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Il faut bien avancer. [Libre]Reborn NEW Futur :: Mairie :: Bibliothèque :: Finis
 
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InvitéInvité
# Il faut bien avancer. [Libre]Jeu 7 Mai - 2:14
Le soir, vers vingt heures, Azami pris sans dire un mot, ses clés, l’envie de faire un tour. Ce n’était peut-être pas dans ses habitudes, sortant Ichini en général sauf pour aller faire du tir à l’arc… Mais même là, elle n’allait pas se rendre au club pour en faire. Azami avait l’intention juste de se promener, prendre l’air, c’était la base de sa sortie. Le regard de la jeune fille était neutre, voir même pour le coup pensif. Que pouvait-elle donc bien penser ? A pas mal de choses, surtout à des mots que l’on lui avait dit. Mais aussi une histoire qui lui fut raconter ! Bien qu’elle pouvait se mettre en danger en sortant, ce serait fort étonnant que l’on vienne à la voir directement. Pour ce coup-là, elle avait aux pieds des chaussures pour la course à pied, vêtu en jogging noir et d’un t-shirt de même couleur. Oui, elle allait s’y essayer, réfléchissant encore à ce qu’on lui avait dit, elle trottinait pour ne pas s’épuiser inutilement, le cardio… En un sens, ce n’était pas idiot d’en faire, en dehors du tir à l’arc elle pouvait étendre ses aptitudes, l’idée était plutôt intéressante. Azami avait tout de même admise que Zuran avait bien l’air motivé à se préparer pour ce qu’il devait devenir. Mais pour Azami, les choses se faisaient à sa manière, à sa sauce comme on pourrait dire ! Oui, elle n’était pas du genre à aimer que l’on la prenne de haut ou que l’on lui ordonne de faire des choses qu’elle se doute à faire. Enfin bref, sur le coup, Zuran s’entraîner, mais elle… C’était une personne qui ne pouvait se permettre de rester sur un niveau. Elle se sentait de devoir s’étendre, pour ne pas être dérangée.

Les pas de la demoiselle furent aléatoires, elle ne se rendait pas à un lieu précis, et qu’importe. Restant à faire son jogging du soir, c’était peut-être le moment où elle ne croiserait personne pour la déranger. Azami étant de bonne humeur si l’on peut dire qu’elle en ait une… Ne prit pas la peine de s’arrêter pour discuter avec des inconnus, poursuivant un chemin qui ne se traçait qu’après ses pas. Sachant qu’elle approcha le parc où elle promenait Ichini habituellement, en faire le tour n’était pas gênant. Ce qui était sûr, c’était le fait qu’elle puisse après se reposer un peu pour pouvoir rentrer après. Apercevant le banc où elle s’asseyait habituellement, Azami vint pour s’y étirer, il ne fallait pas qu’elle s’arrête sans étirement, au pire… Ce serait en marchant qu’elle rentrerait, la route qu’elle avait fait fut de… Deux kilomètres de course à pied. Pour débuter, c’était déjà pas mal à ses yeux.

Alors qu’elle s’étira, Azami finit alors par tourner le regard pour voir que le parc était vide, personne ne sembla y être. Enfin, à cette heure-ci, cela arrivait, elle prit la peine alors de profiter du silence et du calme pour s’asseoir et regard le ciel, à cette heure-là, c’était un beau ciel qui se présentait.
Anonymous
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InvitéInvité
# Re: Il faut bien avancer. [Libre]Sam 9 Mai - 20:56
Finissant d'écrire un sms pour informer ses grands-parents que son premier cours de Juku-cours du soir- s'était bien déroulé et que le cursus proposé par celui-ci correspondait à sa réputation. Il ne semblait pas avoir croisé des étudiants du lycée publique de Namimori mais il n'en était pas certain faute d'avoir échangé des mots avec les autres adolescents présents.

Passant son sac derrière son épaule il se mit en route. Décidant de profiter de la douce soirée pour faire le chemin à pieds. Remarquant encore une fois la douceur du Printemps dans cette petite ville côtière. Il y faisait clairement bon d'y vivre et pouvait comprendre les complaintes de sa grand-mère lorsque cette dernière séjournait chez eux à Tokyo.

Alors qu'il longeait le parc vide de personnes sauf pour une silhouette solitaire sur l'un de ses bancs et qui semblait admirer la voûte céleste qui était un magnifique écrin de velours semés d'éclats stellaires, une vibration le ramena sur terre. Tirant son portable de sa poche,il remarqua qu'il avait reçu un nouveau message de ses aînés lui quémandant s'il pouvait prendre de la sauce soja de la marque kikkoman sur son chemin.

Acceptant leur demande sans hésitations, il stoppa sa marche pour observer les environs. Et réalisa assez vite qu'il ne savait pas quels magasins de ce côté du parc vendaient de cette sauce soja et que sa obachan était assez sérieuse pour ce qui correspondait sa cuisine.

Observant les alentours en quête d'une inspiration, son regard retomba sur la silhouette solitaire du parc et qui était celle d'une adolescente proche de son âge remarqua-t-il en lui prêtant plus attention.

Décidant qu'il n'avait rien à perdre et tout à gagner au contraire, il décida de s'approcher d'une éventuelle bonne âme. S'approchant d'elle en suivant le chemin qui menait à son emplacement, il lui pala une fois suffisamment proche pour ne pas avoir à forcer sa voix mais pas assez près pour imposer sa présence dans son champ de vision, il prit la parole d'une voix assez douce mais distincte :  


"Bonsoir et désolé de vous déranger en cette belle soirée mais sauriez-vous m'indiquer quel magasin de côté du parc vendrait de la sauce soja kikkoman je vous en prie ?"
Anonymous
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Shilia NakamaruBrume
# Re: Il faut bien avancer. [Libre]Sam 9 Mai - 21:58
Quelle belle et agréable nuit. Il était à peine vingt heure mais le bleu du ciel virait déjà au noir sombre et vertigineux du monde de la nuit. C'était le moment de la journée préférée du petit Shilia. Pour lui, c'était là que la magie du monde des humains était le plus réactif et montrait son véritable visage. Tout les moutons étaient dans leur enclos sauf ceux qui s'éloignaient assez du troupeau pour subvenir à leurs besoins au risque de tomber nez à nez avec un prédateur.

"Et que les ténèbres s'emparent du ciel pendant que les démons de minuit rappellent à l'humanité ce pourquoi ils se cachent en société !". Cette phrase brillante parlait autant du crime qui se passe majoritairement de nuit, mais aussi des sociétés, des groupes secrets qui opèrent dans l'ombre du monde. Il en avait apprit une belle. Il était déjà relié aux ténèbres dans le sens horaire du terme mais il avait aussi apparemment un lien avec les ténèbres de ce monde. C'était exaltant, pendant tout ce temps ils connaissaient son existence mais aucun d'eux ne s'était donné la peine de le recontacter en sentant une sorte de devoir de lui énoncer la vérité. C'était tragique.

C'était tragique parce que son estime pour ses parents venait de grimper en flèche, son intérêt pour la flamme était devenu un objectif et savoir ce qu'il allait faire cet héritage lui semblait évident. Donc, pour commencer, il avait décidé de suivre des amis. Des amis de Zuran, comme Azami par exemple qui était la personne qui l'avait totalement ignoré à la rentrée et qui du jour au lendemain s'adressaient la parole, se disaient bonjour en se croisant ou se faisaient un signe de tête. Allons, ne croyez pas pouvoir cacher quoi que ce soit au Roi des menteurs, ce lien était si évident. Il pourrait même dire touchant. Le loup blanc de la banquise et le manchot qu'on essaie d'éduquer pour devenir un super prédateur. C'était limite s'il ne les voyait pas unis par un lien sentimental naissant.

Un parc vide où il n'y avait qu'elle et lui, c'était un début intéressant pour entrer en contact. C'était ce qu'il pensait avant qu'une autre silhouette vienne s'ajouter à l'addition. Pendant que la jeune fille s'étirait, l'intrus s'était avancé pour lui demander si elle connaissait un endroit pour acheter de la sauce soja... C'était d'un ennui. Il s'avançait vêtu dignement en applaudissant chaleureusement la reine de la solitude. Comme s'il la félicitait de ses efforts.

- Bravo, deux kilomètres de courses pour un début, il n'y a pas à dire tu es quelqu'un de tenace Azami Masane. Disait-il en s'inclinant avec une main sur le coeur. Enchanté, je m'appelle Shilia Nakamaru. Rajoutait-il avant de se tourner vers le consommateur de soja. Et toi... tu es ?

Oui, Shilia était déjà relié aux ténèbres. Il ne s'attendait pas à apprendre que la mafia était à l'origine de la disparition de ses parents. Mais étant donné qu'il savait qui était le petit Roi sourd de ce monde, il suffisait de regarder à quelle épaule il déposait sa main. C'était une grossière erreur de croire que personne ne verrait ce petit tour de magie tôt ou tard. Là, la seule chose qui titillait l'amoureux des serpents, c'était de savoir si oui ou non il devait faire couler le sang pour attirer l'attention de la mafia. Après tout, peut-être que le simple fait qu'il ait réussi à remonter jusqu'à elle pouvait suffire... Mais il en doutait fortement. Jaugeons un peu plus la situation avant de faire quoi que ce soit, voyons ce qu'elle valait et si elle était une véritable ennemie ou pas. Quant à l'inconnu... Il s'y intéressera le jour où il en aura une raison. Mais s'il venait à être dérangeant alors pour une fois Shilia n'aura pas amené quelques doses de venin pour rien.

- Pourquoi êtes-vous dehors à cette heure-ci ? C'est bientôt le couvre-feu pour les mineurs puis ça pourrait être dangereux.
Shilia Nakamaru
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Date d'inscription : 19/04/2020

InvitéInvité
# Re: Il faut bien avancer. [Libre]Sam 9 Mai - 23:12
Il faut bien avancer“Mine has been a life of much shame. I can't even guess myself what it must be to live the life of a human being.”Yao-Shi vient tout juste de finir sa lecture d'une oeuvre d'Osamu Dazai, La Déchéance d'un Homme. A vrai dire, c'est le titre qui a attisé sa curiosité. En le lisant, il a ressenti une certaine attraction, surement en lien avec son passé qui n'est pas vraiment des plus paisibles. La lecture ne l'a pas déçu bien que ce n'est pas son texte japonais favori. En effet, il a un attrait particulier pour Edogawa Ranpo et son texte : La Proie et l'Ombre. C'est le style narratif qui l'a séduit.

