage intrigué.
-Oui, merci d'avoir parlé dans ma langue, ça me touche beaucoup. En fait, pour tout vous dire, j'ai eu un drôle d'accident. Je faisais une fête et j'ai vu... un visage familier. Ça m'a surpris et j'ai posé le pied à coté du bord. J'ai eu beaucoup de chance, il y avait des obstacles sur ma chute qui m'ont empêché d'avoir pire.
Un visage familier? C'était un peu facile de résumé ainsi la peur honteuse que j'avais eu. D'autant que cette petite fête n'était pas la première. Celle-ci n'avait eu qu'une trentaine de participant, soit vraiment pas beaucoup de monde pour payer la location du matériel. D'ailleurs, celui-ci était resté sur les lieux de ma second rave. J'allais avoir du mal à rembourser. D'autant plus, que les fêtards allaient demander à être dédommager et que j'avais la facture de l'opération et la kinésithérapie à venir, sur les bras.
Mon téléphone vibra avec force dans la poche de mon peignoir. J'arquais un sourcil avant de mettre un écouteur dans une oreille pour regarder qui m'appelait.
-Excusez moi, je dois prendre l'appel. Disais-je poliment avant de décrocher pour boitiller jusqu'à une chaise.
La voix furieuse de mon père adoptif pulsa avec force dans mon écouteur. Je l'enlevais rapidement pour loucher sur mon téléphone avec mutisme. Venait-il de s'énerver? Je ne l'avais jamais vu en colère, ni même élevé la voix. Je remis l'écouteur pour bredouiller un bonjour qui fut répondu d'une série de grognements et de laçons.
A mesure qu'il parlait, je me défaisais dans le fauteuil. Bien sûr, il y avait de quoi. Il m'avait bien dit de resté sous le radar, mais avec ma chute, l'ambulance et les vidéos postées par la foule, j'avais vraiment trop attirée l'attention. Certes je m'en voulais et j'allais devoir me trouver un vrai boulot pour gérer mes dépenses. Mais en même temps, je n'avais aucune envie d'arrêter les raves. C'était peut-être idiot et égoïste de ma part de vouloir m'y accrocher.
En deux minutes, la discussion composée de cris d'un côté et d'excuses du mien, prit fin. J'eus un lourd soupire avec les larmes aux yeux avant de regarder mon plâtre. Je savais bien que j'aurais du rester cachée et abandonner Sombra, mais c'était une partie de moi. Ce fragment de mon identité importait plus que jamais désormais, car c'était tout ce à quoi mon passé pouvait encore s'accrocher. Un autre et long soupire s'échappait de mes lèvres avant que je ne me tape les joues des deux mains. Je ravalais mes larmes pour me relever. A diable les engueulades! Je ne comptais pas m’apitoyer sur mon sort! J'avais échappé à la prison.
Mon attention se tourna vers les couloirs où j'avais planté le beau mec et son ami ou frère, hospitalisé. Ces derniers n'y étaient plus. Je jurais entre mes dents avant de retourner vers ma chambre. Celle dans laquelle j'entendais des gens. Je m'étonnais en reconnaissant les voix graves avant de passer l'entrée pour regarder les deux personnes. Sérieusement?! Pensais-je sans doute si fort que quelqu'un aurait peu m'entendre. Je n'étais pas fâchée, mais surtout étonnée, agréablement et nerveusement étonnée.
:copyright: 2981 12289 0
Mon accent ne surpris pas l'homme devant moi. Il se contenta de répondre avec une fluidité surprenante. Il me demandait si j'allais bien, j'approuvais d'un hochement de tête avant de sourire naturellement en le remerciant d'un Thanks des plus polis. Je me demandais si tout le monde parlait couramment anglais. Question méritée, puisqu'il était le second à me parler avec un calme tout à son honneur. D'où je viens, la plus par n'aurait pas ceux parler japonais, déjà rien que l'espagnol mexicain posait un problème.
Sa question sur le groupe musical était direct. Je ne pouvais qu'approuver joyeusement. Après tout, Skrillex était connu, mais pas spécialement dans le coin. Je m'étonnais toujours de rencontrer des personnes avec les même gout musicaux que moi. Pouvoir parler dans ma langue de quelque chose que j'aime était une occasion rare.
- Bangarang, I love this music and you?
Mon attention se tourne alors vers l'homme dans une chaise roulante. Mon sourire s'effaça un moment. Il était... couvert de plaies. J'imaginais rapidement comment il avait pu se faire tout ça, mais c'était surtout en le voyant rouler avec des pierres dans un tambour industriel. Je lui souris joyeusement avant de revenir vers le premier homme qui me posait une question. Sa voix fut un peu plus grave, plus douce même. Ses yeux, il dévoilait quelque chose d'intriguant et de la curiosité. Je ne pouvais que sourire face à se beau visage intrigué.
-Oui, merci d'avoir parlé dans ma langue, ça me touche beaucoup. En fait, pour tout vous dire, j'ai eu un drôle d'accident. Je faisais une fête et j'ai vu... un visage familier. Ça m'a surpris et j'ai posé le pied à coté du bord. J'ai eu beaucoup de chance, il y avait des obstacles sur ma chute qui m'ont empêché d'avoir pire.
Un visage familier? C'était un peu facile de résumé ainsi la peur honteuse que j'avais eu. D'autant que cette petite fête n'était pas la première. Celle-ci n'avait eu qu'une trentaine de participant, soit vraiment pas beaucoup de monde pour payer la location du matériel. D'ailleurs, celui-ci était resté sur les lieux de ma second rave. J'allais avoir du mal à rembourser. D'autant plus, que les fêtards allaient demander à être dédommager et que j'avais la facture de l'opération et la kinésithérapie à venir, sur les bras.
Mon téléphone vibra avec force dans la poche de mon peignoir. J'arquais un sourcil avant de mettre un écouteur dans une oreille pour regarder qui m'appelait.
-Excusez moi, je dois prendre l'appel. Disais-je poliment avant de décrocher pour boitiller jusqu'à une chaise.
La voix furieuse de mon père adoptif pulsa avec force dans mon écouteur. Je l'enlevais rapidement pour loucher sur mon téléphone avec mutisme. Venait-il de s'énerver? Je ne l'avais jamais vu en colère, ni même élevé la voix. Je remis l'écouteur pour bredouiller un bonjour qui fut répondu d'une série de grognements et de laçons.
A mesure qu'il parlait, je me défaisais dans le fauteuil. Bien sûr, il y avait de quoi. Il m'avait bien dit de resté sous le radar, mais avec ma chute, l'ambulance et les vidéos postées par la foule, j'avais vraiment trop attirée l'attention. Certes je m'en voulais et j'allais devoir me trouver un vrai boulot pour gérer mes dépenses. Mais en même temps, je n'avais aucune envie d'arrêter les raves. C'était peut-être idiot et égoïste de ma part de vouloir m'y accrocher.
En deux minutes, la discussion composée de cris d'un côté et d'excuses du mien, prit fin. J'eus un lourd soupire avec les larmes aux yeux avant de regarder mon plâtre. Je savais bien que j'aurais du rester cachée et abandonner Sombra, mais c'était une partie de moi. Ce fragment de mon identité importait plus que jamais désormais, car c'était tout ce à quoi mon passé pouvait encore s'accrocher. Un autre et long soupire s'échappait de mes lèvres avant que je ne me tape les joues des deux mains. Je ravalais mes larmes pour me relever. A diable les engueulades! Je ne comptais pas m’apitoyer sur mon sort! J'avais échappé à la prison.
Mon attention se tourna vers les couloirs où j'avais planté le beau mec et son ami ou frère, hospitalisé. Ces derniers n'y étaient plus. Je jurais entre mes dents avant de retourner vers ma chambre. Celle dans laquelle j'entendais des gens. Je m'étonnais en reconnaissant les voix graves avant de passer l'entrée pour regarder les deux personnes. Sérieusement?! Pensais-je sans doute si fort que quelqu'un aurait peu m'entendre. Je n'étais pas fâchée, mais surtout étonnée, agréablement et nerveusement étonnée.
en bref
# Re: Une journée de galères complète [ Rihan ] [Hôpital] [TERMINE]Dim 19 Juil - 22:22
Une journée de galère complète.
• feat Nahyme
• feat Nahyme
J'le vois bien le Rihan là, il met une main sur mon épaule en signe de sympathie et je sers juste à faire un grand smile à la violette devant moi. Bha, je le laisse parler, en même temps, il sait faire, il s'y connaît bien plus. D'ailleurs, j'suis assez étonné de voir qu'elle est à ce point sympathique la demoiselle. Est-ce que c'est normal ? En tout cas, je comprends à ce qu'il dise. Je vois juste mon boss faire un hochement de tête à sa je suppose question. Vu ce que j'entends ça doit être une histoire de musique. Il est pas fameux niveau musique, mais il se tient pas mal dans ce qui se fait de mieux. Faut être en pointe, hein Boss ?
« C'est normal. Vous parlez dans la mienne actuellement, ça me fait tout autant plaisir. » Ha, ce bon vieux patriote de Rihan ! On pourra pas lui retirer ça, comme dirait les américains : Make Japan great again !
Il penche la tête en suivant le récit de la jeune étrangère. Il finit avec un léger sourire amusé. Je me demande s'il est capable de garder ce sourire plus de cinq seconde. Un. Deux... Ok, il a tenu jusqu'à 2, c'est pas mal non ? Moi je suis fier de lui, ok ? Je suis fier de mon boss ! Il peut sourire pendant 2 secondes. Après je sais pas s'il a fait exprès de sourire ou si l'histoire l'a vraiment fait rire. En tout cas, moi, je suis en train de me mordre la joue pour éviter de rire comme un gros con. Je sens la main de Rihan sur mon épaule se serrer et je me laisse donc à rire légèrement à ce qu'à raconter la petite dame.
Sauf qu'on a pas le temps de rajouter quoi que ce soit qu'elle part directement dans pour un appel téléphonique. D'ailleurs, je vois que mon chef reste volontairement quelques minutes de plus à siroter son café. Il écoute la raison de cet appel, mais juste assez de temps avant que ça ne devienne suspect. Il me dirige ensuite vers ma chambre – et celle de la demoiselle tout en sortant son téléphone pour envoyer un sms. S'il fait ça... c'est qu'il va se passer un truc dans la journée qu'il avait pas prévu. Oh ! Wait, est-ce qu'il va me ramener mon repas du midi fait par le petit Naoki ? Je lui fais des yeux doux... Il soupire et commence à allonger son message : YES ! YES ! JE VAIS MANGER NAOKIEN !
Finalement, il se cale sur la chaise entre les deux lits. Je le fixe un long moment...
« Dit... Addy elle va venir ?
- Elle te plait.
- … Hein ? Quoi ? »
Il se fout de moi ? Qui lui a dit ? Personne ne sait ! Je... Oh mon dieu...Il l'a deviné ? Il a encore tout deviné ? Je vais mourir de honte ! Je suis tellement pas bien de ça... oh putain de bordel de merde !!
