Caractère

Mikasa est connue pour savoir parfaitement garder son calme.

- QUI T'APPELLES POUSSIN S'PÈCE DE BOUFFON D'MES DEUX ?! J'VAIS T'PULVÉRISER LA GUEULE, ON VA VOIR QUI A LA COQUILLE FENDILLÉE APRÈS PUTAIN D'CON !

Bon, euh...... okay, okay. Elle est souvent calme, mais faut pas lui casser les bonbons parce qu'elle peut être extrêmement agressive et sur la défensive si on la cherche. Après il ne faut pas croire qu'elle n'agit que sous le coup des émotions, car si elle a le crochet facile, elle n'a pas non plus l'esprit flasque d'un marshmallow dégénéré. Elle sait analyser les situations et agit en fonction.... souvent de la manière la plus directe possible. Elle est franche, ah çà oui ! Mais... il faut aussi nuancer la chose : son côté analyseur la rendant parfois aussi fourbe l'a sortie de bien des galères. À entendre "fourbe" surtout par rusée. Ses pensées sont aussi structurées que bousculées, parce que ça ne cesse que rarement de s'agiter là-dedans et pour cause : Mikasa, elle aime l'action.

Ohhh, oui, l'adrénaline, la nécessité de s'activer les méninges à toute allure en synchronisation avec un corps obligé de réagir et d'anticiper les coups à venir. Mikasa, c'est quelqu'un qui se plaît et se complaît à sans cesse devoir s'adapter. Son Nindô ? Faire qu'aucun jour ne se ressemble. Le bō-jutsu avec son apprentissage très codifié y aidant, elle sait se maîtriser face à l'imprévu et les coups bas. Ce qui ne l'empêche pas vraiment d'être une sacrée rageuse de manière générale. Survoltée, teigneuse, hargneuse, elle le cache bien, ce jeu-là. Elle paraît tellement paisible à l'extérieur, surtout en étant vêtue de cette couleur si apaisante qu'est le bleu ! (oui, c'est sa favorite colour, pour les curieux.se)

À vrai dire, ce n'est pas réellement un masque de tranquillité que porte Mikasa puisqu'elle n'aime pas les faux-semblants et qu'au fond, même les ouragans les plus violents finissent par laisser place à un soleil éclatant. Non. Mikasa, c'est comme le cliché du vase d'eau qui se remplit petit à petit, sauf qu'à la différence où pour certains ça ne fait que déborder, pour elle, ça EXPLOSE. Si vous dépassez la limite qu'elle vous a octroyée dans un coin de son esprit, vous étonnez pas d'avoir la marque d'un coup de pied ou d'un coup de poing profondément imprégnée dans la face. Bon, elle est un poil moins violente que pendant son adolescence mais ce n'est pas étonnant que lorsqu'elle parle, les gens ont tendance à la boucler à cause de son aura empreinte d'une autorité naturelle et d'une certaine dangerosité.


Et pourtant, à côté de ça, en vrai, Mikasa c'est quelqu'un d'assez cool et relax au quotidien hein. Un peu dans le genre "yo, man" ou Cool Raoul, elle a un humour assez piqué et pas toujours des hannetons. Eh non, elle n'est pas une bête sauvage prête à vous sauter à la gorge à la moindre incartade, détendez-vous et respirez un coup !! D'autant qu'elle est largement plus tolérante avec les gens qu'elle apprécie - même parfois beaucoup trop, je dirais. Autant elle ne se laisse carrément pas marcher sur les pieds, autant elle peut être un peu trop laxiste avec certaines personnes... du moins jusqu'à ce que ça fasse le coup du vase terroriste (tout le monde est d'accord si je le renomme de la sorte ?).
Mikasa est extrêmement sociale et même si elle garde toujours une petite distance de sécurité inconsciente avec les autres, elle adore découvrir de nouvelles personnes et de nouvelles cultures. Le banal l'agace, le normal l'énerve. Soyez excentriques d'une manière qui se reflète ou d'une autre et vous pouvez être sûrs qu'elle vous apostrophera.

