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Terminé - Nor white nor black [Sorane Tachigiki]Reborn NEW Futur :: Mairie :: Bibliothèque :: Finis
 
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# Terminé - Nor white nor black [Sorane Tachigiki]Jeu 7 Mai - 17:51
Nor white nor black
ft. Sorane Tachigiki

Sortant d'un bar par une porte dérobée, pour atterrir dans une petite ruelle sombre, le psychologue scolaire de Namimori est en compagnie de quatre hommes vêtus de noir et à l'air lugubre. Louches, on ne leur confierait pas la tâche de garder des enfants. Quoiqu'il en soit, ils semblent parler d'affaires sérieuses.

"Je suis ravi de faire affaire avec vous en temps normal, mais votre proposition ne m'intéresse pas."

L'un des hommes fusille le chinois du regard après que celui-ci ait décliné leur offre qui n'est rien de plus qu'une chasse à l'homme. En temps normal, il aurait davantage réfléchi à la proposition. C'est qu'il continue à travailler pour la mafia bien qu'il n'appartienne à aucune famille et qu'il travaille comme psychologue. Mais, il ne sent pas ce travail... Non, pas du tout... En plus, cela l'obligerait à s'absenter de Namimori pendant un petit moment pour aller en Indonésie, ce à quoi il ne tient pas vraiment.

"Comment ça ?"

Yao-Shi soupire. Il savait comment cela se passerait même s'il espérait intérieurement se tromper. Cependant, sa connaissance du psychisme humain et la fréquentation de ces associés lui a permis de leur créer un profil plutôt précis qui les rend plutôt prévisibles, à ses yeux.

"Je me doutait que cela vous mécontenterait, néanmoins je n'y peux rien si ce contrat ne correspond pas à mes attentes." Il marque une pause, se massant la nuque de la main gauche. "A votre place, j'essaierai de trouver quelqu'un d'autre. Mon dernier mot est : non."

L'un des gros bras s'approche et saisit le mafieux par le col. D'un geste du poignet et de la main, il force l'individu à lâcher prise. "Si j'étais vous, je m'arrêterais avant qu'il ne soit trop tard."

"Tu crois quoi ? Que tu peux travailler pour nous puis te rétracter au dernier moment ?!"

"Non, mais je n'ai jamais dit que j'acceptais de travailler pour vous. Un contact nous a juste mis en relation... Navré de vous apprendre que vous vous êtes fourvoyés."

Les bandits ne semblent pas satisfaits de la réponse du Feng et décident d'employer la manière forte, face à lui. Il esquisse un sourire tandis qu'il remonte ses manches. Au moment où le plus proche de lui l'attaque, il se baisse pour lui faire un croche-pied de façon à ce qu'il perde ses appuies. Le stratagème fonctionne et lorsque le second s'approche, l'homme esquive d'une roulade sur le côté puis se redressant, il met un coup de pied à son agresseur.
Le combat dure quelques minutes, le temps que les brigands acceptent leur défaite et s'enfuient, la queue entre les jambes. Le psychologue s'assoit par terre et soupire. Un bruit l'interpellant, il lève la tête, apercevant le visage d'un lycéen qui se tient sur un toit. Remettant ses manches correctement, le mafieux fait signe au jeune de descendre.

"Que fais-tu ici ? C'est dangereux que de se balader sur les toits... Une mauvaise chute et te voilà à l'hôpital ou au cimetière."


L'adulte ne sait pas ce que l'adolescent a vu ou entendu, mais il compte bien le découvrir. Essuyant les gouttes de sueur sur son visage, le chinois se lève.
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InvitéInvité
# Re: Terminé - Nor white nor black [Sorane Tachigiki]Jeu 7 Mai - 21:29
Nor white nor black [Feng Yao-Shi]Premier week-end de cette année scolaire, première pause attendue par une majorité du corps étudiant et du corps professoral pour des raisons bien différentes. Et il admettait volontiers faire partie de cette catégorie après tout il avait un temps limité avant de devoir rentrer chez ses grands parents.

*Enfin, je peux toujours faire le mur si je souhaite prolonger mon temps libre...mais on gardera cette carte dans la manche*songeait le jeune homme alors qu'il se familiarisait avec les toits de la ville.

Après tout, le meilleur moyen pour un adepte de parkour était de tester de lui-même les surfaces pour déterminer quelles zones lui étaient accessibles et praticables : en sautant, courant, s'accrochant et marchant. Filant telle une ombre de toit en toit, empruntant les rebords de fenêtres et des balcons si nécessaires. Ne s'attardant pas pour ne pas laisser les propriétaires s'indigner et prendre le temps de saisir des caractéristiques physiques pouvant l'identifier.

Ranger sont les lunettes sans réelle correction dans leur étui sur son bureau et bienvenue l'anonymat conféré par un sweat-shirt à capuche d'un gris banale n'attirant pas le regard. Bien sûr, il avait dû rebrousser chemin lorsqu'il finissait dans des impasses ou que la seule issue était trop exposée aux piétons du niveau de dessous. Et s'il pouvait éviter d'attirer l'attention du moins jusqu'à s'assurer qu'il ne soit pas le seul être à aimer ne pas utiliser des routes non conventionnelles.

S'essuyant à nouveau la sueur qui s'était rassemblée sur son front et menaçait de couler dans ses yeux, Sorane prit le temps d'observer ses alentours et constata d'abord que la journée touchait à sa fin et qu'il était égaré. Plus exactement qu'il se trouvait du côté quartier festif abritant bars, salons d'hôtes, karaokés et il en passait sûrement.

Un coin qu'il n'avait pas eu l'occasion de découvrir en journée et d'un point de vue plus terrestre. S'asseyant sur le rebord, il ôta sa capuche afin de d'agrandir son champ de vision et de réfléchir à quel chemin emprunté pour retourner chez lui quitte à faire un détour jusqu'à l'un de ses points repères.

"Voyons voir si je ne me trompe pas, je reconnais tout là-bas l'hôpital...et donc, je devrais trouver par ici le lycée... : bingo. Oh tiens, ça ne serait pas nôtre psychologue... ? !"

Surpris de reconnaître un employé de son établissement à cet instant et à cet endroit, le jeune lycéen concentra son attention sur la chevelure emblématique de l'homme dont ses connaissances se résumait à son métier, son nom -Feng Yao-Shi- et qu'il était bien parti pour devenir une des coqueluches des jeunes filles de Namimori High.

Comment en savait-il autant sur un psychologue qu'il n'avait pas approché ni abordé davantage qu'un sourire poli et les salutations d'usage? Grâce au pouvoir incomparable des ragots : une mine d'informations mésestimée à cause des gloussements mêlés aux embellissements ainsi qu'aux conjectures emplis d'imagination d'adolescentes et adolescents en pleine effervescence hormonale. Une écoutille parfaite pour déverser le plein de vapeur alors que les leçons s’enchaînaient et que les comptes-rendus des vacances de chacun commençaient à tarir. Bien sûr la machine n'était pas encore en route et se concentrait plus sur les classes obtenues, le rythme des devoirs et les nouveaux visages intéressants de cette rentrée.

Et pour attirer le regard l'adulte était compétent par son allure naturel et ce qu'il dégageait. Non que Sorane était obnubilé au point de rejoindre le futur fanclub qui naîtra probablement dans un futur proche mais intrigué serait le terme le plus juste. Par sa démarche gracieuse et la manière dont il se tenait en toutes circonstances dégageant une prestance emplis de...pouvoir ? Noblesse ?

Dans tous les cas, il détonnait dans cet environnement scolaire comme s'il ne devait pas exercer un cadre scolaire publique mais plus dans un cabinet plus professionnel et correspondant à son image.

Quelle image ? Il n'en savait rien et c'était un mystère de plus à résoudre à sa liste qui semblait s'allonger. Mais il ne pouvait l'imaginer écouter attentivement les tourments adolescents de lycéens et lycéennes japonais. Ou jugeait-il hâtivement l'homme sans lui laisser le bénéfice de doutes ? Un biais dû à ses expectations personnelles ?

*N'empêche je ne l'imaginais pas aller dans ce type de bar et en telle compagnie... Il a vraiment bien une certaine profondeur...*pensa le lycéen en suivant sans y penser le curieux en regrettant de ne pas être suffisamment proche pour saisir les propos de la conversation bien que l'homme semblait décliner et énerver ses interlocuteurs par son désir de les laisser en plan ?

En tout cas, il remercia mentalement les bandits de parler non seulement fort mais aussi d'avoir provoquer une représentation maîtrisée et astucieuse de bases martiales de son aîné alors qu'il tendait le cou afin de ne rien louper et jaugeait son psychologue d'une nouvelle manière et le qualifiait de décisif dans son esprit.