C'est bien évidemment maintenant que la meuf rentre hein ? Quand j'ai les oreilles rouges et que je suis en train de chercher tout mes mots ! Hiii ! Je vais mourir de honte, il avait pas le droit ! Pourquoi j'ai parlé d'Addy ? Je suis idiot, carrément idiot !
« Rebonjour. Sutton, en fait. Et voici Tokugawa-san. » Il s'incline à la japonaise puis tend sa main à l'américaine alors que je suis toujours comme un con sur mon lit d'hôpital. Bordel Rihan ! « C'est plutôt rare les chambres mixes. Heureusement que son cœur est déjà pris. »
Il me regarde fixement et je deviens encore plus rouge si c'était possible. Lui retourne son visage vers la demoiselle :
« Tu aurais fini par me le rendre transi, encore pire qu'actuellement. » Il lâche un micro-sourire. Et moi, je vais mourir de honte.
« C'est normal. Vous parlez dans la mienne actuellement, ça me fait tout autant plaisir. » Ha, ce bon vieux patriote de Rihan ! On pourra pas lui retirer ça, comme dirait les américains : Make Japan great again !
Il penche la tête en suivant le récit de la jeune étrangère. Il finit avec un léger sourire amusé. Je me demande s'il est capable de garder ce sourire plus de cinq seconde. Un. Deux... Ok, il a tenu jusqu'à 2, c'est pas mal non ? Moi je suis fier de lui, ok ? Je suis fier de mon boss ! Il peut sourire pendant 2 secondes. Après je sais pas s'il a fait exprès de sourire ou si l'histoire l'a vraiment fait rire. En tout cas, moi, je suis en train de me mordre la joue pour éviter de rire comme un gros con. Je sens la main de Rihan sur mon épaule se serrer et je me laisse donc à rire légèrement à ce qu'à raconter la petite dame.
Sauf qu'on a pas le temps de rajouter quoi que ce soit qu'elle part directement dans pour un appel téléphonique. D'ailleurs, je vois que mon chef reste volontairement quelques minutes de plus à siroter son café. Il écoute la raison de cet appel, mais juste assez de temps avant que ça ne devienne suspect. Il me dirige ensuite vers ma chambre – et celle de la demoiselle tout en sortant son téléphone pour envoyer un sms. S'il fait ça... c'est qu'il va se passer un truc dans la journée qu'il avait pas prévu. Oh ! Wait, est-ce qu'il va me ramener mon repas du midi fait par le petit Naoki ? Je lui fais des yeux doux... Il soupire et commence à allonger son message : YES ! YES ! JE VAIS MANGER NAOKIEN !
Finalement, il se cale sur la chaise entre les deux lits. Je le fixe un long moment...
« Dit... Addy elle va venir ?
- Elle te plait.
- … Hein ? Quoi ? »
Il se fout de moi ? Qui lui a dit ? Personne ne sait ! Je... Oh mon dieu...Il l'a deviné ? Il a encore tout deviné ? Je vais mourir de honte ! Je suis tellement pas bien de ça... oh putain de bordel de merde !!
C'est bien évidemment maintenant que la meuf rentre hein ? Quand j'ai les oreilles rouges et que je suis en train de chercher tout mes mots ! Hiii ! Je vais mourir de honte, il avait pas le droit ! Pourquoi j'ai parlé d'Addy ? Je suis idiot, carrément idiot !
« Rebonjour. Sutton, en fait. Et voici Tokugawa-san. » Il s'incline à la japonaise puis tend sa main à l'américaine alors que je suis toujours comme un con sur mon lit d'hôpital. Bordel Rihan ! « C'est plutôt rare les chambres mixes. Heureusement que son cœur est déjà pris. »
Il me regarde fixement et je deviens encore plus rouge si c'était possible. Lui retourne son visage vers la demoiselle :
« Tu aurais fini par me le rendre transi, encore pire qu'actuellement. » Il lâche un micro-sourire. Et moi, je vais mourir de honte.
en bref
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# Re: Une journée de galères complète [ Rihan ] [Hôpital] [TERMINE]Dim 19 Juil - 23:59Une journée de galères complètes avec un peu de chance
Je tombais littéralement sur le cul. Enfin non pas littéralement vu que j'étais encore debout, mais j'avais le choc quand même. Le beau gosse que je pensais disparu dans les méandres de l'hôpital, se trouvait simplement là. Vraiment là! Je ne savais tout simplement pas quoi dire alors que le beau gosse numéro deux, car aoui, le numéro un restait le Aki, qui s'appelle pas vraiment Aki! Je ne comptais pas m'étaler sur le sujet, mais en gros, le mec super sexy est un mercenaire que j'ai un peu provoqué pour qu'il garde contact. Moi ne pas avoir froid aux yeux? Sans blague!
Le plus cocasse n'était pas le fait que je le vois et qu'il me parle avec ce naturel déconcertant, mais que son pote était rouge comme une tomate! Mais pourquoi?! Je ne parvenais pas à comprendre son mal aise et l'aisance de l'autre en même temps. Il lança un micro sourire qui me perturbe totalement. Si bien que je hochais la tête en serrant sa main alors que mon regard passait de l'un à l'autre avec un désarroi des plus grands. pas de doute, je ne pouvais pas être dans la bonne chambre.
Sans hésiter. Je reculais de plusieurs pas avec mes béquilles pour vérifier le numéro de la chambre. Je le fixais, silencieusement et longuement. Que faire? Je n'osais pas bouger de ma place face à ses deux hommes, Sutton et Tokugawa. Bien que la vanne qu'avait lâché le premier sur l'histoire de cœur de l'autre ne me rassurait pas beaucoup.
-Et votre cœur il est pris? Car il m'intéresse plus. Lançais-je avec un sourire un peu dragueur et osé à l'américaine pur et dur.
D'un pas plus confiant, je retournais dans la chambre pour aller poser mon petit popotin en peignoir sur le lit à mon nom. Mes bras me faisaient mal au niveau des coudes à cause du contacte avec le plastique. Je n'avais aucun mal à faire du sport, mais là c'était différent.
-Je ne me suis pas présentée, je m'appelle Nahyme Lorikan, mais vous pouvez m'appelé Nahyme. Soufflais-je vers le dit Sutton.
Mon regard traînait langoureusement sur ce type aussi beau que mystérieux. Allais-je le croquer ou me faire dévorer? Je n'en avais aucune idée, mais je m'installais sur mon lit en le regardant. Mon téléphone vibra, je jetais un coup d'oeil avant de froncer les sourcils en jurant entre mes dents. Mauvaise nouvelle, pas qu'une petite d'ailleurs! Mon dérapage avait fait s'agiter le nid de guêpes. Des flics étaient tombés sur mon concert à la chute maladroite.
- Shit and I don't even have my computer to fix it! Fuck... Grondais-je avant de soupirer pour retrouver mon calme.
J'envoyais un mail rapide à Thomas, bien qu'il m'avait dit de me débrouillé, je savais que je pouvais compter sur lui pour m'aider. D'autant que je n'avais pas encore mon ordinateur sous la main vu que j'étais à l'hôpital. Il valait mieux que les vidéos disparaissent le plus rapidement possible.
Cinq minutes plus tard, il m'enverrai un message me disant que c'était fait.
:copyright: 2981 12289 0
Je tombais littéralement sur le cul. Enfin non pas littéralement vu que j'étais encore debout, mais j'avais le choc quand même. Le beau gosse que je pensais disparu dans les méandres de l'hôpital, se trouvait simplement là. Vraiment là! Je ne savais tout simplement pas quoi dire alors que le beau gosse numéro deux, car aoui, le numéro un restait le Aki, qui s'appelle pas vraiment Aki! Je ne comptais pas m'étaler sur le sujet, mais en gros, le mec super sexy est un mercenaire que j'ai un peu provoqué pour qu'il garde contact. Moi ne pas avoir froid aux yeux? Sans blague!
Le plus cocasse n'était pas le fait que je le vois et qu'il me parle avec ce naturel déconcertant, mais que son pote était rouge comme une tomate! Mais pourquoi?! Je ne parvenais pas à comprendre son mal aise et l'aisance de l'autre en même temps. Il lança un micro sourire qui me perturbe totalement. Si bien que je hochais la tête en serrant sa main alors que mon regard passait de l'un à l'autre avec un désarroi des plus grands. pas de doute, je ne pouvais pas être dans la bonne chambre.
Sans hésiter. Je reculais de plusieurs pas avec mes béquilles pour vérifier le numéro de la chambre. Je le fixais, silencieusement et longuement. Que faire? Je n'osais pas bouger de ma place face à ses deux hommes, Sutton et Tokugawa. Bien que la vanne qu'avait lâché le premier sur l'histoire de cœur de l'autre ne me rassurait pas beaucoup.
-Et votre cœur il est pris? Car il m'intéresse plus. Lançais-je avec un sourire un peu dragueur et osé à l'américaine pur et dur.
D'un pas plus confiant, je retournais dans la chambre pour aller poser mon petit popotin en peignoir sur le lit à mon nom. Mes bras me faisaient mal au niveau des coudes à cause du contacte avec le plastique. Je n'avais aucun mal à faire du sport, mais là c'était différent.
-Je ne me suis pas présentée, je m'appelle Nahyme Lorikan, mais vous pouvez m'appelé Nahyme. Soufflais-je vers le dit Sutton.
Mon regard traînait langoureusement sur ce type aussi beau que mystérieux. Allais-je le croquer ou me faire dévorer? Je n'en avais aucune idée, mais je m'installais sur mon lit en le regardant. Mon téléphone vibra, je jetais un coup d'oeil avant de froncer les sourcils en jurant entre mes dents. Mauvaise nouvelle, pas qu'une petite d'ailleurs! Mon dérapage avait fait s'agiter le nid de guêpes. Des flics étaient tombés sur mon concert à la chute maladroite.
- Shit and I don't even have my computer to fix it! Fuck... Grondais-je avant de soupirer pour retrouver mon calme.
J'envoyais un mail rapide à Thomas, bien qu'il m'avait dit de me débrouillé, je savais que je pouvais compter sur lui pour m'aider. D'autant que je n'avais pas encore mon ordinateur sous la main vu que j'étais à l'hôpital. Il valait mieux que les vidéos disparaissent le plus rapidement possible.
Cinq minutes plus tard, il m'enverrai un message me disant que c'était fait.
en bref
# Re: Une journée de galères complète [ Rihan ] [Hôpital] [TERMINE]Ven 24 Juil - 9:45
Une journée de galère complète.
• feat Nahyme
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Waaaw comment elle a laché ça... Attends mais c'est ouf comme elle vient de lui sortir commace qu'elle peut être intéresser par Rihan. Mais moi je peux pas faire ça ? Comment on dit aussi cash qu'on est intéressé par quelqu'un ? Si je fais ça Addy va me tuer non ? Oh merde, oh merde, je sais pas quoi faire. Après c'est Rihan, il va pas le dire... Déjà par ce que ça le ferait dépenser trop d'énergie, ensuite par ce que merde, c'est un ami. J'viens d'overpanique pour rien là en fait ? Ok, je me sens comme une merde d'avoir douté de Rihan... P'tain j'ai fini par culpabiliser... Encore ! C'est pas possible ça, j'ai vraiment un problème avec ça, merde !!