D'ailleurs, au niveau de l'apostrophe, faut savoir que Mikasa donne l'impression d'être toujours en train de danser, que ce soit physiquement ou même au niveau de la discussion. Il lui arrive régulièrement de se lancer dans du rap improvisé en plein milieu d'une rue ou d'ajouter quelques rimes bien senties en plein milieu d'un dialogue. Ne fait-elle point des vers, sans en avoir trop l'air ? P't'être. En tout cas, niveau rap, ce qui est sûr, c'est qu'elle a le flow dans la pow. *baDUm tsS*
Pourtant, Mikasa, à première vue, c'est pas tellement une agitée ! Mais c'est qu'elle aime bien la vie alors forcément au bout d'un moment on se rend compte qu'elle en vibre de façon assez intense.


Mikasa, c'est une rêveuse qui a les pieds sur terre. En même temps, pas trop l'choix quand elle danse vous m'direz. *FUIT LOIIIIIIN*
Mikasa, c'est aussi une inrockup... euh... une incorruptible.
.... Du moins........... .......... ..... ... tant qu'on ne connaît pas ses petits péchés mignons, mwéhéhéhéhéhéhé. Tenez, filez-lui un cookie, mais lui dites pas que c'est moi qui vous ai dit qu'elle adore ça !!

Par contre, il faut être au courant qu'elle a un problème avec tout ce qui touche aux poules, coqs, œufs... Déjà parce que les premières sont souvent utilisées par les beaufs dans des termes peu élaborés ; ensuite parce que les seconds sont parfois voire souvent des beaufs et que rien que cela suffit en soi ; enfin parce que les derniers ça pue la mort quand c'est moisi, et croyez-moi que vous apprécieriez pas vous en recevoir dans la tronche par un malheureux cours du destin quand vous avez dix ans. Oui, c'est ce qui lui est arrivé. Triste, hein ?
Mdr.
Mais alors le pompon, la cerise sur le gâteau, le flan sur la fraise et la tagada sur le bord du chapeau en toile de cire du nonsense de cette superbe gradation, c'est bien les poussins.
Bah, quoi, les poussins, c'est trop trop trop trooooooop meugnon, que vous me direz ! Putain mais vous n'avez rien compris à quel point ces boules de - même pas de poils quoi, duvet !! - sont encore plus diaboliques que les chats ?!! C'est vous dire !! Plus diaboliques qu'un CHAT !! Un CHAT, quoi !! CHAAAAAAAAAAAAAT !! Chat. (!!) C'est.... c-c'est possible ?!!


Est-ce une malédiction ? La malédiction du Clan des Poussins Démoniaques ? Mais depuis toujours, ça ne manque jamais. Dès qu'il y a un poussin dans le coin, il arrive une merde à Mikasa, et en général pas une petite, tant et si bien qu'elle les déteste et les redoute comme la peste, maintenant. Vous verrez par vous-mêmes durant les RP's à quel point ces boules jaunes sont dangereuses. Ne baissez pas votre vigilance. Jamais. Le danger est tout autour. Partout. Caché dans un buisson. Dans une bouche d'égout. Dans un faux plafond au-dessus de vous. Sous le parquet. Sous votre lit quand vous dormez. Dans vos vieilles armoires grinçantes. Ou, tout simplement, juste devant vous. RESTEZ AUX AGUETS.


Enfin, si Mikasa est protectrice, sachez que si elle considère qu'untel.le qu'elle a pris.e sous son aile se doit de faire face comme un.e grand.e à des épreuves, elle lea laissera se démerder voire elle l'y poussera d'elle-même en mode "zou.". Elle déteste la lâcheté et le refus d'assumer de certaines personnes. Par contre, elle a beaucoup d'admiration envers les survivalistes et en général les personnes avec de très forts instincts de survie. Elle apprécie les forts caractères même si ça peut parfois faire des explosions avec le sien (au sens littéral ? bonne question). Pas sûr qu'elle le dirait ! Si elle dit parfois très fort ce que pensent les gens tout bas, ce n'est pas pour autant qu'elle libère facilement ce qu'elle a sur le cœur. Elle observe d'abord le terrain puis y avance franchement, mêlant audace et prudence.

