Cela ne faisait pas longtemps qu'Hakuba venait d'arriver à Namimori, pourtant il commençait déjà à avoir sa propre petite réputation. Enfin, ses petites réputations : il était facilement reconnu comme le nouveau flic venu de Yokohama sur qui on pouvait compter, ainsi qu'un excellent pratiquant du barbecue. Une bonne partie de la ville avait entendu dire qu'il venait DU restaurant vietnamien de Yokohama. Autant dire qu'il y avait pas mal de monde pour parler de sa cuisine et de son aisance pour ça. Cependant, ce qu'on retenait le plus de lui, ce n'était rien de tout ça : il ne savait pas dire non. Il répondait toujours pas le positif à tout ce qu'on lui demandait. Si ça pouvait aider, pourquoi refuserait-il voyons ? Il fallait s'aider les uns les autres, au maximum !

Armé de son incroyable sourire made in Colgate, il avait pris le temps de répondre au message qu'on lui avait envoyé avant de venir au secours de cette pauvre professeur de cuisine. Le cours spécial tout public de cuisine de Namimori venait d'être mis en péril par un accouchement au pire moment. Ni une ni deux, il avait accepté dé venir aider le remplaçant choisi sur le tas . Il courrut la moitié de la ville jusqu'à finalement ouvrir la porte du cours :

« Bonjour ! Hakuba Hao ! Je suis venu pour vous aider avec le cours de cuisine ! » Il s'avança et s'inclina en angle droit devant toute les personnes présentes.

Il y avait en majorité des femmes de tout âges. On les voyait répartis selon les tranches d'âges. Devant se trouvaient les demoiselles les plus jeunes, des collégiennes et des lycéennes. Juste derrière, les mères au foyer venues améliorées leurs performances, il y avait un ou deux maris avec. Finalement, on pouvait compter sur le fameux gang des mémés, toujours présentes pour les activités en groupe et peu cher. Hakuba y reconnut d'ailleurs son voisin. Son sourire s’agrandit, quand il vit le fameux papy lui faire un signe de tête.

Il se tourna finalement vers la droite et remarqua un jeune garçon aux cheveux blonds. Il cligna des yeux un instant alors que son cerveau essayait de faire fonctionner le petit reste de cervelle performante. Une étincelle de motivation passa dans ce regard. On lui avait expliqué qu'il serait là en tant qu'assistant du meilleur élève de la jeune professeur Tanaka. Ce meilleur élève était devant lui et ce n'était qu'un lycéen. Il sentait sa volonté crever le plafond. Il fallait qu'il donne tout. Il redressa le poing :

« Je suis à votre disposition ! »

Précautionneux, Hakuba avait directement pris la recette entre les mains pour la lire avec application. Il la relut une trentaine de fois jusqu'à la connaître par cœur. Il se le répéta plusieurs fois avant de se tourner vers la classe. Son sourire reprit le dessus sur sa concentration. Il mit une main sur sa hanche. Il avait bien aimé les chibis sur le côté de la feuille, ça motivait les troupes et ça donnait un côté adorable. C'était aussi très japonais de faire ça. Peut-être que créer une mascotte fixe pour le cours de cuisine allait rendre connu ceux-ci. Est-ce vraiment le but de l'association ? Il ne savait pas mais dans le doute, il ne dirait rien. Pour le moment.

« Oui, Hao ce serait très bien. » Il tapa légèrement sur sa poitrine avec un sourire confiant et assuré, le genre qu'on ne retrouve que dans les shonen et qu'une bonne partie caractérise automatiquement de stupide au grand cœur. Cette phrase lui allait bien et il l'a prenait avec beaucoup de bonheur.

« Je ferai de mon mieux pour être bon avec vous. »

Il se plaça juste derrière le plan de travail des professeurs et observa les différents ingrédients qu'ils avaient pour faire la recette. Il remarqua vite que les adultes avaient l'habitude de travailler en duo. Il se demanda donc si c'était le cas pour le garçon et lui... ? Il le regarda s'incliner poliment et lui offrit un large sourire. Il avait l'air d'adorer cet art. C'était merveilleux, s'il suivait sa voie, il pourrait même pourquoi pas, soyons fous, devenir cuisinier !