Quand je redresse la tête, le boss a croisé les bras alors que son sourire est revenu légèrement à la charge. Haaa... Je devrai peut-être rester dans ma bulle un peu plus longtemps... Hey ! Salut Nemo ! Comment tu vas, la forme ? Non par ce que mon chef est en train d'avoir plus de cerveau que moi pendant toute ma vie, alors je viens voir un confrère... Ta nageoire ? Toujours pas opérée hein. Pas ouf. Au moins tu boites pas trop, ça va, l'eau c'est cool pour ça.
« Quelle franchise. » Il rajoute après une petite pause : « Je n'ai personne. »
En même temps, est-ce que tu as envie de te fixer avec quelqu'un ? Est-ce que même cette idée est passée dans ton esprit que tu pourrais vivre avec une partenaire ? Ou un partenaire ? Bon même si soyons francs, il y a quand même une grosse préférence pour la gente féminine. Je l'ai jamais vu draguer qui que ce soit... Addy dit qu'il pourrait être intéressé par le petit Naoki. Je pense pas... 'fin, je crois ? Ce serait trop bizarre.... Puis non, non, Rihan c'est pas Shin quoi, c'est un mec viril de A à Z. Shin aussi, mais t'as viril et viril tu vois ? Non... P'tain j'ai pas les mots.
En tout cas, il reste calme quand elle se présente. Ha son sourire a disparu. En même temps, il restera jamais longtemps celui-la. Je suis sûr que ça puise sur son essence vital.
« Enchanté Lorikan-san. »
On la voit ensuite tout les deux en train de faire on sait pas trop quoi avec son téléphone. En vrai, elle a l'air pas trop trop à l'aise la pauvre. C'est à cause de nous ? Je recommence à culpabiliser... Après je peux comprendre quoi, on est deux mecs dans une salle avec elle, alors que voilà... Normalement ça arrive pas vraiment ce genre de cas... J'espère que ça va aller. Rihan a l'air tranquille, mais Rihan a toujours l'air tranquille. C'est pas une référence là. Quand elle recommence à parler en anglais – ou suedois, j'en sais rien moi –, je vois mon supérieur qui se redresse légèrement.
« Tu as un problème avec tes mails ? Si tu veux un ordi, je peux te passer le mien tant que je suis là. »
Pour accentuer sa proposition, il soulève légèrement le petit pc de son sac portable. Bha oui, en même temps, tu demandes à un type qui va filmer dans les coins paumés de pas avoir de quoi à travailler ? Mais t'es pas bien toi. En tout cas, il lâche finalement un soupir :
« Si on te gêne, je peux demander un changement de chambre. » Hein ? Mais il a demandé à ce que ce soit comme ça. « Je pense que ça gênera pas Tokugawa.
- Hein ? Ha non non ! »
Le visage du boss se redresse sur elle, calme et presque froid. Il attend sa réaction. Je pense pas qu'il la changerait de chambre... Ni moi d'ailleurs.
Quand je redresse la tête, le boss a croisé les bras alors que son sourire est revenu légèrement à la charge. Haaa... Je devrai peut-être rester dans ma bulle un peu plus longtemps... Hey ! Salut Nemo ! Comment tu vas, la forme ? Non par ce que mon chef est en train d'avoir plus de cerveau que moi pendant toute ma vie, alors je viens voir un confrère... Ta nageoire ? Toujours pas opérée hein. Pas ouf. Au moins tu boites pas trop, ça va, l'eau c'est cool pour ça.
« Quelle franchise. » Il rajoute après une petite pause : « Je n'ai personne. »
En même temps, est-ce que tu as envie de te fixer avec quelqu'un ? Est-ce que même cette idée est passée dans ton esprit que tu pourrais vivre avec une partenaire ? Ou un partenaire ? Bon même si soyons francs, il y a quand même une grosse préférence pour la gente féminine. Je l'ai jamais vu draguer qui que ce soit... Addy dit qu'il pourrait être intéressé par le petit Naoki. Je pense pas... 'fin, je crois ? Ce serait trop bizarre.... Puis non, non, Rihan c'est pas Shin quoi, c'est un mec viril de A à Z. Shin aussi, mais t'as viril et viril tu vois ? Non... P'tain j'ai pas les mots.
En tout cas, il reste calme quand elle se présente. Ha son sourire a disparu. En même temps, il restera jamais longtemps celui-la. Je suis sûr que ça puise sur son essence vital.
« Enchanté Lorikan-san. »
On la voit ensuite tout les deux en train de faire on sait pas trop quoi avec son téléphone. En vrai, elle a l'air pas trop trop à l'aise la pauvre. C'est à cause de nous ? Je recommence à culpabiliser... Après je peux comprendre quoi, on est deux mecs dans une salle avec elle, alors que voilà... Normalement ça arrive pas vraiment ce genre de cas... J'espère que ça va aller. Rihan a l'air tranquille, mais Rihan a toujours l'air tranquille. C'est pas une référence là. Quand elle recommence à parler en anglais – ou suedois, j'en sais rien moi –, je vois mon supérieur qui se redresse légèrement.
« Tu as un problème avec tes mails ? Si tu veux un ordi, je peux te passer le mien tant que je suis là. »
Pour accentuer sa proposition, il soulève légèrement le petit pc de son sac portable. Bha oui, en même temps, tu demandes à un type qui va filmer dans les coins paumés de pas avoir de quoi à travailler ? Mais t'es pas bien toi. En tout cas, il lâche finalement un soupir :
« Si on te gêne, je peux demander un changement de chambre. » Hein ? Mais il a demandé à ce que ce soit comme ça. « Je pense que ça gênera pas Tokugawa.
- Hein ? Ha non non ! »
Le visage du boss se redresse sur elle, calme et presque froid. Il attend sa réaction. Je pense pas qu'il la changerait de chambre... Ni moi d'ailleurs.
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# Re: Une journée de galères complète [ Rihan ] [Hôpital] [TERMINE]Sam 25 Juil - 22:27Une journée de galères complètes avec un peu de chance
Quand la merde sonne, elle n'est jamais seule.
Après mon joli juron, mon regard se tourna avec étonnement vers le beau gosse qui avait toutes les cartes dans ses manches. Je posais mon portable pour sourire et tendre une main. Il n'avait pas seulement avoué que son coeur était libre, il semblait disposé à engager plus qu'une conversation. Son camarade, voulait juste disparaître du champ de vision, du moins je l'espérais.
-Je ne dis jamais non à une telle offre. Et puis, j'ai un petit soucis qui devrait être réglé très rapidement. J'ai un peu perdu du matériel qui n'est pas à moi, le moins que je puisse faire c'est prévenir le propriétaire.
Il proposa de faire changer la chambre. J'avais beau débarquer, je me doutais bien que je n'étais pas tombée ici par hasard. Les chambres mixtes ne sont faites que sur demande. Le tout est de savoir pourquoi ces deux hommes l'avaient fait. Je doutais un peu que le timide se soit amusé a se jeter dans un concasseur seulement pour ma poire. Il devait y avoir toute une histoire sous ce beau rocher de mystère.
Dès que j'eus l'ordinateur en main, je déviais l'entrée d'accès. Pas besoin de mot de passe quand on grille le par-feu. Oups... Sans blague? Je coupais court pour aller directement dans le codage dur du pc. j'activais les commandes cachées pour dévier de Windows. Moi une emmerdeuse? En deux cliques j'étais sur le dark web. EN deux autres, je trouvais le code source de la vidéo. EN une minute, je posais un virus sur l'ordinateur de celui qui m'avait filmé et le liait à la vidéo. Tous ceux qui la lirait allait avoir une petite surchauffe du disque dur. La ROM allait cramer en moins de trente secondes. Même chose pour les téléphones. Je revenais sur mes pas pour tout désactiver, ou presque, me laissant une porte d'entrée. On n'est jamais trop prudent! Je fermais l'ordinateur portable et le tendait à son propriétaire.
-Merci du coup de main Sutton.
Avais-je prévenu le propriétaire du matériel? Absolument pas. Il allait falloir que je racheté tout et que je le lui rends. Il allait le savoir, s'il n'était pas déjà au courant. Il viendrait sûrement me chercher pour me voler un rein, voir les deux.
-Vous êtes frères tous les deux? Ou amis? Vous me faites pensé à des gens que j'ai connu dans mon pays natale. Ils étaient soudés et dangereux, de vrai gangster. Riais-je en toute innocence.
La question de la chambre était sur le côté. Avant de me décider, je devais savoir à qui j'avais à faire. Je renvoyais un sms via mon téléphone pour informer de mon travail à mon père adoptif. Le tout, sans quitter des yeux le dit Sutton. Je n'avais pas besoin de regarder mon gadget, puisque je l'avais fait et que mes doigts savaient parfaitement où toucher.
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Quand la merde sonne, elle n'est jamais seule.
Après mon joli juron, mon regard se tourna avec étonnement vers le beau gosse qui avait toutes les cartes dans ses manches. Je posais mon portable pour sourire et tendre une main. Il n'avait pas seulement avoué que son coeur était libre, il semblait disposé à engager plus qu'une conversation. Son camarade, voulait juste disparaître du champ de vision, du moins je l'espérais.
-Je ne dis jamais non à une telle offre. Et puis, j'ai un petit soucis qui devrait être réglé très rapidement. J'ai un peu perdu du matériel qui n'est pas à moi, le moins que je puisse faire c'est prévenir le propriétaire.
Il proposa de faire changer la chambre. J'avais beau débarquer, je me doutais bien que je n'étais pas tombée ici par hasard. Les chambres mixtes ne sont faites que sur demande. Le tout est de savoir pourquoi ces deux hommes l'avaient fait. Je doutais un peu que le timide se soit amusé a se jeter dans un concasseur seulement pour ma poire. Il devait y avoir toute une histoire sous ce beau rocher de mystère.
Dès que j'eus l'ordinateur en main, je déviais l'entrée d'accès. Pas besoin de mot de passe quand on grille le par-feu. Oups... Sans blague? Je coupais court pour aller directement dans le codage dur du pc. j'activais les commandes cachées pour dévier de Windows. Moi une emmerdeuse? En deux cliques j'étais sur le dark web. EN deux autres, je trouvais le code source de la vidéo. EN une minute, je posais un virus sur l'ordinateur de celui qui m'avait filmé et le liait à la vidéo. Tous ceux qui la lirait allait avoir une petite surchauffe du disque dur. La ROM allait cramer en moins de trente secondes. Même chose pour les téléphones. Je revenais sur mes pas pour tout désactiver, ou presque, me laissant une porte d'entrée. On n'est jamais trop prudent! Je fermais l'ordinateur portable et le tendait à son propriétaire.
