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# Les poings sur les "i" Feat - Zuran KitamuraMar 28 Avr - 17:03
Cela faisait maintenant plusieurs mois que l'école avait finie et que les grandes vacances étaient mises en place. Kenichi n'allait donc plus en cours mais continuait d'aller au dojo, et parfois au club de karaté du Lycée Namimori afin de pouvoir s'entraîner en paix sans avoir un bruit constant d'autres personnes qui s'entraînent ou qui crient. Oui le dojo était un aubaine énorme pour lui et cela lui permettait d'apprendre énormément de choses, mais il était tout de même difficile de pouvoir se reposer efficacement. Le rouquin rentra d'une soirée assez longue d'entraînement chez lui et passa devant ses parents sans leur parler. Ces derniers avaient peur qu'il soit devenu un délinquant au vu de comment il se comportait, en particulier sa mère. Il s'arrêta devant le réfrigérateur et pu voir qu'il ne restait plus rien et qu'il fallait que quelqu'un fasse la cuisine. Heureusement que c'était un homme à tout faire.
Kenichi sortit de la maison en portant un t-shirt noir sans motif, une veste grise et son sac de cours où il mettait normalement ses livres, mais là il avait mis son porte monnaie ainsi qu'une liste de courses que lui avait laissé sa mère. Il soupira avant d'aller au kombini du coin et d'acheter les fournitures qu'il voulait. Il en profita pour acheter des cigarettes et un briquet, il aimait bien fumer de temps à autre. En sortant il remarqua que quelqu'un se faisait agresser par une bande de trois ou quatre mecs qui semblaient plus grands que lui. Pendant que deux parlaient, l'un d'eux plongeait sa main dans le sac du jeune homme pour tenter de lui dérober des trucs. Kenichi serra les dents, même si il ne connaissait pas leur victime, il détestait l'injustice. Il s'approcha du groupe de personnes en fronçant bien les sourcils.
Il avait un ton accusateur, montrant bien à ce dernier qu'il n'appréciait pas ses manières. L'un d'eux s'approcha de lui et le poussa légèrement, comme pour lui dire de dégager. D'ailleurs, c'est ce qu'il avait dit, il avait conseillé à Kenichi de se barrer si il ne voulait pas se retrouver à voir des problèmes avec des gens plus importants que lui. Au vu de leur gueule, ça devait être des délinquants mais ils n'étaient pas de Namimori, ils les auraient reconnus. Alors que le premier avait posé sa main sur l'épaule du rouquin, il pu voir pendant quelques instants le ciel avant de tomber lourdement sur le sol. Kenichi venait de lui faire un croche patte afin qu'il passe au-dessus de lui lui faire une clé de bras. Le rouquin le lâcha et se retourna vers les autres alors que son pied venait maintenant écraser le visage du garçon qui lui avait mal parlé.
L'atmosphère était maintenant pesante et à tout moment un coup allait se perdre. Espérons juste que le pauvre garçon qui n'a rien demandé ne va pas être une victime collatérale.
Les poings sur les "i".
Feat. Zuran Kitamura
Feat. Zuran Kitamura
Cela faisait maintenant plusieurs mois que l'école avait finie et que les grandes vacances étaient mises en place. Kenichi n'allait donc plus en cours mais continuait d'aller au dojo, et parfois au club de karaté du Lycée Namimori afin de pouvoir s'entraîner en paix sans avoir un bruit constant d'autres personnes qui s'entraînent ou qui crient. Oui le dojo était un aubaine énorme pour lui et cela lui permettait d'apprendre énormément de choses, mais il était tout de même difficile de pouvoir se reposer efficacement. Le rouquin rentra d'une soirée assez longue d'entraînement chez lui et passa devant ses parents sans leur parler. Ces derniers avaient peur qu'il soit devenu un délinquant au vu de comment il se comportait, en particulier sa mère. Il s'arrêta devant le réfrigérateur et pu voir qu'il ne restait plus rien et qu'il fallait que quelqu'un fasse la cuisine. Heureusement que c'était un homme à tout faire.