Histoire

Arbre généalogique sur 3 générations:

Résumé pas foireux:

Mikasa quand elle était môme, c'est simple, elle ne parlait pas. Placide, calme, ses professeurs ont même cru qu'elle avait un problème dans la caboche à force de ne pas répondre quand ils lui posaient des questions ou autre.
Mais... voilà, le seul problème qu'elle avait potentiellement, c'était bien la timidité. Elle n'était pas morte de peur à l'idée de causer avec les autres hein ! Comment dire... ce n'est pas parce qu'elle s'en fichait, parce que déjà très jeune elle était particulièrement curieuse et l'esprit vif - elle écoutait d'ailleurs attentivement toutes les conversations. Peut-être que le terme le plus adapté serait la gêne ? Elle ne se sentait pas super à l'aise alors, instinctivement, elle se fondait dans le décor. C'était une petite tache grise dans l'amas scolaire, ne se faisant pas trop remarquer que ce soit d'une manière ou d'une autre. Très introvertie, sauf avec sa famille. Invisible à souhait ! Fragile.... au début, oui. Eh pourtant, qu'est-ce qu'elle adorait se bidonner avec ses parents !

Mikasa, elle ne cherchait pas trop les problèmes, à ce que je sache.
Alors, les problèmes considérèrent cela comme étant absolument insupportable et ce sont eux qui sont venus la chercher. Vous savez, ce n'est pas facile de cohabiter avec une bande de gens à l'esprit tellement étriqué que pour eux tout ce qui n'est pas blanc est à rejeter. Et les gamins, soyons francs, c'est con !! Même pas sûr qu'ils étaient conscients de l'aberration de leurs actions dans la cour de récré. Mikasa avait jusque là réussi à éviter les foudres de quelques abrutis, mais bien sûr il fallut que l'un d'eux finisse par se rendre compte de son existence.


Mikasa en bava jusqu'à ses dix ans, à cause de ce Jonathan. Vous voyez le fonctionnement du microbiome d'un estomac, grosso modo ? Avec une petite part de "bonnes" bactéries, une autre de "mauvaises" bactéries, et énormément de bactéries "neutres" se convertissant soit en l'une soit en l'autre si l'équilibre est rompu ? Jonathan parvint avec une aisance et une rapidité scandaleuses à retourner la presque totalité de la classe contre Mikasa. Mikasa, elle, se la ferma, endura, et resta calme. Après tout, en rentrant de l'école, il y a sa famille qui l'attend, et c'est tellement de joie de passer du temps avec eux ! De quoi balayer au loin tous ses soucis, surtout avec les jam session avec son père. Mais c'était lourd, vraiment lourd. Elle découvrait petit à petit la brûlure colérique de l'injustice, et ce n'était pas franchement pour lui plaire. Mais enfin, rien de quoi perdre son sang-froid, pas vrai ? D'ailleurs, ça ne servirait à rien d'en parler aux darons, si ce n'est de les inquiéter - il faut qu'elle apprenne à s'endurcir, aussi lourd que ce soit. D'autant que c'est temporaire. Tant qu'elle s'amuse à côté, pourquoi s'énerver alors que c'est si reposant de rester calme ?
Calme.....
Calme... jusqu'au jour où son vase intérieur explosa à la gueule de ceux qui le remplissaient si régulièrement.


Je vais vous épargner les détails mais le Jonathan a eu de la chance de s'en sortir avec uniquement un nez brisé et un tibia fracturé, quelques cheveux en moins et pas mal d'hématomes. Ce fut bref et intense et si l'adulte était intervenue un peu plus tard, probablement qu'il aurait dû rallonger sa liste des blessures reçues.
Huh.