-Merci du coup de main Sutton.
Avais-je prévenu le propriétaire du matériel? Absolument pas. Il allait falloir que je racheté tout et que je le lui rends. Il allait le savoir, s'il n'était pas déjà au courant. Il viendrait sûrement me chercher pour me voler un rein, voir les deux.
-Vous êtes frères tous les deux? Ou amis? Vous me faites pensé à des gens que j'ai connu dans mon pays natale. Ils étaient soudés et dangereux, de vrai gangster. Riais-je en toute innocence.
La question de la chambre était sur le côté. Avant de me décider, je devais savoir à qui j'avais à faire. Je renvoyais un sms via mon téléphone pour informer de mon travail à mon père adoptif. Le tout, sans quitter des yeux le dit Sutton. Je n'avais pas besoin de regarder mon gadget, puisque je l'avais fait et que mes doigts savaient parfaitement où toucher.
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# Re: Une journée de galères complète [ Rihan ] [Hôpital] [TERMINE]Dim 2 Aoû - 16:37
Une journée de galère complète.
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Elle fait quoi avec son clavier là ? Genre elle a l'air vachement rapide et de faire beaucoup plus qu'elle le dit. Enfin, en tout cas moi je penserai ça... Je sais pas ce qu'il pense Rihan mais il a l'air quand même pas mal concentré sur son ordi aussi. Je sais qu'il est pas mauvais avec tout ce qui est machine mais je sais pas s'il serait capable de plus ? Je pense qu'il capterai ce qui est chelou mais pas plus quoi. Je souris un peu comme un idiot à tout ce qui se passe. J'suis pas bien sûr mais je crois qu'elle est ok pour que je reste ici. Cool, j'aurai carrément eu la flemme de changer d'endroit. Ha tiens, le boss vient de sortir son téléphone... Il va quand même pas ramener des types hein ? Genre c'est un peu intimidant s'il lui fait ça à la petit. Enfin, moi je le vivrai pas ouf...
Il referme son téléphone à clapet et reprend son ordinateur. Il fait un hochement de la tête et ce fameux sourire de charmeur pour signifier que ça va, il est ok pour lui avoir passer son ordinateur. Enfin son ordinateur...Celui qu'il utilise pour l'extérieur quand il a pas envie qu'on connaisse ses données persos quoi. C'est un peu l'ordi de boulot vide où tu vas juste regarder des photos de chaton quand tu te fais chier. J'le vois pas passer un de ses ordis avec lequel il tourne vraiment hein. Puis il est pas si con...
Je souris encore plus comme un idiot alors que Rihan se rassoit à côté de moi, assis sur mon lit. Il a l'air tranquille et je sais que cette question et la comparaison lui fait plaisir. Un gangster, il en est pas encore là, moi non plus d'ailleurs. Mais clairement, on en aurait les capacités dans quelques années. Je mets ma main sur l'épaule de mon boss et c'est avec une certaine fierté que j'annonce :
« On se connaît depuis plus de dix ans ! C'est un très grand ami ! Et ouaip, on traine pas mal ensembles dehors quoi. Surtout depuis le temps... Hein Rihan ?
- Évidemment. » Je le vois sortir son matériel à fumette mais son regard a été un instant paternel avec moi. J'adore quand il fait ça, on sait qu'on peut lui faire confiance.
Il soupire et regarde la demoiselle :
« Tu peux m’appeler Rihan. Dit moi Lorikan-san, est-ce qu'il y a encore une porte ouverte dans mon ordinateur pour que vous vous y rendiez au besoin ? »
Ha, on rentre dans le vif du sujet. Il continue de rouler sa cigarette sans même regarder la demoiselle, comme s'il avait posé une question lambda. Comme s'il avait juste annoncé la solde de concombre au marché du coin. Alors qu'il vient littéralement de lui envoyer une bombe. Je le vois amener sa feuille à ses lèvres et la lécher pour finir de rouler correctement sa cigarette. Son regard bleu s'est plongé dans les prunelles de la demoiselle. Il ressemble à un prédateur comme ça. Je le trouve impressionnant, son aura l'est. Elle a envahi la pièce au point qu'il devient difficile de respirer quand on est face à lui. C'est mon boss ça !
« Avez-vous besoin d'argent pour rembourser les dégâts causer au matériel de votre ami, Lorikan-san ? » Il se redresse, traversant la salle pour aller à la fenêtre juste à côté de la demoiselle, sans la quitter du regard. Il ouvre le store calmement, attendant sa réponse.
Il referme son téléphone à clapet et reprend son ordinateur. Il fait un hochement de la tête et ce fameux sourire de charmeur pour signifier que ça va, il est ok pour lui avoir passer son ordinateur. Enfin son ordinateur...Celui qu'il utilise pour l'extérieur quand il a pas envie qu'on connaisse ses données persos quoi. C'est un peu l'ordi de boulot vide où tu vas juste regarder des photos de chaton quand tu te fais chier. J'le vois pas passer un de ses ordis avec lequel il tourne vraiment hein. Puis il est pas si con...
Je souris encore plus comme un idiot alors que Rihan se rassoit à côté de moi, assis sur mon lit. Il a l'air tranquille et je sais que cette question et la comparaison lui fait plaisir. Un gangster, il en est pas encore là, moi non plus d'ailleurs. Mais clairement, on en aurait les capacités dans quelques années. Je mets ma main sur l'épaule de mon boss et c'est avec une certaine fierté que j'annonce :
« On se connaît depuis plus de dix ans ! C'est un très grand ami ! Et ouaip, on traine pas mal ensembles dehors quoi. Surtout depuis le temps... Hein Rihan ?
- Évidemment. » Je le vois sortir son matériel à fumette mais son regard a été un instant paternel avec moi. J'adore quand il fait ça, on sait qu'on peut lui faire confiance.
Il soupire et regarde la demoiselle :
« Tu peux m’appeler Rihan. Dit moi Lorikan-san, est-ce qu'il y a encore une porte ouverte dans mon ordinateur pour que vous vous y rendiez au besoin ? »
Ha, on rentre dans le vif du sujet. Il continue de rouler sa cigarette sans même regarder la demoiselle, comme s'il avait posé une question lambda. Comme s'il avait juste annoncé la solde de concombre au marché du coin. Alors qu'il vient littéralement de lui envoyer une bombe. Je le vois amener sa feuille à ses lèvres et la lécher pour finir de rouler correctement sa cigarette. Son regard bleu s'est plongé dans les prunelles de la demoiselle. Il ressemble à un prédateur comme ça. Je le trouve impressionnant, son aura l'est. Elle a envahi la pièce au point qu'il devient difficile de respirer quand on est face à lui. C'est mon boss ça !
« Avez-vous besoin d'argent pour rembourser les dégâts causer au matériel de votre ami, Lorikan-san ? » Il se redresse, traversant la salle pour aller à la fenêtre juste à côté de la demoiselle, sans la quitter du regard. Il ouvre le store calmement, attendant sa réponse.
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# Re: Une journée de galères complète [ Rihan ] [Hôpital] [TERMINE]Dim 2 Aoû - 22:36Une journée de galères complètes avec un peu de chance
Ainsi donc, les deux hommes étaient comme des frères. Je les enviais un peu, la seule personne que j'aurais pu appelée soeur était loin de moi. Et encore, mon amie Lucie était un peu trop distante sur les sujets privés. Pas comme moi, je ne me cachais de rien, sauf depuis mon passage à la case prison. J'avais grave merdé! Je m'en rendais bien compte maintenant, mais ce fait ne m'avait pas empêché de faire une autre boulette. Pas aussi grosse que celle que je venais de faire à l'instant. Vraiment pas aussi grosse que d’infiltrer un ordinateur pour en faire une marionnette et avoir accès, à beaucoup trop de choses! Quand je disais ouvrir une porte, je voulais dire, une porte sur son ordinateur et tout ceux qui entreraient en réseau avec. Une vraie porte d'entrée avec un tapi rouge en soie, parce que la moquette ça craint! Alors oui, j'avais merdé. Le mec super beau gosse s'y connaissait en informatique et je ne m'y attendais pas. Ils sont si rare ses génies du programme. Mais! J'avais merdé! Tout simplement.
Le fait qu'il me le dise franchement et qu'il parle de mon soucis d'argent très récent, me soulage. Il ne faisait que de m'appeler par ce nom qui, enfin de compte, n'était pas le mien. Bien qu'il insistait dessus, il ne semblait pas avoir découvert les pots aux roses! J'étais sauvée, mais pour combien de temps? Son regard si intense me coupait le souffle alors qu'il allait bien tranquillement pour fumer sa petite cigarette. Je me contentais de le regarder. Bien que c'était plus que ça. J'observais ses yeux, sentais la tension et me retenais de lâcher la moindre information. Pas la moindre expression, le silence totale. Mon cerveau devait passé en mode off. Je ne devais rien dégager, rien montrer, car je n'étais pas la seule en danger. Mon père avait tout a perdre si je me faisais pincer. Je le savais, tant que je n'avais pas les menottes aux poignets, il était sauvé. Je m'en rendais bien compte, mais pourquoi avais-je mis autant de temps pour le faire? Parce que hors de mon domaine je suis une nouille! Une véritable nouille qui fond et baverait presque sous se regard de plomb qui sonde mon âme!
Rihan, il se figea un instant. Ses gestes ralentirent et je posais le pied au sol. Je marchais sur mon plâtre, ignorant un court instant la douleur qui me tiraillait. D'un pas, d'une démarche sûr, j'approchais. Je me plantais sous son nez sans rien montrer avant de sourire. J'explosais de rire avec un tel soulagement.
-Ha je comprends mieux! Vous avez le matos que j'ai abandonné! Pourquoi vous avez pas commencé par ça? C'est clair, je peux pirater pratiquement tout! J'ai un très bon niveau! Je suis aussi très douée avec les enfants! Allez, Rihan, vous m'avez fait peur un instant. J'ai cru que vous aviez fouillé mon appartement.
Qu'avait-il donc dans mon petit appartement miteux? Pour le moment, rien de valeur, sauf des photos. Des photos de moi, ma mère et mon père adoptif. Des photos qui révèlent mon identité. Bien que je les aimes et les chérissent beaucoup, dès que je poserais les pieds dans mon appartement, je les crame! Je ne dois plus commettre autant d'erreur!
- Appelez moi Nahyme. Franchement, le San est beaucoup de trop, je viens de la rue! J'ai certes mangé dans de belles assiettes, mais j'ai passé plus de temps dans la rue qu'un chat de gouttières. J’exagérais, mais ce n'était tout à fait faut.
Certes, ma vie aurai pu être bien pire si je n'avais pas eu un sauveur, mais c'était le cas! Alors, j'en pleurais de rire de sa tentative de chantage. Je parvenais même pas à rester sérieux. Mon regard se posa sur mon plâtre. " BALL SHIT!" Je sautillais médiocrement jusqu'à mon lit en me mordant la main droite. Ce pied! Non mais la chute que je me suis mangée! Je ne pouvais que m'en vouloir et j'en riais intérieurement.