Malheureusement, toute à son inspection il ne remarqua pas l'innocente canette vide abandonnée à ses côtés-et quel pollueur avait-il lancer ce détritus sur le toit ?- qui entra en contact avec sa main et fit une magnifique chute avant de rouler vers le combattant qui fut intrigué par le bruit et chercha comme attendue sa source.


*Oups...on repassera sur la discrétion* eut le temps de songer l'adolescent en ne pouvant de sourire piteusement à l'homme après tout il venait de se faire attraper sur le fait d'espionnage. Bien qu'il n'avait pas intentionnellement l'attention de découvrir une facette cachée de l'adulte.


"Que fais-tu ici ? C'est dangereux que de se balader sur les toits... Une mauvaise chute et te voilà à l'hôpital ou au cimetière."
l'interpella l'adulte toujours assis en lui faisant signe de venir de le rejoindre.

Observant de manière accentuée la disposition des lieux afin de trouver des chemins sans risques à sa portée le tokyoïte était partagé entre deux pulsions : celle de filer sagement en profitant de la position reposée du chinois pour avoir le temps nécessaire de le distancer et celle de poser pied à terre pour savoir ce que l'adulte aurait à lui dire.

Il y avait possibilité que la distance accorde un certain anonymat surtout qu'il n'avait pas ses lunettes reconnaissables et un style vestimentaire bien différent de ce qu'il porte habituellement.


*Allons, je n'ai rien à me reprocher...Bon d'accord, le simple fait que je pense ça joue contre moi...Mais le hasard a mis sur ma route un artiste martial, je m'en voudrais de manquer cette occasion...*sa décision prise le brunet s'aida d'un conteneur à déchets fermé pour rejoindre agilement l'adulte bien qu'il aurait pu passer directement au toit au sol mais cela aurait grillé toute sa mascarade, non ?

"Bonsoir monsieur Feng c'est gentil de vous inquiéter pour moi et ayez l'esprit tranquille je fais toujours très attention lorsque je fais du parkour en ville... Mais vous comment allez-vous ? Et c'était impressionnant la manière dont vous vous êtes débarrassé d'eux."s'exprima respectueusement Sorane en rejoignant le combattant sur le bitume en lui tendant une gourde d'eau sous les regards des passants et clients.

"Auriez-vous une petite soif ?" lui proposa l'adolescent, elle devait être encore fraîche puisqu'il avait transvasé une bouteille minérale d'une supérette il y a deux heures.

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# Re: Terminé - Nor white nor black [Sorane Tachigiki]Ven 8 Mai - 12:00
Nor white nor black
ft. Sorane Tachigiki

"Bonsoir monsieur Feng c'est gentil de vous inquiéter pour moi et ayez l'esprit tranquille je fais toujours très attention lorsque je fais du parkour en ville... Mais vous comment allez-vous ? Et c'était impressionnant la manière dont vous vous êtes débarrassé d'eux."

Le psychologue vient se masser les tempes. L'observateur est donc bien un élève du lycée de Namimori, il n'y a plus de doute à avoir. Qu'a-t-il vu, au juste ? Depuis quand est-il là ? Du Parkour, hein ? S'il ne se trompe pas, il s'agit d'une discipline sportive acrobatique qui consiste à passer des obstacles ruraux ou urbains par des mouvements rapides et agiles. C'est également connu sous le nom de free-run, expression bien plus parlante.

"Je vais bien, ces hommes-là n'étaient pas bien fort."

Oui, au cours des années les plus chaotiques de sa vie, le mafieux a eu l'occasion de se frotter à des personnes bien plus dangereuses qui ne lui ont pas forcément fait de cadeau. C'est pourquoi il a appris à se montrer plus prudent, plus réfléchi et plus calme. Cette évolution lui aura permis de survivre et de se refaire lorsqu'il était dans une mauvaise passe. Il accepte la gourde d'eau que lui tend le jeune, buvant une petite gorgée avant de rendre l'objet au lycéen.

"Je vous remercie..." Il marque une pause, hésitant. "Pouvez-vous me rappeler votre nom et votre prénom ?"

Défroissant sa chemise, l'homme propose à l'élève de le suivre jusqu'à un endroit un peu plus accueillant. Intérieurement, le chinois songe qu'un "traceur" doit être une personne indépendante, pleine d'énergie, amatrice de sensations fortes et ne supportant pas qu'on restreigne sa liberté. Et, étant donné ce qu'il lui a dit, ce garçon est curieux.

"Je n'aurais jamais songé qu'un amateur de parkour puisse être intéressé par quelques échanges de coups." Esquissant un petit sourire, il poursuit : "Le parkour doit être bien plus impressionnant..."

En faisant parler le petit curieux, il espère réussir à découvrir ce qu'il sait -et faire une ébauche de son profil-. En soit, il s'est battu contre des brigands, donc on pourrait penser qu'il n'est pas lié à eux. Mais, la discussion qu'il a eut avec eux montre qu'ils ont été associé. Même si on ne sait pas qu'ils sont liés d'une façon ou d'une autre, le fait même qu'un homme de savoir travaillant dans le scolaire se soit battu, n'est pas la meilleure publicité qui soit.

"Je pensais que Namimori était une ville plus tranquille..."
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# Re: Terminé - Nor white nor black [Sorane Tachigiki]Dim 10 Mai - 5:16
Nor white nor black [Feng Yao-Shi]Voyant le psychologue se frotter les tempes en un geste universel d'ennui ou de mal de crâne qu'il élimina rapidement pour penser que la première était plus probable. L'adolescent se demanda ce qui avait bien pu causer ce geste parmi sa salutation ?

Était-ce le fait qu'il connaisse son identité ou sa réponse désinvolte ? Malheureusement les paroles de l'adulte ne put répondre à son interrogation mais donna naissance à une nouvelle question :


*A quel point est-il fort pour considérer qu'une échauffourée contre des adversaires en supériorité numérique puisse sembler si facile à gérer pour lui ? *songea le lycéen alors qu'il ne considérait pas les propos du chinois comme de l'arrogance mais comme une réalité.

Pendant que l'homme se désaltérait, le japonais se demanda bien quelles forces pouvaient bien se cacher dans le corps svelte de son aîné et qu'il semblait parfaitement capable d'enfouir pour mieux les relâcher lorsqu'il jugeait nécessaire.


*S'il possède un contrôle tel que les cultivateurs des wuxia, je devrais l'observer plus souvent...* songea le jeune homme pendant que son regard anthracite étudiait avec un regain d'intérêt et de avec chaque trait de son senior ainsi que sa silhouette.

Dévoilant sans ses lunettes l'intensité de toute sa curiosité lorsque celle-ci était piquée à vif. Se demandant comment et s'il pourrait revoir les capacités de l'homme plus attentivement.

d'espionnage. Bien qu'il n'avait pas intentionnellement l'attention de découvrir une facette cachée de l'adulte.

La question de l'homme lui fit quitter ses rêveries rapidement dans lesquels le psychologue était revêtu d'un habit traditionnel dans une époque ancienne et affrontait des démonistes. Récupérant sa gourde qu'il accrocha à sa ceinture par habitude, le japonais se présenta :  [/i]

"Veuillez m'excuser c'est vrai que n'avons jamais été introduit formellement. Je suis Tachigiki Sorane de la classe 2-B au lycée publique de Namimori.

Songeant que l'homme ne savait probablement pas qu'il était l'un des nombreux adolescents qui attendaient l'établissement dans lequel il travaillait, l'adolescent lui fournit toutes ces informations pour qu'il puisse savoir comment il le connaissait. Malgré le manque d'interaction direct entre eux : après tout, il devait être salué par bon nombre d'étudiants et d'étudiantes chaque jour.

Acceptant l'invitation de son aîné de le suivre dans un lieu plus propice à une discussion et intrigué malgré lui par ce qu'il pourrait découvrir de l'échange, l'adolescent le suivit en indiquant juste qu'il devait prévenir ses grands-parents qu'il risquait de rentrer plus tard que d'habitude. Ce qu'il fit en envoyant un message écrit par son portable.

Au vue de ses circonstances particulières cela pouvait se comprendre et il était intrigué malgré lui de savoir si l'homme tenterait de se renseigner sur lui : ce qui était une possibilité. Et quelles sortes d'informations, il pourrait trouver auprès de ses collègues. Et si les contacts de l'homme était suffisamment étendues pour découvrir le rapport de l'agression dont il a été victime...