Mais, rien ne vaut ce cher Edgar Allan Poe...

Le psychologue marche, dans l'obscurité grandissante. Il sort d'un bar. Il n'y a pas consommé d'alcool, mais s'y est installé afin de lire à la lumière, dans un espace plus vivant que son appartement. Il profite du calme des rues nocturnes de Namimori qui est, il doit l'avouer, un lieu tout à fait séduisant.

Le fils Feng décide de couper par le parc pour rentrer chez lui. Il entend chanter les oiseaux de l'ombre, ceux qui vivent la nuit. Un hibou passe au dessus de la tête de l'homme. Il s'offre un sourire. Dans son pays, cet animal est le pendant du phénix, c'est un animal annonciateur de malchance, mais il connait bien la malchance. Et, il choisit d'interpréter le passage de ce volatile comme une bonne nouvelle, il pense que cet animal le guide, qu'il partage un lien avec lui. Et, avec un peu de chance, le malheur qui le suit viendra s'abattre sur d'autres.

"À qui sait attendre, le temps ouvre ses portes."

Prenant la même direction que l'oiseau de l'ombre, il finit par apercevoir quelques silhouettes. Il choisit de s'approcher discrètement et reconnait une voix. Toutes les voix sont juvéniles. Des lycéens ? Hé bien... Pourquoi se réunissent-ils là, alors que la nuit est déjà tombée ?

- Pourquoi êtes-vous dehors à cette heure-ci ? C'est bientôt le couvre-feu pour les mineurs puis ça pourrait être dangereux.

S'approchant d'un pas lent, pour arriver dans le dos de Sorane Tachigiki, il s'immobilise. C'est d'un visage sérieux, mais avec une touche d'amusement dans la voix, qu'il prend la parole.

"Je suis tout à fait d'accord avec votre camarade... C'est dangereux de traîner dans les rues, la nuit. Vous pourriez tomber sur des personnes malintentionnées..." Il marque une courte pause avant de poursuivre. "De plus, si vous vous réunissez la nuit dans un endroit désert, on pourrait presque croire que vous manigancez quelque chose..."

Le chinois n'a pas forcément envie de les renvoyer chez eux ou de les dénoncer, il s'est contenté de dire ce qu'il devrait normalement dire. Mais, peut être pourrait-il obtenir quelque chose de ces jeunes-là, qui ne semblent pas tout à fait tenir aux règles. Mais, je suis plutôt de leur côté : les règles sont faites pour être violées.

"D'ailleurs... Monsieur... Qu'importe ! Vous êtes également dehors et ne faites pas croire que vous les avez vu de votre fenêtre et que vous les avez suivi dans l'unique but de leur dire de rentrer chez eux."
© 2981 12289 0
Anonymous
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InvitéInvité
# Re: Il faut bien avancer. [Libre]Dim 10 Mai - 17:55
Il Faut bien avancer.
Ce fut être une soirée longue et redondante, sachant que les révisions sont encore d'actualité pour au mieux s'occuper des patients. Il ne s'agit pas d'une simple lecture, il faut savoir lire entre les lignes et décortiquer chaque page dans son intégralité, C'est une recherche de mots dissimulé dans le livre que nous devons à tout prix réunir pour former la conclusion. Mais malheureusement ce n'est pas si facile, ses phrases souvent implicites pour à bien des égard des confusions mais face à cet imbroglio s'ajoutent les complications qui eux engendrent la difficulté de trouver une cohérence au récit.

Ayant complètement lu et cerné cet ouvrage, la permission d’effectuer une virée sous un décor morose est on ne peut plus acceptable. Ce n'est pas l'histoire de se la couler douce seulement de méditer avec son subconscient, il ne va pas lantiponner, surtout qu'il n'est pas accompagné, mise à part la folie il ne devrait pas prendre la parole à haute voix en pleine ruelle. Il sort aussitôt de sa firme et avant de rentrer chez lui, il fera un dernier petit tour, pour approfondir sa réflexion sur les sujets qui demeurent encore incertains lus dans le bouquin quelques heures avant. Mais dans ce cas quel chemin prendre ? pour une promenade effectivement d'une durée encore indéterminée.



Vêtu d'un long manteau en réplique de fourrure, il prend un premier chemin.. Visitant les replis de la ville, à la recherche d'un coin tranquille, de plus la faim au ventre, ce n'est pas bon de rester ici le ventre creux, sans grignoter ne serait-ce qu'un bonbon. Scrutant les alentours, il s'empresse de trouver du regard, un restaurant ou magasin encore ouvert à ses heures assez tardives. Et Bingo au bout de la rue, une épicerie est encore accessible... Rapidement il se dirigea vers celle-ci se précipitant pour remplir son ventre au plus vite. ... Il franchira la porte avec un petit paquet de bonbons, c'est une aubaine pour lui, car n'ayant pas si faim, un petit plaisir gustatif est parfait. Cela lui en fait presque oublier l'essentiel, sa recherche intermittente, des trouvailles pas encore... de plus les dossiers qu'il garde encore en précieux état le tourmentent... Trouvera-t-il le vrai du faux ?

Mais pour le moment changeons, vidons-nous enfin l'esprit, celui qui surchauffe à chacune de ses simples réflexions, soyons libre de faire comme bon nous semble juste un soir. D'un temps si frais, il n'allait pas directement rebrousser son chemin, continuant sa route vers un espace vert, pour être en pleine harmonie avec sa propre personne. Il affiche sur son l'allégresse de pouvoir vivre ainsi, tout sourire de pouvoir enfin varier son éthique de vie. Ne pas réaliser chaque jour le même cycle redondant et agaçant. Il marche en direction du jardin vert... Ce parc.. Un parc oui, ou il souhaite prendre place sur un banc et sentir le vent s’entremêler dans ses cheveux. Ressentir la sensation de liberté. Se pensant seul, il traverse une grande partie du parc à la recherche d'un banc... Cependant ce n'est pas ce cas de figure, d'autres personnes, y sont aussi et eux ne souhaitent pas se rendre silencieux, nous les entendons discuter entre eux... Pourtant il remarque que certains ont comme habillement, ceux de son ancien lycée Coïncidence ? Nan. Pris d'agacement. Il s'engage partant à leur rencontre. D'une démarche nonchalante comme un changement d'humeur, il s’approche d'un pas distinct et lent. Une silhouette qui est discernée sous la lampe grillée, D'un visage cette fois-ci irrité, il prononça les mots qui suivent avec une intonation, peu chaleureuse.


- Un regroupement c'est cela. Embêtez-vous le voisinage, ou bien ce ne sont que des révisions ? Mais ici dans un parc ou lieu public selon votre vision est-ce normal. Il s'y fait tard et je pense que ses deux messieurs ont dû vous le sermonnez. Pensez à nous les gens comme moi, qui espèrent tranquillité. Mais voilà ce n'est que prévention, comme dit ne vaut-il pas mieux prévenir que guérir.

Mains dans les poches, il conversait en étant en pleine décontraction, il ne savait pour il y avait eu un tel attroupement et il n'en a que faire de cela, a vrai dire, ils font ce qu'ils veulent, mais bon. D’ailleurs il dispose encore de quelques bonbons dans la poche droite de son manteau. Importuner les gens c'est à vrai dire déplaisant. Il regarde chaque individu dans les yeux, mais ne se pose pas plus de question, parce que sous peu, il retournera dans son chez-soi, pour se reposer après avoir passé la vieille une longue journée de travail, il en sera de même pour le lendemain, alors le repos est primordial.

Codage par Libella sur Graphiorum
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InvitéInvité
# Re: Il faut bien avancer. [Libre]Dim 10 Mai - 23:19
Même à cette heure-ci… Souffler un coup avant de rentrer était son idée à la base, le parc n’était qu’un repère où souffler un peu avant de reprendre. A la base… Effectivement, Azami ne s’attendait pas à voir arriver un jeune homme qui sembla avoir son à peu près son âge. Mais cela n’avait aucune importance, la demoiselle n’aurait qu’à dire qu’elle devait filer. Enfin, cela aurait été simple si ce jeune homme ne cherchait pas après de la sauce soja d’une marque précise. D’ailleurs, Azami n’étant pas dur sur les repas, elle n’avait jamais fait attention à la marque de la sauce qu’elle prenait. Pour tout dire, Azami n’en avait que faire de la marque, tant que c’était bon ça allait ! Alors comment annoncer à ce garçon qu’elle ne savait pas ? Bah tout simplement…

« Bonsoir, je ne saurais vous diriger sur une boutique qui pourrait en vendre. »

Le regard neutre et la voix calme qui allait avec, Azami n’allait pas pouvoir s’échapper de si belle ? Si… Enfin, elle pourrait, elle le ferait bien. Mais un Stalker sembla arriver. Pourquoi Stalker ? Le type avait dû la suivre pendant deux kilomètres, c’était la supposition. Et de surplus, il la déclara comme tenace en connaissant simplement son identité. Il eut la bienséance de se présenter néanmoins. Mais Azami n’aimait pas le fait que l’on la surveille comme ça, premièrement, cela ne devait pas être quelqu’un qu’elle ne verrait qu’une fois. Deuxièmement, Azami ne le sentait pas. Sûrement quelqu’un qui a dû apprendre des choses sur elle. Mais vis-à-vis de quoi ? Azami n’avait pas la question à se poser dessus, pensant avoir déjà la réponse, mais cela n’allait pas être pour autant qu’elle lui demandera. Le fait qu’il se soit incliné avec une main sur le coeur, cela ne la surpris pas énormément, cela pouvait être un jeu d’acteur ou bien sincère. Mais Azami ne voulait pas faire confiance à cet inconnu.