-Ce que ça fait mal! Franchement vous auriez vu ma chute! Aucun doute, vous seriez mort de rire! Vous l'avez pas vue hein?!! Sinon c'est mort pour faire affaire! Moi une adolescente? Vous croyez quoi?
:copyright: 2981 12289 0
Ainsi donc, les deux hommes étaient comme des frères. Je les enviais un peu, la seule personne que j'aurais pu appelée soeur était loin de moi. Et encore, mon amie Lucie était un peu trop distante sur les sujets privés. Pas comme moi, je ne me cachais de rien, sauf depuis mon passage à la case prison. J'avais grave merdé! Je m'en rendais bien compte maintenant, mais ce fait ne m'avait pas empêché de faire une autre boulette. Pas aussi grosse que celle que je venais de faire à l'instant. Vraiment pas aussi grosse que d’infiltrer un ordinateur pour en faire une marionnette et avoir accès, à beaucoup trop de choses! Quand je disais ouvrir une porte, je voulais dire, une porte sur son ordinateur et tout ceux qui entreraient en réseau avec. Une vraie porte d'entrée avec un tapi rouge en soie, parce que la moquette ça craint! Alors oui, j'avais merdé. Le mec super beau gosse s'y connaissait en informatique et je ne m'y attendais pas. Ils sont si rare ses génies du programme. Mais! J'avais merdé! Tout simplement.
Le fait qu'il me le dise franchement et qu'il parle de mon soucis d'argent très récent, me soulage. Il ne faisait que de m'appeler par ce nom qui, enfin de compte, n'était pas le mien. Bien qu'il insistait dessus, il ne semblait pas avoir découvert les pots aux roses! J'étais sauvée, mais pour combien de temps? Son regard si intense me coupait le souffle alors qu'il allait bien tranquillement pour fumer sa petite cigarette. Je me contentais de le regarder. Bien que c'était plus que ça. J'observais ses yeux, sentais la tension et me retenais de lâcher la moindre information. Pas la moindre expression, le silence totale. Mon cerveau devait passé en mode off. Je ne devais rien dégager, rien montrer, car je n'étais pas la seule en danger. Mon père avait tout a perdre si je me faisais pincer. Je le savais, tant que je n'avais pas les menottes aux poignets, il était sauvé. Je m'en rendais bien compte, mais pourquoi avais-je mis autant de temps pour le faire? Parce que hors de mon domaine je suis une nouille! Une véritable nouille qui fond et baverait presque sous se regard de plomb qui sonde mon âme!
Rihan, il se figea un instant. Ses gestes ralentirent et je posais le pied au sol. Je marchais sur mon plâtre, ignorant un court instant la douleur qui me tiraillait. D'un pas, d'une démarche sûr, j'approchais. Je me plantais sous son nez sans rien montrer avant de sourire. J'explosais de rire avec un tel soulagement.
-Ha je comprends mieux! Vous avez le matos que j'ai abandonné! Pourquoi vous avez pas commencé par ça? C'est clair, je peux pirater pratiquement tout! J'ai un très bon niveau! Je suis aussi très douée avec les enfants! Allez, Rihan, vous m'avez fait peur un instant. J'ai cru que vous aviez fouillé mon appartement.
Qu'avait-il donc dans mon petit appartement miteux? Pour le moment, rien de valeur, sauf des photos. Des photos de moi, ma mère et mon père adoptif. Des photos qui révèlent mon identité. Bien que je les aimes et les chérissent beaucoup, dès que je poserais les pieds dans mon appartement, je les crame! Je ne dois plus commettre autant d'erreur!
- Appelez moi Nahyme. Franchement, le San est beaucoup de trop, je viens de la rue! J'ai certes mangé dans de belles assiettes, mais j'ai passé plus de temps dans la rue qu'un chat de gouttières. J’exagérais, mais ce n'était tout à fait faut.
Certes, ma vie aurai pu être bien pire si je n'avais pas eu un sauveur, mais c'était le cas! Alors, j'en pleurais de rire de sa tentative de chantage. Je parvenais même pas à rester sérieux. Mon regard se posa sur mon plâtre. " BALL SHIT!" Je sautillais médiocrement jusqu'à mon lit en me mordant la main droite. Ce pied! Non mais la chute que je me suis mangée! Je ne pouvais que m'en vouloir et j'en riais intérieurement.
-Ce que ça fait mal! Franchement vous auriez vu ma chute! Aucun doute, vous seriez mort de rire! Vous l'avez pas vue hein?!! Sinon c'est mort pour faire affaire! Moi une adolescente? Vous croyez quoi?
en bref
# Re: Une journée de galères complète [ Rihan ] [Hôpital] [TERMINE]Jeu 6 Aoû - 21:53
Une journée de galère complète.
• feat Nahyme
• feat Nahyme
Elle est folle. Sans déconner, ça doit faire super mal d'avoir un pied dans le platre et de marcher avec. Non, mais moi je veux pas subir ça ! Oh mon dieu, elle est complètement folle ! Hiiii ! J'ai des frissons rien que d'y penser, en plus elle se met à rire ensuite quoi ! On rajoute à ça qu'elle est pile sous le regard de notre grand boss. Elle a quand même des bonnes couillasses cette meuf.
Ha... On a pas encore fouillé son appartement mais je pense que... Ouaip, vu le regard qu'il me fait, on a sûrement des gamins qui attend juste le bon moment pour le faire hein. Déconne pas Rihan, on va pas envoyer ces gamins dans ce genre de merde. Je sais qu'il évite au maximum de faire ça, mais il y a des fois où on peut pas faire autrement, c'est pas le cas là, non ? NON ?
Ni Rihan ni moi ne parlons pendant tout son discours. Lui, il a juste sa clope à finir, suivant calmement du regard ce qu'elle est en train de faire et dire. Personnelement c'est lui que je regarde. Il est capable de faire des trucs des fois, que peu de personnes comprennent. Je le vois fixer dans le vide comme il le fait parfois pendant de longues minutes. Je sais pas ce qu'il voit dans ce genre de moment mais c'est comme ci la meuf se trouvait pas à côté de lui et qu'il voyait plutôt autre chose. C'est un côté flippant de sa personnalité qu'on – tout le groupe – a toujours du mal à accepter. Surtout que des fois, il sait des trucs que personne ne devrait savoir quoi...
Je le vois froncer les sourcils alors que je me laisse à rire à la phrase de la jeune femme juste après. Non sérieux, si on est tout les deux déconnecter, c'est pas ouf pour l'image. Je tourne la tête quand j’entends quelqu'un toquer à la porte. Mes pupilles se dilatent, mon cœur s'accélère et je me sens rougir comme un con avec un sourire de teubé.
De l'autre côté, ce que je vois ni n'entend, c'est Rihan qui va murmurer une phrase à Nahyme :
« Cuídate Maria, ellos saben que existes. » Il fera une pause et reprendra : « No pueden dejar a mi hijo en paz, no cuando los he traicionado. Maria. » Son regard fera un mouvement sur le côté avant de se remettre dans les yeux de la hackeuse : « Debes prepararte para luchar por tu supervivencia. María, los MS13 vendrán pronto. »
Il prendra une inspiration et demandera avant que Addy parle pour dire bonjour :
« Qui sont les MS13 ? As-tu besoin de protection Nahyme ? »
Encore une fois, il a des informations que nous n'avons pas. J'aimerai bien savoir quand il a eu cette info. Je vois la belle blonde pour qui je fond traverser la pièce et attraper par le col notre boss :
« LES QUOI ?
- MS13. »
Elle tourne la tête vers Nahyme, attendant une explication, lâchant le brun qui continue sa clope comme s'il ne venait pas de lâcher une bombe. Dans ce genre de moment, je comprends comment Shin et lui peuvent être amis. Ils arrivent à vivre dans leur propre réalité.
« T'es qui toi ? » Le tact Addy, le tact !
Ha... On a pas encore fouillé son appartement mais je pense que... Ouaip, vu le regard qu'il me fait, on a sûrement des gamins qui attend juste le bon moment pour le faire hein. Déconne pas Rihan, on va pas envoyer ces gamins dans ce genre de merde. Je sais qu'il évite au maximum de faire ça, mais il y a des fois où on peut pas faire autrement, c'est pas le cas là, non ? NON ?
Ni Rihan ni moi ne parlons pendant tout son discours. Lui, il a juste sa clope à finir, suivant calmement du regard ce qu'elle est en train de faire et dire. Personnelement c'est lui que je regarde. Il est capable de faire des trucs des fois, que peu de personnes comprennent. Je le vois fixer dans le vide comme il le fait parfois pendant de longues minutes. Je sais pas ce qu'il voit dans ce genre de moment mais c'est comme ci la meuf se trouvait pas à côté de lui et qu'il voyait plutôt autre chose. C'est un côté flippant de sa personnalité qu'on – tout le groupe – a toujours du mal à accepter. Surtout que des fois, il sait des trucs que personne ne devrait savoir quoi...
Je le vois froncer les sourcils alors que je me laisse à rire à la phrase de la jeune femme juste après. Non sérieux, si on est tout les deux déconnecter, c'est pas ouf pour l'image. Je tourne la tête quand j’entends quelqu'un toquer à la porte. Mes pupilles se dilatent, mon cœur s'accélère et je me sens rougir comme un con avec un sourire de teubé.
De l'autre côté, ce que je vois ni n'entend, c'est Rihan qui va murmurer une phrase à Nahyme :
« Cuídate Maria, ellos saben que existes. » Il fera une pause et reprendra : « No pueden dejar a mi hijo en paz, no cuando los he traicionado. Maria. » Son regard fera un mouvement sur le côté avant de se remettre dans les yeux de la hackeuse : « Debes prepararte para luchar por tu supervivencia. María, los MS13 vendrán pronto. »
Il prendra une inspiration et demandera avant que Addy parle pour dire bonjour :
« Qui sont les MS13 ? As-tu besoin de protection Nahyme ? »
Encore une fois, il a des informations que nous n'avons pas. J'aimerai bien savoir quand il a eu cette info. Je vois la belle blonde pour qui je fond traverser la pièce et attraper par le col notre boss :
« LES QUOI ?
- MS13. »
Elle tourne la tête vers Nahyme, attendant une explication, lâchant le brun qui continue sa clope comme s'il ne venait pas de lâcher une bombe. Dans ce genre de moment, je comprends comment Shin et lui peuvent être amis. Ils arrivent à vivre dans leur propre réalité.
« T'es qui toi ? » Le tact Addy, le tact !
en bref
Inventaire : - Arme contondante moyenne : batte cloutée.
- Petite arme blanche : poing américain.
-poing américain
- Kit de nettoyage
-Balle de la Dernière Volonté (?)