« C'est impressionnant Naoki ! C'est rare que des personnes de ton âge soit aussi doué en cuisine ! Tu fais des cours depuis un moment ? » Il tapota ensuite la table : « On s'y met aussi pour que ce soit parfait ? Avec un peu de chance, tout le monde pourra repartir avec un délicieux curry. »

Il commença donc avec le traditionnel oignon. Il s'en occupa comme un petit chef amateur. Il n'avait évidemment pas la dextérité d'un chef gastronomique, mais pour quelqu'un qui cuisinait principalement que le dimanche, il était vraiment doué. Enfin, restait que ce n'était qu'un oignon. Les larmes coulaient de ses yeux sans qu'il n'y prête attention.

« Tu es en quelle classe Naoki ? Tu dois rentrer au lycée non ? Tout se passe bien avec les élèves et les professeurs ? » Il parlait déjà comme si le jeune homme était une vieille connaissance de la famille.

Il ne savait vraiment pas ce que apprivoiser voulait dire.

Le jeune homme observa la façon dont fonctionnait le jeune homme. Il avait une très bonne technique avec sa viande. En fait, il avait même des mains d'apprentis cuisinier. Son sourire s’agrandit quand il songea à ce jeune avec autant de compétence pour le futur. Il en était totalement sûr, il allait péter des rondelles aux autres cuistots du coin. Il serait son premier client s'il le fallait ! Il l'aiderait même à soulever les meubles trop lourd pour lui. Il était motivé avec ce gosse et ce gosse le motivait. Il sentait l'envie d'en faire toujours plus grandir en lui. Il allait tout donner ! Il allait faire un de ses trucs de ouf pour ce curry. Il essuya ses yeux pleurant en ignorant la douleur. Il allait survivre à ça, vous allait voir.

« Tu as un goutteur officiel ! C'est incroyable ! » Il s'extasia devant ce petit fait qui prouvait pourtant déjà bien la motivation qu'avait le gamin pour le reste de sa vie. Il avait quand même mis en place un rôle de goutteur dans sa vie pour être sûr que ses plats soient bons ! Quel professionnalisme...

L’échange entre la dame et le lycéen le fit bien rire par contre. Il connaissait bien les demoiselles à qui ils avaient à faire pour ce cours. Commençant à faire les carottes comme le bon petit commis qu'il était, il écouta la proposition du garçon. Sa tête hocha plusieurs fois en signe d'acceptation. C'était une idée fameuse, incroyable. Si on ajoutait la pomme alors le combo avec le curry deviendrait tel qu'on pourrait le comparer à un ras de marais gustatif. Les éléments se déchaîneraient dans notre bouche au point que le piment qui allait s'ajouter tout à l'heure deviendrait une simple saveur sans agression. Ça allait être rond et harmonieux, parfait pour un curry de renom.

« Complètement. C'est l'une des meilleurs idées qu'on pouvait proposé pour un tel plat, tu sais exactement ce que tu fais Naoki-kun. C'est impressionnant ! »

Par contre, il resta beaucoup plus attentif à la partie d'après. Défaut professionnel, il écoutait toujours les ragots dans ce genre. Il devait être au courant du plus de choses possibles s'il voulait aider le plus de gens possibles. C'était normal non ? Il ne put se retenir de sourire comme un séraphin en mission.

« Je vois ! J'espère que les agitations se calmeront vite ! Tu as un ami enseignant ? Impressionnant ! Décidément, tu es un homme plein de ressources Naoki ! »

Il lui tendit le miropoix de carottes :

« Je me lance sur les patates ! Je te ferai tout les légumes petit chef ! »

Les flammes vivaient dans ses yeux. Il était clairement à fond.

« Si besoin mes dames, n'hésitez pas ! » Il se tourna vers Naoki et rit fort : « Ça me rappelle un peu le restaurant de mes parents. Si tu as besoin d'un stage un jour, hésite pas ! »

Avec son large sourire de super-héros moderne, Hakuba lâcha un autre rire qui accompagna celui du jeune homme. Il n'avait honte de rien et encore moins de s'être trompé. Après tout, si on ne pouvait pas déjà rire de soi, de quoi pouvait-on rire ? Il se laissa à faire de plus en plus d'effort dans sa prochaine découpe. Il allait lui faire un de ses magnifiques petits détails de commis.