Kenichi sortit de la maison en portant un t-shirt noir sans motif, une veste grise et son sac de cours où il mettait normalement ses livres, mais là il avait mis son porte monnaie ainsi qu'une liste de courses que lui avait laissé sa mère. Il soupira avant d'aller au kombini du coin et d'acheter les fournitures qu'il voulait. Il en profita pour acheter des cigarettes et un briquet, il aimait bien fumer de temps à autre. En sortant il remarqua que quelqu'un se faisait agresser par une bande de trois ou quatre mecs qui semblaient plus grands que lui. Pendant que deux parlaient, l'un d'eux plongeait sa main dans le sac du jeune homme pour tenter de lui dérober des trucs. Kenichi serra les dents, même si il ne connaissait pas leur victime, il détestait l'injustice. Il s'approcha du groupe de personnes en fronçant bien les sourcils.
| - Tu veux que je t'aide à fouiller dans le sac de ce pauvre gars ? |
Il avait un ton accusateur, montrant bien à ce dernier qu'il n'appréciait pas ses manières. L'un d'eux s'approcha de lui et le poussa légèrement, comme pour lui dire de dégager. D'ailleurs, c'est ce qu'il avait dit, il avait conseillé à Kenichi de se barrer si il ne voulait pas se retrouver à voir des problèmes avec des gens plus importants que lui. Au vu de leur gueule, ça devait être des délinquants mais ils n'étaient pas de Namimori, ils les auraient reconnus. Alors que le premier avait posé sa main sur l'épaule du rouquin, il pu voir pendant quelques instants le ciel avant de tomber lourdement sur le sol. Kenichi venait de lui faire un croche patte afin qu'il passe au-dessus de lui lui faire une clé de bras. Le rouquin le lâcha et se retourna vers les autres alors que son pied venait maintenant écraser le visage du garçon qui lui avait mal parlé.
| - Je vous conseille à vous de déguerpir si vous voulez pas vous retrouver à l'hosto. |
L'atmosphère était maintenant pesante et à tout moment un coup allait se perdre. Espérons juste que le pauvre garçon qui n'a rien demandé ne va pas être une victime collatérale.
en bref
# Re: Les poings sur les "i" Feat - Zuran KitamuraMar 28 Avr - 19:47
Zuran - Reborn no Future
Aujourd'hui, il faisait chaud. C'était le début de printemps, les fleurs recommençaient à pousser, les feuilles des arbres recommençaient à recouvrir les branches, les bourgeons arrivaient à maturité et le frigo de Zuran et sa mère sont vides. Elle lui avait donc donné de l'argent et lui avait demandé d'aller faire quelques courses car elle devait aller travailler. Ce n'était pas un problème pour lui, ça faisait deux jours qu'il n'était pas sorti de chez lui et il en avait bien envie. Sa maman avait rajouté quelques yens au budget pour qu'il puisse faire un petit plaisir mais au lieu de ça, il préférait acheter un peu plus à manger pour eux deux. Bref, c'était une belle journée en perspective.
Du moins c'était ce qu'il pensait avant de voir trois garçons plus âgés que lui qui le regardaient en souriant tout en se dirigeant face à lui. Il ne voulait pas juger sur la tenue et la démarche de ces personnes, mais force est de constater qu'il sentait le coup arriver à cent mètres. Étant donné que l'épicerie se trouvait juste derrière eux, il n'avait guère d'autre choix que de passer face à eux. Le stress commençait à monter doucement jusqu'à ce qu'ils soient face à face et que le garçon du milieu prenne la parole.