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# Re: Une journée de galères complète [ Rihan ] [Hôpital] [TERMINE]Jeu 6 Aoû - 22:29Une journée de galères complètes avec un peu de chance
Mon histoire arracha un rire à mon voisin de lit. Contrairement à son ami qui fixait je ne sais quoi dans un coin de la pièce. Je me demandais bien ce qu'il pouvait voir quand quelqu'un frappa à la porte. Mon attention glissa vers une femme qui entrait dans la chambre. j'eu à peine le temps de l'admirer.
Puis, ce fut un souffle, un murmure près de mon oreille. Mes yeux s'ouvrirent plus grand que jamais. Mon coeur se mit à battre vite, douloureusement vite. Une frisson glaciale caressa ma peau en partant de mes doigts pour remonter dans mon dos. je retiens mon souffle alors que son espagnol maladroit donnait mon prénom. Du coin des yeux, je le fixais pendant qu'une pâleur extrême teintait mon visage. Tous mes sens se mettaient en alerte. Qui était ce mec bordel?
Son calme, son calme et son attitude ne mentait pas. Je pouvais le voir, mais je ne parvenais pas à savoir. Pourtant, un souvenir revient à mon esprit avec une emprunte de chagrin. Ma mère m'avait parlé de son pays natale où tout le monde fête le jour des morts. Les couleurs et la joie d'avoir un contact aussi infime avec les ancêtres étaient explosives. Ma défunte maman me disait tous les soirs qu'elle veillerait sur moi, même depuis l'au delà! Etait-ce possible? N'était pas juste des histoires? Il y avait beaucoup de témoignes sur le paranormal dans le Dark. Parfois, même des exorcistes se vendaient et vantaient leur mérite.
La question du dit Rihan, ne fut comprise que parce que je regardais sa bouche. Le reste du monde n'existait plus. Seul mon coeur battant à tout rompre grondait dans mes oreilles tel un moteur sur le point d'exploser. Je posais une main sur ma bouche en réalisant que je ne respirais toujours pas. Des larmes roulèrent sur mes joues alors qu'une bouffée de rage montait en moi. Comment osait-il la voir?! Comment pouvait-il la voir. j'avais envie de l'empoigner, de lui hurler dessus, mais j'étais incapable de bouger plus. Mon corps entier tremblait tandis que mes larmes continuaient de couler.
La femme qui venait d'entrer passa sous mon nez. Elle fit ce don je n'avais pas la force de faire. Mon corps refusait de bouger, je n'arrivais toujours pas à respirer. Il répéta ce nom si tristement dangereux. Un frisson de panique glissa dans mon dos telle une clé de porte magnétique, je revenais à moi.
-NE PRONONCE JAMAIS CE NOM! Hurlais-je avec toute cette rage qui était en moi.
L'air revient dans mes poumons. Mon regard se tourna vers la femme aux cheveux de blé. Sa question, sa saloperie de question, je l'ignorais, regardant à nouveau cet homme qui fumait avec le plus grand calme du monde.
-Ce sont des monstres! Un gang qui massacre leur propre membres pendant treize interminable seconde! SI ce que tu m'as dit vient de ma mère! Alors tout Namimori est en danger! Quand ils viennent c'est pour tuer tout ceux qui sont sur le passage. Ils massacrent les enfants sous les yeux des parents, violent les mères sous les yeux des pères. Ils détruisent tout jusqu'à trouver ce qu'ils cherchent. Et ces fumiers...
La peur me serra le coeur. J'avais envie de vomir alors que je tremblais. Que faire? J'avais fui, mais ce n'était pas d'eux! Comment avait-il découvert que j'étais la fille de Camila Moriss? Je devais fuir. Prévenir Thomas et fuir! Disparaître à nouveau, mais pour aller où? Je n'avais pas d'argent pour m'échapper. Si c'était bien ma mère qui me mettait au courant, alors ils n'étaient pas encore là. Ils viendront, ils seront tout au plus une dizaine pour me faire la peau. C'était une chance qu'ils ne soient pas plus. Un espoir auquel je devais m'accrocher. Plus que jamais, je devais trouver de l'argent, vite, très vite!
-Je dois encore disparaître... Murmurais-je pour moi-même, oubliant que je n'étais pas seule dans la pièce.
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Mon histoire arracha un rire à mon voisin de lit. Contrairement à son ami qui fixait je ne sais quoi dans un coin de la pièce. Je me demandais bien ce qu'il pouvait voir quand quelqu'un frappa à la porte. Mon attention glissa vers une femme qui entrait dans la chambre. j'eu à peine le temps de l'admirer.
Puis, ce fut un souffle, un murmure près de mon oreille. Mes yeux s'ouvrirent plus grand que jamais. Mon coeur se mit à battre vite, douloureusement vite. Une frisson glaciale caressa ma peau en partant de mes doigts pour remonter dans mon dos. je retiens mon souffle alors que son espagnol maladroit donnait mon prénom. Du coin des yeux, je le fixais pendant qu'une pâleur extrême teintait mon visage. Tous mes sens se mettaient en alerte. Qui était ce mec bordel?
Son calme, son calme et son attitude ne mentait pas. Je pouvais le voir, mais je ne parvenais pas à savoir. Pourtant, un souvenir revient à mon esprit avec une emprunte de chagrin. Ma mère m'avait parlé de son pays natale où tout le monde fête le jour des morts. Les couleurs et la joie d'avoir un contact aussi infime avec les ancêtres étaient explosives. Ma défunte maman me disait tous les soirs qu'elle veillerait sur moi, même depuis l'au delà! Etait-ce possible? N'était pas juste des histoires? Il y avait beaucoup de témoignes sur le paranormal dans le Dark. Parfois, même des exorcistes se vendaient et vantaient leur mérite.
La question du dit Rihan, ne fut comprise que parce que je regardais sa bouche. Le reste du monde n'existait plus. Seul mon coeur battant à tout rompre grondait dans mes oreilles tel un moteur sur le point d'exploser. Je posais une main sur ma bouche en réalisant que je ne respirais toujours pas. Des larmes roulèrent sur mes joues alors qu'une bouffée de rage montait en moi. Comment osait-il la voir?! Comment pouvait-il la voir. j'avais envie de l'empoigner, de lui hurler dessus, mais j'étais incapable de bouger plus. Mon corps entier tremblait tandis que mes larmes continuaient de couler.
La femme qui venait d'entrer passa sous mon nez. Elle fit ce don je n'avais pas la force de faire. Mon corps refusait de bouger, je n'arrivais toujours pas à respirer. Il répéta ce nom si tristement dangereux. Un frisson de panique glissa dans mon dos telle une clé de porte magnétique, je revenais à moi.
-NE PRONONCE JAMAIS CE NOM! Hurlais-je avec toute cette rage qui était en moi.
L'air revient dans mes poumons. Mon regard se tourna vers la femme aux cheveux de blé. Sa question, sa saloperie de question, je l'ignorais, regardant à nouveau cet homme qui fumait avec le plus grand calme du monde.
-Ce sont des monstres! Un gang qui massacre leur propre membres pendant treize interminable seconde! SI ce que tu m'as dit vient de ma mère! Alors tout Namimori est en danger! Quand ils viennent c'est pour tuer tout ceux qui sont sur le passage. Ils massacrent les enfants sous les yeux des parents, violent les mères sous les yeux des pères. Ils détruisent tout jusqu'à trouver ce qu'ils cherchent. Et ces fumiers...
La peur me serra le coeur. J'avais envie de vomir alors que je tremblais. Que faire? J'avais fui, mais ce n'était pas d'eux! Comment avait-il découvert que j'étais la fille de Camila Moriss? Je devais fuir. Prévenir Thomas et fuir! Disparaître à nouveau, mais pour aller où? Je n'avais pas d'argent pour m'échapper. Si c'était bien ma mère qui me mettait au courant, alors ils n'étaient pas encore là. Ils viendront, ils seront tout au plus une dizaine pour me faire la peau. C'était une chance qu'ils ne soient pas plus. Un espoir auquel je devais m'accrocher. Plus que jamais, je devais trouver de l'argent, vite, très vite!
-Je dois encore disparaître... Murmurais-je pour moi-même, oubliant que je n'étais pas seule dans la pièce.
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# Re: Une journée de galères complète [ Rihan ] [Hôpital] [TERMINE]Dim 9 Aoû - 12:24
Une journée de galère complète.
• feat Nahyme
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Je sursaute sur mon lit quand j’entends Nahyme hurler. Wow ! En plus avec le visage d'Addy qui est complètement traumatisée... Il se passe quoi là ? Elles doivent se calmer, c'est pas si grave non ? Enfin j'espère. Rihan se fait engueuler sans qu'on comprenne ni lui ni moi. D'ailleurs, pourquoi Addy continue d'hocher la tête comme si elle approuvait l'autre. Elle l'a connaît pas mais ça a l'air de se retrouver non ? Je fronce les sourcils un instant. Cette histoire a l'air grave, très grave.
Pourtant, comme je m'y attendais, Rihan n'a pas montré une seule expression. Au lieu de ça, il l'a laissé hurler, prenant les informations comme elles venaient. Je suis sûr qu'il ira fouiller après, mais pour le moment ce n'est pas le plus important, ce n'est pas ça qui va changer ce qui se passe pour la meuf. Au contraire, elle panique est c'est tout à fait normal. Je me demande si elle sait à quel point si elle n'était pas une femme, le boss lui aurait juste mis un coup dans la gueule.
Seulement, sa voix grave frappe brutalement après les mots de la demoiselle :
« Je t'ai demandé si tu avais besoin de protection. » Il s'allume une seconde clope. « J'ai ma réponse. »
Il tire sur la clope et je le vois mettre Addy derrière lui, en lui faisant un signe de tête qui montre bien qu'il sait ce qu'il fait. Il met ses deux mains sur les épaules de l'étrangère et la conduit calmement vers le lit. Là, il la rassoit qu'elle le souhaite ou non. Il se rabaisse pour être à son niveau et plonger son regard dans le sien. Je pense savoir ce qu'il a en tête mais je sais qu'il doit d'abord calmer la violette. Pour ma part, je me redresse comme je peux pour aller ramener Addy vers moi et la faire asseoir sur le siège à côté du mien. Enfin, je n'ai pas le temps de me lever qu'elle l'a fait seule en voyant ce que j'allais faire. Elle a l'air stressé mais je lui offre un grand sourire. Décidément, elle s'inquiète beaucoup pour nous tous...
Rihan met une main sur la tête de Nahyme, redescendant calmement sur son visage et ses mèches. Il souffle :
« Tu n'auras pas besoin de changer d'identité Nahyme Lorikan. J'ai décidé qu'on te protégera. » Il dit ça comme s'il le pouvait, mais la vérité, c'est qu'il le peut. « Trois de mes hommes sont en train de protéger la porte de cette chambre, deux tournent dans l'hôpital et deux sont devant celui-ci pour filtrer qui rentre et sort. Tu vas avoir mon numéro de téléphone et ceux de mes seconds. A partir de maintenant, tu n'es plus seule. »
Après une dernière caresse sur sa joue, il se redresse doucement. Il retourne à son spot pour continuer sa clope comme si de rien n'était. Il lui a juste dit le minimum, si elle veut parler, il la laissera faire. Pour ma part, je préfère rassurer Addy que de le regarder s'assassiner les poumons.