« Incroyable ! Les shonen s'aident entre eux ! Ça me motive tellement d'entendre ça Naoki-kun ! J'espère que vous pourrez vous aider l'un et l'autre ! Que la motivation vous garde tout les deux et que les résultats soient probants ! »

Comment pouvait-on dire aussi naturellement ce genre de chose, pire ne pas se sentir un minimum gêné par tant de franchise. Il ne savait pas taire ses pensées et ne le ferait jamais, s'il se limitait alors ce serait une forme de mensonge, et le mensonge sauf dans certaines nécessités absolues n'était jamais la solution. Il sourit encore tout en se mettant à faire les herbes et préparer au maximum les ingrédients du garçon.

« Je viens de Yokohama, donc je vois très bien ce que peut être une ville qui vit dans le sang et la violence. Il y avait pas mal de personnes dans les mafias aussi. Seulement, on a réussi à arrêté une bonne partie et en quelques années, le taux de criminalité a baissé de plus de 35%. Avec un peu plus de courage, je suis sûr qu'on parviendrait à le diminuer encore. Il suffit des fois simplement de comprendre une personne pour lui permettre de ne pas tomber dans des travers. Je suis sûr que si on ouvre l’œil et qu'on aide les personnes qui créent l'agitation, on peut les aider ! »

Il avait dit ça avec des flammes dans les yeux. Sa motivation d'inspecteur était sans borgne. Il ne savait simplement pas comment ne pas être à fond sur tout ce qu'il faisait.

« Tu doutes beaucoup de toi Naoki-kun hein ? J'étais un peu comme ça quand j'étais au lycée. Pour me prouver que je pouvais réussir les choses, je me suis inscrit dans des divers concours. Je n'ai pas gagné la première place tout de suite mais avec le temps, j'y suis parvenu. J'ai même gagné le premier prix de barbecue à Yokohama ! »

Sa main se mit sur le poignet du petit chef et la fit redresser pour qu'il puisse la taper.

« Allez Naoki-kun ! On va y arriver ! On va faire de ce curry le curry de l'année ! »

De nouveau, ses yeux s'étaient enflammés et alors qu'il avait fini les herbes aromatiques, il passa de dame en dame pour les aider. Il était super efficace ce garçon.

« Tu as l'air d'avoir un bon ami. »

Il l'avait dit avec toute la gentillesse du monde, avec cette pureté que peut encore avoir le genre de personne qu'était cet homme. Il était ouvert, compréhensif et aimant. Chaque petites choses de la vie pouvait le ravir. Voir à quel point cette amitié tenait lui faisait un plaisir fou. Il ne craignait rien pour des personnes, capables de se battre les uns pour les autres. Il regardait ces amitiés être de plus en plus forte. Son sourire s'agrandit alors qu'il se retrouva à côté d'une mémé qui le garda à côté d'elle plus de vingt minutes. Elle avait besoin d'attention visiblement... c'était plutôt mignon et il était content de lui offrir un peu de réconfort. Il savait que les gens avaient tendance à délaisser les personnes après un certain âge. La vie active n'aidait pas. Lui, il allait toujours voir ses parents au moins une fois par mois. Il les aimait trop, même si la distance était un problème.

Hakuba revient rapidement à Naoki. Il sourit de nouveau et regarda le meilleur curry de l'univers dans leur casserole et poêle. Tout avait vraiment bien avancé et ça devenait de plus en plus appétissant.

« Comment ça se passe la suite des cours en général ? Le curry est bientôt fini non ? »

Il n'avait pas envie que le cours se finisse aussi vite. En vérité, il s'amusait beaucoup avec le garçon. Il lui offrit un large sourire à nouveau et mit une main à côté de lui. Il s'approcha et lui donna une bonne tape de cow-boy dans le dos. Il lâcha un petit rire avec ça.