« Enchanté. »

Que pouvait-elle faire ? Partir ? Possible, mais cela n’en valait pas la peine pour l’instant. Des infos pourraient être lâchées n’importe comment, donc écouter ce que Shilia avait à dire, cela ne serait pas une mauvaise chose. En parlant d’apprendre des choses, enfin elle eut la piqûre de rappelle comme quoi, c’était bientôt le couvre-feu pour les mineurs. Et oui, c’était dangereux aussi ! Maintenant, rien que pour cette remarque et autre chose, c’était la méfiance vis-à-vis de lui qui allait sûrement prendre place. Le temps allait sans doute s’écouler, mais ce qu’elle allait faire sûrement, rentrer avant le couvre-feu ! C’était ce qui était prévu de base, mais au moindre dérapage, pourrait-elle faire quelque chose ? Oui, Azami avait déjà des idées de quoi faire en cas de soucis. Mais, là, il fallait sans le moindre doute répondre. Chose qu’elle ne put faire.

Effectivement, la demoiselle n’eut pas le temps de répondre à ce type qu’un autre débarqua, il sembla d’accord avec Shilia, mais normal ! Azami ne faisait qu’une courte pause pour pouvoir après rentrer chez elle à la base. Mais cette courte pause allait-s’éterniser… C’était prévisible, le regard d’Azami resta neutre tout bonnement. La situation commençait peu à peu à la saouler. Certes, oui, c’était possible de tomber sur des personnes dangereuses, dans ce cas là, Azami allait prendre la décision de faire sa course pendant un horaire moins dangereux. Elle qui aurait aimé éviter de croiser des gens, là, c’était mal barré. Le troisième arrivant avait marqué une courte pause à laquelle il émit l’hypothèse du fait que… Être réunis dans ce lieu désert et de nuit pourrait porter à croire qu’ils allaient faire de mauvaises choses. Heureusement que ce n’était pas le cas. Non Azami était là rien que pour souffler, mais c’était le mauvais timing cette heure-là apparemment… La prochaine fois, la jeune fille ferait en sorte de sortir accompagnée… Mais qui voudrait ? Bref. Le troisième arrivé reprit la parole, Azami pris peine de répondre à cela néanmoins.


« Personnellement, j’allais rentrer chez moi, je faisais juste un jogging. »

Sa tenue devait sans le moindre doute en témoigner, dans le pire des cas, elle irait au poste pour dire qu’elle a croisé un drôle de type ? Oui, cela pouvait se faire.

Bien qu’elle sentait que la situation allait peut-être dérivé sur autre chose, une quatrième personne pointa le bout de son nez, cette fois-ci, c’était quelqu’un qui pensa au fait qu’ils pouvaient être de potentiels délinquant. Enfin elle le prit comme cela, le reste fut écouté, Azami comprenait que l’on se pose des questions. Mais par moments, il fallait faire attention aux détails. Qu’importe, il faudra donc ré expliquer que sa séance de jogging était terminée et qu’elle compta rentrer chez elle ? Non pas besoin, vraiment. Par contre elle ne cacha pas son soupir, la situation était un peu exaspérante, une autre personne arriverait-elle pour leur dire la même chose ? Bah, d’habitude, on ne l’approchait pas, cette année allait sûrement changer beaucoup de choses dans sa vie, mais pas seulement bonne… Les mauvaises choses changeront aussi ! Après quoi elle put tout de même parler, profitant d’un instant de silence.


« L’intention de perturber le voisinage… Ce n’est pas dans mes intérêts et ce type cherche une boutique pour acheter de la sauce soja. »

Dit-elle en tournant un court instant le regard vers Sorane, ce dernier cherchait une marque précise, malheureusement, pour le moment… Azami n’avait pas pu lui donner le nom d’une boutique. Ne s’attardant pas sur les marques. Ensuite, son regard vint vraiment à se poser sur Shilia, ce dernier qui sembla en savoir sur elle… Cela allait être gênant. Dans le doute, Azami n’émettra pas le fait que ce type semble être un stalker, n’en disant rien. Il pouvait être quelqu’un de néfaste, c’est seulement si il se le montre qu’elle viendrait à agir. Pour les deux autres arrivants, elle posa aussi un regard sur eux, son regard était calme, après tout, Azami n’avait rien à se reprocher !
Anonymous
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InvitéInvité
# Re: Il faut bien avancer. [Libre]Lun 11 Mai - 1:23
Sorane remarqua l'expression perdue que son vis-à-vis prit à la mention de la marque de soja qu'il recherchait et qui était souvent ignoré par ses utilisateurs à vrai dire.

"Oh, ce n'est pas grave je n'aurais qu'à tenter la première boutique que je trouverais..." rassura d'un sourire l'adolescent mais avant qu'il ne puisse lui demander si elle saurait où le konbini le plus proche se trouverait un nouvel arrivant fit une entrée assez ambigu et soudaine.

Observant attentivement l'adolescent aux yeux d'un jaune particulier se présenter, Tachigiki put remarquer du coin de l’œil une certaine tension -à juste titre- la jeune fille. Ce jeune homme dégageait vraiment quelque chose de particulier qui poussait les gens à lui prêter attention : on ne pouvait l'ignorer.


*Ce qui serait autant avisé qu'ignorer un crocodile dans le point d'eau qu'on cherche à traverser*songea le brunet alors que son regard anthracite retournait sur le dénommé Shilia Nakamaru : un patronyme à retenir. Et la jeune fille se nommait Azami Masane mais ne semblait pas connaître son suiveur mais avait des nerfs d'acier pour rester si calme malgré sa situation.

Bien que surpris de recevoir de l'attention du nouvel venu qui était clairement là pour l'adolescente,  Sorane décida de suivre le courant et de voir où ça les mènera. Les intentions du lycéen demeurant encore inconnues et peut-être ont été troublés par sa présence ?


"Bonsoir en effet et je m'appelle Sorane Tachigiki. Enchanté de vous rencontrer Azami-san et Shilia-san.se présenta le brun en décidant d'inclure la jeune fille pour ne pas être rude alors qu'il venait d'apprendre son identité sans son consentement et sans réellement chercher à la connaître.

Cependant, il mentirait en disant ne pas être intrigué par ce qui pouvait amener le second à s'intéresser à la première ? Aimait-il trop les ragots qui croisaient son chemin ? En tout cas il ne pouvait nier que cela ne le gênait pas de laisser traîner ses oreilles pour en capter : on ne savait vraiment as sur quoi on pouvait compter.

Comme le fait qu'un café qui avait ouvert ce Printemps avait "une carte fabuleuse et que le gérant avait un sourire à tomber". Et qu'il devrait y aller dés qu'il pourrait pour tester de lui-même cette bonne adresse.

En tout cas, les prochains mots ne rassasieront pas sa curiosité à sa grande tristesse. Et il pencha sa tête sur le côté en observant le garçon aux marques de naissance-?- particulières sur la joue en se demandant si celui-ci tentait de lui faire passer comme message qu'il devrait rentrer chez lui pour son bien ?

Alors qu'il commençait à ouvrir sa bouche pour la refermer lorsqu' il sentit une certaine raideur s'emparer de ses muscles dorsaux sans comprendre la raison jusqu'à que son ouïe ne se concentre sur les bruits qui lui parvenaient de derrière lui et qui indiquait un nouvel arrivant qui se stoppa juste derrière lui.  

Tentant de contrôler sa raideur et l'expression de son visage face au malaise qu'il éprouvait de savoir son dos exposé à un homme adulte-il avait reconnu la voix du psychologue Feng- le lycéen ne put se demander si le temps où ses sourcils se froncèrent et ses yeux s’étrécirent pour adopter un ton dur avait duré plus longtemps qu'une fraction seconde.

Pour sa part, il espérait que sa sensibilité face à la présence rapprochée-pitié, il sentait le souffle de l'artiste martial lui caresser les cheveux et la chaleur corporelle du chinois-passerait inaperçu bien qu'il sache déjà que ce n'était rien de plus qu'un vœu pieu. Et que le fait qu'il marqua un temps d'arrêt avant de reconnaître l'adulte et le saluer pouvait paraître suspicieux bien qu'il tenta d'agir naturellement en relevant la tête afin de regarder à l'envers l’aîné.

Afin de ne pas lui montrer que sa proximité le gênait et qu'il n'avait pas confiance en lui pour l'avoir dans son espace vital malgré qu'il ne lui ait pas donné d'invitation.

"Bonsoir Monsieur Feng, quelle heureuse coïncidence de vous croisez en cette belle soirée. Namimori est une si petite ville..."

Oui,il refusait de laisser ses pulsions le contrôler et lui faire dire de s'éloigner de lui : c'était lui le maître de son corps. Tant mieux si ses sens étaient plus aiguisés qu'avant mais que cela soit accompagné d'une envie de se dégager et réagir violemment à de la présence d'adulte de sexe masculin : c'était inacceptable. Bien qu'il devrait voir s'il réagissait pareil au contact de représentantes de la gente féminine ? Pas que cela rendrait la situation plus tolérable.

Quoiqu'il devrait se concentrer plus sur le moment présent et pas sur les retombées de son accident. Surtout s'il voulait apercevoir l'expression du visage du membre du personnel du lycée. Il devait voir pourquoi il s'était exprimé ainsi envers une personne qu'il ne semblait pas connaître ou faisait semblant de ne pas reconnaître ? Se décalant en souriant poliment afin de mieux apercevoir l'adulte dans son ensemble sans avoir à se tordre le cou, il ne put s'empêcher de remarquer le livre qu'il avait en sa possession et qu'il fit en sorte de déchiffre le titre.

La Déchéance d'un homme était le titre de l'ouvrage et semblait le narguer bien qu'il n'avait ni succomber à l'appel de l'ébriété ou de la chair. C'était une lecture assez intrigante lorsqu'on savait que Feng avait tendance à visiter des bars bien qu'il ne semblait s'imbiber que des odeurs et non des boissons. Ou du moins il ne montrait jamais des signes discernables d'une quelconque addiction aux spiritueux ou autres drogues excepté au thé.  

