Caractère

Qu'est-ce que ça peut vous foutre que j'vous dise quoi que ce soit sur moi ? Hein ?! Quoi, j'dois vous déballer ma vie sous prétexte que vous pensez que je n'suis pas apte à retourner sur le terrain ? Sans déconner, vous préférez mesurer le degré de dangerosité d'une personne une fois que c'est trop tard au lieu d'accompagner la dite personne pour que les dégâts mentaux soient moins conséquents ! Bordel de merde, si j'devais attendre quoi que ce soit de vous j'aurais le temps de crever trois fois dans un caniveau.

Vous savez quoi ? Je. vais. bien. Mon esprit est clair comme de l'eau d'roche, je n'suis pas devenu un fou dangereux psychopathe capable de faire péter son propre poste de police. J'm'appliquerai du mieux qu'je peux pour faire régner l'ordre et la justice et je tirerai quand le prévenu sera trop dangereux, comme je l'ai appris à le faire par coeur à l'académie. Je n'suis pas dépressif, je n'ai pas d'envies suicidaires, je continue de manger à ma faim et je vais tout les mois au cimetière pour déposer des fleurs.

C'est bon mon seigneur, j'ai l'droit à votre putain d'coup de tampon qui va me donner l'autorisation de continuer ma profession ? Bien. Alors j'n'ai plus rien à foutre ici. Connard va.

Histoire

Lors de ma majorité, je me suis engagé dans l'armée japonaise et j'ai vite été envoyé au front. Au fil du temps j'ai commencé à monter en grade et les entraînements sont devenus de plus en plus compliqué. Pour donner un ordre de comparaison, j'ai eu un entraînement équivalent à ceux des Marines. On m'a spécialisé aux tirs longues distances bien que j'ai un faible pour ce bon vieux couteau de combat. Je suis allé en mission dans trois pays en guerre avant que mes supérieurs décident de me mettre au placard car selon eux plus mon efficacité gagnait en croissance, plus ma vie civile chutait. Selon eux j'étais un exemple de guerrier qui ne pourrait jamais retrouver sa vie civile. Fous toi d'ma gueule.

Le gouvernement a décidé de ne plus m'appeler sur le champ de bataille de crainte que je me mette à présenter des signes irréversibles de dégâts mentaux suite à mes missions. J'ai donc décidé de rejoindre les services de police. J'ai fait plusieurs enquêtes merdiques qui m'ont mené vers des coupables merdiques qui n'étaient en rien un danger pour moi. Jusqu'à ce que je tombe sur un cas tout à faire particulier, on l'appelle la balle bleue. Il s'agit d'un des plus grands tueurs à gage de notre époque, il avait des compétences égales voire supérieures aux miennes. J'ai donc décidé de le prendre en charge jusqu'à ce qu'il disparaisse totalement de la surface du globe en 2001.

Je l'ai cherché partout au point de m'être mis en danger face à des ennemis redoutables. Ça m'a mené à perdre ma femme et mon fils qui ont été exécutés pour me décourager. Je pense qu'ils espéraient que ça me ferait peur. Le seul indice dont je disposais c'était le mot "Varia". J'ai donc commencé à enquêter sans relâches une fois de plus qui m'ont mené à devoir exécuter des personnes qui étaient en lien avec la mafia. Et c'est aujourd'hui en 2010 que j'ai reçu un rapport indiquant que les empreintes de la balle bleue ont été retrouvés à Namimori et qu'une personne correspondait à son portrait robot dans le commissariat de cette ville de campagne. Je n'ai donc pas hésité à demander à me faire muter là-bas. L'histoire allait sûrement finir par ma mort ou la sienne, mais au moins, elle se finira là-bas.