Caractère

-Azami est une jeune fille des plus calme, c’est une personne du genre à ne pas agir par rage, étant loin d’être une fille au sang chaud, on peut clairement croire que son sang est de glace. Mais ce n’est pas du genre à rester sans réaction. Agissant en conséquence selon l’acte Azami est du genre à ne pas mesurer ses paroles néanmoins.

-Elle a une immense confiance en elle et ça on peut le sentir de loin. Si l’on s’accroche à elle pour tenter de lui briser sa confiance en elle, c’est face à un mur que vous ferez face. Un mur qui paraît indestructible. Elle le sait qu’elle a une limite, mais personne n’est sans limite à ses yeux. Pour elle, si elle brise ses limites, c’est parce qu’elle ne peut qu’avancer, que ce soit en groupe ou seule.

-Les gens ont tendance à la voir seule et sans amis, nul ne l’approche vraiment, mais… C’est souvent dû à son franc-parler et la sincérité qui s’en dégage. Sa voix peut paraître froide et tranchante, ce qui fait un effet négatif. Elle est habituée aux insultes, sans y réagir. Mais son surnom est la chose qui la blesse le plus, bien que cela semble être la vérité.

-Sourire ? Elle ne sourit que quand elle s’occupe de son chien, en vérité, c’est son seul ami. Quand elle le promène généralement, on l’ignore, en pensant qu’elle a dû dresser son chien pour l’attaque, hors ce n’est pas le cas. Azami n’est pas du genre à se servir d’autres personnes pour attaquer, en toute honnêteté… Si elle devait se battre, ce serait seul. Elle n’est pas du genre à venir en aide aux autres directement, si elle aide… C’est qu’elle y a été mêlée et ce n’est pas une chose qu’elle apprécie de se mêler d’affaire qui ne la concerne pas.

Histoire

Née en mi-décembre, le 9 décembre plus exactement, Azami naquit sans la présence de son père, ce dernier était en prison. Pour sa mère, elle fut son plus grand trésor. La jeune femme allait devoir élever sa fille seule, s’étant séparé du père de cette dernière en lui ayant envoyé une lettre pour lui faire comprendre que sa fille il ne la verra jamais.

Azami dut grandir seule, sa mère devait redoubler d’efforts pour pouvoir la nourrir et subvenir à leurs besoins. Ce fut son oncle qui la garda quand sa mère n’était pas là, Azami commença à apprendre la cuisine à six ans, son oncle lui apprit aussi à tirer à l’arc, mais… Sans le dire à sa grande sœur. Après tout, apprendre à une gamine de six ans à tirer à l’arc sans l’accord de la mère ce n'était pas top. Mais cela plaisait à Azami, cette dernière n’avait que cela pour s’échapper de son cauchemar scolaire. Effectivement, elle n’avait pas d’amis, resta distante avec les autres. Elle ne les enviait pas, aucune haine, aucune attache avec eux. Et cela lui convenait. Bien que cela préoccupa l’institutrice, elle en parla avec la mère de la petite. Sa mère disait qu’elle n’en avait pas la connaissance, expliquant qu’elle devait travailler pour nourrir Azami. Ce fut même à ce moment-là qu’il y eut un dérapage, l’institutrice avait pour idée d’envoyer une assistante sociale pour voir ce qui se passait chez eux. Azami et son oncle purent entendre les hurlements de sa mère qui discuter dans le bureau avec l’institutrice.

« PERSONNE NE TOUCHERA A MON TRESOR ! Ma fille… Personne ne nous séparera ! PERSONNE ! »

L’institutrice tenta de calmer la mère d’Azami, ce fut Akeno son oncle qui parvint à la maintenir pour que cela n’aille pas trop loin, après cela Azami put voir sa mère pleurer, cette dernière sombra peu à peu dans la dépression, Azami le savait, elle sera seule. Cette révélation ne la choqua pas, pour elle… Elle n’avait pas de père et venait de perdre sa mère.

Après cet événement Azami se retrouva à vivre chez ses grands-parents, Sa mère avait été placés en « maison de repos ». C’était ce qu’on lui avait déclaré. Akeno fit la promesse de l’éduquer, il s’en occupa étant présent pour elle. D’ailleurs, il eut la chance de pouvoir monter son propre garage, Akeno était un mécanicien, très précis et apprécié par le voisinage, il apprit quelques trucs à Azami. Et comme sport, il l’aida au tir à l’arc, la petite n’avait plus que ce sport pour que l’on voit qu’elle existe.

« Azami, tu as du potentiel, ne lâche rien. Tu sais… Ta mère doit récupérer, mais… Ce sera long, alors sois patiente.
-Tonton… Ce n’est pas grave, je m’y suis préparée.
-Hmm, je pense pas que ce soit une bonne chose.
-La solitude n’est pas un problème pour moi. »

Elle ne laissa pas à son oncle dire un mot de plus qu’elle alla dans sa chambre, ne s’enfermant pas pour autant, elle fixa le ciel, et faisait ses exercices. Il lui arriva d’aller sur le net, mais pas pour parler à qui que ce soit, juste pour regarder des vidéos d’animaux mignons. Akeno se sentait inutile, mais il n’abandonna pas pour autant.

Collège. Azami ne se fit pas remarquer en cour, ce fut plutôt au club de tir à l’arc que l’on remarqua sa présence. Ses tirs étaient précis, malheureusement, nul ne vint lui parler directement. Personne ne voulait d’elle dû à ses paroles qui pouvaient paraître tranchante.

« Azami… Tu devrais participer au…
-Je me sens mieux seule, pourriez vous vous éloigner ? C’est dangereux. »

Le premier mois, les tentatives du président du club furent nombreuses, mais que des refus. Azami ne voulait pas partager de moment avec qui que ce soit, au collège son surnom était le suivant : « La reine de la solitude. » Un surnom qui correspondait apparemment. Mais au fond, le fait que cela attire l’attention et que l’on en oublia son prénom… C’était blessant, mais avec ce qui lui était arrivée elle n’en montra pas le moindre signe. Semblant imperturbable, Azami pleurait de temps à autre seule dans sa chambre. Ce fut son oncle qui l’entendit une fois, il ne voulait pas la laisser ainsi, mais il savait bien qu’elle n’accepterait pas le moindre réconfort.

Le geste d’Akeno pour fêter l’entrée au lycée à Azami fut un chiot. Azami fut surprise et heureuse, ce fut même ce jour-là qu’elle apprit que sa mère allait pouvoir reprendre une vie normale, Azami ne savait pas vraiment si elle devait accepter le retour de sa mère ou non, mais pour le coup, elle devait trouver un prénom à son chien, ce fut Ichini qu’elle le nomma.

D’ailleurs, à l’heure actuelle, Azami doit sûrement commencer sa première année au lycée.