Mais était-ce réellement qu'un individu si complexe s'intéresse à lui suffisamment pour fouiller son passé ? Autant la supervision rapprochée de ses grands-parents étaient tolérables car ils faisaient ça par amour pour lui et qu'il comprenait ces précautions prises. Autant il était sûr de ne pas apprécier une supervision intense d'une source inconnue surtout qu'il n'avait aucune garantie de la durée de celle-ci tandis que la première ne durerait qu'une année.

Une année après il sera à nouveau libre de revêtir son alias et de retrouver le couvert profond de la nuit. Si tout se passait bien...


"Je n'aurais jamais songé qu'un amateur de parkour puisse être intéressé par quelques échanges de coups. Le parkour doit être bien plus impressionnant..."
fit remarquer l'adulte alors qu'un fin sourire prenait place sur ses lèvres fines et adoucissait son visage.

Levant la main afin de réaliser le geste habituel qui consistait à réajuster ses lunettes ou son masque lorsqu'il était en pleine réflexion, l'adolescent dû renoncer à son action puisqu'il ne portait actuellement aucun de ces accessoires et qu'il ne pouvait pas remonter non plus sa capuche puisqu'il l'avait retiré tantôt.


"Vous trouvez ? Pourtant les mouvements du parkour sont nés des mouvements d'arts martiaux et de gymnastique...expliqua l'adolescent avant de continuer sur son expérience personnelle :"Pour tout vous dire, j'ai pratiqué en premier des arts martiaux diverses avant de m'orienter sur le free-run. Et je trouve cette discipline parfaite pour se concentrer sur ses propres limites et son environnement tandis que les pratiquants d'arts martiaux doivent aussi prendre en compte leur adversaire... Ce qui est assez contraignant."

Sans compter qu'à partir d'un certain niveau et qu'importe l'art martial exercé, le corps du pratiquant se voyait considérer comme une arme blanche. Faisant que l'individu ne pouvait user pleinement de toutes ses capacités pour se défendre ou protéger autrui sans prendre le risque de se retrouver injustement du côté opposé à la loi.

Ce qui fait que Sorane n'avait jamais pris la peine de dépasser ces grades sciemment avant de s'orienter sur un autre style. Et qu'il n'avait pas l'intention de devenir un champion et de remporter des titres. Tandis qu'avec le parkour, il pouvait entretenir,s'améliorer et explorer pleinement ses compétences qu'importe l'endroit où il se trouvait.

Cela ne faisait aucun doute que l'homme qu'il suivait avait un certain niveau pour posséder une telle dextérité dans ses mouvements et connaissait pleinement ses capacités pour maîtriser sans soucis et sans blesser sérieusement ses adversaires.


"Oh selon mes grand-parents il est agréable de vivre ici bien qu'il s'y passe comme partout dans le monde des faits divers plus ou moins impressionnants...Bien qu'il y a des années de cela, ils n'étaient pas aussi récurrents. Surtout grâce au travail de l'ancien préfet..."remarqua pensivement l'adolescent en tentant de se souvenir des conversations qu'il avait surpris lors des jeux de Mahjong où ses grands-parents avec leurs amis se souvenaient du bon vieux temps et se lamentaient sur le probable meurtre du jeune homme qui avait maintenu la discipline par des méthodes assez radicales. Une certaine alouette qui aurait énervé les mauvaises personnes.

Secouant la tête en espérant qu'il ne connaîtrait pas le même sort de cet adolescent avec qui il partageait le même âge lors de sa disparition. Le tokyoïte décida de poser à son tour des questions en espérant qu'il répondrait.


"Et vous monsieur, quel est l'art martial que vous pratiquez ? En tout cas, vous semblez suivre l'adage : Mens sana in corpore sano."remarqua Sorane en omettant le fait qu'il avait vu Feng sortir d'un bar bien qu'il n'humait aucune senteur alcoolisée émaner de lui.  Observant où son guide l'avait emmené, l'adolescent chercha du regard des repères pour situer leu emplacement et déterminait quelles voies orthodoxes ou non il pourrait emprunter pour repartir.

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# Re: Terminé - Nor white nor black [Sorane Tachigiki]Dim 10 Mai - 22:07
Nor white nor black
ft. Sorane Tachigiki

"Veuillez m'excuser c'est vrai que n'avons jamais été introduit formellement. Je suis Tachigiki Sorane de la classe 2-B au lycée publique de Namimori."

Ce nom ne lui dit pas grand chose, malheureusement, bien que son visage lui soit familier. Si le psychologue est doté d'une bonne mémoire, venant tout juste d'intégrer l'établissement et ne s'étant pas entretenu avec tous les adolescents de l'établissement, il est loin de tous les connaître. Et ce, même s'il aimerait bien mémoriser un maximum de noms, visages et profiles afin de se faciliter le travail.

Tachigiki Sorane... Ce nom et ce visage, l'homme ressent l'envie de les graver dans son esprit. C'est un traceur, ce qui implique qu'il possède des capacités acrobatiques -et surement athlétiques- supérieures à la moyenne. C'est également un petit curieux qui semble s'intéresser aux arts martiaux et qui a été impressionné par l'adulte. Pour Yao-Shi, le garçon marque un bon nombre de points qui lui permettent de voir son nom figurer dans la liste des "recrues potentielles". La prochaine étape est donc d'influencer le jeune et de prendre une place certaine dans son coeur, avant de l'entraîner et de le faire entrer dans le monde de l'ombre pour se servir de lui...

Il écoute l'argumentaire du garçon qui lie arts martiaux et parkour, parlant des origines de cette discipline sportive. Ce qu'il dit fait sens, pour le fils Feng. Néanmoins, il lui semble qu'il demeure un écart moral et idéologique important, voire incompatible. C'est pourquoi il décide de poursuivre.

"Je conçois que la gestuelle puisse s'apparenter aux arts martiaux. Mais la rigueur et les règles des arts martiaux ne vont-ils pas se heurter à l'esprit libre du parkour ?"

Le psychologue ne désire pas particulièrement se perdre sur les détails concernant l'attention et la concentration déployés dans les deux disciplines. Car, il en aurait certainement pour des heures s'il devait se perdre dans de longs discours sur les arts martiaux et leurs principes qui découlent bien souvent de croyances.

D'une oreille attentive, le mafieux écoute ce que le jeune a à lui dire sur la ville de Namimori. Etant donné qu'il est récemment arrivé, il ne refuse pas d'obtenir quelques informations complémentaires sur cet endroit.

"L'ancien préfet ?"

Peut être devrait-il enquêter sur ces faits étranges qui n'étaient pas récurrents il y a quelques années mais qui le sont devenus. Cependant, si l'enfant ne veut rien dire, il ne se montrera pas insistant.

"Et vous monsieur, quel est l'art martial que vous pratiquez ? En tout cas, vous semblez suivre l'adage : Mens sana in corpore sano."

Yao-Shi esquisse un sourire. Il se souvient du bon vieux temps où son mentor ne faisait que lui répéter cet adage, soulignant le fait que son esprit n'était pas assez serein, paisible. Lui répétant qu'il était trop impulsif. Avec un peu de recul, il se dit qu'il était bien stupide.

"内家拳. C'est le nom de la branche martiale que j'ai étudié." Marquant une pause, il tente de répéter lentement et en articulant, se doutant que le japonais ne comprendrait pas le chinois. "Nèi Jiā Quán. C'est une branche martiale qui s'oppose à la branche Shaolin. On traduirait cela part "art du poing interne". On l'associe bien souvent aux taoïstes du mont Wudan."

S'arrêtant dans le quartier marchand, pour s'asseoir sur le rebord d'une fontaine, l'adulte invite le lycéen à venir s'installer à côté de lui.

"As-tu déjà entendu parler de cette branche martiale ? Elle n'existe peut être pas, au Japon..."
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# Re: Terminé - Nor white nor black [Sorane Tachigiki]Lun 11 Mai - 19:17
Nor white nor black [Feng Yao-Shi]L'adulte semblait sceptique sur les similitudes que le parkour avait avec l'un de ses parents ou plutôt ses parents car on ne pouvait nier que les gymnastes ne manquaient pas de rigueur dans leur discipline. En effet l'adolescent avait aussi eu une période collants et justaucorps pour travailler son équilibre, ses acrobaties et ses bras avec les anneaux et barres. Ah leur cher coach qui les faisait recommencer chaque figures jusqu'à qu'ils puissent les reproduire parfaitement dix fois d'affilés et les enchaîner cinq fois parfaitement. Il ne lui manquait pas et avait dû écouter les plaintes durant un mois comme quoi les entraînements avaient doublé suite à son départ pour tenter de jouer sur sa culpabilité mais il était passé à un autre sujet : l'escalade.