Tout à ses réflexions Sorane oublia de réagir à l'accusation de trouble à l'ordre public qui planait au dessus de leur tête et du fait que leur groupe était soupçonné de se réunir pour un quelconque mauvais coup. Ce qui était incongru car malgré qu'il travaillait pour différents employeurs, il n'agissait jamais en équipe : ce qui évitait d'avoir à se soucier d'éventuels allégeance ou corruption. Il était plus simple de veiller sur soi que de se confier à la mauvaise personne.

Quoique que cela pourrait changer s'il trouvait une personne idéale bien qu'il n'arrivait pas à l'imaginer. En tout cas, un nouvel adulte masculin faisait son entrée en scène pour accréditer le fait que tout rassemblement de mineurs si près du couvre-feu n'était annonciateur que de mauvaises intentions.

Avait-il conscience que son manteau avec son col de fourrure détonnait plus en cette saison que le fait que trois adolescents se trouvant dans un parc ? Surtout que la seule fille du groupe était en jogging et démontrait des signes d'activités sportives par la manière dont ses cheveux étaient disposés ? Pour sa part, il avait son sac emplis des cahiers et manuels nécessaires à son cours du soir et pour l'autre garçon... Il pouvait rentrer chez lui après une promenade et avait décidé de couper par le parc pour ses propres raisons bien que c'était faux et qu'il pouvait être le suspicieux du lot. Qui sait ? Il voulait peut-être se déclarer à Azami et l'avait complimenté maladroitement et ne voulait pas un témoin lors de sa confession ?

Mais ça l'inconnu ne le savait pas et Sorane ne le saurait pas non plus au vue de comment était partie la soirée. Au moins, la jeune fille ne se laissa pas démonter et il lui adressa un sourire pour la remercier du fait qu'elle se porte garant et décida de prendre parole à son tour pour la soutenir même dans sa dissimulation, elle devait avoir ses raisons :


"Bonsoir monsieur, nous nous sommes réunis plus par hasard que par préméditation et si ce n'était pas pour moi elle serait déjà sur le chemin de retour chez elle et moi en train d'acheter la sauce soja que ma obachan m'a demandé de lui prendre en revenant de mes cours du soir. Tandis que ce jeune homme devrait aussi avoir ses propres et bonnes raisons d'être dans ce parc public. Après tout, le couvre feu n'est pas encore passé bien que nous risquons de le violer en restant ici..."

Haussant un sourcil il espérait vraiment que les adultes se montreraient coopératifs en les laissant respecter ce couvre-feu qui leur tenait tant à cœur et se demandait mentalement pourquoi il avait créer deux camps : celui des mineurs i"innocents" -jusqu'à preuve du contraire-et celui des adultes fouineurs.
Anonymous
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Shilia NakamaruBrume
# Re: Il faut bien avancer. [Libre]Lun 11 Mai - 3:03
Toute une troupe de gêneur rien que pour lui. Ça faisait doucement rire le détenteur de serpent, comme quoi, quand ce n'était pas le moment alors l'univers te le faisait bien comprendre. Voyons voir comment il allait renvoyer le mauvais karma vers quelqu'un d'autre. Mais pour cela, reprenons depuis le début et observons les différents candidats bien qu'il avait déjà son petit préféré en tête. Petit préféré dont Shilia taira le nom, le mystère était une clé fondamentale de la prestidigitation. Pour commencer, nous avons le psychologue de l'école qui avait approuvé les dires de Shilia.

- Je suis tout à fait d'accord avec votre camarade... C'est dangereux de traîner dans les rues, la nuit. Vous pourriez tomber sur des personnes malintentionnées..." Il marque une courte pause avant de poursuivre. "De plus, si vous vous réunissez la nuit dans un endroit désert, on pourrait presque croire que vous manigancez quelque chose...

Monsieur Feng Yao-Shi était l'archétype même du psychopathe qui portait un masque afin que les moutons le laissent entrer dans la bergerie, bergerie qui est l'image même de notre intimité personnelle afin d'en tirer avantage. Le jeune lycéen se disait qu'au vu de son changement radical entre sa personnalité publique et ses intérêts d'achat, il devait être un tueur très efficace. C'était le genre de choses qui faisait sourire Shilia, mais pas cette fois-ci, pas après ce manque de respect au vu du manque de présentation mais aussi de ses prochaines paroles.

- D'ailleurs... Monsieur... Qu'importe ! Vous êtes également dehors et ne faites pas croire que vous les avez vu de votre fenêtre et que vous les avez suivi dans l'unique but de leur dire de rentrer chez eux.

C'est à cet instant précis que Shilia a comprit qu'il n'est qu'un charlatan. Un psychologue de pacotille qui détient un livre d'Osamu Dazai dans ses mains qu'il ne comprend pas, la Déchéance d'un homme précisément. Il n'est qu'un pauvre loup rendu incapable de jauger son entourage à cause de sa folie provoquée par sa faim insatiable et sa soif de sang. Il ne doit que se focaliser sur la forme des écrits de Dazai au lieu du fond, sûrement un substitut afin que le psychologue puisse patienter le temps de l'apparition de son prochain festin. Mais c'était aussi gracieux que de voir un bambin consulter un roman seulement pour apercevoir les images et les schémas représentants les différentes lignes de l'ouvrage.

Shilia sait que monsieur Feng devait sûrement faire du mal à d'autres personnes étant donné qu'il était un acheteur des poisons que proposait l'enfant serpent sur le marché. Pourtant, il vendait également des antidotes, mais il n'avait rien demandé à acquérir de ce côté là. Shilia était le genre de vendeur qui se déplaçait pour déposer la marchandise dans un endroit stratégique, marchandise récupérée par un livreur qui déposait cette marchandise à un autre livreur qui lui allait distribuer le tout aux différents clients. La majorité de sa clientèle sont des scientifiques des différents laboratoires pharmaceutiques de Namimori et ses environs. Mais il lui arrivait d'avoir des demandes des particuliers, comme monsieur Feng, ici présent. Bref, parlons de l'autre candidat potentiel. Il s'agissait d'un parfait inconnu qui n'était pas un client de Shilia cette fois-ci mais qui a cru bon de venir rajouter son grain de sel.

Un regroupement c'est cela. Embêtez-vous le voisinage, ou bien ce ne sont que des révisions ? Mais ici dans un parc ou lieu public selon votre vision est-ce normal. Il s'y fait tard et je pense que ses deux messieurs ont dû vous le sermonnez. Pensez à nous les gens comme moi, qui espèrent tranquillité. Mais voilà ce n'est que prévention, comme dit ne vaut-il pas mieux prévenir que guérir.

Monsieur l'inconnu égocentrique prêcheur de la bonne parole et de la bonne conscience. Qu'avait-il à venir voir un groupe de personnes qu'il ne connaissait pas pour donner son opinion ? Ils étaient actuellement au milieu d'un parc, les habitations n'étaient pas à moins de 500 mètres de diamètre. Ils ne dérangeaient absolument personne et ne troublaient la soirée de quiconque. De plus, ils n'avaient hurlé en rien et même s'il avait été considéré comme un adulte de la part de cet illustre inconnu, il n'en restait pas moins un parfait connard imbu de sa personne et qui n'avait lui non plus aucun degré de politesse. Trois adolescents présents qui s'étaient présentés et sont entrés en contact dans un respect et une reconnaissance totale malgré l'ambiance tendue face à deux adultes qui pensaient que tout leur est dû et qu'un bonsoir ainsi qu'une présentation étaient pour les chiens. Shilia n'avait rien à dire de plus, ce n'était qu'un trou du cul parmi tant d'autres, il vaudrait mieux pour lui qu'il parte rapidement.

Shilia soupirait doucement, tout cela était ennuyeux et fâcheux même. Allait-il enfin ôter la vie de quelqu'un ce soir ? En tout cas, il n'en avait jamais été aussi proche. Passons maintenant au jeune Sorane, l'amateur de sauce soja. Bien que le jeune serpent l'avait accosté en soulignant le fait qu'il n'avait aucune idée de qui il était, Sorane est resté très courtois et s'est présenté à son tour malgré la tension qu'avait instauré le vendeur de poison. Il essayait de garder un côté très calme et assuré, mais l'intervention du psychologue fou avait raidit son dos et perturber sa voix. Le regard du serpent s'était un peu plus endurci. Le gêneur potentiel était soudainement devenu l'un de ses alliés, pas parce qu'il avait fait quelque chose de spécial. Mais parce qu'il en avait décidé ainsi et par conséquent, il valait mieux que le jeune garçon réponde à ses attentes.

Yao-Shi, tu mets mon ami Tachigiki-kun mal à l'aise à être apparu derrière lui tel un prédateur. Pourrais-tu t'écarter de lui avant que je considère cela comme une agression sur mineur ? Disait-il souriant. De plus, ce n'est ni l'heure ni l'endroit pour une intervention en tant que psychologue, je vous déconseille donc fortement de mentionner votre profession comme excuse pour vous rapprocher de lui. Rajoutait-il sans cacher aucunement son animosité.

Avez-vous remarqué le manque de respect qu'il attribuait à un adulte tout aussi irrespectueux et les marques de politesses qu'il avait attribué à un adolescent courtois ? Et bien c'est ce que nous appelons un juste retour des choses. Finalement, quant à la dernière personne présente. Nous avons l'objet de la convoitise actuelle. Azami Masane, nouvelle gardienne des Vongola, soutien incontesté de Zuran Kitamura et camarade de Arun Nayaka. Elle n'était pas n'importe qui ici, d'ailleurs elle avait même gardé son sang-froid et répondait très calmement aux tons accusateurs des « adultes ». Il n'avait pas grand chose à dire sur elle car après tout il s'était approché pour faire plus ample connaissance et voir ce qu'elle valait. Mais ce ne serait pas pour ce soir. Ce soir, elle était la personne qui ne devrait pas être mêlée à tout ça. Il allait donc se mettre un peu plus en avant.