Mikasa, suite à ses faits d'armes, fut renvoyée de son école et ses parents décidèrent de déménager dans un autre quartier de New York. Ils ne voulaient pas que ce qu'elle avait fait continue de l'impacter dans le coin, d'où cette décision. Ils obtinrent d'elle la promesse qu'elle leur parlerait dorénavant si jamais elle avait des problèmes, que ça éviterait de répéter ce qu'il s'est passé et qu'ils étaient aussi là pour ça, enfin. Elle vit un psychologue pendant quelques temps puis arrêta.
Un nouveau départ, pas vrai ?
La seule chose qu'avait omise Mikasa, c'était qu'elle avait fermement décidé d'éradiquer la moindre graine de problèmes qui apparaîtrait dans le champ de sa vie, bien avant qu'elle ne soit obligée de leur demander de l'aide. C'est ainsi qu'elle commença à être la Mikasa telle qu'on la connaît aujourd'hui. Son ami d'enfance, Gabriel alias Gab', son bro' de cœur et le fils d'un collègue musicien de son père, fut l'un des seuls contacts qu'elle garda de son ancien quartier.





"Ils ne veulent pas me respecter ? Qu'ils me craignent, alors." - c'était ce qu'elle avait décidé au fond de son cœur. Plus, jamais, au, grand, jamais, jamais plus on ne la traiterait comme une moins que rien. Elle était restée passive par tolérance et zen-attitude, les autres avaient pris cela pour de la faiblesse. Elle allait leur desservir la force qu'ils demandent pour être respectée, sur un plateau de réactivité agressive. Elle ne serait plus passive dorénavant, quand on s'en prendrait à elle. Et elle allait mettre les choses au clair dès les premiers signes, elle ne laisserait pas les choses filer comme lorsqu'elle avait sept ans avec ce connard de Jonathan.
Elle entrait au collège, et ça allait saigner, s'il le fallait. Elle avait bien vu comment ses camarades l'avaient regardée quand elle avait tabassé Jonathan sous leurs yeux... Ils ne s'attendaient probablement pas à ce que le petit panda zen et mutique qu'ils avaient tout d'abord vus se révèle être aussi dangereux. Elle serait intransigeante. Ses parents non plus, habitués à leur adorable petit soleil sur pattes, n'imaginaient pas une seconde que ce soit possible qu'autant d'agressivité existe dans son être.

Certes, elle pourrait tout simplement causer avec des adultes de confiance comme eux, si la situation le nécessite une nouvelle fois. Mais Mikasa ne fonctionne pas comme ça, et les personnes ayant vécu une forme de harcèlement sauront que ce n'est pas si évident que cela, de montrer ses blessures à d'autres et ce quels qu'ils soient. Elle ne veut pas se reposer sur les autres, pas pour des affaires personnelles. Elle veut les prendre à bras le corps et les entasser dans le néant des problèmes résolus par la seule force de sa volonté. Elle apprendrait à assouplir ce côté de sa personnalité quand elle découvrira la capoeira, mais en attendant, laissons-la découvrir les joies du collège et de l'adolesce-


Arf. On dirait que les nouvelles et rumeurs vont vite, Mikasa allait rapidement s'en rendre compte. Ça ne l'empêcha toutefois pas de se lier d'amitié avec quelques individus qui virent bien qu'elle était sympa malgré ses réactions parfois une chouille excessives et distantes, mais c'était le temps d'adaptation, ça. Elle devint rapidement de plus en plus extravertie. Ses jeunes relations avec la bande à Victoria et Borris, les lycéens punks et rebelles, jetaient cependant un peu d'opprobre là-dessus.






Un jour qu'elle se promenait dans les rues avec des potes, un spectacle de rue avait lieu non loin. Intrigués, ils s'approchèrent pour jeter un coup d’œil mais sans plus...

Sans plus..... réellement ?