"Les deux disciplines...en fait, toutes les disciplines nécessitent une certaine rigueur dans leur pratique pour progresser. remarqua le jeune homme alors qu'il se revoyait commencer des activités avec des résultats plus ou moins mitigés selon ses affinités mais dont il réussissait à s'améliorer après du temps, des efforts investis et une écoute ainsi qu'une recherche attentive des conseils.

"Bien sûr les points sur lesquels se consacrent l'attention varie comme l'environnement n'est pas le même et ne peut pas être contrôlé pour être optimal pour la discipline...continua l'adolescent en songeant aux morceaux de verres ou autres obstacles pouvant apparaître sur des itinéraires connus de parkour et qui étaient assez coutumiers. Voyant qu'il était bien parti pour parler plus qu'il ne le pensait au psychologue, il se dit qu'il pouvait bien lister les similitudes qu'il avait trouvé entre les deux arts en se servant de ses doigts.

"Je trouve que les racers ont tout de même des traits inhérents aux artistes martials  : la concentration et l'analyse lucide de pleins de facteurs : météo, état de fatigue, terrain,...la maîtrise de soi car un un instant d' hésitation pourrait donner une prise mal assurée ou une adaptation trop lente à la correction d'une action ou d'une décision erronée. Surtout qu'on ne pouvait savoir à l'avance sur ce qu'on risquait de croiser : une flaque, un animal,une illusion optique... Et il faut donc être préparé à l'éventualité d'une chute pour pouvoir agir dessus et ne récolter que des blessures là où on aurait pu perdre la vie. Nous gardons en quelque sorte l'idée d'une confrontation assez indirecte dans le free-run dans le sens que nous affrontement pas un adversaire à l'identité propre mais rencontrons une adversité plus diversifiée : météo, environnement,... Sans compter que nous sommes autant nôtre allié que nôtre plus redoutable ennemi."

Clignant des yeux à la fin de son long monologue de passionné, le lycéen regretta une nouvelle fois l'absence de ses lunettes qui l'empêchait de faire le geste que toute bonne personnage de fiction doté de cet accessoires faisait pour commencer, accompagner et conclure leur longue diatribe. Saisissant sa gourde d'un geste fluide, il en prit une gorgée en observant la réaction de son aîné avec un regard innocent qui semblait demander s'il avait su partager sa vision et ses connaissances sur son loisir. Alors qu'une réalisation le saisit, il n'avait pas oublié de préciser en quoi cela n'heurtait pas l'esprit libre du racer.

"Vous aviez aussi abordé la question sur l'esprit libre du coureur n'est-ce pas ? Et bien je suppose qu'on peut dire qu'elle n'a pas vraiment lieu d'être ? Chacun suivra la voie qui lui plaît le plus ? Après est-ce convenable...Après tout certains pratiquants d'arts martiaux dans le monde actuel se concentrent plus sur l'obtention des compétences à suivre les traditions et enseignements. remarqua l'adolescence avec une moue contrite sur les lèvres."Je trouve cela dommage car cela participe à la perte et disparition des essences qui auront été délaissé par le public. Heureusement que c'est un phénomène assez amoindri en Asie."

C'était une vérité assez crue à asséner à un quelconque artiste d'un art que des pratiquants de celui-ci se targuaient de leurs connaissances sans forcément connaître tous les aspects qui le composaient.. Mais il se demandait si le psychologue remarquerait la distinction qu'il faisait entre les deux catégories en les désignant différemment.

*Hélas ce ne sont pas les seules choses que nous avons perdu intentionnellement ou non et on ne peut espérer qu'ils restent encore des traces dans recoins sombres et méconnues du monde.*se fit remarquer une nouvelle fois en espérant qu'il puisse exister une obscure bibliothèque emplis de savoirs obscurs et perdus qui l'attendrait quelque part.

En tout cas, le chinois ne sembla pas démonté par le flux de paroles de son jeune compère et lui posa une nouvelle et concise question. Ce qui allait bien avec son métier de psychologue qui devait passer des heures à faire parler et écouter des lycéens ainsi que lycéennes confier leurs secrets. L'homme avait-il déjà eu des patients pour cette première semaine de cours ? Tant qu'il ne tentait pas de le psychanalyser ça ne le regardait pas vraiment. Et s'il devrait rassembler ses connaissances partielles sur l'ancien préfet de Namimori cela ne le dérangeait pas.


"Je dois vous prévenir qu'elles sont à prendre avec baguettes et proviennent plus de on-dits que de faits vérifiés. "commença consciencieusement le lycéen qui n'aimait pas donné des informations erronées s'il avait décidé de les partager sans arrangements de son plein gré. Une fois assuré que l'adulte avait compris qu'il ne devait pas prendre pour argent comptant ses prochaines paroles, il reprit d'un ton songeur tout ce qu'il savait et avait entendu y a des années :"D'abord, il n'était pas la seule victime présumée ou plutôt la seule "personne disparue"de la série de disparition : tous des adolescents de Namimori bien qu'ils avaient des profils assez différents pour exemple : une idole de baseball,Un garçon persécuté,un président de club de boxe et le préfet du comité disciplinaire : Hibari-san. Oh je dois forcément en avoir oublié un ou deux malheureusement mais j'avoue que l'attention de mes sources étaient plus portée plus sur le dernier. que les autres.

Observant les routes et bâtiments qu'ils dépassaient, Sorane tenta d'imaginer le préfet aux méthodes efficaces et brutales qui faisaient régner l'ordre dans le passé. Se demandant comment serait Namimori s'il était encore là à patrouiller. Quel genre d'homme cet adolescent serait-il devenu s'il n'avait pas rencontré un sort si funeste ? Quelqu'un d'aussi prometteur serait devenu un homme important ou aurait-il connu une autre forme de déchéance ? Une corruption à ses principes ? Prenant conscience qu'il avait laissé divaguer son esprit sur l'intérêt qu'il éprouvait envers cette personne disparue brutalement du monde. Peut-être qu'il devrait profiter de cette année pour satisfaire sa curiosité sur lui et faire part de ses trouvailles à Feng qui semblait aussi intrigué par lui ? Un projet personnel sur un présumé mort pardon une personne disparue ne pouvait pas faire de mal quoiqu'il devait se montrer prudent.

Sorane reprit la parole d'une voix où on pouvait déceler une sorte de respect posthume envers une personne non connue :


"Je suis désolé je me demandais juste quelle sorte d'individu pouvait être ce Hibari-san pour maintenir l'ordre à Namimori alors qu'il avait mon âge lors de sa disparition. Vous ne le savez probablement pas mais il était respecté et craint non seulement par les habitants, les voyous, la police et l'hôpital. Certains disaient qu'il contrôlait les deux derniers et qu'il avait une milice composé de délinquants reformés qui lui étaient loyaux. Mais cela ne vous explique pas pourquoi on le considère plus comme une personne décédée qu'un porté disparu je suppose ?"

Prenant le temps de repasser en revue une dernière fois les souvenirs qu'il avait d'une conversation passée, le japonais reprit la parole d'une voix douce comme s'il ne voulait pas que ses paroles s'envolent et atterrissent dans n'importe quelles oreilles :

"Qu'importe si l'influence du préfet sur la police était véridique ou non, il était vrai cependant qu'il réglait de lui-même une grande majorité des soucis de Namimori : directement ou non. Et avec des méthodes assez percutantes... pour marquées les esprits et corps. Et s'attirer une rancœur et des tentatives de représailles probablement. Or, ce que tout le monde savait c'est que si Namimori était le territoire d'Hibari, le lycée de Namimori serait son palais. Ne me demandez pas où il vivait : je ne le sais pas certains disaient qu'il dormait dans la salle du président du conseil étudiant et d'autres dans une chambre d'hôpital qui lui était dédiée. Pour vous dire, il y avait une règle tacite qui disait qu'il ne fallait pas portée atteinte à son établissement au risque de le voir apparaître devant vous. Ce qui fait que les adultes pensent que les premières disparitions ont été une sorte d'appât et pour amener le préfet à sa chute surtout qu'il agissait seul. Et qu'il était supposé que les autres disparus ne soient que des victimes collatérales à cette histoire non résolue..."