Pourtant, comme je m'y attendais, Rihan n'a pas montré une seule expression. Au lieu de ça, il l'a laissé hurler, prenant les informations comme elles venaient. Je suis sûr qu'il ira fouiller après, mais pour le moment ce n'est pas le plus important, ce n'est pas ça qui va changer ce qui se passe pour la meuf. Au contraire, elle panique est c'est tout à fait normal. Je me demande si elle sait à quel point si elle n'était pas une femme, le boss lui aurait juste mis un coup dans la gueule.
Seulement, sa voix grave frappe brutalement après les mots de la demoiselle :
« Je t'ai demandé si tu avais besoin de protection. » Il s'allume une seconde clope. « J'ai ma réponse. »
Il tire sur la clope et je le vois mettre Addy derrière lui, en lui faisant un signe de tête qui montre bien qu'il sait ce qu'il fait. Il met ses deux mains sur les épaules de l'étrangère et la conduit calmement vers le lit. Là, il la rassoit qu'elle le souhaite ou non. Il se rabaisse pour être à son niveau et plonger son regard dans le sien. Je pense savoir ce qu'il a en tête mais je sais qu'il doit d'abord calmer la violette. Pour ma part, je me redresse comme je peux pour aller ramener Addy vers moi et la faire asseoir sur le siège à côté du mien. Enfin, je n'ai pas le temps de me lever qu'elle l'a fait seule en voyant ce que j'allais faire. Elle a l'air stressé mais je lui offre un grand sourire. Décidément, elle s'inquiète beaucoup pour nous tous...
Rihan met une main sur la tête de Nahyme, redescendant calmement sur son visage et ses mèches. Il souffle :
« Tu n'auras pas besoin de changer d'identité Nahyme Lorikan. J'ai décidé qu'on te protégera. » Il dit ça comme s'il le pouvait, mais la vérité, c'est qu'il le peut. « Trois de mes hommes sont en train de protéger la porte de cette chambre, deux tournent dans l'hôpital et deux sont devant celui-ci pour filtrer qui rentre et sort. Tu vas avoir mon numéro de téléphone et ceux de mes seconds. A partir de maintenant, tu n'es plus seule. »
Après une dernière caresse sur sa joue, il se redresse doucement. Il retourne à son spot pour continuer sa clope comme si de rien n'était. Il lui a juste dit le minimum, si elle veut parler, il la laissera faire. Pour ma part, je préfère rassurer Addy que de le regarder s'assassiner les poumons.
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# Re: Une journée de galères complète [ Rihan ] [Hôpital] [TERMINE]Mar 11 Aoû - 16:36Une journée de galères complètes avec un peu de chance
Sous mes paroles, je fus si choquée, si démunie que je ne remarquais pas la blonde, jusqu'à ce qu'elle attrape Rihan à ma place. Je me sentis un peu moins seule, mais j'étais si effrayée. Fuir, je devais fuir rapidement. Aller où? Il fallait que je le face sans être trop discrète pour attirer leur regards loin de cette ville. Comment faire? Je n'arrivais pas à ordonner mes pensées correctement.
Ses paroles me choquèrent. Tel une frappe du plat de la main dans le dos, j'en eu le souffle coupé avant de le regarder. La seule idée qui me venait en tête et qui par chance ne quitta pas mes lèvres fut : Il a rien comprit ce con! Je ne pouvais que le fixer avec la plus étrange expression d'incompréhension et de pitié que j'avais jamais eu. Le pauvre homme, il allait se faire tuer. Bien qu'il semblait savoir se défendre, je ne voyais en lui qu'un étranger mettant son nez dans une pièce d'abattoir remplis de truands.
Calmement, il s'alluma une autre cigarette en poussa la blonde. Il posa une main sur ma tête. Un contact étrangement rassurant, mais pas suffisant pour chasser la peur qui me faisait trembler les mains. Mes dents étaient de vrais étaux. Mes mâchoires me faisaient mal alors qu'il essayait de... de quoi, me rassurer? Bien qu'il me parla de ses hommes, je n'y voyais que des jeunes adultes jouant au dur. Rien de plus! Qui irait croire que ce mac avait un véritable pouvoir pour lutter contre un gang organisé étant en plus suffisamment fort pour effrayer les forces de l'ordre dans leur pays?
Le touché doux de sa main m'aurait fait frissonner, et même bien plus, dans une autre situation. Son regard si confiant me hérissait le poil. J'avais envie de le frapper, de le secouer. Et puis quoi encore?
-Putain, tu te prends pour qui? Défier les MS13 c'est signer son arrêt de mort. Et en plus tu veux me protéger? J'ai grandi en apprenant à me battre pour garder les autres en sécurités! Tu crois franchement qu'une bande de dix types un peu agressif peu faire la différence?! La seule chose que tu peux faire, c'est rester loin de ce merdier pour ne pas être prit dedans. Grondais-je en le fixant.
Je n'allais pas laissé des inconnus se faire prendre dans un règlement de compte. Il était hors de question qu'il y ait des blessés. Je me levais en boitant pour attraper mes affaires. Je fourrais mon sac rapidement avant de mettre ma veste après avoir jeté le peignoir. Ma tenue de blouse d’hôpital était médiocre, mais ma veste de Sombra en mauve avait un petit truc qui changeait tout. Je ne prenais pas le temps d'écouter ce qu'il y avait a dire. Je fonçais vers les ascenseurs.
Dégager de cet hôpital.
Aller prendre mes affaires dans mon appartement.
Prévenir Thomas.
Fuir. Devais-je vraiment fuir?
J'avais envie de plonger droit sur ces fumiers qui avaient utilisés ma mère. Foncer dans la gueule du loup pour éviter un massacre par ma simple présence.
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Sous mes paroles, je fus si choquée, si démunie que je ne remarquais pas la blonde, jusqu'à ce qu'elle attrape Rihan à ma place. Je me sentis un peu moins seule, mais j'étais si effrayée. Fuir, je devais fuir rapidement. Aller où? Il fallait que je le face sans être trop discrète pour attirer leur regards loin de cette ville. Comment faire? Je n'arrivais pas à ordonner mes pensées correctement.
Ses paroles me choquèrent. Tel une frappe du plat de la main dans le dos, j'en eu le souffle coupé avant de le regarder. La seule idée qui me venait en tête et qui par chance ne quitta pas mes lèvres fut : Il a rien comprit ce con! Je ne pouvais que le fixer avec la plus étrange expression d'incompréhension et de pitié que j'avais jamais eu. Le pauvre homme, il allait se faire tuer. Bien qu'il semblait savoir se défendre, je ne voyais en lui qu'un étranger mettant son nez dans une pièce d'abattoir remplis de truands.
Calmement, il s'alluma une autre cigarette en poussa la blonde. Il posa une main sur ma tête. Un contact étrangement rassurant, mais pas suffisant pour chasser la peur qui me faisait trembler les mains. Mes dents étaient de vrais étaux. Mes mâchoires me faisaient mal alors qu'il essayait de... de quoi, me rassurer? Bien qu'il me parla de ses hommes, je n'y voyais que des jeunes adultes jouant au dur. Rien de plus! Qui irait croire que ce mac avait un véritable pouvoir pour lutter contre un gang organisé étant en plus suffisamment fort pour effrayer les forces de l'ordre dans leur pays?
Le touché doux de sa main m'aurait fait frissonner, et même bien plus, dans une autre situation. Son regard si confiant me hérissait le poil. J'avais envie de le frapper, de le secouer. Et puis quoi encore?
-Putain, tu te prends pour qui? Défier les MS13 c'est signer son arrêt de mort. Et en plus tu veux me protéger? J'ai grandi en apprenant à me battre pour garder les autres en sécurités! Tu crois franchement qu'une bande de dix types un peu agressif peu faire la différence?! La seule chose que tu peux faire, c'est rester loin de ce merdier pour ne pas être prit dedans. Grondais-je en le fixant.
Je n'allais pas laissé des inconnus se faire prendre dans un règlement de compte. Il était hors de question qu'il y ait des blessés. Je me levais en boitant pour attraper mes affaires. Je fourrais mon sac rapidement avant de mettre ma veste après avoir jeté le peignoir. Ma tenue de blouse d’hôpital était médiocre, mais ma veste de Sombra en mauve avait un petit truc qui changeait tout. Je ne prenais pas le temps d'écouter ce qu'il y avait a dire. Je fonçais vers les ascenseurs.
Dégager de cet hôpital.
Aller prendre mes affaires dans mon appartement.
Prévenir Thomas.
Fuir. Devais-je vraiment fuir?
J'avais envie de plonger droit sur ces fumiers qui avaient utilisés ma mère. Foncer dans la gueule du loup pour éviter un massacre par ma simple présence.
en bref
# Re: Une journée de galères complète [ Rihan ] [Hôpital] [TERMINE]Ven 21 Aoû - 19:38
Une journée de galère complète.
• feat Nahyme
• feat Nahyme
Il commence à s'énerver. Merde. Je déglutis dans mon lit et met automatiquement ma main sur celle d'Addy. Elle est l'une des seules qu'il écoute quand il a une idée en tête mais là, il n'a même pas l'air de faire attention à notre blonde. Il est focalisé sur Nahyme. Est-ce qu'il est sérieux ? Est-ce qu'il va vraiment se mettre les mexicains à dos ? Il a forcément quelque chose en tête pas vrai ? Est-ce qu'il est en train de se dire que s'il parvient à massacrer les mexicains qui viennent il pourra facilement défoncer les Vongolas ? Il a commencé à nous parler de ça... Est-ce qu'il prévoit de se mettre petit à petit toute la mafia à dos ?
P'tain, je le savais mégalo mais là, il commence à plus voir ce qu'il fait. Pourtant, quand je le vois comme ça, fier et sûr de lui, je sais qu'il peut le faire. On se battra jusqu'à la mort pour lui, on donnera tout ce qu'on a. Comme il le fera pour nous. Puis on le sait tous, dans un bout de son esprit, s'il a dit qu'il voulait nous protéger, il le fera, peu importe la menace. Alors avec plus d'assurance, je souris calmement et regarde Addy pour lui dire que ça ira bien. J'en suis persuadé. Oui, on va avoir des pertes, oui on va devoir se battre avec nos poings et nos cœurs. Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre ? On va gagner et cette petite va être sauve.
« Nahyme ! Tu devrais pas marcher comme ça ! Tu vas te faire mal ! » C'est plus fort que moi, je la materne déjà.
Par contre Rihan est bien moins patient que moi. Dès qu'il a fini sa clope, il derrière la demoiselle et passe assez rapidement un bras autours de ses hanches. Il la colle calmement à lui mais avec une certaine force. Son regard est tourné vers l'extérieur, sombre mais dur. Il est très sérieux dans ce qu'il dit et c'est à ce moment que je me rends compte qu'il a déjà dût aller bien plus loin que juste ce que nous avons tous pensé. Il le sait déjà, il n'y aura pas assez de personne pour le moment pour venir. Si on fait une assez grosse pression alors on aura le temps de se préparer pour toutes les vagues. Mais pour ça, il faut que Nahyme réalise qui on est.