Des personnes mineures sont chargées d'être chez eux lors du couvre-feu s'ils ne sont pas accompagnés par une personne majeure. Disait-il en sortant un bout de papier. Heureusement, mon émancipation fait de moi une personne majeure aux yeux de la loi. Vous n'étiez donc pas dans votre droit de venir nous accoster de telle sorte à nous faire la morale. Rajoutait-il froidement. Je suis donc totalement dans mon droit d'avertir la police qu'un illustre inconnu soit venu nous provoquer et que le psychologue de l'école a outrepassé ses droits en soustrayant les miens et en ayant un comportement déplacé sur mineur, il s'agit donc d'abus de confiance d'un psychologue envers son patient. Du moins, si vous avez eu une séance ce dont je doute étant donné sa réaction face à vous. Dans ce cas précis, vous serez juste un adulte abusant de sa supériorité et se comportant comme un prédateur envers un enfant, ce qui est pire aux yeux de la loi.

Ses yeux étaient comme ceux d'un prédateur s'apprêtant à bondir sur sa proie. Fubuki et Feng étaient clairement ciblés. Shilia faisait comprendre qu'une confrontation était clairement envisageable et qu'il n'avait pas peur de s'en prendre aux deux en même temps.

De plus, je vous conseille à tout les deux de faire bien attention à qui vous parler et de quelle façon. Nous sommes au Japon, la politesse est si importante qu'elle vous aurait éviter cette situation. Disait-il en ouvrant son sac. Normalement j'ai un livreur pour ça, mais il est absent. Tenez Mr. Hyde.  Rajoutait-il en envoyant une fiole de venin de mamba noir avec la facture attachée par un élastique à Feng. Quand vous parliez de croiser des personnes malintentionnées, j'imagine que vous parliez de vous étant donné votre ouvrage de la Déchéance d'un homme et la dose mortelle de venin que vous m'avez commandé sans considérer que l'antidote était nécessaire.

C'était bien envoyé mais le coup du livreur était totalement faux. Shilia était à la base en route pour déposer son paquet afin qu'il soit récupérer par le-dit livreur. Après avoir écrasé le prêcheur qui abusait de son autorité et avoir déchiré l'image du gentil psychologue, le jeune serpent se tournait vers Azami et Sorane pour attirer leur attention avant de se tourner à nouveau vers les deux adultes.

- Tachigiki-kun, il y a une épicerie encore ouverte à un demi-kilomètre au sud sud est. Va récupérer ta sauce soja et prends Masane-chan avec toi. Demandait-il froidement sans prendre aucune pose de chevalier servant, mais plutôt celui d'une bête en position d'attaque. Masane-chan, j'aurais aimer faire ta connaissance et te remercier toi et la famille Vongola pour avoir permit à un rival de sang de grandir sur leur territoire. Transmets toutes mes amitiés au 11ème du nom.

Il était à la fois très sérieux et pas du tout. En revanche, il savait qui il voulait mordre ce soir.
Shilia Nakamaru
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# Re: Il faut bien avancer. [Libre]Lun 11 Mai - 14:38
Il faut bien avancer“Mine has been a life of much shame. I can't even guess myself what it must be to live the life of a human being.”L'homme à la chevelure d'ébène plisse les yeux. Avec le voile de l'obscurité, il ne parvient pas à voir aussi bien qu'il le souhaiterait et ne reconnaît pas aussi vite qu'il le voudrait les figures ici réunies. Du petit groupe, c'est la jeune fille qui s'exprime en premier. Il semblerait que le psychologue l'ait affiliée aux deux autres personnes injustement.

"Je vois, dans ce cas... navré de vous avoir interrompu, mademoiselle."

De nouveau, c'est la voix familière qui prend la parole. Ainsi, il n'a plus de doute à avoir. Il se trouve bien dans le dos du petit Sorane qui sent, malencontreusement pour lui, la bêtise. Evidemment, l'adulte met ça sur le dos de la maladresse et de l'image plus que sur l'intention du jeune. Alors que ce dernier penche la tête pour le regarder, Yao-Shi esquisse un sourire. Un autre adulte apparaît et se mêle à la conversation, une personne que le chinois ne reconnaît pas.

- Yao-Shi, tu mets mon ami Tachigiki-kun mal à l'aise à être apparu derrière lui tel un prédateur. Pourrais-tu t'écarter de lui avant que je considère cela comme une agression sur mineur ? De plus, ce n'est ni l'heure ni l'endroit pour une intervention en tant que psychologue, je vous déconseille donc fortement de mentionner votre profession comme excuse pour vous rapprocher de lui.

Malheureusement ce sourire disparaît bien vite en écoutant les propos du deuxième jeune. Sans chercher à cacher son irritation, le mafieux lâche un profond soupir avant de sortir du dos de Sorane pour s'approcher de l'autre garçon de manière à voir correctement son visage. Il fronce les sourcils lorsqu'il reconnait l'individu et se saisit du document prouvant son émancipation.
Ce petit insupportable est non seulement un mafieux mais en plus de cela c'est le seul fournisseur de poison quelque peu fiable des environs. Faisant mine d'inspecter le papier, le Feng se remémore ce qu'il sait de cette énergumène. Le fils du défunt rival de Trident Shamal, envoyé à Namimori sur le territoire Vongola pour une raison obscure... Les rejoindre ? Les faire tomber ? L'adulte l'ignore. Se parant d'un nouveau sourire, il rend le document à Shilia avant de lui tourner le dos pour s'éloigner de quelques mètres. Il n'aimerait pas le "provoquer" ou encore "l'agresser". Attrapant la fiole au vol, il en observe le contenu avant de ranger le petit objet dans l'une de ses poches, lâchant un grand soupire avant de se masser les tempes dans un geste d'agacement.

Essayant de se montrer le plus souriant possible, il se retourne vers son fournisseur.

"Pourquoi vous montrez-vous aussi agressif ? Auriez-vous quelque chose à vous reprocher ? " Il marque une légère pause avant de poursuivre. "Je ne suis pas un psychologue, actuellement. Je suis un simple habitant de Namimori qui était en train de rentrer chez lui lorsqu'il a croisé des jeunes dehors. En tant que citoyen, j'ai donc accompli mon devoir en rappelant à ces jeunes l'existence d'un couvre-feu ainsi que les risques existants. En ce sens, je ne crois pas avoir bafoué la loi. Je suis dans mes droits. De plus, je crois que Tachigiki-kun a une langue pour s'exprimer." Après une nouvelle respiration, il ajoute. "Quant à vous, je ne vous ai pas reconnu et, je n'étais pas au courant de l'existence de ce document. Je m'excuse donc pour l'erreur que j'ai commise. Néanmoins, mon erreur n'explique en rien tant d'emportement de votre part." Réajustant sa veste, il continue. "Pour ce qui est de la politesse, il me semble avoir fait bien plus d'efforts que vous. Bien que je ne sois pas japonais, je crois qu'au Japon comme en Chine, on attribue un certain respect aux aînés. Or, si vous êtes bien majeur, il me semble que je reste plus âgé que vous. Et, bien que votre nom m'ait échappé, j'ai tout de même employé des marques de respect certaines.

Yao-Shi bouillonne intérieurement. Mais, il n'en montre rien. Cela fait un moment déjà qu'il a appris à contrôler ses élans de colère, agissant avec le plus grand calme, ssi ce n'est avec froideur. Il ignore tout bonnement le fait que le Nakamaru a annoncé qu'il lui commandait du poison.

"Monsieur Nakamaru, je ne crois pas que vous ayez d'ordres à donner à qui que ce soit. Tachigiki-kun et la demoiselle devraient être capable de prendre des décisions de leur propre chef." Se tournant vers l'amateur de parkour. "Si vous voulez, je peux vous accompagner afin de veiller à ce qu'il ne vous arrive rien, à moins que vous ne préfériez être accompagné par... Ce cher monsieur..." D'un geste, il indique l'adulte dont le nom et la condition lui sont inconnus.
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# Re: Il faut bien avancer. [Libre]Mar 12 Mai - 2:08
Il Faut bien avancer.
CCe n'est qu'une route sans embûche, qu'il souhaite emprunter ou sera-t-il mené ? Entreprendre sa vie sans aucun danger est-ce faisable, car au fil du temps nous en découvrons toujours plus, sur nous mêmes n'est-ce pas cela complexe, à cette idée nous ne pouvons que restés perplexe. N'ayant même pas un semblant de réponse. Qui peut réellement en avoir conscience, celui qui sait n'est pas le plus intelligent, loin de là. Logique c'est un raisonnement qui semble véridique. Aura-t-il eu le choix... Si nous pouvions... mais connaît-il une seule histoire sur ses origines, une anecdote sur son passé ? Il ne connaît même pas ses parents biologiques, et ses visions approximatives, ne peuvent pas encore discerner la réalité.



D'un teint pale, il s'était une première fois adressé à ses individus de façon trop décontracté en n'oubliant même la courtoisie, arrivant sans crier gare, avait-il donc oublié le respect, en moins de quelques secondes, il avait oublié les principes et valeurs, que sa famille d'adoption lui avait donc inculqué ? Ce n'est pas évidant  d'identifier le vrai du faux.. Le visage, souriant comme à son habitude, mais commençant à changer d'humeur devenant moins serein que lors de sa première allocution. Son souhait n'était pas de malmener ou manquer de respect au jeune ou autrui, mais seulement d'être le genre de grand-père bienveillant, mais il ne pouvait pas tenir ce rôle, premièrement de part son jeune âge et deuzio par cette attitude assez ignorante, surtout quand nous ne connaissons personne.

- Ah oui vous avez surement raison, je tire des conclusions hâtives... de plus en vous importunant de manière si effrontée. Alors, je ne vous embêterai pas plus, c'est sûr. Et  je ne vais pas m'attarder. Seulement faites attention à vous les jeunes.


Un sourire cette fois-ci un peu plus nerveux, se retournant ainsi, il changeait de direction, pour enfin rentrer chez lui, il n'allait pas rester plus longtemps dehors, de plus son intervention n'était aucunement logique, juste l'histoire de contrarier. Sans plus, avant de partir il fit un signe distinct de la main droite, saluant ainsi les individus qui, eux restaient en ces lieux. Passant la main gauche sur ses cheveux, il quittait à pas lent le parc, laissant derrière, la maigre intervention qu'il avait pu obtenir avec ses interlocuteurs.