Mikasa resta à regarder, de profonds frissons agitant ses entrailles comme si quelqu'un avait braqué un aimant droit sur cette partie d'elle-même qui n'attendait que d'être révélée à la brillance du jour. Les bruits de la ville n'existaient plus autour, seule la musique des tambours et de l'assemblée se joignant aux jeux de danse martiaux vibrait dans ses oreilles pour résonner dans son âme, soufflant au loin son esprit soudainement enthousiasmé par les battements de l'air.


Ça vous étonne si je vous dis qu'elle a littéralement bondi sur ses parents pour qu'ils l'inscrivent au club dont venaient les danseurs qui avaient fait leur représentation dehors ? Elle ne se donna jamais aussi fort dans une activité que dans celle de la capoeira, apprenant, s'exerçant et s'améliorant avec naturel comme si elle avait fait ça depuis qu'elle était un nourrisson, surprenant même ses partenaires de danse qui la voyaient de plus en plus affûter sa stratégie pour marquer le plus de points avec audace et finesse.
Forcément, au début, elle se cassait la gueule comme un sac à patates car clairement rouillée, mais merci à sa souplesse naturelle et son tempérament teigneux, sans compter cette nouvelle passion qui s'était allumée dans son cœur, elle finit au bout d'un moment par gagner du terrain, complètement déchaînée dans son apprentissage.

C'était simple : la capoeira, à la fois lui permettait de libérer toute son énergie créative et à la fois de défouler de façon maîtrisée et dans le but de faire du beau toute les colères qu'elle gardait si souvent enfermées en elle. Couplée à la musique, la petite métisse ne pouvait que se sentir libérée, libre d'être elle-même, ne cessant de se renforcer et de grandir. La capoeira l'aida à progressivement trouver l'équilibre entre passivité et agressivité et même à tout bonnement laisser le petit soleil éclore en elle sans avoir trop crainte que les autres ne le blessent. Quand cela arrivait ou alors les rares fois qu'on essayait de l'emmerder, il suffisait en général que la tempête sévisse bestialement pour que le soleil puisse après revenir chatoyer dans son être.


Les années filèrent à toute vitesse. Elle en rencontra des gens, se forgeant de forts liens, vivant des expériences riches et intenses, se construisant tout simplement pas à pas sur la route de sa vie.

Au début des vacances d'été à la fin de sa première année au lycée, son grand-père maternel tomba gravement malade. La mère de Mikasa voulait retourner seule au Japon pour ne pas perturber la scolarité de cette dernière, car extrêmement inquiète pour l'ancien chanteur même si son frère chirurgien était déjà là. On apprit que ce qu'il avait attrapé nécessiterait des années de traitement.
Il était hors de question pour Mikasa de laisser sa famille en désarroi, aussi bien du côté de ceux près du malade que de celui de son père qui ne peut rejoindre sa mère puisqu'elle n'est pas encore majeure. Elle accepta de quitter sa vie, leur vie à New York pour qu'ils s'installent à Namimori, dans l'ancienne maison familiale des Kinogi, la famille de sa mère. Ainsi, ils ne seraient plus à des milliers de kilomètres du vieux malade et chacun pourrait rester à se soutenir, réunis.
Tant que Mikasa serait Mikasa, il n'est pas dit qu'elle serait un poids pour sa famille déjà bien assez en peine du fait de savoir que Bunta est malade. Pour elle, elle est prête à laisser de la distance physique entre ses amis de New York et tous ses souvenirs ainsi qu'à s'adapter et s'en faire d'autres à Namimori. De toute façon, avec les nouvelles technologies, c'est facile de prendre régulièrement de leurs nouvelles, et puis rien ne l'empêche de retourner aux Etats-Unis pendant les vacances. C'est un défi en soi, de changer presque radicalement de vie pour ceux qu'on aime.
Jamais, jamais elle ne serait un poids pour sa famille. Jamais. Non. Elle serait un pilier, un soutien, autant qu'elle le peut.