Bien qu'ils n'étaient pas les seules êtres disparus et que de nouvelles victimes se faisaient chaque jour bien qu'elles soient toutes trempées dans des affaires louches et sanglantes. Sauf que les petits poissons au lieu de s’inquiéter de ce qui pouvait libérer de la place dans leur océan de crimes se battaient pour occuper les positions vacantes et qui ne risquaient pas d'être récupérés par leur ancien propriétaire. Au vue du silence des organisations plus anciennes qui fermaient les yeux et adoptaient une position d'observation. Que pouvait-il bien se passer dans la face sombre de Namimori et dans quel marécage s'était-il rendu ? Sauf que Sorane ne voulait et ne pouvait pas aborder ce sujet avec l'artiste martial car celui-ci pouvait être relié à ce qui était derrière toute cette agitation et personne n'aimait les fouineurs. Et que cela ne concernait pas le préfet sauf si celui-ci avait survécu et était de retour pour nettoyer encore plus brutalement ce qui avait souillé sa ville ou c'était son fantôme vengeur ou quelqu'un avec un agenda.

"Après si vous souhaitez en savoir plus sur l'histoire du lycée, je pourrais vous aider à rechercher dans les archives de l'établissement et trouver les noms des autres disparus."proposa l'adolescent en tentant de ne pas se demander qui seront les prochaines cibles et si sa présence sur le terrain de chasse de cet inconnu faisait de lui une proie potentielle ? Il n'avait qu'à espérer qu'il arriverait à passer entre les mailles du filet par son insignifiance.

Reconnaissant qu'ils étaient parvenus au quartier marchand envahis d'agréables senteurs et d'une foule plus diversifié, l'adolescent se rapprocha de l'adulte pour ne pas être séparé et ne pas rater des paroles qu'il pourrait prononcer. Et qui furent une réponde à la question qu'il avait presque oublié qu'il avait posé. Chassant les ombres du passé et du présent qui planaient dans sa tête, il se recentra sur le sujet des arts martiales et lesquels il avait pu abordés ainsi que les mots chinois que son aîné avait employé et qu'il les comprenait. Ses parents s'étant assurés qu'il puisse se faire comprendre dans qu'importe le pays où ils voyageaient pour des raisons personnelles ou professionnelles et ayant l'envie d'apprendre pour accéder à de nouvelles sources étrangères. On pouvait dire qu'il avait un bon niveau dans les langues courantes bien que les dialectes régionaux pouvaient lui poser problème.


"Il me semble avoir trouver des mentions dans mes recherches mais n'avoir pu l'étudier faute d'école n'enseignant acune de ses formes à Tokyo." avoua l'étudiant en s'asseyant à côté de son aîné sur le rebord d'une fontaine et plongeant sa main dans l'eau claire pour rafraîchir ses lectures passée sur "Le Poing de la Forme et l'Intention" et qu'il avait mis le style Tai Ji Quan à sa liste des arts martiaux regroupant les disciplines faisant appel à la vitesse,esquive, souplesse et l'agilité. On pouvait dire qu'il avait un répertoire assez acrobatique mais pas de style propre ou alors un trickz personnalisée.

"Il existe trois styles principaux si je ne me trompe ? Je me demande bien lequel serait le vôtre Feng-san..."demanda Sorane d'un regard emplis d'attente envers son aîné.

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# Re: Terminé - Nor white nor black [Sorane Tachigiki]Mar 12 Mai - 21:09
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"Les deux disciplines...en fait, toutes les disciplines nécessitent une certaine rigueur dans leur pratique pour progresser. "

Yao-Shi écoute le lycéen sans l'interrompre ne serait-ce que l'espace d'un instant, profondément intéressé par ce que celui-ci a à dire. En effet, il boit chaque goutte de sagesse avec la plus grande précaution, persuadé que cela pourrait lui être utile un jour ou l'autre, ne serait-ce que pour mieux comprendre ceux qui pratiquent cette activité En tous cas, l'étudiant est bavard, cela ne fait aucun doute. Mais, il semble intelligent, ne se contentant pas d'un simple reflet sur la surface de l'eau, préférant nettement explorer les choses en profondeur.
Le psychologue esquisse un sourire lorsque le jeune parle de la déchéances des arts martiaux ou plutôt, de leur détournement par des personnes uniquement intéressée par l'obtention de compétences et la performance plutôt que par les valeurs et traditions. C'est qu'il est heureux de constater qu'un pareil garçon peut comprendre de telles choses, d'autant plus qu'en tant que chinois issu d'une famille pratiquant les arts martiaux depuis des générations, il les porte tout particulièrement dans son coeur.

"Je dois vous prévenir qu'elles sont à prendre avec baguettes et proviennent plus de on-dits que de faits vérifiés. "

L'homme est déjà bien content de constater que le jeune Sorane accepte de lui parler un peu de Namimori. Cependant, il est à noter qu'il n'a pas pour habitude de prendre pour acquis tout ce qui lui est dit ainsi, il n'a jamais prévu de croire aveuglément en ce que le garçon pourrait lui dire. Mais, il désire recueillir des fragments de vérité auprès de plusieurs personnes afin d'obtenir une réalité aussi parfaite que possible.

"Ne vous inquiétez pas, Tachigiki-kun."

Une série de disparitions... Hibari ? L'homme fronce les sourcils, quelque chose vient de faire tilt, dans son esprit. Une interrogation apparaît dans son esprit bien qu'il n'en dise rien pour le moment, se contentant d'écouter parler l'adolescent.

"Après si vous souhaitez en savoir plus sur l'histoire du lycée, je pourrais vous aider à rechercher dans les archives de l'établissement et trouver les noms des autres disparus."

Le mafieux hoche la tête, offrant un sourire certain à son interlocuteur. Il va sans dire que sa curiosité a été piquée par cette histoire qui lui semble assez étrange et donc, digne d'intérêt. Il aimerait bien mener quelques investigations supplémentaires et obtenir un peu d'aide ne serait surement pas de trop.

"Cela me serait d'une grande aide. Savez-vous quand ont eu lieu ces disparitions ?"

Pour aujourd'hui, ce sera certainement la dernière question qu'il poserait à l'adolescent, sur ce sujet, en tous cas. Une fois sa réponse obtenue, les deux individus changent de sujet, parlant d'arts martiaux. Le jeune fait la différence entre trois écoles principales du style interne, signe d'une connaissance certaine des arts martiaux malgré l'impossibilité pour lui de recevoir des enseignements.

"J'emploie principalement le 八卦掌 (Bā Guà Zhǎng) bien que je connaisse quelques techniques du 螳螂拳 (Táng Láng Quán) qui le complètent." Il marque une légère pause avant de poursuivre. "Par contre, je n'ai pas la moindre base en 太极拳 (Tài Jí Quán)."

Ce qu'il ne dit pas, c'est que malgré l'aspect impressionnant des techniques qu'il peut employer, elle ne sont pas très puissantes restant assez élémentaires et, il n'a pas vraiment cherché à perfectionner ses mouvements depuis un moment... De ce fait, il ne se voit pas rivaliser avec une personne pratiquant les arts martiaux pour la compétition depuis longtemps. Le psychologue cherche juste à maintenir un niveau correct afin de rester en santé et de ne pas se retrouver démuni alors qu'il vit entre l'ombre et la lumière, ayant d'autres préoccupations pour le moment.

"Si vous n'avez pu apprendre d'une école martiale interne, avez-vous quelques maîtrises martiales ?"
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# Re: Terminé - Nor white nor black [Sorane Tachigiki]Mer 13 Mai - 1:41
Nor white nor black [Feng Yao-Shi]C'était assez intéressant d'observer le visage du psychologue réagir au récit que l'adolescent lui confiait et donner un côté humain aux personnes de cette profession. Bien sûr ce n'était peut-être pas l'environnement idéal pour observer l'un de leur spécimen et s'en faire une idée. Mais c'était toujours mieux que rien surtout pour un adolescent qui se demandait des fois si son secret était visible comme dans ces œuvres de fiction criminel où des lecteurs ou spectateurs arrivaient à pointer le meurtrier avant la grande révélation. Bien sûr certaines mises en scène permettaient de voir des indices que l'enquêteur ne pouvait obtenir tel que la fidèle retranscription des derniers instants de la victime.

Certes il ne devrait pas comparer son psychologue aux profiler travaillant avec les agents de l'ordre et il existait différent profils de personne exerçant ce métier : des gens qui le faisaient pour l'argent, le contrôle qu'ils obtiendraient, une fascination (morbide ou non) pour la psychologie humaine et ceux qui le faisaient par altruisme. Pouvait-il mettre Feng dans cette catégorie ? Un désir de guider et de s'assurer que la jeune génération se développe dans les meilleures conditions que possible ?