S'en allant au vent, il n'avait que faire de cet endroit, et la méditation allait donc devoir se prolonger dans son appartement, sur la route, il n'hésita pas à sortir de sa poche les quelques bonbons qu'il conservait dans son veston, d'un tempérament toujours à point... Il osait se dandiner en pleine rue, significatif de sa frustration et d'une humeur bien tendue. Détournant son chemin, il n'allait pas le suivre dans sa normalité, laissant donc le vent, le mener là où il devait être
.

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# Re: Il faut bien avancer. [Libre]Mar 12 Mai - 20:35
...Et bien pour être surprenant et instructif ça l'était. Pas nécessairement la confirmation du fait que le psychologue de son établissement était bien plus qu'il ne le laissait paraître et n'avait vraiment rien à faire dans un lycée sauf pour des raisons suspicieuses. Du moins cela semblait la conclusion la plus logique au vue des insinuations-et ça en suintait de partout tant elles débordaient des mots lacés de poison du dénommé Nakamaru.

Sauf que ce n'était ni le lieu ni le moment pour prendre le temps de les étudier, décortiquer et extraire tout les sens qu'ils contenaient. Plus tard, là il devait les mémoriser et les retenir. Qu'importe que son malaise ait été exposé malgré sa dissimulation pauvrement exécutée. Qu'importe aussi sa méfiance qui voulait qu'il s'éloigne brusquement de Feng pour instaurer une distance de sécurité qu'il jugeait devoir être supérieure au recul du chinois qui devait lui permettre d'agir tout de même.


*Surtout s'il était un assassin qualifié/entraîné/reconnu...Non*pensa l'adolescent alors que certaines de ses pensées commençaient à vouloir sauter à des conclusions sans prendre le temps de rassembler les faits et les analyser.*Pas le temps, il faut agir s'il est là pour...nous?/Suffit !*

Il serait déjà mort si c'était son intention depuis le début. Ou était-ce parce qu'il était encore dans son rôle de Dr Jekyll ? S'il avait besoin d'une raison de plus pour ne pas devenir son patient : il l'avait. Qui sait ce qu'il était capable de déceler qu'un simple psychologue pourrait négliger ? Pas qu'il le juge infaillible : il suffisait d'assister à sa débâcle de la soirée pour s'en rendre compte. Et qui l'aidait à maintenir une façade et le temps pour gommer ses pensées de son langage corporel. Cela pouvait paraître suspicieux un tel contrôle : là où un adolescent normal réagirait probablement d'une manière bruyante.

Mais cela pourrait passer puisque la jeune adolescente semblait aussi rester stoïque malgré les révélations. Bien que cela pouvait s'attribuer à sa personnalité et bien il n'avait qu'à espérer que son image dans l'esprit des personnes présentes n'entrerait pas en opposition avec ses choix sinon tant pis pour eux.

Une surface lisse il était tandis que le fond pouvait s'agiter comme il voulait par la nage frénétique des poissons aux écailles recouvertes d'écritures et qui représentaient ses pensées et sa mémoire qui avalait les informations qui étaient jetés dans leur élément.

Irritation, émancipation, accusation, fiole et papier qu'on a déjà,venin,transaction,aucune réfutation... Fiole et papier qu'on avait déjà vu quelque part ? Ou plutôt où il en avait vu des semblables ? Qu'il avait dû livrer. Tournant son attention vers l'adolescent et se remémorant la manière dont il s'était référait à lui en tant qu'ami. Sorane ne put s'empêcher de songer que Namimori était vraiment petite pour qu'il  rencontre sans le vouloir l'un de ses employeurs anonymes ici en cette soirée.


*Ah quelle ironie~ Le fournisseur, l'un des livreurs et l'un des clients qui se croisent dans un parc. J'en rirais presque*songea d'un ton désabusé l'adolescent face à l'incongruité de la situation. Est-ce que cette soirée pouvait se révéler plus bizarre qu'elle ne l'était déjà ? Qu'importe sa conclusion il ne pouvait dire qu'il ne dégustait pas intérieurement la scène et la savourait dans tous ses détails. Sa curiosité ronronnant presque dans un coin de son esprit.

La réflexion et la prise de décision pouvait patienter puisqu'il semblerait que le chinois ne semblait pas vouloir une confrontation ce qui démontrait l'importance que Shilia avait et qu'il n'était pas une personne à survoler.


*Pardon patron mais je risque d'empiéter davantage dans vôtre intimité que je ne l'ai déjà fait sans y être convier. Pas que j'avais l'intention de rompre vôtre désir de confidentialité en tentant d'initier une rencontre. Mais c'est vous qui êtes apparu et je crois qu'on risque de se recroiser.*s'excusa mentalement le receleur alors les dernières révélations croustillantes de la soirée était livrées.

Onzième du nom ! Ce qui signifiait qu'il devait y avoir dix prédécesseurs à trouvés dans des archives et que Masane-san pouvait le conduire à celui actuel~

Rival de sang était une manière de se désigner qui impliquer certaines implications profondes dont il n'était pas certain de vouloir agiter avec une perche. Qui sait ce qui pourrait en sortir.

Ah...Vongola...Pourquoi une bête mythique venait d'apparaître dans son esprit ? Peut-être affaibli mais qui avait marqué l'histoire de l'Underground. Alors que c'était une famille européenne... Ah il aurait préféré qu'il parle d'un plat que de les mentionner. Après tout, il avait bien aimé les Linguini alle Vongole qu'il avait mangé lors d'un de ses voyages en Italie avec sa ses parents...

Pourquoi avait-il accepté de se rendre à Namimori déjà ? Ah~ sa tranquillité...de surface. Publicité mensongère oui ou désinformation ciblée ? Dans tous les cas, le voilà dans les eaux de Scylla alors qu'il voulait fuir le regard de Charybde ou d'un quelconque monstre marin.

Cela prouvait qu'en tuant il avait déréglé son karma pas d'autre explication et qu'il devrait aller se purifier dans le temple le plus proche. Pas étonnant qu'il y avait un tel regain d'activité souterraine à Namimori et il était possible que le Mystérieux Nettoyeur soit un Vongola qui souhaite éliminer toutes éventuelles menaces proches de son têtard. Donc s'il profitait de la situation pour se renseigner sur ce mythe, il risquait d'être considéré comme un indésirable et pris en charge de manière définitive ?  


*C'est comme mettre un panneau sur lequel il est écrit "ne lisez pas" comment suis-je censé résister ?*Après les quelques histoires qu'il avait des Vongola allaient d'une réputation de posséder une certaine droiture à une puissance qui faisait froid dans le dos pouvant commettre des massacres en une nuit de famiglias jusqu'à qu'il ne reste plus rien d'eux.

En un mot comme en cent : c'était un nom profondément ancré dans les profondeurs de l'Underground. Et pas une mince affaire. Il fallait qu'il réfléchisse à cette pomme d'or qu'Eris lui agitait sous le nez. Mais pour cela il devait rentrer et peut-être s'exprimer : pouvait-il dire qu'il ne voulait pas être utilisé par leur lutte de dominance ? Laissez lui être un anonyme : merci.

Bon, pas sûr que ce soit la meilleure réponse mais heureusement que Masane-san soit là. Elle avait profité du départ rapide de l'adulte veinard pour lui emboîter le pas. Et cela indiquait que le temps était venu pour lui de se carapater, de prendre la sauce soja, de noter sur un papier tout ce qu'il a apprit de le mémoriser et de réduire en cendres cette pauvre feuille.

Mais d'abord prenons congés de ces charmantes et dangereuses personnes :


"Merci Nakamaru-san et Feng-san pour vôtre proposition mais je ne voudrais pas vous déranger davantage en cette belle soirée" annonçant son attention de les quitter et s'exprimant de lui-même. Il n'avait pas perdu ni sa politesse, ni sa langue et elles allaient bien merci de vous inquiétez d'elles, elles souhaitent juste se reposer."En espérant vous recroiser dans de meilleures circonstances, je ferais mieux de me dépêcher pour rattraper Masane-san et rentrer chez moi avant le couvre-feu.Bonne soirée à vous messieurs."

Oh c'était assez bas qu'il se serve de l'excuse du couvre-feu pour abandonner les deux hommes ensemble et qu'il n'a précisé à qui il s'adressait pour les revoir en de meilleures occasions. Risquait-il de devoir livrer un jour une de ces doses à Feng ? Cela signifiait-il qu'il avait l'un des numéros de Nakamaru dans son téléphone de travail ? Allait-il rejoindre les rangs de suiveur de cette pauvre fille qui n'était pas innocente qu'il rattrapait ?

Il se contenterait juste de la déposer tel un sempai responsable chez elle ce soir avant de filer au kombini indiqué et de traverser la ville pour rentrer le plus rapidement chez ses grands-parents.


Spoiler:
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Shilia NakamaruBrume
# Re: Il faut bien avancer. [Libre]Lun 18 Mai - 18:32
Au fil des départs, la tension devient de plus en plus tendue. Ça avait commencé avec Azami suivit de l'adulte irrespectueux qui n'avait rien à foutre ici ainsi que Sorane qui avait du sentir le danger arriver. Il ne reste plus que le psychologue de l'école et lui même. Très discrètement, Shilia s'était planté une seringue dans le dos, proche du cœur contenant trois poisons différents qui à eux trois pourraient tuer un éléphant. Pourquoi une telle dose ? Il s'était habitué à se faire mordre de gré ou de force, sa résistance aux différents poisons sont supérieurs à la plupart des gens. Un suicide, est-ce qu'il fait ça pour rendre Feng responsable de sa mort ? Non.

S'il avait bien comprit une chose en parlant avec Zuran, Katsu, Arun et Yoshimatsu c'est que la dernière volonté se manifeste au moment de mourir quand on a conscience que la flamme existe et que nous possédons une volonté si forte qu'on fera tout pour revenir d'entre les morts afin de l'accomplir. Le bébé aux cheveux bleus a refusé d'introduire le jeune serpent dans ce monde de puissance, il allait par conséquent tout faire pour en forcer la porte. Oui, c'est ça sa dernière volonté : Éveiller sa flamme.