Du moins c'était ce qu'il pensait avant de voir trois garçons plus âgés que lui qui le regardaient en souriant tout en se dirigeant face à lui. Il ne voulait pas juger sur la tenue et la démarche de ces personnes, mais force est de constater qu'il sentait le coup arriver à cent mètres. Étant donné que l'épicerie se trouvait juste derrière eux, il n'avait guère d'autre choix que de passer face à eux. Le stress commençait à monter doucement jusqu'à ce qu'ils soient face à face et que le garçon du milieu prenne la parole.
C'était évident... Ils devaient se douter que quand il sortait c'était généralement pour faire une fraîche acquisition d'un bien ou pour faire le plein de nourriture. Son portable ? Ils pouvaient certainement en tirer quelque chose. Mais pourquoi vouloir lui voler ses prothèses ? En quoi serait-ce bénéfique pour eux ? Il ne comprenait pas et restait planté là, devant eux. Sans comprendre pourquoi il devait leur donner tout ça. La voix tremblante, il répondait.
Évidemment... Ils se fichaient de rendre quelqu'un infirme que ce soit par les blessures ou le retrait d'appareils destinés à les aider au quotidien. Zuran n'appréciait pas ce genre de comportement, encore plus si c'était fait envers d'autres personnes que lui. Mais que voulez-vous ? Il n'avait pas la force nécessaire pour se battre et mettre plusieurs personnes au tapis. Dépité, il rapprochait doucement ses mains de ses appareils afin de les éteindre et les retirer pour céder aux menaces de ces gars-là... Quand soudain il s'était arrêté.
Il s'était brusquement arrêté après s'être prit une droite dans le nez. Le jeune malentendant était tombé lourdement au sol. Ensuite, après que la douleur avaient eu le temps de se faire ressentir, il se tenait le nez en montrant les dents à cause du choc pendant qu'un filet de sang coulait. Il avait vraiment espéré que son mensonge soit assez réaliste pour leur faire peur mais ça n'avait pas du tout fonctionner. Peut-être que la plupart de leurs proies se servaient de cette astuce... Il aurait tant aimé que ce soit vrai.
Zuran avait eu un sursaut, il était rare qu'il puisse réussir à entendre quelqu'un sans ses prothèses. De surprise, il se retournait et voyait un quatrième gars qui avait la main dans le sac du jeune malchanceux pendant qu'un cinquième était intervenu et avait l'air de réprimander le groupe de voyous qui voulait dépouiller le jeune garçon.
Il était aux anges, il avait menti en prétextant l'arrivée d'un chevalier servant et voilà qu'il se montrait réellement. Quelles étaient les chances que cela arrive vraiment ? Aucune en fait. Quand l'agression avait débuté, il pensait avoir un mauvais karma aujourd'hui, mais en fait c'était ses attaquants qui étaient dans de sales draps. Ce qui était bien avec la chance, c'est qu'elle finissait par tourner. Mais ce n'était pas pour autant que Zuran se réjouissait de ce qui allait se passer. Après tout il ne connaissait son sauveur que de vue parce qu'ils étaient à la même école primaire et au même collège. Il connaissait sa force mais ne le connaissait pas lui personnellement. Eux qui ne s'étaient jamais parlés, pourquoi il intervenait aujourd'hui ?
C'était une question qu'il se posait en boucle pendant qu'il remettait ses appareils auditifs et les activait à nouveau. Puis en y réfléchissant bien, il avait soudainement l'impression que toutes les fois où des élèves lui étaient tombés dessus avaient soigneusement réfléchit pour le faire quand il n'était pas dans les environs. Ce n'était que maintenant qu'il le réalisait, mais Furinji-kun qui avait la réputation de voyou était peut-être en réalité quelqu'un qui avait décidé de répondre à la violence par la violence pour protéger ceux qui ne pouvaient pas le faire par eux-mêmes. La phrase d'un voyou qui avait déposé sa main sur l'épaule de Kenichi avait sorti le jeune garçon de ses pensées.