« Tu te débrouilles super bien en tant que prof ! » Il rajouta : « Et le curry sent du tonnerre, le curry du siècle ! C'est sûr !! »

Depuis combien de temps n'avait-il pas senti un tel curry ? Depuis Mariya sûrement... il revit sa femme en train de cuisinier pour l'une des première fois. Elle l'avait raté son curry, en tout cas le premier, le second avait été parfait. Le second était pour leur un an de couple, il sentait comme celui qui se trouvait devant lui. Nostalgique, il parla :

« Il sent aussi bon que celui que me faisait ma femme... Je suis sûr qu'on va tous se régaler. Merci de m'avoir appris la recette Naoki. »

Avec sincérité, il ferma les yeux et sourit au garçon.

Hakuba lâcha un rire chaleureux à l'entente du blondinet. Il avait un sacré caractère le grand-père. Il savait où il posait les pieds et à qui parlait ! Son sourire s'agrandit encore quand il entendit le mot passion et adolescent dans la même phrase. Ce gamin avait décidément tout pour réussir ! Il y arriverait avec la force et la motivation dont il était capable ! Il le savait ! Il sourit largement tout en laissant ses mains sur ses hanches.

Par contre, il fut surpris par l'action qui suivit. Il ne s'était pas attendu à avoir un si petit bout de chair contre lui. En fait, il n'osa même pas réfléchir depuis combien de temps il n'avait pas été enlacé par qui que ce soit. Ses yeux s'écarquillèrent un instant, il ne sut pas comment réagir. Finalement, c'est quand il déglutit qu'il reprit ses esprits. Il sourit tout doucement et comme s'il portait un enfant, il souleva Naoki pour lui faire un véritable câlin à hauteur d'homme. Du coup, il ne le laissa même pas s'en allait. Il lui offrit un gros câlin comme on en fait normalement que dans les familles. Son sourire se fit énorme, comme toujours.

Il le lâcha ensuite et regarda les visages presque choqués des autres personnes de la salle. Il lâcha un large rire pour détendre l'atmosphère mais cela ne suffit pas totalement. Est-ce qu'ils avaient quelque chose de bizarre ? Il cligna des yeux sans comprendre les regards un peu traumatisés de certaines, attendries des autres et... oh mon dieu, est-ce que le groupe des mémés les regardaient avec une forme de gourmandise ? Il fronça les sourcils sans comprendre. Décidément, les femmes étaient toujours aussi compliqué à comprendre !

« Je ne compte pas le perdre. Sourire est ce qui donne le plus de force aux autres, pas vrai Naoki-kun ? »

Petit NDA : est-ce qu'il se rendait compte qu'il disait des phrase de drague bateau ? Non, absolument pas. Il ne se rendait compte de rien et encore moins qu'il se retrouvait à regarder le curry avec une intention toute particulière. Il sourit encore et demanda à Naoki :

« Combien de temps d'après toi ? Je suis curieux de juger maintenant ! Je le ferai avec toute la motivation dont je suis capable ! Mesdames, messieurs, j'espère que vous êtes aussi prêt pour goûter !»

Il adorait ce genre d'ambiance au final ! Il reviendrait peut-être tient !

Il avait totalement raison de sourire ce garçon ! Bon dieu, ça faisait toujours du bien de sourire ! Il fallait le faire avant qu'on n'en soit plus capable ! Il sourit grandement , de toutes façons est-ce qu'il avait cessé de le faire ? Il était bien incapable de faire ça. Il pencha quand même de nouveau la tête vers le curry. L'image de sa femme continuait à perdurer dans sa tête mais il vivait ça positivement, comme un nouveau départ.

« Je vais dresser!! »

Il adorait faire ça. Il quitta sa femme mentalement pour revenir à ses premières années. Au restaurant de ses parents, la première chose qu'il avait pu faire pour aider été de mettre en place les assiettes. Il sortit quatre cinq assiettes. Il prit le riz et le posa bien au centre suivant avec sa cuillère les arrondis, permettant au riz d'être parfait. Sans le vouloir, il mettait bien la dose parfaite entre les différentes assiettes. Personne n'aurait moins à manger que l'autre. Il mit doucement le curry tout autours du riz, permettant au bas de voir baigner dans la sauce alors que le reste était encore pur. Pour le reste, il déposa les patates, les carottes, un peu d'oignons en harmonie et frôlant à peine les bords de l'assiette.