Il écoute attentivement l'adulte prendre ses grands airs. Il vient de se faire humilier quand tout le monde a quitté les lieux, notamment Sorane qui a parlé pour indiquer son départ sans prendre en considération la proposition de Feng. À ce moment-là, les jambes de l'adulte émancipé commencent à fléchir. Le poison fait doucement son effet et quelques battements commencent déjà à manquer. Feng continue d'essayer de se dédouaner de tout harcèlement, de tout irrespect en rejetant la faute sur Shilia. Ce dernier l'écoute avec un sourire de plus en plus prononcé au fil des départs. Quelques secondes plus tard, le jeune serpent s'écroule de tout son poids contre la terre froide du parc. Sa vision se brouille de plus en plus et il sent le venin chaud parcourir son sang qui se glace au fil des secondes. Avant de pousser son dernier soupir, il esquisse un sourire très doux avant de s'exprimer.

- C'est le moment de vérité.

Son cœur s'est arrêté après cette dernière parole. Cette phrase a un double sens, elle fait référence au fait de savoir si oui ou non il allait revenir d'entre les morts avec sa flamme. Mais aussi, cela lui permet d'avoir une réponse définitive : Est-ce que les cauchemars récurrents par rapport à sa naissance sont réels ou simplement le fruit de son imagination ?

Ce que Shilia se retient de dire est le fait qu'il est sujet à de puissantes hallucinations. Des hallucinations où il est bercé entre les bras de puissantes créatures mythologiques et de différents animaux aussi mortels les uns que les autres. Il est persuadé depuis sa naissance qu'il peut voir l'enfer tel que nous le connaissons. Mais il n'a jamais eu la certitude que tout cela est vrai. S'il avait échangé avec Katsu, il aurait pu avoir une réponse à cette question. Malheureusement, Shilia ne pensait pas que cela était aussi lié au monde de Zuran et toute sa petite équipe.

Il a comprit son erreur lorsque après sa mort, il se retrouve dans un monde de cendres et de sang. Un monde où les colonnes de flammes punie les damnés. Un monde où la force d'esprit est balayée peu importe la puissance de la cible. Un monde où l'ordinaire est irréel et où l'irréel est ordinaire. Un monde dont le mensonge est si convaincant que le corps réagit à ce qui le touche alors qu'il est loin de tout. Alors qu'il s'enfonce de plus en plus dans ce nouvel univers, il a eu l'impression de voir une main noire aux ongles acérées se dégager des cieux pour attraper le jeune serpent au fond de ce gouffre et le ramener parmi les vivants. C'est alors que le cadavre de Shilia fait apparaître une flamme d'un mauve foncé et le réanime.

À la différence de la balle de la dernière volonté, c'est que réussir à la provoquer par la seule force de son esprit et l'état catatonique de son corps font que les vêtements ne se déchirent pas. Le détenteur de la flamme ne s'emporte pas, il reste juste lui même avec une flamme sur la tête. Le jeune serpent se relève et fait face au psychologue. Il le regarde d'un air froid avec un sourire de prédateur. Il est temps de voir quel genre de force une telle flamme peut donner. Alors qu'il essaye de se concentrer pour gagner en puissance physique, il aperçoit le sol se désagréger à un endroit précis. Lui qui pensait gagner en force physique, c'était autre chose qui se manifestait à la place. Voyons voir ce que cela pouvait être.

Quelque chose a l'air de vouloir sortir de cette terre, par conséquent Shilia se concentre davantage, à un tel point qu'une goutte de sang coule lentement le long de son nez. C'est une lame, une lame qui jaillit du sol et qui flotte dans l'air en contournant Feng. L'arme blanche flotte tout autour de sa cible, Shilia trouve cette chose particulièrement intéressant. Tout en pouffant très légèrement de rire, il décide de s'exprimer pour la première fois depuis sa mort récente.

Et bien... On dirait que tes belles-paroles ne te sauveront pas cette fois-ci.

C'est l'avertissement qu'il donne pendant qu'il passe son doigt sous son nez avant de le lécher pour avaler le sang qui s'échappe de son corps. Il ne sent pas le goût du venin, sa résurrection l'a soigné en tout point... Intéressant. Pendant qu'il fait cette constatation, la lame fonce vers le psychologue afin de se loger dans le pied pour le clouer sur place. Voyons comment le gibier va réagir.
Shilia Nakamaru
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# Re: Il faut bien avancer. [Libre]Mar 19 Mai - 13:21
Il faut bien avancer“Mine has been a life of much shame. I can't even guess myself what it must be to live the life of a human being.”Alors que les gêneurs commencent à s'écarter -car oui, le psychologue aura identifier toutes les personnes autre que le Nakamaru comme des gêneurs suite à quelques propos de ce dernier et ce, bien qu'il apprécie l'amateur de parkour et qu'il n'ait rien contre les autres-, il se demande s'il serai bon de questionner le jeune sur les Vongola puisqu'il a évoqué ce nom en parlant d'une onzième génération, incluant la demoiselle dans cette famille mafieuse qui était en déclin. Le Feng, en tant que mafieux, connait cette famille qui est -ou fut- la plus puissante de toutes. Or, il ignorait qu'une onzième génération était apparu. Elle serait à Namimori ?
Oulalalala.... Intérieurement, l'homme est confus. Il est tiraillé entre curiosité et colère, tout en se posant une multitude de questions. Peut-être pourrait-il essayer de mener la nouvelle famille Vongola à écraser la Triade Beifong ? En tous cas, si cette histoire est vraie, cela signifie qu'il va devoir se montrer particulièrement prudent. Il lâche un soupir. Et lui qui pensait que Namimori serait un endroit calme où il pourrait tranquillement réfléchir sur ses objectifs et le moyen d'y accéder...

Lorsque Shilia s'effondre, l'adulte fronce les sourcils et saisit instinctivement son portable. Doit-il appeler les urgences ? Ce n'est pas normal, une pareille réaction. L'achever et se débarrasser du corps ? Cette idée a un goût particulièrement doux étant donner le comportement insupportable de cet individu. Mais, il y perdrait un fournisseur de poison, de possibles informations et une possible dette. Cependant, le garçon parle, sa voix est faible mais existante.

- C'est le moment de vérité.

Le moment de... vérité ? Yao-Shi ne comprend pas. Pourquoi ce sourire ? Il regarde l'empoisonneur, silencieusement et sans bouger, se questionnant sur ce qu'il devrait faire. Appeler un de ses contacts ? Non... Les paroles du garçon lui ont fait froid dans le dos. Il s'attend à ce qu'il se passe quelque chose. Quoi ? Il l'ignore. Mais, il y avait une certaine assurance dans le regard de celui qui est à terre. C'est le fils du rival de Shamal... L'homme regarde à gauche, puis à droite. Rien.

Sans perdre sa contenance, il éprouve une certaine appréhension, une certaine crainte de l'inconnu. Et, il fait bien. L'enfant étrange se relève, une flamme violacée venant embrasser son corps. Instinctivement, le chinois recule d'un pas. Ce n'est pas quelque chose de normal. Et, il n'aime vraiment pas l'expression faciale du garçon. Il déglutit tandis que relâchant son portable, une de ses mains vient chercher le contact de ses aiguilles.

Le sol... Qu'est-ce que ?! Une... une lame vient tout juste de s'échapper de la terre ?! C'est ce sale chien qui vient de faire ça ?

Le psychologue, les yeux écarquillés par la surprise et la peur, recule un peu plus pour étendre la distance qui le sépare du garçon à la flamme. Il ne comprend pas bien ce qui est en train de se dérouler mais le regard de l'enfant ainsi que ses propos suffisent à le convaincre que cette lame n'est pas là pour faire joli. Malgré ce qu'il voit de ses propres yeux, il a du mal à croire à la réalité de cette situation et ne peut s'empêcher de sourire pour garder la face.

"Serait-ce un rêve ?"

La lame vient se planter dans son pied. Il lâche un grognement de douleur, à défaut de pouvoir crier, s'étant mordu la lèvre inférieure à en saigner afin de ne pas laisser sa souffrance s'exprimer trop ouvertement devant ce psychopathe en herbe.

"Je ne savais pas que le rival de Shamal avait donné naissance au monstre du Loch Ness."

La peur vient lui tordre les entrailles à lui en donner l'envie de vomir. Il a déjà affronté des situations difficiles, mais il n'a jamais vu de phénomène aussi étrange. Il manipule une lame par la pensée... Peut-il en manipuler d'autres ? Sont-elles cachées ? Le psychologue retire l'objet de son pied en émettant un grognement supplémentaire. Puis, il lance deux aiguilles à son agresseur. Profitant de la distraction, il essaie de se mettre à couvert, derrière un arbre, essayant de faire fît de la douleur. Peut être qu'il s'agit juste d'un piège qu'il avait placé là, d'une mise en scène pour faire peur... La douleur et le sang sont pourtant réels et il ne pouvait pas deviner que je serais là.  

"Les Vongola ne seraient probablement pas heureux de devoir nettoyer les bêtises d'un jeune homme incapable de se contrôler, misérable serviteur de ses pulsions les plus basses."

A part la jeune femme, il ignore l'identité de la onzième génération cependant, il croit aux miracles du bluff et sait que les Vongola n'ont jamais prôné la violence gratuite. Or, Feng est persuadé de n'avoir rien fait qui mérite pareille sentence. Pas pour le moment... Innocent à défaut d'être coupable.
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Shilia NakamaruBrume
# Re: Il faut bien avancer. [Libre]Mar 19 Mai - 23:25
La lame avait atteint sa destination. C'était la première fois qu'il voyait quelqu'un souffrir comme ça. Ou du moins, qui avait l'impression de souffrir car il avait bien senti en récupérant le couteau dont le gibier s'était défait qu'il n'était en rien réel. Une illusion donc, comme une hallucination personnelle qu'il arrivait à retranscrire dans la réalité, voilà qui était intéressant. Ça lui donnait pas mal d'idées pour la suite des choses. Pas pour Feng, lui n'était qu'un petit vermisseau, mais pour les Vongola, pour Namimori, pour la mafia en général. C'était donc ça le fameux monde à la puissance dévastatrice dont Zuran et ses camarades avaient peur qu'il rejoigne ? Il comprenait pourquoi, c'était entièrement justifié.