...Cela ne collait pas d'une certaine manière : non ? Dans tous les cas,il était bien trop tôt pour qu'il puisse dire qu'il avait rassemblé le puzzle Feng et il ne savait pas s'il le compléterait. Après tout, il ne savait pas dans quel coin mettre l'espèce de reconnaissance imparfaite que la prononciation du nom "Hibari" semblait faire naître. Pas une connaissance qu'il aurait acquise lors de son embauche au lycée Namimori mais comme si le nom lui disait quelque chose mais qu'il ne savait pas encore quoi au vue du froncement de sourcil qui apparaissait à chaque prononciation du nom.

Ce qui faisait naître une interrogation où l'homme aurait-il pu entendre parler du patronyme Hibari ailleurs qu'à Namimori ? Ou connaissait-il un Hibari quelconque ? Il ne savait pas l'âge de son aîné en face de lui bien qu'il l'aurait placé entre la vingtaine et la trentaine. Peut-être plus proche des vingt-cinq ans que des trente. Pouvait-il lui demander son âge ? Il était sûr que des jeunes lycéennes seraient ravies s'il obtenait cette information et sa date de naissance. Il n'y avait rien de bizarre qu'un lycéen demande à un homme adulte son âge ? Il voulait dire que les hommes n'étaient pas si susceptibles avec leur âge que certaines femmes.

Heureusement la question sur la date de cette série de disparition l'empêcha de poser la cette question et d'enchaîner ensuite sur son signe astrologique et pourquoi pas aussi son groupe sanguin. Les jeunes filles devront se débrouiller pour obtenir ces réponses.


"Ces disparitions auraient eu lieu...cinq ans avant mon entrée au collège, je devrais donc avoir douze ans à cette époque. Il y a donc dix ans si je ne me trompe pas.réfléchit à voix haute l'adolescent en se souvenant que c'était durant les vacances précédents son entrée au collège que ses parents et lui-même avaient rejoint ses grands-parents. Et qu'il avait bien douze ans au moment où il avait entendu cette discussion sur les cinq ans de l'affaire.

"Et bien je suppose que je commencerai ma recherche à la bibliothèque de Namimori et en épluchant les anciennes coupures de journaux que j'y trouverai décida d'un hochement de tête l'adolescent en se disant qu'il irait voir à sa première heure de libre et ainsi à la moindre trouvaille, il pourra laisser un récapitulatif sous une forme de note dans le bureau ou casier de l'homme. Il ne servirait à rien de faire traîner cette recherche et peut-être qu'il pourra enfin mettre un visage sur le préfet disparu.

Le voyage dans les affaires du passé semblait touché à sa fin pour le moment. Et l'attention des deux hommes se portèrent maintenant sur le sujet des arts martiaux pendant que les yeux anthracites observaient les passants qui vaquaient et discutaient autour d'eux. Cherchant à voir s'il reconnaissait des visages dans cette foule et reporta son attention sur l'adulte lorsque ce dernier lui confia davantage d'informations sur sa pratique d'art martial.


Quel dommage que l'artiste martial n'avait pas étudié le style Tài Jí Quán qui aurait pu l'aider à compléter et améliorer son équilibre entre autre. Le fait qu'il ralentisse le vieillissement n'entrait pas en ligne de mire dans son esprit. Et comment pouvait-il aborder ses compétences martiales de la manière la plus précise possible. Pouvait-il s'attendre qu'un artiste traditionnel comme semblait l'être homme puisse savoir ce que le terme trickz désignait ou devait-il énumérer les différentes écoles qu'il avait alterné et suivi simultanément ? Il n'aurait qu'à couper la poire en deux et ne pas étaler sa liste personnelle d'arts martiaux acrobatiques.  

"La première école que j'ai suivi a été celle du 和道流 (Wadō-ryū : "école de la voie de l'harmonie") avant de m'orienter sur des styles plus acrobatiques comme le Taekwondo...et le Tricking qui consiste en un mixte du précédent avec du freerun et du breakdance."avoua le garçon en songeant qu'il avait aussi étudié le Vovinam Việt Võ Đạo comme art étranger et avait été d'abord initié à la capoeira lors d'un séjour au Brésil et non lors de son apprentissage du Trickz."Bien que l'an dernier j'avais commencé à faire du kenjutsu et avant que vous me demandiez si je compte faire partie du club de kendo du lycée, je dois avouer que mon choix s'est plus orienté dans le domaine culinaire.

Pas qu'il ne comptait pas travailler régulièrement ses formes de Hyōhō niten ichi ryū (l’École de la stratégie des deux cieux comme une terre ) mais disons que ni lui ni son père n'aimaient l'idée qu'il se retrouve dans des compétitions et attire une quelconque attention sur lui. Il n'aura qu'à affronter son ombre dans la cour de la maison de ses grands-parents et il installera une cible sur un des arbres pour continuer ses lancers de couteaux.

Comme s'il était pris d'une certaine hésitation et semblait se demander s'il oserait poser la question. L'adolescent observa de son regard anthracite et emplis d'une certaine détermination comme si son choix était pris. Il lança une demande à son aîné :


"Si ça n'est pas trop demandé serait-il possible que vous conseillez des exercices de méditation ainsi que de respiration ? Je pense que cela pourrait me permettre de découvrir une nouvelle forme d'équilibre plus proche d'une harmonie parfaite que j'ai actuellement. "

A vrai dire l'adolescent se servait d'un mixte de ses consignes reçus dans ses enseignements martiaux avec ce qu'il avait appris de ses cours de plongée en apnée. Ce qui fait qu'il ne pouvait se demander s'il avait trouvé une méthode qui lui convenait ou si cette dernière nécessitait une amélioration. Ainsi des exercices sur l'énergie interne pourrait compléter et améliorer sa technique. La respiration était primordiale pour gérer ses émotions et sa concentration lors de ses courses libre après tout et ça pouvait lui être utile dans pleines facettes de son quotidien.Par exemple, avant un meurtre....pardon, il voulait dire un examen après tout il ne prévoyait pas de tuer à nouveau.

Bien sûr il ne comptait pas devenir un pupille officiel de l'homme et songeait qu'un échange d'informations serait suffisant pour recevoir des conseils de lui. Après tout il ne savait pas si c'était avisé de le côtoyer de près qui sait quel sorte de travail ces individus louches voulaient lui confier après tout...


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# Re: Terminé - Nor white nor black [Sorane Tachigiki]Mer 13 Mai - 21:44
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Le psychologue réfléchit intensément. Dix ans... Cela lui remémore un fait, la disparition de la Dixième Génération Vongola qui a eu lui il y a environ dix ans. C'est à partir de là que cette famille à la puissance écrasante a commencé à faiblir, du moins en Asie, bien qu'elle continue à rayonner. La Triade Beifong a été ravie d'apprendre ces disparitions, comme la plupart des mafieux qui ne partageaient pas les valeurs Vongola et se trouvaient réprimés par ces derniers.
A cette époque, le Feng avait bien d'autres préoccupations et ne prêtait pas vraiment attention à ces histoires bien qu'il connaissait quelques noms. Il suffirait que l'étudiant lui rapporte une liste des disparu pour qu'il puisse confirmer ou infirmer que cette histoire est liée. Auquel cas, il fouillerait personnellement profondément afin de découvrir ce qu'il s'est passé.
Pourquoi ? Tout simplement parce que s'il venait à obtenir des résultats, les informations se vendraient plutôt cher, sur le marché noir. Mais, aussi parce que la chose ou la personne qui a écartée les Vongola constitue une menace silencieuse et qu'il n'a pas envie de se faire poignarder dans le dos.
Enfin bref... Pour le moment, Yao-Shi laisse ces investigations au garçon qui s'est proposé, Sorane Tachigiki. "Je m'en remet à vous, Tachigiki-kun. J'espère que j'aurais bientôt de vos nouvelles." Dans un sens, on pourrait dire que ces deux-là sont complices ou qu'ils font affaires. Qui sait, si le jeune s'attire des problèmes, l'adulte pourrait peut être se positionner en sa faveur.

"La première école que j'ai suivi a été celle du 和道流 (Wadō-ryū : "école de la voie de l'harmonie") avant de m'orienter sur des styles plus acrobatiques comme le Taekwondo...et le Tricking qui consiste en un mixte du précédent avec du freerun et du breakdance."

Les mains posées sur les genoux, le mafieux écoute le lycéen avec attention, les yeux fermés, tentant de visualiser les gestes signatures des styles énoncés. Ceux-ci sont bien plus dynamiques que ce qu'il a pu étudier. Même le kenjutsu, se dit-il... Il a l'impression qu'en moins d'années, Sorane a fait bien plus de choses. Il se permet de l'interrompre, curieux.

"Pourquoi la cuisine ?"