« Dans ce cas, que dis-tu d'une centaine de types un peu agressifs contre 5 à 10 mecs qui arriveront jusqu'au trou paumé qu'est Namimori ? » Il met une pause. « Ils ne se déplaceront pas à plus si ça leur coûte des hommes à chaque fois. » Une autre pause. « Cette ville est à moi. Tu as mis les pieds dedans, que tu le souhaites ou non, je resterai pas loin d'un merdier qui touche mon territoire. »
Il appuie volontairement avec sa main sur la blessure de façon à ce qu'elle s'y concentre. Si coups il y a, il le prendra. En tout cas, son objectif est bien de la recoucher.
P'tain, je le savais mégalo mais là, il commence à plus voir ce qu'il fait. Pourtant, quand je le vois comme ça, fier et sûr de lui, je sais qu'il peut le faire. On se battra jusqu'à la mort pour lui, on donnera tout ce qu'on a. Comme il le fera pour nous. Puis on le sait tous, dans un bout de son esprit, s'il a dit qu'il voulait nous protéger, il le fera, peu importe la menace. Alors avec plus d'assurance, je souris calmement et regarde Addy pour lui dire que ça ira bien. J'en suis persuadé. Oui, on va avoir des pertes, oui on va devoir se battre avec nos poings et nos cœurs. Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre ? On va gagner et cette petite va être sauve.
« Nahyme ! Tu devrais pas marcher comme ça ! Tu vas te faire mal ! » C'est plus fort que moi, je la materne déjà.
Par contre Rihan est bien moins patient que moi. Dès qu'il a fini sa clope, il derrière la demoiselle et passe assez rapidement un bras autours de ses hanches. Il la colle calmement à lui mais avec une certaine force. Son regard est tourné vers l'extérieur, sombre mais dur. Il est très sérieux dans ce qu'il dit et c'est à ce moment que je me rends compte qu'il a déjà dût aller bien plus loin que juste ce que nous avons tous pensé. Il le sait déjà, il n'y aura pas assez de personne pour le moment pour venir. Si on fait une assez grosse pression alors on aura le temps de se préparer pour toutes les vagues. Mais pour ça, il faut que Nahyme réalise qui on est.
« Dans ce cas, que dis-tu d'une centaine de types un peu agressifs contre 5 à 10 mecs qui arriveront jusqu'au trou paumé qu'est Namimori ? » Il met une pause. « Ils ne se déplaceront pas à plus si ça leur coûte des hommes à chaque fois. » Une autre pause. « Cette ville est à moi. Tu as mis les pieds dedans, que tu le souhaites ou non, je resterai pas loin d'un merdier qui touche mon territoire. »
Il appuie volontairement avec sa main sur la blessure de façon à ce qu'elle s'y concentre. Si coups il y a, il le prendra. En tout cas, son objectif est bien de la recoucher.
en bref
Inventaire : - Arme contondante moyenne : batte cloutée.
- Petite arme blanche : poing américain.
-poing américain
- Kit de nettoyage
-Balle de la Dernière Volonté (?)
TETINES : 0
Messages : 166
Date d'inscription : 17/05/2020
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# Re: Une journée de galères complète [ Rihan ] [Hôpital] [TERMINE]Ven 21 Aoû - 23:52Une journée de galères complètes avec un peu de chance
Le souffle coupé par le bras qui me retenait, je me figeais. Un bref instant, mon cerveau écouta sagement, digérant et traitant les informations nouvelles qui me parvenaient. Mots après mots, je laissais mon esprit gérer la chose comme il pouvait le faire. Comme je l'avais fait en voyant ma mère pousser son dernier souffle.
A cette époque, j'étais bien jeune et persuadée que le bonheur n'avait pas de fin. Je souriais toujours plus chaque jour, parce que je le voyais déjà dans ses yeux. Ce chagrin qui précède l'inévitable vérité qui déchire le cœur. J'étais qu'une enfant, mais je le savais parfaitement. Ma mère était en train de mourir et plus le temps s'écoulait, moins il lui en restait. Ses yeux s'assombrissaient rapidement, son teint devenait de plus en plus pâle. Une questions de jours, mais je ne pouvais que lui cacher mes larmes et mon inquiétude. Je le savais, il n'y avait rien à faire. La respiration qui passait entre ses lèvres s'affaiblissait d'heure en heure. Le destin ne juge pas, il n'est ni bon ni mauvais, il est tout simplement. Il est sans pitié et imperturbable.
Je posais lentement une main sur cet avant-bras qui me tenait prisonnière. Doucement, je serrais les doigts sans imposer une pression forte. Le torse chaud qui se tenait dans mon dos. Durant un instant, une fraction de second, un rêve impossible, je me laissais aller. Mes épaules se détendirent, mais ce n'était que pour un temps qui passa trop vite. Un soupir quitta mes lèvres. La pression sur ma blessure me faisait mal, mais ce n'était rien à côté de ma putain de détermination! Je levais mon autre main, lâchant mon sac pour aller poser le bout de mes doigts sur la joue gauche de cet homme. Il me promettait le paradis, d'une certaine manière, je rêvais d'accepter. Fermer les yeux et me laisser bercer par ce doux courant marin. Oublier la douleur de la réalité et simplement sourire.
Lentement, je penchais la tête en arrière, pour rapprocher mon visage du sien autant que cette étrange position, presque d'amant, me le permettait. Mon regard en coin, se plongea dans le sien. Ce calme silencieux qui noyait mes émotions. Je l'avais oublié car, depuis la mort de ma mère et les jours qui suivirent, je ne l'avais plus jamais ressentit. Ma main glissa dans ses cheveux pour aller vers sa nuque. Ce geste doux et lent, se voulait des plus sensuels et délicats.
-Tu m'offres la possibilité de m'échapper... La paix et la douce saveur de tes hanches contre mes fesses... J'accentuais mes paroles en appuyant ce popotin contre cette zone imprévisiblement en contact par la pose. Un sourire triste s'étira sur mes lèvres alors que des larmes naissaient dans mes yeux. Ma voix ne fut plus qu'un murmure qui je lui adressais.
-Mais aucun homme... aussi puissant soit-il, ne peut stopper une tempête.
Sans prévenir, je poussais mon bassin, fermais ma prise sur sa nuque pour le balancer par dessus moi en me servant de mon plâtre comme levier. J'avais pas passé des soirées à me crever et me faire cracher mes tripes dans des salles d'art-martiale pour rien! Cette prise était le béhaba du combat et il avait naïvement cru que je ne savais pas me battre. Pourtant, avant de le voir toucher au sol, je changeais la prise de ma main. Ses talons allaient sûrement péter sur le vinyle de l'hôpital, mais je retenais son cou et son bras pour empêcher son dos de percuter, tout comme sa tête.
-En aucun cas, je ne peux laissé une personne qui veut me défendre être plongée dans mon enfer. Conclus-je en plongeant mon regardant dans le sien avant de voir cette perle d'eau tomber sur lui.
Merde, je pleure!
:copyright: 2981 12289 0
Le souffle coupé par le bras qui me retenait, je me figeais. Un bref instant, mon cerveau écouta sagement, digérant et traitant les informations nouvelles qui me parvenaient. Mots après mots, je laissais mon esprit gérer la chose comme il pouvait le faire. Comme je l'avais fait en voyant ma mère pousser son dernier souffle.
A cette époque, j'étais bien jeune et persuadée que le bonheur n'avait pas de fin. Je souriais toujours plus chaque jour, parce que je le voyais déjà dans ses yeux. Ce chagrin qui précède l'inévitable vérité qui déchire le cœur. J'étais qu'une enfant, mais je le savais parfaitement. Ma mère était en train de mourir et plus le temps s'écoulait, moins il lui en restait. Ses yeux s'assombrissaient rapidement, son teint devenait de plus en plus pâle. Une questions de jours, mais je ne pouvais que lui cacher mes larmes et mon inquiétude. Je le savais, il n'y avait rien à faire. La respiration qui passait entre ses lèvres s'affaiblissait d'heure en heure. Le destin ne juge pas, il n'est ni bon ni mauvais, il est tout simplement. Il est sans pitié et imperturbable.
Je posais lentement une main sur cet avant-bras qui me tenait prisonnière. Doucement, je serrais les doigts sans imposer une pression forte. Le torse chaud qui se tenait dans mon dos. Durant un instant, une fraction de second, un rêve impossible, je me laissais aller. Mes épaules se détendirent, mais ce n'était que pour un temps qui passa trop vite. Un soupir quitta mes lèvres. La pression sur ma blessure me faisait mal, mais ce n'était rien à côté de ma putain de détermination! Je levais mon autre main, lâchant mon sac pour aller poser le bout de mes doigts sur la joue gauche de cet homme. Il me promettait le paradis, d'une certaine manière, je rêvais d'accepter. Fermer les yeux et me laisser bercer par ce doux courant marin. Oublier la douleur de la réalité et simplement sourire.
Lentement, je penchais la tête en arrière, pour rapprocher mon visage du sien autant que cette étrange position, presque d'amant, me le permettait. Mon regard en coin, se plongea dans le sien. Ce calme silencieux qui noyait mes émotions. Je l'avais oublié car, depuis la mort de ma mère et les jours qui suivirent, je ne l'avais plus jamais ressentit. Ma main glissa dans ses cheveux pour aller vers sa nuque. Ce geste doux et lent, se voulait des plus sensuels et délicats.
-Tu m'offres la possibilité de m'échapper... La paix et la douce saveur de tes hanches contre mes fesses... J'accentuais mes paroles en appuyant ce popotin contre cette zone imprévisiblement en contact par la pose. Un sourire triste s'étira sur mes lèvres alors que des larmes naissaient dans mes yeux. Ma voix ne fut plus qu'un murmure qui je lui adressais.
-Mais aucun homme... aussi puissant soit-il, ne peut stopper une tempête.
Sans prévenir, je poussais mon bassin, fermais ma prise sur sa nuque pour le balancer par dessus moi en me servant de mon plâtre comme levier. J'avais pas passé des soirées à me crever et me faire cracher mes tripes dans des salles d'art-martiale pour rien! Cette prise était le béhaba du combat et il avait naïvement cru que je ne savais pas me battre. Pourtant, avant de le voir toucher au sol, je changeais la prise de ma main. Ses talons allaient sûrement péter sur le vinyle de l'hôpital, mais je retenais son cou et son bras pour empêcher son dos de percuter, tout comme sa tête.
-En aucun cas, je ne peux laissé une personne qui veut me défendre être plongée dans mon enfer. Conclus-je en plongeant mon regardant dans le sien avant de voir cette perle d'eau tomber sur lui.
Merde, je pleure!
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