Feng venait de comparer le jeune serpent au monstre du Loch Ness. C'était une analogie qui avait fait rire Shilia, il trouvait cette réflexion très infondée et surtout stupide. Le psychologue perdait certainement de son éloquence face au stress et à la peur. Car oui, il avait peur. Shilia pouvait sentir l'odeur de sa sueur glacée qui gelait son dos au fil de sa descente. C'était quelque chose qui mettait son appétit en éveil, il avait envie de pousser un peu plus loin, de voir jusqu'à où il pouvait pousser ces illusions en sachant pertinemment qu'il pouvait donc cacher de véritables attaques dans ses mensonges de prestidigitations.

En attendant, la cible avait envoyé deux aiguilles afin de distrait le jeune serpent, ce qui avait fonctionné car il n'avait pas conscience que la flamme aurait empêcher son corps d'être blessé par de si petites choses. Heureusement pour l'adulte, il les avait esquivé en y faisant particulièrement attention car dans le cas contraire, il aurait su qu'il était intouchable et aurait pu jouer avec le psychologue sans se préoccuper de quoi que ce soit. Et évidemment, la cible s'était caché. C'était désolant.

Les Vongola ne seraient probablement pas heureux de devoir nettoyer les bêtises d'un jeune homme incapable de se contrôler, misérable serviteur de ses pulsions les plus basses.

C'était désopilant, il n'avait décidément rien comprit. Pendant qu'il parlait, Shilia laissait tomber son serpent des blés de sa manche. Une fois au sol, le serpent sortait sa langue pour sentir et suivre l'odeur du sang. Une fois qu'il était assez proche et avait aperçu une proie beaucoup trop grosse pour lui, il était retourné rapidement jusqu'à Shilia. Il espérait que le psychologue ait aperçu le serpent afin qu'il fasse diversion. Pendant que le jeune émancipé faisait mine de chercher sa cible, il reprenait la parole.

Je suis au regret de te dire que je leur suis reconnaissant mais que ça ne veut pas dire que je considère avoir une quelconque dette envers eux. Puis je viens d'éloigner Masane-chan pour qu'elle n'assiste pas à tout ça, donc on peut considérer que je leur ai rendu un service et que nous sommes quittes s'ils attendent une quelconque compensation.

Il commençait à se rapprocher sciemment de l'arbre derrière lequel il s'était caché, il était encore là-bas car il veillait toujours d'un œil pour s'en assurer. Les pupilles de Shilia commençaient à s'agrandir, l'excitation avait appelé l'adrénaline ainsi qu'une dose d'ocytocine. Il aimait profondément ce petit jeu, il y prenait son pied et n'échangerait actuellement sa place pour rien au monde. Avoir le pouvoir de tuer sans que ce soit réel et voir toutes les conséquences de ses attaques sans que ses cibles puissent le poursuivre judiciairement, c'était merveilleux.

Par contre, le fait que tu mentionnes les Vongola et que tu ais parlé de mon père montre que tu es un jeune mafieux. Tu dois être bien seul dans ton groupe pour ne pas avoir contacté qui que ce soit et au vu de ton pathétique numéro, je pense que tu n'es pas non plus un allié de la famille à qui ce territoire appartient. Tu es donc tout à moi, très cher Yao-Shi.

Il avait bondi pour se retrouver face à lui avant de dévoiler qu'il ne détenait plus son couteau. La raison à cela ? La terre commençait à bouger sous le dos du psychologue et la seconde d'après il avait une fois de plus jaillit en dehors du sol dans la tentative d'empalement de sa cible. Il voulait le terrifier, lui montrer à quel point leur différence de puissance était grande et à quel point Feng n'avait aucune chance face à lui. Son illusion avait fonctionné, le couteau s'était bel et bien déplacé comme il le souhaitait, mais ça avait à nouveau déclenché un léger saignement de nez. C'était un effet secondaire qui allait sûrement se stopper avec le temps. Mais une fois de plus, il léchait le peu de sang qu'il perdait et sourit de manière démoniaque à son ami.

La plus grande différence entre toi et moi c'est que je ne cache pas mon jeu en me faisant passer pour quelqu'un que je ne suis pas. Ce qui fait que contrairement à toi, j'ai rapidement eu les informations que je recherchais et j'ai compris ce qui se cachait véritablement derrière la mafia. Mon pauvre ignare, tu es si loin de la vérité. Personne ne t'a assez aimé ou fait confiance pour t'intégrer réellement dans leur famille, c'est pitoyable. Pendant tout ce temps, tu n'étais finalement que de la chaire à canon.
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# Re: Il faut bien avancer. [Libre]Lun 25 Mai - 21:52
Il faut bien avancer“Mine has been a life of much shame. I can't even guess myself what it must be to live the life of a human being.”Alors qu'il est caché, le psychologue aperçoit un petit serpent. Surement un serviteur au sang froid du gamin insupportable... Il se questionne. Doit-il tuer la bête ? Peut être. La prendre en otage ? Stupide. L'ignorer et tenter de fuir ? Sa jambe lui fait mal. Totalement sous l'emprise de l'illusion, il est persuadé d'être blessé et qu'avec cette blessure il ne courra pas bien loin. Autrement dit, il est persuadé qu'il doit bluffé pour gagner du temps, avant de trouver un endroit ouvert et peuplé où se réfugier. Instinctivement, il songe au bar où travaille l'amateur de thé. Aki Karasu, je crois ?

En tous cas, cela ne l'arrange pas du tout que le taré n'en ait rien à faire des Vongola et puis c'est quoi cette façon de pensée ? Une dette parce qu'il a évité à une membre de la famille d'être spectatrice d'un moment de monstruosité ? Aux yeux de Yao-Shi, ce qu'il dit ne fait pas sens. Il est donc persuadé de faire face -ou dos- à un psychopathe totalement irrationnel et handicapé social. Bon... Que vais-je bien pouvoir faire pour éviter de finir à l'hôpital ou au cimetière ? Si j'éteins cette flamme bizarre, ça le fait ? Et comment j'éteins ça ?

- Par contre, le fait que tu mentionnes les Vongola et que tu ais parlé de mon père montre que tu es un jeune mafieux. Tu dois être bien seul dans ton groupe pour ne pas avoir contacté qui que ce soit et au vu de ton pathétique numéro, je pense que tu n'es pas non plus un allié de la famille à qui ce territoire appartient. Tu es donc tout à moi, très cher Yao-Shi.

L'homme se retrouve face à l'adolescent, visage barré d'un sourire nerveux. A vrai dire, il déteste qu'on lise en lui aussi facilement tout comme il déteste le petit jeu provocateur du garçon. Mais, il refuse de crier, de pleurer ou de faire quoi que ce soit d'aussi rabaissant. Le Feng a sa fierté. Et, il s'est fait la promesse qu'il laisserait la sombre époque loin derrière lui. Il n'a plus envie d'abandonner toute fierté humaine et de remuer la queue devant le premier venu. Il tente de se reculer pour mettre de la distance entre le cinglé et lui, mais il se heurte à l'arbre. Ce sale con prend son pied...

"Je suis navré mais vous n'êtes pas vraiment à mon goût."

C'est tout ce qu'il trouve à répondre à l'illusionniste tandis qu'il cherche un échappatoire. Le sol tremble et une nouvelle lame surgit pour se diriger vers le psychologue qui ne comprend strictement rien à ce qu'il se passe -si ce n'est que Shilia s'amuse avec lui comme s'il n'était qu'une vulgaire poupée-. Evidemment, cette situation mécontente le chinois qui essaie d'esquiver la lame avant de tenter de déséquilibrer le fou d'un croche-pied.

- La plus grande différence entre toi et moi c'est que je ne cache pas mon jeu en me faisant passer pour quelqu'un que je ne suis pas. Ce qui fait que contrairement à toi, j'ai rapidement eu les informations que je recherchais et j'ai compris ce qui se cachait véritablement derrière la mafia. Mon pauvre ignare, tu es si loin de la vérité. Personne ne t'a assez aimé ou fait confiance pour t'intégrer réellement dans leur famille, c'est pitoyable. Pendant tout ce temps, tu n'étais finalement que de la chaire à canon.

L'adulte sert les poings. Devrait-il frapper le jeune amoureux des serpents ? Il en meurt d'envie. Il aimerait tellement que ce petit impertinent meurt et disparaisse de sa vie aussi vite qu'il y est arrivé. Le Feng déteste cette saleté de lycéen qui ne semble être qu'une plaie. A vrai dire, le fils serpent a plutôt visé juste en disant qu'il n'était que de la chair à canon, un vulgaire pion à sacrifier, et c'est cela qui fait tellement mal au mafieux. La crainte a donc laissé place à de la colère. Il respire bruyamment, essayant de garder son calme.

"Je ne veux rien entendre d'un sale gosse qui a toujours été protégé, avant même sa naissance. Moi, je n'ai besoin de personne pour vivre ou marcher. Ta putain de chair à canon a survécu jusque là et c'est certainement pas en recevant de l'aide des Vongola, des Cavallone ou de qui que ce soit d'autre. T'es qu'un insupportable fils à papa qui ne connait rien de la vraie vie. Tu vies dans un monde d'illusions, dans un petit cocon qu'on t'a construit. Tes amis ? T'en as pas de vrais, les meilleurs amis que tu peux espérer avoir dans cette vie sont ces serpents à la con. Si t'as fini de faire mu-muse, on pourrait peut être passer aux choses sérieuses ?"

Yao-Shi est énervé et n'a pas réfléchi plus que cela. Il veut juste en finir au plus vite. Jamais il ne donnera à cet enfant ce qu'il désire, jamais il ne lui mangera dans la main, il en est certain. Il hait cette personne. C'est la première personne à avoir réussi à le faire rougir de colère depuis si longtemps. Et pourtant, il lui envie son pouvoir à un point... Comment ce gamin peut-il détenir pareille force ? Tellement injuste... Le psychologue ne veut pas mourir. Mais, il ne veut pas passer plus de temps en la compagnie de cet être si insupportable... S'il ne peut pas fuir, alors il ne lui reste q'à espérer que l'autre laisse tomber ou qu'il le tue. Avec un peu de chance, il se loupera...
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