Cette question vient tout naturellement à l'esprit du chinois qui n'a jamais éprouvé beaucoup d'intérêt pour la discipline et qui est, de plus, véritablement "à chier" en cuisine. Ce qu'il prépare a un goût tout bonnement immonde, bien que cela n'ait jamais envoyé personne à l'hôpital. Et, il n'a ni le temps ni l'envie de développer cette compétence qui, à ses yeux, peut être palliée par l'existence des plats instantanés.

L'adulte se lève et se positionne face à l'adolescent, un sourire suspendu aux lèvres. Pourquoi refuserait-il de lui enseigner quelques positions et exercices de méditation mais aussi de détente. Le Feng retire ses chaussures et ses chaussettes pour être pieds nus.

"Regarde-moi." L'homme plie les genoux en écartant les jambes. Il tend ses bras mais les garde baissés devant lui, paumes de mains orientées vers le sol. Son dos est légèrement arrondi, il regarde dans la diagonale basse. "Il faut sentir ses pieds s'enraciner dans le sol. Inspirer... Expirer... La respiration doit être lente mais profonde, elle doit venir se loger dans le bas ventre. Votre dos, légèrement arrondi dos vous défaire de vos tensions." Il ferme les yeux. "C'est la forme animale de l'aigle. Ses ailes ne sont pas encore déployées, il ressent le ciel et la terre avant de prendre son envol, prudent. En fermant les yeux, vous devez vous concentrer sur votre ouïe et votre sens du toucher. Vous devez accepter le monde. Le vent et la terre vous parlent. Ecoutez-les. Mais, n'oubliez pas votre respiration, au gré de celle-ci, votre corps doit se détendre. Ce n'est qu'en étant détendu et ouvert au monde que vous pourrez l'entendre et le comprendre." Après quelques minutes de silence, laissant son jeune disciple expérimenter par lui même, il le questionne. "Alors ? Comment vous sentez-vous ? Qu'avez-vous ressenti ?"
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# Re: Terminé - Nor white nor black [Sorane Tachigiki]Mer 13 Mai - 23:37
Nor white nor black [Feng Yao-Shi]Ignorant totalement qu'il venait d'offrir son service pour une tâche à laquelle il devrait se montrer plus préparer et faire preuve de discrétion pour ne pas attirer une attention malvenue sur sa personne...

Mais ce n'était pas comme s'il était omniscient et que son lui du futur pouvait venir lui rendre visite ou lui laisser un message le prévenant de son ignorance ? N'est-ce pas ?
On ne pouvait espérer que son ignorance ne lui coûterait sa liberté et saura être corrigée à temps...


"Pourquoi la cuisine ?"demanda avec une sincère curiosité l'adulte. Du moins, c'était l'impression que Sorane avait de cette question assez soudaine et qui sortait de nul part. Était-ce si surprenant qu'il souhaite apprendre la cuisine ?

"Je suppose que j'aimerais pouvoir être capable de cuisiner moi-même : bien que je sois capable de suivre les instructions de recettes assez bien. Mais j'aimerais bien pouvoir expérimenter de moi-même ? Et ça serait aussi un moyen d'être indépendant ? tenta d'expliquer l'adolescent qui songeait aussi qu'il avait pris ce club pour ce premier semestre pour ne pas avoir à trop de s'investir dans l'exercice.

Oh, il apprendra des compétences qui lui seront pratiques dans sa vie de tous les jours et il fera en sorte de les acquérir mais il ne tentera pas de devenir un cuisinier extraordinaire. Et cela lui permettra de préparer des plats surprises à sa grand-mère et son grand-père.


"Et vous savez ça pourra me servir à manger équilibrer et tout. Et vous monsieur ? Quel serait vôtre plat favori ? Et auriez-vous des recettes de famille de Chine ?"plaisanta l'adolescent en songeant aux discours du corps médical et affiches dédiés aux régimes alimentaires sain.Bien qu'il ne se privait pas de se faire plaisir lorsqu'il pouvait : il était après tout un adolescent en pleine croissance et actif.

Cet intermède finit, Sorane put constater que l'adulte était plus que d'accord pour lui offrir un exercice de relaxation. Et qu'il se préparait littéralement à lui faire cours ici, devant une fontaine et qui était une place assez fréquentée de la galerie marchande.

Haussant ses sourcils intérieurement, l'adolescent se leva pourtant pour se placer aux côtés de l'adulte. Ne se souciant pas des regards jetés dans leur direction et s'adaptant aux sensations du sol lisse du pourtour de la piscine sous la plante de ses pieds.

Plaçant ses bras en adoptant la courbure de l'adulte afin d'imiter le plus fidèlement possible l'homme. Pensant avoir réussi à reproduite la position présentée, le brunet ferma ses yeux afin de calquer sa respiration au rythme indiqué et adopté le chinois.

Se concentrant afin de sentir l'air emplir ses poumons et faire gonfler son diaphragme au maximum afin d'inspirer profondément comme préconiser. Alors qu'il sentait sous ses orteils des vibrations provenant des déplacements des passants autour d'eux ainsi que les bavardages proches. Se concentrant davantage il parvint à distinguer une musique d'intérieur au volume changeant-probablement au rythme des allées et venues de clients dans la boutique...

...Et qu'il n'arrivait pas à se relaxer davantage en ce lieu tout qu'il était concentrer à percevoir les actions des nombreuses personnes qui saturaient leur environnement. Il n'arrivait pas à percevoir les mots de la terre et du ciel mais ceux des hommes vivants sur la surface de la première et sous le ventre du second.

Tentant de passer outre ces interférences, il dût se résigner à tenter de devoir cet exercice dans une zone plus calme. Ne quittant pas la position afin de forcer ses muscles à se souvenir de la pause, l'adolescent décida de décrire ce que ses sens percevaient vraiment et d'une voix contrôlé bien que légèrement contrite pour parvenir à son aîné sans être trop bruyante :


"Je perçois plus la douceur ainsi que la fraîcheur du dallage sous mes pieds ainsi que les vibrations provoqués par les personnes se déplaçant à nos côtés. Dont les mots assaillent mon ouïe agrémentés d'une mélodie provenant d'une boutique où se trouve un carillon à son entrée.Et je sens la faible brise du soir chargé d'arômes de nourritures, de senteurs parfumés cherchant à couvrir l'odeur corporel plus âcre que des personnes émettent après une journée de travail. Je crains fort de ne pas pouvoir me relaxer suffisamment en ce lieu, Feng-san."

Pas que les commérages ou les regards des passants le gênent mais plus le fait de se sentir exposé l'empêchait d'atteindre un état de relaxation suffisamment pour se centrer sur lui-même. Bien qu'il percevait que son cœur avait su adapter un rythme lent nullement troublé par les perceptions que son cerveau percevait. Il devrait réessayer cet exercice dans un endroit clos ou assez isolé : tel un parc ou un dojo. Prévoyait l'adolescent en se demandant quelle serait la réaction de son enseignant du soir.

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# Re: Terminé - Nor white nor black [Sorane Tachigiki]Ven 15 Mai - 12:24
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Yao-Shi n'est pas vraiment à l'aise avec la question de la cuisine et, pour être tout à fait honnête, la réponse du jeune le met mal à l'aise bien qu'il se munit d'un visage de glace pour ne pas laisser paraître son désarroi alors même qu'il accueille les explications de Sorane comme s'il s'agissait de piques qui lui sont personnellement destinés. Il se contente de hocher la tête quand le garçon énonce ses arguments, espérant qu'il ne l'impliquerait pas dans cette histoire de cuisine. C'est que l'adulte a sa fierté et qu'il n'aime pas que l'on pointe du doigt ses défauts, surtout lorsque ces manques sont en relation directe avec la vie de tous les jours. Alors, lorsque l'adepte de free-run le questionne, il déglutit. Mais, tout en gardant son calme ainsi qu'une expression dure, il répond.

"Les yakisoba, j'aime les yakisoba." En un sens, il ne ment pas. Il déforme juste la réalité. En effet, la plupart des plats instantanés qu'il fait réchauffer sont des yakisoba. Evidemment, il fait varier l'assaisonnement et parfois, quand il se sent l'âme aventurière, il en prend aux crevettes ou au poulet. "Ce n'est pas vraiment une recette familiale, mais le 火锅 (huǒguō) est vraiment un incontournable. Ma mère, cependant, faisait très bien les 饺子 (jiǎozi) et le 地三鲜 (Dì sān xiān)." Encore une fois, le psychologue s'est débrouillé pour esquiver le sujet qui fâche en parlant plutôt des prouesses culinaires de sa mère qu'il n'a pas vu depuis bientôt dix ans. Mais pourquoi serait-ce si humiliant pour lui d'avouer son incapacité à cuisiner quoi que ce soit de comestible ? Tout simplement parce qu'il n'aime pas imaginer que des gosses soient plus compétent que lui, un homme accompli, indépendant et que son ego a déjà souffert il y a quelques années quand il a goûté la cuisine d'une fille de douze ans. Bien sûr, si le lycéen continue à parler de cuisine, le personnel scolaire compte esquiver toutes les questions voire même changer de sujet...