Il était aux anges, il avait menti en prétextant l'arrivée d'un chevalier servant et voilà qu'il se montrait réellement. Quelles étaient les chances que cela arrive vraiment ? Aucune en fait. Quand l'agression avait débuté, il pensait avoir un mauvais karma aujourd'hui, mais en fait c'était ses attaquants qui étaient dans de sales draps. Ce qui était bien avec la chance, c'est qu'elle finissait par tourner. Mais ce n'était pas pour autant que Zuran se réjouissait de ce qui allait se passer. Après tout il ne connaissait son sauveur que de vue parce qu'ils étaient à la même école primaire et au même collège. Il connaissait sa force mais ne le connaissait pas lui personnellement. Eux qui ne s'étaient jamais parlés, pourquoi il intervenait aujourd'hui ?
C'était une question qu'il se posait en boucle pendant qu'il remettait ses appareils auditifs et les activait à nouveau. Puis en y réfléchissant bien, il avait soudainement l'impression que toutes les fois où des élèves lui étaient tombés dessus avaient soigneusement réfléchit pour le faire quand il n'était pas dans les environs. Ce n'était que maintenant qu'il le réalisait, mais Furinji-kun qui avait la réputation de voyou était peut-être en réalité quelqu'un qui avait décidé de répondre à la violence par la violence pour protéger ceux qui ne pouvaient pas le faire par eux-mêmes. La phrase d'un voyou qui avait déposé sa main sur l'épaule de Kenichi avait sorti le jeune garçon de ses pensées.
C'était impressionnant... Il avait à peine eu le temps de menacer l'ancien camarade de classe de Zuran que l'agresseur avait subit une prise qui lui avait fait faire ce qu'on appelle un soleil quand on freine trop brusquement seulement avec la roue avant de son vélo. Le pauvre, il venait de chuter lourdement au sol, il allait sûrement avoir un mal de dos pendant quelques jours. En tout cas, c'était ce qu'il pensait pendant que son nez continuait de saigner. La surprise de cet événement ou bien l'adrénaline avait l'air de beaucoup minimiser la souffrance physique qu'il pouvait ressentir.
Évidemment, leur leader avait fait un signe pour interdire à quiconque de partir la queue entre les jambes. Pourtant l'un de ses deux gardes avait saisi celui qui était au sol avant de courir en le supportant. Il ne restait donc plus que celui qui avait une coiffure banane et un autre qui n'avait rien dit depuis le début. Zuran profitait de ce moment de silence pour se redresser doucement et saisir un mouchoir afin d'éviter l'écoulement du sang. Il espérait de tout coeur que Kenichi arriverait à s'en sortir sans trop de problèmes. Mais les choses avaient l'air de se gâter...
Celui qui ne disait rien avait essayé d'abattre un crochet du droit sur le visage du jeune chevalier servant. Heureusement que Zuran l'avait surveillé à temps. Mais au final, dès que le coup avait été esquivé. Le discret avait foncé sur le jeune malentendant pour lui mettre un direct dans l'estomac. Zuran s'était à nouveau écroulé au sol et se tenait le ventre. Juste après, l'assaillant faisait signe au leader à la coupe banane.
Le gars à la banane était parti en courant. Ça ne sentait pas bon, d'autant plus que le petit gringalet avait du mal à reprendre sa respiration. Entre l'estomac qui avait été frappé et le nez qui avait été amoché, ça devenait compliqué pour lui de se ressaisir. Le dernier délinquant qui restait et qui était apparemment le vrai leader se rapprochait doucement de Furinji-kun en se craquant les doigts puis s'était dressé en position de défense. Il avait l'air de vouloir en découdre... Cependant, il avait aussi plus fort que les autres. En tout cas c'était ce que le jeune malentendant constatait puisqu'il avait bien plus mal à l'estomac que au nez. Zuran souhaitait sincèrement que le karma ne se soit pas ligué contre Kenichi...
Zuran - Reborn no Future
en bref
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