Elle qui n'était venue ici que pour quelques fêtes familiales et pendant quelques vacances, ce fut l'occasion de complètement relier avec ses origines nippones et même les quelques connaissances qu'elle y avait déjà. Elle sentit beaucoup de tendresse naître pour la petite ville, qui semble tellement calme comparée à l'effervescence incessante de New Y-


..... okay, oubliez l'envolée lyrique saupoudrée du charme différentiel entre les grandes mégalopoles et les petits coins paumés que je m'apprêtais à faire. Mis à part des tarés dépassant les records de Usain Bolt en poussant des hurlements d'animal, quelques (beaucoup) de gens louches aussi variés que toutes les couleurs du monde, et parfois de drôles d'ambiances laissant à penser qu'on se trouve en plein dans un animé complètement loufoque, nan, Naminori, c'était cool. Ce lui fut assez aisé de s'inclure socialement au lycée, mis à part le fait qu'elle se soit légèrement mise à dos des petites frappes débiles qui s'en sont pris à un.e.s de ses camarades de l'époque et qu'elle a rétamées en deux-deux. C'est une autre fois où ces mêmes abrutis s'en prenaient à quelqu'un d'autre et qu'elle s'était de nouveau interposée, qu'un autre gus apercevant par hasard la scène s'interposa lui aussi en faisant virevolter son bâton d'un air menaçant face aux couteaux qu'ils avaient sortis devant Mikasa. Quelques légers coups vifs et maîtrisés dudit bâton suffirent à les faire décamper comme des poules qui avaient trouvé un couteau (petite blague pour ce.lles.ux qui connaissent l'expression).

Par la suite, ce gus devint le professeur de bō-jutsu de Mikasa. Si la capoeira lui avait permis de libérer celle qu'elle était ainsi que de développer la vivacité de ses ruses, le bō-jutsu et les arts martiaux associés à lui l'aidèrent à mieux se canaliser et à affiner autre chose : la rigueur. Le gus, alias Kaiji Nagato, était un ancien mafieux ayant décidé de se retirer des affaires pour consacrer sa vie aux arts martiaux (officiellement). La considérant petit à petit comme sa fille spirituelle, il décida de lui apprendre aussi la maîtrise de la Flamme quelques temps après, l'en jugeant digne. Avec les mystérieuses disparitions de jeunes pas loin de son âge ayant eu lieu à cette époque, il préféra si nécessaire qu'elle ait le maximum de quoi se défendre bien qu'elle soit déjà sacrément débrouillarde.

Après le lycée, parce qu'à côté du bō-jutsu et de la capoeira qu'elle avait continuée via un club de l'école, elle a quand même toujours fait gaffe à ne pas se gameler au niveau scolaire, elle postula pour une licence de trois ans en géo-politique à Tokyo et fut prise. Pourquoi géo-politique ? Déjà parce que ça peut toujours servir, d'avoir une licence. Ensuite parce que c'est un sujet qui l'intéresse beaucoup, elle aime savoir ce qu'il se passe exactement dans le monde. Et puis, parce qu'elle souhaitait aussi passer à Tokyo des concours de capoeira et de bō-jutsu en parallèle afin d'avoir des diplômes pour ces deux disciplines qu'elle chérit. Elle eut celui de capoeira du premier coup mais dut revenir à la charge pour le bō-jutsu (normal, aussi bien soit son mentor et rapide sa capacité d'apprentissage, ça faisait moins longtemps qu'elle en faisait que la capoeira). Et avec ça, elle eut aussi sa licence, pas mal nan ! (teigneuse.)

Elle revint par la suite à Namimori à l'âge de vingt-et-un ans en étant bien décidée à transmettre ses passions à d'autres. Elle avait décidément plus pris goût à la ville natale de sa mère qu'aux grosses capitales bondées par tous les pores. Qui sait ce qu'il allait arriver dans cette ville à l'ambiance atypique ? Nul ne le sait. La seule chose dont elle sentait qu'elle pouvait être certaine, c'est que son besoin d'être constamment en action serait largement comblé.