Une fois que ce fut fait, il déposa devant chacune des premières personnes les assiettes. Il se gratta la tête alors que le jeune homme avait dit qu'il avait pas mal aidé. Il en fut assez heureux. Il avait pu être utile et quoi de mieux pour une personne comme lui que de se sentir là pour chacun. Son grand sourire continua à pénétrer le cœur de toutes les personnes devant lui. Sa motivation ne fit que grandir et il hurla presque :

« Bravo à vous tous ! C'est un très bon cours ! Mangeons ! »

Il continua à faire des assiettes jusqu'à ce que tous puisse en avoir une et qu'il ne reste pas grand chose dans leur portion à eux. Il avait toutefois garder une part pour chacun d'eux, deux exactement pour Naoki. Il avait son goûteur. Il lui tendit sa part et celle déjà embalé.

« Tiens Naoki-kun ! Prenons une bouchée ensemble ! Soyons fier de nous ! » Il explosait de joie en disant ça.

Hakuba attendit patiemment le professeur amateur et quand il finit par mettre la première bouchée dans sa bouche...

… se fut une explosion de saveurs particulières. Il eut l'impression de se retrouver propulser en inde, en plein milieu d'un recueillement adorable avec plein de personnes priants ensembles. Ce curry avait le goût du paradis et du calme indien. Il se sentait Ghandi. Son bonheur se fit tel qu'il partit dans un moment d'intense réflexion sur lui-même. Enfin intense, autant qu'un soleil, c'est à dire que ça irradia de tout son corps qu'il avait eu la révélation du siècle. On dirait pas comme ça mais il venait de trouver la solution à plus de 50% de ses enquêtes en cours simplement avec un curry. Il en fallait des fois pas beaucoup pour qu'un cerveau fonctionne. Le sien devait être nourri avec de la qualité ! Il avait grandi comme ça le pauvre, ne lui en voulait pas ! Il fut content de voir que le bon goût du curry fut partagé avec le jeune homme.

Il regarda ensuite le jeune professeur expliquait à chacune des grands-mères qu'il allait falloir qu'on goûte ce qu'elle avait fait aussi. Pour ça, ce n'était pas de la responsabilité d'Hakuba. Il ne pouvait intervenir dans ce jugement quasi divin. Son palais n'était pas assez bon pour pouvoir savoir ce qu'il manquait ou non à un plat. Au contraire, il avait le malheur d'avoir un goût assez peu développer qui ne lui faisait même pas savoir quand il mangeait des trucs périmés. Si vous saviez le nombre de fois qu'il avait mangé des trucs hors de la consommation humaine. Il devait vraiment faire attention à lui parfois. Mariya lui manquait bien pour ce genre de choses.

Par contre, quand il vit le doux visage de cette mémé toujours de bonne humeur... Il goûta avec Naoki. Il trouva ça particulièrement bon. Dommage que chacune des mémés n'étaient pas obligé de faire goûter. Hakuba aurait dit oui pour chaque.

Enfin, il avait dit ça mais... Il commençait à les voir chacune passer devant eux pour les faire goûter tout les deux et déposer à chaque fois une part à chacun de leurs « petits jeunes ». Il eut un doux rire, remerciant chaudement chacune de ses personnes. Elles commençaient à se rhabiller vu que le cours se finissait. Son pépé vient lui donner une part et lui fit un clin d'oeil. Il lâcha un vieux :

« He bien mon p'tit gars, hâte de te revoir dans nos cours ! Entre ton barbuc et ton curry, tu me dis quand je peux venir manger chez toi !
- Je vous inviterai à mon prochain jour de repos Monsieur !! » Il sourit grandement, très fier.

Il se tourna ensuite vers Naoki quand chacun fut sorti, puis sur la pile énorme de curry laissé par les différentes personnes. Même les mamans et les lycéennes leur en avaient laissé. Il rit grandement.

« Je vais t'aider à apporter ça chez toi hein. »