Suite à la demande de Sorane, le Feng décide de lui enseigner une posture de détente que l'on apprend dans la plupart des arts martiaux internes. Aux yeux du mafieux, cette posture est l'une des meilleures qui soient pour apprendre à s'encrer dans la réalité en s'ouvrant au monde pour décrypter les propos du ciel et de la terre.
Adoptant la position, Yao-Shi enracine ses pieds dans le sol et visualise tous les êtres humains alentours comme un fragment du monde. Les pieds qui touchent la terre constituent le lien qui connectent tous les individus les uns aux autres. Il entend la marche des passants et compare mentalement la sonorité des pas à une partition de musique. Ses sens aux aguets, il sent les mouvements d'air modifiés par la trajectoire des corps, leur caresse sur son propre corps. Le sifflement de l'air est comme une invitation à bouger, à se dépenser au travers d'une activité physique tandis que l'eau de la fontaine invite à la méditation et au calme. L'odeur de la douce nourriture vient se mélange au parfum des personnes et à celui des éléments naturels mais aussi des constructions humaines.

Lorsque le chinois interroge son disciple d'un jour, qui est aussi son complice, à partager son ressenti, il est quelque peu déçu de constater qu'il n'a pas réussi à se connecter au monde qui l'entoure ayant apparemment été trop tendu. Mais, il se fait la réflexion qu'il aura peut être été trop dur avec ce garçon. De toute façon, c'est sa première tentative, il ne peut pas réussir du premier coup.
Cette pensée ramène l'adulte à quelques souvenirs d'enfance, ses premiers entraînements avec Long Fei où il n'arrivait pas à garder sa concentration plus d'une minute, demandant sans cesse s'il était possible de passer à autre chose. Tellement impatient...

"J'ai peut être été un peu trop exigeant. Mais, ce n'est pas grave, c'est un bon début." Marquant une pause, il poursuit. "En s'exerçant un quart d'heure, une fois par jour, vous devriez être capable d'attendre un bon niveau de détente et d'ouverture au monde en deux semaines." Il ajoute, tandis qu'il remet ses chaussures : "Mais, il ne faut pas trop s'exercer au risque de refermer son esprit. Si vous voulez que je vous apprenne un ou deux exercices supplémentaires, nous verrons ça une prochaine fois, si cela vous convient."

L'adulte annonce au jeune qu'il va devoir le quitter, mais lui propose d'abord de lui payer un petit quelque chose à boire ou à manger pour le remercier de ses efforts.
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# Re: Terminé - Nor white nor black [Sorane Tachigiki]Ven 15 Mai - 20:11
Nor white nor black [Feng Yao-Shi]Étrangement l'adulte semblait devenir de marbre lors de la discussion portée sur le thème de la cuisine. Avait-il des raisons de se refermer ou était-il assez exigeant par rapport à ce domaine ? Étrangement la réponse de l'adulte sur ses préférences culinaires lui fit penser à un épéiste exorciste avec un caractère difficile-et non onmoyouji- et qui se nourrissait exclusivement de Soba.

Ah ! Il y avait une certaine ressemblance entre ce personnage de fiction et son aîné : du moins, au niveau de la coupe de cheveux et de la manière qu'ils attachaient leurs longue et soyeuse chevelure. Cependant, Feng semblait plus abordable que Kanda et ne semblait pas sur le point de surnommer quelqu'un moyashi à tout va.  


"Vous en aurez probablement la possibilité d'en manger bientôt avec les festivals d'été qui approchent. tenta d'alléger l'adolescent en se demandant si la mère Feng lui avait enseigné comment préparer les nouilles et donc les yakisoba depuis le début.

Notant dans un coin de sa tête qu'ils pouvaient servir de bribes s'il voulait demander quelque chose au chinois. Mais d'abord il devrait s'entraîner de son côté avant de mettre cette idée à exécution : après tout, les personnes étaient plus réceptifs aux demandes après un bon repas dans l'estomac. Bien les recettes de  饺子 (jiǎozi) et  地三鲜 (Dì sān xiān) soient plus accessibles à son niveau il ne devrait peut-être pas tenter d'entrer en compétition avec les mémoires de la cuisine maternelle de son aîné.

Et il attendra de mieux connaître le chinois avant de poser des questions s'enfonçant trop dans le domaine personnel de Feng-san. Et son expression n'invitait pas Sorane à demander des précisions sur ce thème. Cela serait pour une prochaine occasion~

Ainsi il n'annonça pas son intention de le recruter comme testeur de ses futurs prouesses culinaires pour le meilleur et le pire. Il ne voudrait pas gâcher la surprise de l'artiste martial. Espérons juste qu'il ait une bonne résistance : on ne savait jamais.

Écoutant les paroles et consignes de l'adulte alors que ce dernier quittait sa position, le jeune homme profita du temps qu'il lui restait pour s'assurer qu'il avait bien mémoriser le positionnement et se rappellera des conseils prodigués.


"Je suppose que je n'étais pas dans le bon état d'esprit pour commencer mais je compte bien persévérer et appliquer vos consignes : je vous remercie Feng-...san"observa le japonais alors qu'il quittait à son tour la position et remettait ses chaussettes et souliers gardant tout de même pour lui ce qu'il pensait être la véritable cause de son blocage et ne pouvait pas la confier à l'homme.

Bien que ce dernier pourrait l'aider à le résoudre sans en avoir conscience mais il devait s'assurer que la curiosité de l'homme ne soit pas piqué et qu'il ne cherche à obtenir des détails sur sa situation. Ce qui était fort probable au vue de sa position de psychologue et le fait qu'il était de son devoir de veiller sur le bien être psychologique des adolescents de son établissement et de les aider en cas de soucis...

Malheureusement, Sorane n'était pas prêt à aborder ce sujet avec lui pour plusieurs bonnes raisons et pas seulement parce qu'il a des fréquentations louches. Qui sert de poids pour les charges contre et pour une confession impossible.

Il y avait plus de chance qu'il se sert d'un prétexte hasardeux comme un intérêt romantique pour un manque de concentration que d'avouer qu'il se demandait si le chinois l'aiderait comme son métier l'exigeait ou le dénoncerait à Kami sait : aux autorités ou à d'autres personnes mal intentionnés ou l’utiliserait comme moyen de pression ?


"J'espère en tout cas avoir l'occasion de recevoir d'autres enseignements de vôtre part Feng-san"avoua sans hésitation le brunet sans buter cette fois sur le titre honorifique en décidant qu'il était bien trop tôt pour le désigner comme shisho et surtout sans son accord préalable. Après tout, cela relevait une signification bien plus profonde pour les artistes martiaux traditionalistes que dans un club.

Une certaine connexion profonde et mutuelle où le mentor et l'élève sous sa tutelle partage un lien pouvant être aussi fort qu'un lien familial et qu'on ne prenait pas à la légère. Or, Sorane n'était pas prêt à se placer sous une telle tutelle qu'il jugeait comme une contrainte et si l'homme se révélait fiable : il ne devrait pas prendre le risque de le compromettre et l'entraîner dans un futur trouble.

Acceptant l'invitation de l'homme, il l'entraîna vers une boutique où il était possible d'emporter des okonomoyakis délicieux et songea dans un coin de son esprit alors que les deux hommes dégustaient leur crêpe délicieuse et encore chaude qu'il avait une excuse toute prête pour amener des plats cuisinés au club à l'homme. Cela pouvait servir de remerciement.

Après ce moment passé en agréable compagnie et où ils discutèrent plus de leur impression de Namimori et du lycée en tant que nouveaux arrivants, les deux hommes se souhaitèrent une bonne soirée avant de se séparer.

Rentrant chez eux ou non chacun à leur rythme, probablement tranquille pour l'adulte et rapide ainsi qu'acrobatique pour l'adolescent alors qu'il avait un couvre-feu à respecter et devrait probablement justifier de son retard à ses grands parents.

Chacun satisfait des informations échangées en cette soirée concernant non les événements menant à leur dialogue mais s'étant déroulées il y a dix ans de cela et dont l'affaire était toujours en suspens...


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